Démétrios

A peine avais-je attaché mon vélo au poteau du coin de la rue que je tombai pif à pif avec mon vieux copain Démétrios Kouyapapas! La vache! enseveli au fin fond de mes souvenirs de jeunesse le mec, ça remonte à l’époque où je naviguais et lui aussi du reste. Autrement dit les années soixante-dix ou quatre-vingts, à ce niveau de distance on ne sait plus trop. En tout cas, nickel-chrome le Démétrios, chicos comme pas possible dans le genre yachtman du siècle dernier, futal crème, blazer bleu et cheveu argent massif avec ondulations légères comme ça se faisait à Hollywood au temps de Dany Kaye et de Dean Martin. Malgré les décennies on s’est retapissés illico, sans hésitation : le changement, tous les deux, nous l’avions opéré dans la continuité comme disait cette vieille crapule de Giscard, on prend de la ride mais on garde la même tronche, ça facilite les rapports sociaux. Bref, vachement buriné, le Grec, un peu ventripotent aussi mais pareil à lui même, l’œil vif, la démarche souple et l’air toujours prêt à entuber l’interlocuteur avec tact et onction. Bien entendu, ce genre de retrouvaille ça s’arrose et je l’entraînai aussi sec Derrière Napoléon.
Naturellement, vu qu’on bourlinguait vers les midi, le zinc croulait sous les grosses pointures: le vieux Maurice, Grauburle, Foupallour, Yves Rognes et même Blaise Sanzel le coude toujours alerte en dépit du grand âge. Une fois les présentations effectuées, la première tournée servie et les vieux souvenirs évoqués -notamment les putes de Singapour, de Rotterdam, de Valparaiso, de Copenhague, de Tanger, de Colombo, de Santos, de Durban et d’autres lieux illustres, la plupart de ces damoiselles ne survivant plus sans doute que dans l’inoxydable mémoire de vieux kroumirs de notre acabit-  le sieur Kouyapapas daigna nous en dire un peu plus.
-« Comprenez vous, Messieurs, avec la bande de siphonnés qui vient de faire main basse sur le pouvoir dans mon malheureux pays,  mieux vaut prendre un minimum de précautions, on ne sait jamais trop comment les choses peuvent tourner. J’ai une petite société, quelques porte-conteneurs, rien de méchant mais bon, autant essayer de sauver les meubles pendant qu’il en est encore temps. Alors déjà, physiquement il apparaît hautement préférable de se mettre à l’abri, les foules ça peut s’énerver, parfois…quant aux capitaux, bien sûr, il convenait de les exfiltrer avant même le résultat des élections, en tout cas les gens raisonnables n’y ont pas manqué. Faut s’organiser, quoi, faire le dos rond en attendant que ces gentils hurluberlus se pètent la gueule, ce qui ne manquera pas de se produire assez rapidement : quand on promet l’opulence sans en avoir le premier sou,  l’euphorie retombe vite en général…maintenant, vu la bande de sans-couilles qui gère l’Union Européenne, ils sont encore capables de les aider les Cocos…avec votre pognon, bien entendu! Remarquez, ça finira mal, forcément, tôt ou tard…peut être l’exemple calmera-t-il les autres, je vous le souhaite en tout cas, parce que les conneries de ce genre ça peut faire tache d’huile, comme on dit en Crète…regardez déjà les Espagnols, pas vrai? D’ici qu’il nous rejouent 1936, ces cons, sans compter qu’ils n’ont même plus Franco pour les remettre sur les rails…au fait vous en possédez un vous, de petit caudillo, vous pourrez peut être le leur prêter, ça ne vous manquerait pas trop, je pense, dans le genre politicard de haut-vol vous avez pléthore, non?
-Ah, ça on vous le fait pas dire, répliqua Jean Foupallour en ponctuant par un tintinnabulement de glaçons, c’est pas les escrocs qui nous manquent, sauf que çui-là on peut pas trop leur recommander aux Espanches, il est franco comme un âne qui recule… »
Et tandis que Jeannot tout content de sa vanne,  rigolait à s’en faire péter la taïole,  Grauburle relançait la conversation en demandant à Démétrios s’il comptait s’installer par ici dans l’attente d’une éventuelle fin de l’orage gréco-gauchiard.
-« Ça va pas, non, bondit l’autre en manquant s’étouffer avec sa gorgée de pur-malt, où voulez vous que je pose les valises? En France, en Italie, en Espagne? Et je ne vous parle même pas d’Europe du Nord! Que des pays de merde, tout ça, quand ce ne sont pas les socialos qui gouvernent c’est le climat qui fait raquer!
Là,  je me contente d’une petite escale, histoire de tout bien préparer, et puis je traverse l’Atlantique, cap sur Miami. Au fait, Messieurs, voulez vous passer dans la soirée prendre un pot sur mon bateau, le Bitakoulis? Vous verrez, il s’agit d’une belle petite unité de 55 mètres, il ne m’en faut pas plus, vous savez, pour ce que je fais ça suffit bien.

-Alors comme ça, lui glissa Yves Rognes, l’air de rien, vous faites partie de ces armateurs qui ne payent pas un rond d’impôts tout en se gobergeant au frais de l’Europe?

-Comme vous dites, cher ami, lui répondit l’Héllène, tellement qu’on a voulu nous en faire payer des impôts… alors, peu à peu, l’armement grec qui représentait trois cent mille emplois voilà encore deux ans, passe sous pavillon étranger et licencie à tours de bras. Moi, j’avais tenu jusqu’à présent mais là, avec l’arrivée des hystériques de l’autre connard sans cravate, je fais comme les copains, je reprends mes billes. Car voyez vous, le racket fiscal quand on peut l’éviter, on l’évite; et nous autres marins nous savons changer de port d’attache, nous sommes carrément faits pour ça. Quant à l’Europe, nous n’en avons pas grand chose à secouer, elle pourra juste se réjouir, l’Europe : la Grèce représentait huit pour cent de la flotte mondiale, bientôt elle frisera le zéro, belle avancée, pas vrai? Je vais vous dire : en France  vous écoutez trop la propagande officielle,  alors vous voyez la réalité au travers du prisme déformant des Francs-Maçons et de leurs serviteurs de tout poil. Voilà pourquoi vous vous retrouvez avec des gouvernements de branquignols, vous perdez des parts de marché à tout bout de champs et vous laissez vos anciennes colonies vous coloniser à leur tour. En revanche, pour ce qui est de payer des impôts vous êtes imbattables, ça on ne pourra pas vous l’enlever. Et puis vous savez, la Grèce, c’était le bastion avancé de l’Occident, le dernier rempart face au Monde Musulman, l’ultime frontière. Au lieu de l’aider, l’Europe la laisse échouer entre les mains des Gauchistes. Déjà ces derniers naturalisent à tours de bras  les clandestins  qui traînent à tous les coins de rues! Vous allez bientôt vous rendre compte du désastre, trop tard, bien sûr, comme d’habitude… Laisser entrer n’importe qui chez soi ce n’est jamais bon, il suffit de se promener cinq minutes dans vos rues pour en prendre conscience… Non, décidément, la Floride ça a l’air sympa, il y a de quoi naviguer paisible, dans le coin, rien ne dit que je ne trouverai pas une petite île à acheter du côté des Caraïbes. Oh, bien sûr ce ne sera jamais ma chère Foufounikos, celle qui m’a vu naître et dont j’ai fait l’emplette dès que j’ai pu, pour une bouchée de pita…mais bon, quand c’est foutu c’est foutu, voyez vous dans la vie il ne faut jamais se retourner, pareil qu’à vélo, ça ne sert à rien et on risque de se péter la gueule. »

En tout cas,  je ne vous dis pas ce qu’on s’est mis le soir même à bord du Bitakoulis!  Démétrios question convivialité personne n’a jamais pu le prendre en défaut… aujourd’hui il fonctionne au Ruinart, et sans limite, à croire qu’il a lesté le fond de sa cale avec des roteuses! A la santé de la Grèce et de ses liquidateurs si chers à Mélanchon! Ça, bien sûr, je vous parle d’hier soir…avec débordement sur ce petit matin, comme bien vous pensez…alors ne m’en veuillez pas trop si je m’éclipse pour une petite sieste…

Joyeux Dimanche à tous,

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN.

 

JE SUIS CHIENLIT !

Émerveillé! Positivement! Tout ce qui arrive depuis Dimanche dernier me plonge dans le ravissement estomaqué et l’incrédulité ahurie. Par exemple, tenez, voir les même qui, en 68, vociféraient « CRS SS » tout en balançant aux incriminés des pavés dans la gueule, leur faire aujourd’hui, émus aux larmes, une haie d’honneur en les assourdissant d’applaudissements nourris dignes d’une armée de Lady Gaga et de Lord Saynil sur le retour, je vous l’avoue ça m’a fait tout drôle. En même pas cinquante ans, dites donc, vous vous rendez compte d’une transformation, vous? Une révolution, oui, carrément, et une vraie ce coup-ci, pas un monôme augmenté comme au temps des Geismar, des Sauvageot et des Con Bandit. L’énorme pantalonnade du 11 Janvier je la vois un peu comme une sorte de 68 à rebours, épuisée, fourbue, au bout du rouleau mais toujours aussi grégaire et défenderesse des Libertés pour les Amis de la Liberté (et pas pour les autres!). En somme, ça vaut le coup de vivre longtemps, on arrive à voir tout et son contraire, le commencement flamboyant et la fin péteuse, l’aube radieuse de la sotte jeunesse et le crépuscule délabré des vieux cons! Et puis, tout de même, rendons à César ce qui n’est pas à Escartefigue, quelle bonne idée, somme toute, que d’avoir accueilli chez nous tous ces Muz. Avec leurs coutumes à la con, leur religion biscornue et leurs préjugés d’arriérés mentaux, tous ces gens nous ont apporté de l’inédit, de nouveaux sujets de discorde et de controverses irréconciliables entre Bien-Pensants et Nauséabonds, entre thuriféraires du sacro-saint Progrès et laudatores temporis acti, comme l’eût dit l’ami Horace, juste pour vous montrer que la culture c’est comme la confiture. Et depuis quelques temps, ces nouveaux arrivants nous offrent le Djihad, avec son cortège de fous meurtriers capables de zigouiller tout ce qui ne se prosterne pas cinq fois par jour, cul en l’air et tronche tournée vers La Mecque. Grâce à cette innovation et aux massacres qui l’accompagnent, nous pouvons aujourd’hui assister à des spectacles inattendus autant que fabuleux ; d’immenses cortèges d’Humanitaristes à Valeurs-de-La République se prétendant « Charlie » et battant le pavé pour s’en convaincre ; d’interminables files d’attente dans le petit matin merdeux devant les marchands de journaux pour tenter -en vain- de se procurer un portrait du Prophète larme à l’œil et turban en forme de testicules sur la tronche ; des Israélites de plus en plus nombreux à vouloir échapper à cette France hostile voire dangereuse qu’ils ont pourtant contribué à créer, et pas qu’un peu. Et je vous parle à peine de ce Président en exercice qui regagne des points dans les sondages juste en se faisant chier dessus par les pigeons ni, non plus, de son prédécesseur, jouant pitoyablement des coudes afin de se retrouver au premier rang d’un simulacre de manif pour Grands de ce Monde. Non, décidément, tout cela nous le devons à l’invasion de notre pays par les Musulmans…faudrait penser à les en remercier, tout de même!

Au surplus, c’est toute la semaine passée qui fit montre d’exceptionnelles qualités, en termes notamment de vertus républicaines, de bons sentiments et aussi, un peu, à bien y regarder, de Grandeur de la France (pas vraiment comme on la concevait jadis, faut rester raisonnable). Barack-Hussein Obama en personne, vachement emmerdé a postériori  d’avoir zappé la super-manif de Culbuto, non mais vous réalisez l’énormité? Il avait cru pouvoir s’en tirer avec un saut rapide à l’Ambassade, en voisin, pour écrire deux-trois niaiseries sur le livre d’or : tu parles Charlie! Obligé, pour tenter de se faire pardonner, d’envoyer dare-dare à Paris son sous-fifre de luxe, Kerry -celui qui cause franchouille, avantage compétitif aujourd’hui essentiel- faire un gros bisou bien affectueux à notre grand petit Président ! Et puis même, on n’est pas sûr que ça suffise à rattraper le coup, va falloir qu’il se creuse la chetron, le Premier Président Black, s’il veut éviter les soupçons d’accointances avec la mouvance Coulibaly-Dieudonné… après tout y a des points de convergence… Non, je vous dis, faut voir l’évolution en même pas dix jours : sur la scène internationale il est passé du statut de comique troupier de sous-préfecture à celui de super-vedette hollywoodienne, Pépère ! Et tout ça sans pratiquement rien faire, juste un petit discours miteux et une street-party géante ! La merde, il n’a pas dû se contenter de se la morfler sur l’épaule, je vous parie ce que vous voulez qu’il y est allé aussi du pied gauche. Et un petit week-end récréatif en compagnie d’un joli garçon, pour changer, ne m’étonnerait pas non plus de la part de Julie : vu les circonstances, la belle avait forcément quartier libre…

Pour couronner le tout, à titre de cerise sur le gâteau, nous eûmes droit à une séance de l’Assemblée Nationale comme on n’en voit qu’une par siècle et encore. Manolo le Catalan y manifesta une fougue et une habileté tribunitienne, alliées à la sobre grandeur du propos, qui lui valurent l’ovation survoltée de la presque totalité de l’hémicycle à la seule exception d’une petite Maréchal Le Pen bien décidée à éviter de prendre les vessies matignonnesques pour des lustres de Murano. Elle fut bien obligée, cependant, d’entonner elle aussi une vibrante Marseillaise partie d’un petit malin de l’UMP qui, une fois n’est pas coutume, trouva le moyen de faire chanter la Gauche. Une Marseillaise unanime au Palais Bourbon ça ne s’était pas entendu depuis la Victoire de 1918 : un million et demi de morts et l’Empire Germanique vaincu…comme quoi, de nos jours, la République arrive à se satisfaire avec infiniment moins, on peut considérer cela comme un progrès…

Bon, à côté, en même temps y a des bavures. Dans tout le monde musulman ça commence à virer à la grosse chienlit. Ben oui, vous comprenez, ces mecs-là sont beaucoup moins évolués, par exemple, que le Président de la République Française : quand on leur chie dessus ils se rebiffent. Alors le coup de ce fameux Charlie Hebdo qui tire à sept millions d’exemplaires aux frais du Prophète, ça passe plutôt mal; il leur réveille les vieilles haines anti-occidentales, aux Muz … anti-chrétiennes surtout. Et pour vous dire à quel point ils savent se révéler cons ces pauvres gens : au Niger ils foutent le feu aux églises pour emmerder Charlie Hebdo ! Charb, Wolinsky, Cabu, ils doivent tous rigoler à s’en fissurer le cercueil ! Sauf que, bien entendu, on commence à compter les morts, déjà dix rien qu’à Niamey…mais bon, c’est si beau la liberté d’expression pour se foutre de la gueule des abrutis de croyants ! Ça vaut bien quelques petits cadavres par ci-par là, non? Et puis, si pour se faire plaisir un bon coup il apparaissait nécessaire d’allumer une bonne guerre de religion carrément mondiale, on ne reculerait certes pas, vous pensez, nous sommes laïcs, nous autres, en quoi ça nous concernerait? Aaaaaaaaaalors! Y a qu’un truc qui pourrait devenir gênant à la longue : ils commencent aussi à foutre le feu aux bistrots, ces minus d’Allah, si ça se confirme va falloir aviser… la chienlit à Charlie elle passe bien pour les églises, mais si on ne peut plus aller boire le coup tranquilles entre vieux alcoolos républicains… Affaire à suivre, je ne voudrais pas avoir l’air de faire du pessimisme ni encore moins du mauvais esprit mais je crains que les choses n’aillent pas en s’arrangeant, je ne les sens pas trop portés à la mansuétude, les Muz… et comme nos courageux amis gauchiards de Charlie Hebdo ont manifestement envie de continuer à rigoler tout en vendant des tonnes de  papier-cul…

En tout cas, s’il y en a un qui assume les frais de l’opération c’est bien ce pauvre Houellebecq ! Vous vous rendez compte du manque de bol? Le type, après une phase de préparation minutieuse, chiadée comme pas possible, un pur modèle de marketing,  il trouve le moyen de sortir son bouquin le 7 Janvier ! Tout le monde s’en fout, le flop absolu !  Le clampin lambda qu’est-ce qu’il désire par dessus tout, à partir de ce moment-là?  Ben oui, Charlie Hebdo et rien d’autre, c’est la vie, ça… Bon remarquez, en même temps, « Soumission » je viens de le finir : y a pas de quoi en faire un couscous. Un bon petit roman, un peu chiant même, à mon humble avis. Lisez donc plutôt Derrière Napoléon  je ne vous garantis pas que ce soit beaucoup mieux mais au moins ça ne vous coûtera pas un rond.

Bon dimanche à tous dans la chienlit retrouvée.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN.

JE SUIS à la pêche

Grandiose, magnifique, superbe, inouï ! Un show d’envergure internationale ils nous ont offert, les trois cloches! Qu’écris-je internationale? Mondiale oui carrément, l’audience des aventures mahométo-sanglantes des frères Kouachi et de leur pote Amédy Padékonery…euh non, Coulibaly, enfin ça se vaut. Putain le spectacle, dites donc, trois jours non-stop, avec l’apothéose ce Vendredi, le duplex Dommartin-Vincennes suivi en direct-live par toutes les télés de la planète depuis CNN jusqu’à Al Jazeera en passant par les chaînes russes, turques, burkinabés et même syldaves voire bordures (enfin je crois, y a pas de raison). Et les trois autres cloches : Hollandouille, Vallsounet et Cazevide en pleine action, toujours sur le pont à la manoeuvre, fiers, sûrs de la victoire, flanqués de temps à autre d’une Taube particulièrement discrète mais jamais bien loin, tapie dans une ombre propre à la dissimuler sans difficulté, ce qui apparaît plus que jamais, en ces circonstances tragiques, comme une absolue nécessité. Jusqu’à Culbuto qui, dirait-on, s’en est bien rendu compte. Vu le palmarès des trois Pieds-Babouchés, mieux valait qu’elle fermât totalement son claque merde, la vieille charogne.

J’ai l’air de rigoler, comme ça, mais pas du tout. Au contraire, je suis dans une rogne épouvantable, inextinguible, féroce! A ce point, je ne supporte plus, ça dépasse totalement mes capacités d’absorption. Le spectacle effarant de tous ces endoffés qui pleurnichent et qui plastronnent tour à tour, avec leur slogan à la con « je suis Charlie »! Tu parles, « je suis Charlie »! Mais enfin quelle foutaise! Maintenant il faudrait s’identifier à ces gauchiards pétomanes vaguement talentueux dans leur humour anticléricalo-scatologique dont les âneries irresponsables les ont conduits à la fatwa mortelle? Quelle honte! Ces Charlie-charlots, morts pour la liberté d’expression de gauche, la seule, bien sûr, qui vaille d’être défendue, trimbalent aujourd’hui sur feue leur conscience, dix sept morts dont eux mêmes et je ne sais pas combien de blessés plus ou moins claquards  Et tout ça pour quoi? Pour la petite satisfaction d’avoir grossièrement insulté ce que les Musulmans ont de plus sacré : leur Prophète. Bien sûr qu’on s’en fout du Prophète, complètement, totalement, sans arrière pensée aucune. D’accord. Cependant, quand on fait partie éminente de tous ces hurluberlus dont la pression, soutenue, déterminée, acharnée, implacable, impose depuis près d’un demi-siècle l’invasion de notre espace vital par des myriades de Maghrébins et Sub-Sahariens, reproductibles par allocations-familiales interposées, la moindre des précautions consisterait à éviter de leur cracher à la gueule. Que diriez vous de cet « ami-des-bêtes » qui donnerait chez lui asile à un gros tigre un peu abruti et qui, histoire de rigoler un coup, lui promènerait la flamme de son briquet sous les roustons? Vous diriez : il s’est fait bouffer tout cru, bien fait pour sa gueule! Ben là, je regrette mais c’est pareil. Sauf que les mecs de Charlie-Hebdo, eux, ils ont entraîné plein de braves gens dans leur catastrophe. Vous voyez des raisons de les foutre au Panthéon, vous? Sans compter, comme diraient les autres cons s’ils possédaient un minimum de cohérence intellectuelle, que se payer la tronche de Mahomet ce n’est pas une opinion, c’est un crime! Bon enfin, ici pas encore mais au train où vont les choses, ça ne saurait tarder.

Et puis, après tout, à qui la faute? Les frères Kouachi, Coulibaly et sa meuf à niqab déjà partie au Pays du Djihad, ne représentent jamais que les fruits vénéneux d’une « politique » imbécile, laxiste, lâche et irresponsable, conduite avec une absolue constance depuis l’attelage Giscard-Chirac, initiateurs du « regroupement familial ». Je ne vais pas refaire l’histoire, Zemmour l’a très bien racontée. Juste deux mots : ceux qui ont laissé s’installer en France des familles totalement étrangères à notre civilisation, qui les ont financièrement encouragées à procréer au delà du raisonnable, qui ont abandonné leur progéniture à une Education Nationale vérolée par les idéaux de 68, qui ont laissé des quartiers entiers de nos villes tomber aux mains de mafias crapuleuses ou religieuses et souvent les deux à la fois, qui ont encouragé voire financé la construction des mosquées pour prédicateurs salafistes, qui ont laissé les prisons se transformer en centres de formation de musulmans fanatiques à kalachnikovs, j’en passe et des pires, tous ceux-là vous les retrouverez Dimanche entre République et Nation protestant avec la dernière énergie contre la maladie mortelle qu’ils nous ont inoculée. Les vrais coupables ce sont tous ces Politicards, Juges Rouges, Journalopes et plus généralement la masse innombrable des humanitaristes bien-pensants, prônant sans cesse et contre toute évidence les joies du « vivre ensemble » et les « chances pour la France » que représentent les Kelkhal, Mérah, Nemmouche, Kouachi, Coulibaly et consorts. L’échec patent de l’intégration, aveuglant dès le début des années 80, ils s’en sont absolument désintéressés, les salauds, persistant dans leurs illusions et abandonnant les créatures de leurs fantasmes à un sort funeste de corps étrangers au pays censé les accueillir à bras ouverts. Et ils s’étonnent maintenant de voir ces millions de zombies se transformer en ennemi intérieur! Et ils s’effarouchent en voyant les premières victimes tomber dans leurs propres rangs ! S’il fallait frapper c’était chez les fachos, les réacs, les nauséabonds, enfin, là on aurait compris! Mais des Hommes de Gauche! Vous rendez vous compte? Eh oui, mes gros connards, c’est toujours comme ça, dans toutes les révolutions, dans toutes les guerres civiles, les tronches au bout des piques ou dans le panier à sciure, ce sont d’abord celles des vieux amis!

En conséquence, vous l’aurez bien compris, Charlie ce n’est pas moi. Rien à voir, incompatible, hors de question, désolé. En revanche, je ne demande pas mieux que d’être Franck, comme Franck Brinsolaro, celui qu’un destin malencontreux chargea, pour ce qui eût été en tout état de cause sa dernière mission, de la protection des grosses pointures de l’Hebdo. Je suis Ahmed, aussi, eh oui! Comme Ahmed Merabet ce pauvre flic à vélo achevé sans pitié par la bête féroce; assassiné parce qu’Arabe et donc traître en uniforme de sale keuf. Et puis je suis Frédéric, comme Frédéric Boisseau, celui qui se trouvait là par hasard, au mauvais endroit, au mauvais moment, le comble du manque de pot. Ces malheureux, ainsi que les quatre clients du supermarché de la Porte de Versailles flingués par Coulibaly, ont payé eux aussi l’addition des morts glorieux de la liberté d’expression vue par Charlie. Ils n’en demandaient pas tant…leurs veuves et leurs orphelins non plus!

Ainsi donc, en ma qualité de saloperie nauséabonde, je n’irai pas bêler avec les moutons. Trop facile, à mon sens, de se refiler bonne conscience en se collant un badge idiot sur le pectoral (gauche, bien sûr) pour déambuler avec les « Tous Charlie ». Nonobstant, en souhaitant ardemment qu’un kamikaze bien camouflé ne parvienne pas à déjouer le dispositif de sécurité, nous aurons une super-manif cet aprèm, que du beau monde, depuis le Président de la République et ses collègues du monde entier -ou presque- jusqu’au plus obscur des couillons qui s’imaginent défendre la République et ses soi-disant libertés sans rien comprendre à ce qui les menace. Ça promet du grandiose, soyez en certains. Et sur ce coup là, en plus, je vous fous mon billet que les organisateurs et le Ministère de l’Intérieur publieront exactement les mêmes chiffres. Comme quoi, vraiment, on nage en plein jamais vu ! Tiens, à propos, si ça se trouve j’irai à la pêche, il doit y avoir du poisson en ce moment. Et puis, la mer, moi ça me calme…

Bon Dimanche à tous, que vous manifestiez ou non.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

P.S. (Je veux dire post-scriptum, hein, pas d’amalgame!) Pour ceux qui seraient passés à côté sans voir et qui ne sauraient pas trop quoi foutre, lisez donc ce petit chef d’oeuvre méconnu, c’est en libre service: Derrière Napoléon – VF fusionnée (2)pdf

 

2015!

Voilà, je sens que ça repart!

Vous me direz, 2015 ne présente aucun caractère de spécificité, pas la moindre particularité de nature, a priori, à se différencier fondamentalement et ex-abrupto de 2014, ni même de 2016, vu qu’à l’exception des sales connards de « voyants » dont les media, Service Public compris, assurent scandaleusement la pub, nul ne saurait prétendre avoir la moindre idée de ce qui va nous arriver cette année. D’accord… Cependant, certains signes laissent présager des choses, de l’évolution sinon du changement. Bien sûr nous allons continuer à nous coltiner Hollandouille et sa troupe de branquignols à la rose; bien sûr les Amerloques nous entraîneront encore dans leurs divagations tragiques tout en nous agitant sous le nez leur président marionnette qui ne dégagera pas avant la fin de l’an prochain; bien sûr les crève-la-dalle du monde entier déferleront de plus belles sur une Europe aussi ouverte que les cuisses de…bon, je ne cite personne comme ça vous avez l’embarras du choix; bien sûr notre establishment de mes deux prétendra toujours nous expliquer comment il faut penser tout en s’évertuant à nous désinformer; bien sûr nos fins de mois tendront à arriver de plus en plus tôt et, bien sûr, la misère, pernicieuse, poursuivra discrètement l’extension de son domaine. Bien sûr, oui, je n’en disconviens pas…toutefois il y a des signes…

Tenez, exemple parmi d’autres, j’ai changé de blog! Alors là, j’entends un concert de protestations indignées du style « non mais il est pas con çui, là, qu’est-ce qu’il veut que ça nous foute ses péripéties blogueuses » ou bien « ça y est, ça devait arriver, le v’la qui vire gâteux-narcissique » voire « regardez moi cette espèce d’égotiste, un locdu dont le lectorat tiendrait dans une cabine téléphonique! » Non mais attendez les amis, je vous parle de ce qui m’intéresse moi, sinon que voudriez vous que je vous dise, m’enfin! Pour ce qui me concerne ça constitue une grosse perturbation, ça, passer brutalement d’Over-Blog à WordPress, en d’autres termes de la franchouillerie un peu cradingue à l’américanité pure, nette, précise et sans bavure. Croyez moi, c’est dur à mon âge (ouh merde, j’avais promis à l’ami René de ne plus en causer de mon âge…) rompre avec les habitudes, éditer du lisible, sans publicités clignotantes à vous infliger l’ophtalmie des neiges, ne plus craindre l’exécution sommaire à chaque terme un peu limite écrit pourtant sous le couvert d’une prudente autocensure, bref changer, quoi, sauter le pas, foncer dans l’inconnu brouillardeux d’un numérique mal maîtrisé. Faites moi confiance, c’est pas du changement à la Culbuto, ça décoiffe ! (enfin pour ce qui me concerne il s’agit d’une façon de parler).

Et puis aussi, à bien y regarder, on aperçoit de petits indices, ça et là, présageant peut être du nouveau, de la prise de conscience…Houellebecq, tenez, au hasard, voilà un garçon qui, au bout d’un long processus promotionnel comme on n’en produit que pour les protégés du Régime, s’apprête à sortir un bouquin sur la prise du pouvoir par les Musulmans. On sait pourtant ce qu’il pense de l’Islam, le bizarroïde en question – la religion la plus con, la plus sinistre et la plus dangereuse – mais pour le moment le calme règne, pas de levée de bouclier médiatique genre « haro sur le nauséabond », comme pour Zemmour, alors même que tout ce qui compte dans ce pays a déjà l’ouvrage en pognes. La trêve des confiseurs, peut être? Ou bien alors les arcanes de l’Edition, cette mafia chic qui fait la pluie et le beau temps à Saint Germain des Prés? Allez savoir… En tout cas dans le genre brûlot, il semblerait bien que « Soumission » fasse la pige au « Suicide Français » le grand best-seller de la fin 2014. Dans un autre genre, bien sûr, mais attention, il n’a même pas l’excuse d’être israélite, Houellebecq! Alors pourquoi il a le droit, lui, de dire la vérité à sa façon? Non, je vous dis, je me trompe peut être mais on sentirait bien comme une évolution…

Et puis, tout près d’ici, à nos portes, en plein coeur de l’Europe bien-pensante vous avez Pegida. Attention, ça c’est du lourd! Pour vous dire à quel point nous avons affaire à forte partie : black out complet des media franchouilles! Silence total, interdiction absolue d’informer le populo, dites donc; c’est qu’attention, achtung minen, n’avancez plus ça peut péter à tout moment, enfin, merde, vous vous rendez compte, les « Patriotes Européens Contre l’Islamisation de l’Occident »? Ça y est, vous mordez le topo? Surtout pas qu’il sache,le vulgum pecus, des fois que ça se mette à  faire tache d’huile! Sans compter qu’on serait en présence d’un vrai mouvement populaire, spontané, indépendant des partis et des politicards de tout poil…bon, il importe de se gaffer quand on avance des trucs de ce genre, évidemment il y a toujours du monde derrière. Cependant, Pegida ça a démarré tout petit, cinq cent clampins qui ont commencé à se rassembler en Octobre. En Décembre ils étaient quinze mille! Joli coefficient multiplicateur! Assez en tout cas pour qu’Angela attrape le taureau islamophobe par les cornes et tente de lui arracher les baloches. Tu parles! Quand ces choses-là démarrent vraiment, pour les arrêter il en faut plus que de bonnes paroles et les actes auront du mal à venir : va falloir qu’elle s’habitue à les voir, les nauséabonds, défiler tous les Lundi soir à Dresde et peut être, bientôt, à Berlin et puis un peu partout en Allemagne. Et pourquoi pas en France, aussi, histoire de remettre la répression Vallsienne au goût du jour, comme au temps de la Manif pour Tous. J’en suis persuadé, sur un thème du style « l’Islam y en a marre » on réunirait du monde, plus que chez les Chleus, sans doute, parce qu’ils n’ont pas le « droit du sol » les Teutons, nous oui et nous dégustons tous les jours les horribles emmerdes qu’il nous crée. Alors qu’est-ce qu’on attend, hein? Faut y aller, putain, l’islamisation de l’Occident ça vaut bien une petite révolte je crois, encore plus que les pantalonnades du mariage par derrière, pas vrai? Faudra juste trouver la pointure qui lancera le bouchon…je ne sais pas pourquoi mais je me dis qu’avec un peu de pot il (ou elle) sortira bientôt de ses limbes. En tout cas je le souhaite. Et que peut on faire en début d’année sinon souhaiter?

D’autant plus que ça urge vraiment. De tous les côtés ça nous déferle dessus comme un tsunami sur une centrale nippone. Chaque jour qui passe nous apporte un cargo de Musulmans, dites donc, on ne sait pas trop d’où ils viennent mais on sait où ils vont : en Europe! L’Europe, l’Eldorado, l’endroit où l’on distribue tout gratos, sans même qu’on ait à demander, tiens! Pourquoi ils resteraient crever à petit feu dans leur trou alors qu’ils ont le paradis à quelques encablures et, fève dans la galette (un jour d’épiphanie « cerise sur le gâteau » arriverait comme un cheveu sur la soupe), on peut y entrer comme dans une pissotière! Alors maintenant il est tout trouvé le recyclage des navires bons pour la ferraille, bien mieux que dans mon jeune temps vous savez, à l’époque de l’Overseas Winner, le vieux cargo tout rouillé des  Chapitres VI et VII de « Derrière Napoléon » (voir le précédent article); de ce temps là il fallait se casser le trognon à transporter des marchandises pas claires sur des distances invraisemblables, au beau milieu de dangers inouïs et le tout pour gagner des figues. Aujourd’hui, une bonne cargaison d’immigrants clandestins, un petit tour de rien du tout en Méditerranée et vous ramassez un ou deux millions au bas mot! Vous voyez le progrès, tout de même! Surtout qu’en plus vous abandonnez le navire à la limite des eaux territoriales, ni vu ni connu! Après quoi la livraison se fait toute seule, en automatique, et les couillions d’Européens prennent tout en charge! Vu le profit potentiel et la facilité d’exécution, croyez moi il va vraiment falloir le généraliser Pégida. Et ça urge!

Alors on dit quoi? Moi, là, j’ai bien envie de me payer le luxe d’un peu d’optimisme, après tout. Ce sera l’année du renouveau, 2015! Le pétrole et l’Euro baissent, le Pape et Kim Jung Un aussi. Les obscurs, les sans-grade, les puants, les réacs, tout ça va relever la tête en un seul mouvement et enfoncer dans le fumier celles des saloperies qui nous subjuguent! On va se réveiller, j’en suis sûr, l’Occident se remet debout, on les aura!

Enfin, ça ne coûte pas grand chose de le dire…

Bonne année, bonne santé à tous, je vous souhaite du bonheur à pleine brassées et la prospérité yoop la boum par dessus le marché.

Et merde pour qui ne me lira pas.