Panthéonnade

Vous étonnerais-je si j’avouais une certaine lassitude face aux péripéties à la con du congrès de la Fédération Internationale de Football, des discours de son président perpétuel, le camarade helvète Blatter, des conférences de presse platiniennes et des commentaires foutriqueux de journalopes qui accordent plus d’importance aux histoires de ballon à la sauce dollar qu’à toutes les calamités qui nous vérolent le monde? Qu’est-ce que j’en ai à foot de leurs turpitudes à tous ces gros ploucs du jeu de baballe, je vous le demande! Ils ont triché? Et puis après? Ils ont pris du pognon? Jusqu’à plus ample informé c’est pas le mien… la République Française m’en pique tout le temps et personne n’y trouve à redire! Alors! Vous ne vous figuriez tout de même pas, chers amis supporters, que la Coupe du monde dévolue au Qatar découlait d’une procédure rigoureuse et transparente d’appel d’offres avec dépôt des plis sous double enveloppe et ouverture devant huissier…et même dans ces conditions ça truande aussi, vous voyez bien! Nous apprenons d’ailleurs par la même occase que le phénomène corruptif concerne tous les « Mondiaux » sans exception depuis celui de 1998…ça ne vous dit rien ça? Mais si, voyons : « on est les champions, on est les champions, on est, on est, on est les champions », même Chirac, pourtant encore à peu près sain d’esprit chantait cette niaiserie, c’est dire…eh bien si ça se trouve, sans la combinazione et les dessous de table (pour le coup avec l’argent de chez nous), elle se déroulait à Valparaiso ou a Amsterdam, la grosse compète! Et là pour aller coller en douce du purgatif dans les bouteilles de flotte des Brésiliens, ça devenait coton, c’est moi qui vous le dis! Donc, pour résumer, on s’en fout de leurs prévarications et de leurs magouilles à ces trous de balle au pied, qu’on nous les lâche un peu avec ce foutu foot et qu’on parle enfin de choses sérieuses, pour une fois, nom de dieu!

Choses sérieuses…comme le congrès fondateur des « Républicains » par exemple? Bon, déjà la différence réside dans le fait incontestable qu’ il s’agit bel et bien  des sous du contribuable, pas comme chez les Blatter’s.  Nous observerons toutefois le caractère éminemment spartiate dudit congrès dont le coût se limite à un demi-million alors qu’il était dix fois plus élevé du temps de la munificente magnificence sarkozyenne. Finies les salles somptueuses, les vastes scènes avec proscéniums, la musique prétentiarde et somptuaire, les écrans géants de partout et tout le tralala du décorum hors de prix qui conduit un jour ou l’autre dans le bureau d’un juge peu enclin à la mansuétude vis à vis des malpolitisés fussent-ils « Républicains ». Ce coup-ci on eût dit un congrès d’écolos, un hangar, des chaises en plastoc et une sono un peu au rabais, insuffisante pour masquer les huées qui couvrirent de temps à autres les discours de Fillon ou de Juppé à qui la chose a « fait de la peine »…comme quoi les économies ont du bon lorsqu’on sait s’en servir. Et puis de toute façon ils n’ont plus un rond « Les Républicains », juste des dettes et des épées de Damoclès judiciaires, assez pour inciter grave au misérabilisme ostentatoire…quand on s’en prend à la Grande Famille de Gauche, fut-ce un tout petit peu, juste pour dire, mieux vaut adopter le profil le plus bas. Or Sarkozy passe à l’attaque, la campagne en vue de la présidentielle a dores et déjà commencé, c’est dire à quel point la démocratie part en quenouille! L’ex-et néanmoins éventuel futur- président monte à l’assaut des Socialos au premier rang desquels « Moi je » petit sobriquet amical  en souvenir du débat d’entre deux tours, en 2012. En conséquence les hostilités s’ouvrent et nous n’avons pas fini d’entendre les politicards s’accuser mutuellement de tous les péchés d’Israël (enfin façon de parler) sur tous les tons, en toutes occasions et à longueur de  temps. En tout cas, pour en revenir, Sarko, lui, monarque à peine contesté des « Républicains » n’a pas manqué de prêcher  pour une « République de la confiance ». En gros ça veut dire un candidat qui ne promettra que lorsqu’il sera sûr de pouvoir tenir…décidément qu’est-ce qu’on peut proférer comme conneries quand on cherche à galvaniser les foules! Si vous m’en croyez, il suffit bien de choisir un joli nom pour rebaptiser son parti quand on veut emmerder la Gauche, ce qui me semble tout à fait judicieux, en revanche si c’est le parti lui même que vous voulez changer, vous vous trouverez  un peu court… « Les Républicains » ça restera la bonne vieille UMP, l’alliance de la « Doite et du Centre », l’autre façon d’être de gauche en somme! Si vous comptez sur eux pour vous défendre contre la montée en puissance des Mahométans vous pouvez toujours vous fouiller… les « Valeurs de la République », que voulez vous…pourquoi croyez vous qu’ils aient choisi ce nom à la con?

Et dans le droit fil des « valeurs » en question, n’oublions tout de même pas le coup du Panthéon, le gros évènement de la semaine écoulée. Je ne saurais rajouter encore quelques couches à tout ce qui a pu se débiter en termes de commentaires de tout poil sur ladite panthéonnade. Disons seulement que les cérémonies républicaines présentent toujours un petit côté ridicule, ça remonte à loin, la Fête de la Fédération déjà… Mais cette fois nous atteignîmes les sommets! Culbuto et ses sbires, Najat notamment, dans le genre comique de foire on ne trouvera pas mieux. Et puis qu’est-ce que c’est que ces balivernes de nous balancer des « prenez place » presque « faites comme chez vous », à quatre vieux cercueils dont deux vides, censés représenter tout un tas de concepts fumeux depuis le mythe de la « Gauche Résistante » jusqu’à celui ô combien éculé de la « parité »… et jusque dans la tombe, s’il vous plait! Pauvres gens, couillons, andouilles! Les Femmes s’en balancent, comme on disait dans le temps, de voir quelques poignées de terre de cimetière entrer dans le gros temple de la Répupu pour soi-disant les y représenter. Elles ne manquent pas de sujet de préoccupation, les nanas, les mecs aussi d’ailleurs, alors ces simagrées de propagande à visée  électoraliste pour gauchiards en campagne, on les laisse pour les quelques gogos nourris au patriotisme de bazar que ça pourrait peut être amuser. Fermez le ban! Le coup des quatre macchabées glorieux on l’oubliera bien vite… en revanche Jean Moulin on s’en souviendra toujours…n’est pas Malraux qui veut!

Cela dit, pour finir, je tiens à rendre un hommage appuyé à une personne dont le courage et l’opiniâtreté doivent forcer le respect des peuples au moins autant et sans doute plus que certains panthéonnisés dont, par décence, je tairai les noms. Je veux parler, bien sûr de ce cher Noël Godin dit « Le gloupier ». Cet homme d’honneur et de devoir vient, pour la cinquième fois, d’entarter Bernard-Henry Lévy! Je vous demande à tous de lui décerner une standing ovation virtuelle, il le mérite bien! Remarquez, en même temps, un grand merci à Vladimir Putin, lequel vient de coucher le même BHL sur la liste des 89 Européens indésirables en Russie. Avec trois autres pigoufs franchouilles, dites donc, dont l’incomparable Bruno Le Roux, le chef des députés socialos et Con Bandit avec sa toute nouvelle nationalité qui lui donne droit, ès-qualité de connard hexagonal, à cette sorte de distinction si appréciée du philosophe de prisunic déjà cité. Le dernier des interdits de Russie, un illustre inconnu, se nomme Danlosse ou Molosse…non Malosse, voilà…un grand Framac, sûrement : président d’un fromage tel que le Conseil Economique et Social Européen, faut au moins ça… Dis donc,  Vlady,  si tu veux des idées, j’ai encore plein de noms à te refiler, y a qu’à demander!

Bon allez, je vous laisse moi, j’ai de la planche sous le pain!

Bonne Fête des Mères à toutes celles qui ont fait ce qu’il fallait pour -même et surtout si c’était pas exprès- et bon dimanche à tous les autres.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

 

Services rendus

Encore une bonne nouvelle, dites donc, depuis quelques temps ça n’arrête plus, à ce rythme là les excédents budgétaires ne tarderont pas à nous tomber dessus en même temps que la prospérité …nous n’y sommes pas vraiment encore mais vous savez, avec les renversements de tendance ça peut aller très vite… d’ici que Hollandouille se retrouve avec une cagnotte, comme Jospin en son temps… Mais de quoi donc vous cause-je? M’enfin de la surmortalité hivernale, bien sûr! Vous en voyez une autre vous, de bonne nouvelle toute fraîche? Le reste: la croissance, le prix du pétrole, les taux historiquement bas, tout ça commence à sentir le rance, à s’essouffler, alors que les dix-huit mille macchabées de plus claqués cet hiver nous les avons vraiment, c’est du sûr, de l’acquis définitif, une affaire faite, quoi, sonnante et trébuchante. Et tout ça grâce à une grippe un peu plus virulente que d’habitude, associée à un vaccin complètement loupé, un coup de pot en somme.  Attendez, partez pas courroucés, je vous explique tout de même : que des vieux tous ces trépassés-bonus, des plus de soixante-cinq balais…vous ne voyez toujours pas? Bon alors allons y pour le calcul : 18 300 vieillards x 15 600 (montant moyen annuel des pensions) = 285 480 000 Euros! Parfaitement! Vous ajoutez à cela l’économie en année pleine pour l’Assurance Maladie, environ cent millions (ça consomme beaucoup, les croulants, surtout les fragiles) et vous vous retrouvez avec le pactole! A l’heure où les retraites partent en sucette et la Sécu en quenouille, vous avouerez, j’espère, que ça fait du bien par où ça passe des aubaines de ce calibre. Je vous fous mon billet que le coup du vaccin inefficace ils vont nous le refaire en 2016…à moins que Sarko et ses sbires ne soudoient les labos concernés… mais bon, la probabilité de sortir un produit qui marche vraiment restera faible en toute hypothèse… Grotoumou, pour tenter de tirer son épingle du jeu à la présidentielle , aurait tout intérêt à prier pour une nouvelle grippe vachement mauvaise, là au moins le hasard n’aurait point sa part.

Sans compter qu’ils votent mal, les vieux! Pour les Socialos la solution consiste à diriger vers les urnes toutes ces populations « jeunes » des quartchiers sans-cible dont la source principale de revenus réside dans le commerce du « shit ». Quoi de plus utile, en conséquence, pour le Président de la République et ses affidés, que de favoriser cette activité lucrative et porteuse de paix sociale? Et ils ne s’en privent pas, nos bien-aimés gouvernants, bien sûr. D’où la multiplication des messages : la légendaire bienveillance de la Garde des Sceaux, le regard psychédélique de la dame Ministre de la Santé, la réforme du Collège avec les nouveaux loisirs qui en découleront pour les petits « chouffe« , les salles de shoot, les opérations coup de poing comme celle qui vient d’être menée à Saint-Ouen avec les résultats qu’on sait, bref, tout une politique solide et cohérente visant à fidéliser la clientèle de banlieue. En favorisant parallèlement une publicité congrue à Marine Le Pen dont l’image de repoussoir anti-musulmans et anti-immigrés doit se voir consolidée au fur et à mesure que l’échéance approche, on assurera à la fois la défaite cuisante d’un Sarko débordé sur sa droite et le vote, surtout au second tour, des millions de petits beurs et blacks terrorisés à l’idée de perdre leur fonds de commerce.  Tout bien considéré, au fond, ce n’est pas si difficile de conserver le pouvoir, peu importe de trimballer un air niais et l’allure du Charcutier de Mâchonville;  il suffit souvent de laisser les choses suivre leur cours naturel tout en poussant discrétos par derrière, de temps à autre… un peu comme les motions du Parti Socialiste, si vous voulez : il s’agit grosso-modo de garantir aux gens la préservation de leur fromage, c’est tout bête et ça marche très bien… à condition de posséder le doigté nécessaire… et question doigté notre ami Culbuto voilà un bout de temps qu’il est passé maître, il n’y a qu’à demander à ces dames… et à cette grosse fripouille de Cambadélis mais pas pour les même raisons! Voilà pourquoi je ne serais pas très surpris d’en reprendre pour cinq ans de l’autre truffe… et quand je vois le challenger présumé avec ses allures de bonobo en costume du dimanche, je me dis qu’il tient bien la corde le jules de Julie, mieux vaudrait éviter de le sous-estimer.

Remarquons aussi l’extrême prudence avec laquelle il gère le dossier « Etat Islamique », le vieux renard au look de raminagrobis châtré.  C’est que l’affaire apparaît éminemment délicate, vous savez, dans nos Cités islamiques l’Etat du même nom revêt un prestige considérable, il ne se contente pas de rameuter des milliers de petits jeunes en désir paradisiaque « de jardins sous lesquels coulent des ruisseaux », comme dit le Ranco, il fait rêver des millions de musulmans plus ou moins « français », fiers de voir enfin l’Islam Sunnite triompher des infidèles de tout poil. Sachant cela, le couple Hollande-Fabius, sorte de monstre ambigu à deux tronches d’affaires étrangères pas très catholiques, marche sur des œufs lorsqu’il s’agit du Califat de Mossoul. On condamne discrètement les destructions de vestiges archéologiques, on ferme carrément sa gueule à propos des crimes contre l’humanité commis à tire larigot par les ordures de « Daech » et lorsque deux garçons bien de chez nous comme le sieur Kévin Chassin alias Abu Maryam al-Faranci et son pote Abu Abdul dont on ignore encore l’identité, se font  péter au volant de camions truffés d’explosifs pour tuer plein de pauvres types au nom d’Allah…ben on essaie autant que possible d’écraser le coup.  Après tout ces deux « Chevaliers de l’Islam » viennent d’accéder au rang de martyr… on ne va pas se mettre à cracher sur les martyrs, tout de même, ça se respecte, ça, merde, question de religion!

Et puis de toute façon l’exemple vient d’en haut, je veux dire de la Présidence des Etats-Unis. Réalisons bien ce qui se passe actuellement, c’est exemplaire. Une bande de fous furieux arriérés, propagateurs enfiévrés d’une religion archaïque qui prêche le crime et le génocide, conquiert en ce moment même la Syrie et l’Irak tout en faisant tache d’huile en Afrique, du Sahara occidental à la Méditerranée Orientale. Et tout le monde laisse pisser le bestiau à méchoui! Sa Majesté Barack-Hussein en a décidé ainsi, alors derrière ça suit tranquillement en regardant le moins possible les dégâts, en évitant au maximum d’évaluer les conséquences. L’ONU, bordel, le « Machin » comme disait Charlot Gros-Pif, ne bouge pas d’un iota, on n’en parle quasiment pas, ni au Conseil de Sécurité, ni encore moins en Assemblée Générale : indifférence totale. Nul ne cherche même à savoir ce qui se passe dans les territoires conquis par ces abrutis d’Allah…oui, on sait grosso-modo, ça décapite, ça mutile, ça lapide, ça viole, ça crucifie dans la joie et la bonne humeur, tout ça, quoi, la routine. On s’inquiète un peu, bien sûr, de la prise de Palmyre, tiens, vous vous rendez compte, ils vont encore nous ruiner les ruines! Et puis une fois ces nobles préoccupation bien exprimées dans tous les media il n’y a plus qu’à attendre les images de bulldozers et de marteaux piqueurs… ça fera de l’audimat, on a bien préparé le coup! Et plus ça va plus il se renforce leur putain d’État Muz de mes choses, de sites stratégiques en puits de pétrole, de villes conquises en champs gaziers, peu à peu cette infâme merderie devient une véritable puissance…avec l’aide de Dieu et de la foi inébranlable de ses troupes boostées au captagon, le Califat s’installe, prend ses aises… partis comme nous voilà il faudra bientôt envisager de le reconnaître, c’est ainsi que les choses se passent dans le monde feutré de la diplomatie… et puis après tout ils sont en passe de niquer Bachar al Assad, ces braves Djihadistes, on a suffisamment raconté qu’ils avaient partie liée avec lui pour savourer le moment où ils lui arracheront les burnes en place publique : c’est Pépère qui va se régaler, lui qui voulait tant bombarder Damas, naguère! En tout cas, croyez moi, ce n’est pas ça qui va nous empêcher de dormir…enfin pas tout de suite, le jour où les Moudjahidin de chez nous décideront de nous annexer au Califat ça nous réveillera peut être…et encore vous me voyez bien loin d’en être sûr, il y a si longtemps que nous avons abandonné la partie…ça remonte au moins à 68, c’est pour ça qu’on vient de refiler la nationalité franchouille à Con-Bandit…pour services rendus, sans doute.

Passez un bon Dimanche et qu’Allah soit avec vous, faut commencer à s’habituer.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Parenthèse charmée

A l’issue de plusieurs mois de suspense insoutenable, le Qatar Saint-Germain, dit PSG, remporte son troisième titre de champion de France,  ya Allah hu! Les Champs Elysées grouillaient de gros connards euphorico-alcoolisés, hier soir, et ce matin l’affaire fait les gros titres d’une presse dithyrambique. Voulez vous que je vous dise? Eh bien cela me paraît tout à fait exemplaire, l’illustration parfaite de ce que nous sommes devenus : des gogos abrutis tout juste bons à léchouiller la main qui les étrangle. Une coterie de bédouins se pointe pour nous fabriquer à coups de milliards une équipe de jeunes voyous pourris de fric dont la plupart ne parlent même pas le français et nous nous précipitons sur ce tas de fumier pour y pousser des cocoricos endiablés! Paris a gagné! Pauvres cons, va! Et ça vote, tout ça… vous y croyez encore, vous, à la démocratie?

Cela dit, vous voulez vous faire une idée précise du monde à la flanc dans lequel nous survivons tant bien que mal? Regardez le football, vous comprendrez tout! La foire au bidon, la kermesse de la bêtise. L’idée consiste à vendre à des prix invraisemblables et à grands renforts de publicité, un spectacle montrant vingt deux analphabètes, le plus souvent d’origine africaine, qui courent comme des dératés après un ballon.  Cette niaiserie pourrait a la rigueur intéresser de jeunes enfants un peu attardés, malhabiles au jeu sur console et peu enclins à l’usage constant des i phones et autres tablettes -il doit en exister- mais en aucun cas un public d’adultes conscients et responsables ne saurait, ce me semble, y trouver le moindre attrait. Eh bien non, c’est tout le contraire! Ce machin idiot est devenu un marché énorme, mondial, qui brasse des centaines et des centaines de milliard. On y négocie des êtres humains, si, si, je vous assure, comme au temps des négriers – la marchandise provenant souvent d’Afrique Sub-Saharienne, hélas!- et le trafic en question, appelé mercato, à cause des Ritals qui en ont fixé les premiers les règles, se déroule au grand jour, au vu et au su des associations bien-pensantes et des autorités constituées. Et le truc attire des foules immenses, engendre des chaînes de télévision à lui dédiées, des sites internet, des produits dérivés en tout genre. Les gonzesses, même, généralement plus avisées que leurs compagnons à service trois-pièces et longtemps réticentes, finissent depuis quelques années déjà par se laisser séduire, les mercantis du foot -dont un pourcentage désormais significatif d’Arabes pétrodollarisés- recrutant à cette fin les doses idoines de superbes apollons systématiquement dotés de « femmes de footballeurs », magnifiques et voyantes cagoles propres à susciter l’envie, voire un peu de jalousie secrète, chez la nana lambda. Et le tout nous produit un gigantesque phénomène de société, une sorte de maladie collective touchant une proportion écrasante des populations du monde entier, à l’exception notable des Amerloques qui disposent, eux, de leurs pièges à cons spécifiques….en attendant que les « Latinos » ne prennent définitivement le dessus sur les WASP.  Le marketing est si bien réalisé que l’on trouve parmi les fanatiques du ballon rond jusqu’à des intellectuels de haut vol… mais non, voyons, je ne vous parle pas de Sarkozy, quelle idée! Tout cela pour vous donner la vraie mesure de ma consternation : on n’est pas misanthrope sans raison, pas vrai?

Remarquez, en termes de consternation nous voilà particulièrement bien servis ces temps-ci. Najat Machin, ministricule de l’abrutissement républicain, qui y va de sa petite réforme en vue d’assurer désormais à tous les enfants sans exception un cursus scolaire de nature à les rendre aussi ignares et incultes que ses propres petits coreligionnaires. Grotoumou à Cuba, pas mal non plus celle-là, tout ébaubi, émerveillé de sa rencontre « historique » avec le fossile Fidel en survet’ Adidas…comme disait je ne sais plus qui, Sarkozy aurait fait un tour à Santiago pour congratuler Pinochet on aurait senti le souffle pire qu’à Hiroshima et Nagasaki réunis. Pourtant, si l’on comptait les cadavres, le Lider-Maximo caracolerait loin devant, oui mais attention il s’agit d’un Criminel de Gauche, confondons pas caviar et crotte de chien! Après, vous avez aussi Petit Caudillo; celui-là, il s’offre une balade à Menton, histoire de dire deux trois conneries sur le flux incessant de clandestins qui, par malheur, passe la frontière en ce lieu fabuleux, et puis il se tire au Festival de Cannes pour profiter un peu de la vie…c’eût été trop bête, n’est-ce pas, il se trouvait si près. Il n’a pas réglé le problème de l’immigration massive, certes, le Catalan, mais il aura peut être la chance d’apercevoir une ou deux petites culottes, ça se fait beaucoup sur la Croisette en ce moment. Et puis, aussi, Manolito visionnera le film de Nanni Moretti… un bon communiste celui-là, ça ne peut faire que du bien vis à vis de l’Aile-Gauche, faut y penser tout de même, business is business!

Cela dit, heureusement qu’il est là le Festival! Question films, bien sûr,on est toujours un peu déçu, s’agissant d’une sorte de congrès mondial de la bien-pensance sur grand écran on voit mal comment il pourrait en être autrement. En revanche pour ce qui relève du poeple, des paillettes, des décolletés affolants, des longues cuisses fuselées et de la vanitas vanitatum en tout genre, là on est rassasié, on n’a même pas besoin de demander du rabe. Et cette année, en supplément de programme, nous vîmes Taubira-Dégoût (http://onefoutus.over-blog.fr/article-taubira-degout-124134893.html) dans sa belle robe blanche -heureusement non décolletée- monter les marches sous les huées et les sifflets d’un public averti (mais surpris tout de même vu que la Mère Tapedur avait omis, justement, d’avertir de sa visite). On pouvait aussi quelque peu déplorer l’absence totale de crachats mais que voulez vous, cela se passait à Cannes, pas à Trappes. Et puis bon, il faut bien le reconnaître, le Festival de Cannes c’est une sorte de marqueur, la Mi-Printemps, si vous voulez, cette délicieuse parenthèse d’où l’on commence à apercevoir l’été, au loin, qui s’approche avec ses gros sabots…le moment aussi où l’on trouve moins facilement le temps d’écrire…voilà pourquoi j’en resterai là pour cette fois: le monde extérieur nous fait de jolis cadeaux on ne va pas les lui refuser tout de même…surtout que ça peut s’arrêter d’un instant à l’autre, gaspillons pas!

Bonne fin de dimanche, bonne semaine à tous, à très bientôt j’espère.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Mimiliband…mou!

Si la route du fer est bel et bien coupée, comme le faisait observer je ne sais plus qui à ce cher Georges Bidault, celle du zinc demeure ouverte. Bon,  je sais, Georges Bidault ça ne dit plus grand chose à grand monde; pour s’en souvenir il faut avoir connu la Quatrième République ou, à défaut, posséder de solides connaissances historiques…vu la manière dont l’histoire se trouve enseignée de nos jours, inutile de préciser que la longue litanie des présidents du conseil ayant officié entre 1946 et 1958 restera désormais ignorée de la quasi-totalité de nos concitoyens. Seuls les rares étudiant très spécialisés dans la période en question devraient apparaître en mesure de situer Félix Gaillard ou Pierre Pflimlin à la fois dans le temps et dans l’espace politique. Dommage, elle gagne à être connue cette vieille Quatrième, enfant monstrueux du communisme triomphant et de l’aveuglement du corps électoral : le régime d’assemblée, le pire de tous les avatars démocratiques, associé à ce fameux suffrage proportionnel dont tous les grands penseurs genre Méluche et compagnie voudraient à nouveau nous voir gratifiés.  Un exécutif complètement découillé, impuissant face au bordel permanent organisé par les Partis Communiste et Socialiste sous l’œil bienveillant des Démocrates plus ou moins Chrétiens qui constituaient l’ineffable MRP, lequel nous tenait lieu de droite en ces temps bizarres; c’était ça la République Française au sortir de la guerre!  Encore faut il préciser que le personnel politique de l’époque présentait encore globalement une certaine tenue, le niveau général s’élevait tout de même sensiblement au dessus de ce que nous pouvons connaître aujourd’hui.  Jamais on n’aurait vu des ministres du style Najat Belkacem, Roselyne Bachelot, Christiane Taubira, Cécile Duflot…oh putain faut que je trouve un ou deux mecs, merde… ce ne sont pourtant pas les nazes qui manquent…ah tiens, voilà : Harlem Désir, à lui tout seul il en vaut tout un cabinet!

Alors, au fait, pourquoi je vous parle de ça moi? Ah oui, la route du zinc, voilà! Elle était bien ouverte ce matin Derrière Napoléon, ça se bousculait même carrément autour du comptoir de cette brave Thérèse. L’affluence des grands jours! Le ban et l’arrière-ban des habitués, sans compter les amis de passage comme ce vieux Kipettrovici, le cousin du Commissaire Européen dont j’oublie le nom…attendez ça me revient: Moscouvessie or something else. Et, cerise à l’eau de vie sur le baba au rhum, notre cher Yves Rognes, mettant à profit la fonte des neiges, venait de descendre de sa montagne afin de respirer un peu autre chose que des vapeurs de shit. Du coup même les nanas se trouvaient de la fête, à commencer par Monique, l’ex-« dame de compagnie » de ce coquin d’Yves, accourue pour tenter de lui remettre le grappin dessus. Afin de célébrer dignement le retour du vieillard prodigue nous mîmes le champagne en perce et l’atmosphère ne tarda pas à retrouver la chaleur des grands jours.

C’est Jean Foupallour qui fit jaillir le sujet de conversation. – « Alors, z’avez vu? Paraîtrait que ça serait défendu de compter les petits Muz! Ça veut dire quoi encore ces conneries? Moi, je pense à Kader, tiens, par exemple, çui-là qui s’occupe de l’entraînement de l’équipe de foot des minimes, ben lui y fait rien qu’à les compter, au stade, histoire de s’assurer qu’il en aurait pas perdu un ou deux dans la bagarre.  Je vous jure, hein! Et comment qu’y va faire maintenant, s’y peut plus? Moi je le vois toujours Kader, l’après midi, quand j’y amène mon petit neveu Dylan -lui, y a pas besoin de le compter, il a pris de sa mère, il est blond et c’est le seul, y se voit tout de suite-  putain si vous le verriez, l’entraîneur! Ahmed: présent…y coche, Béchir: présent…y coche, Djibril: présent…y coche, Mamadou: présent… y coche, Mohamed: présent…y coche, Mohamed: présent…y coche, Mohamed: présent…y coche ». Sur les injonctions comminatoires du vieux Maurice qui lui garantit sans aménité que nous avions tous compris, Jeannot mit un terme à son exposé. Il n’en avait pas moins levé un sacré lièvre.

Soyons justes, depuis quelques jours dans les gazettes et sur les ondes il n’était question que de cela.  Robert Ménard, le Maire de Béziers, avait jugé utile de dénombrer les enfants des écoles communales en fonction de leurs prénoms : s’agissant d’un élu apparenté au Front National l’affaire fit tout naturellement grand bruit. Le Président Grotoumou soi même, en déplacement professionnel chez son pote et client le Roi d’Arabie, avait cru bon de condamner avec la plus grande fermeté le « fichage » (sic) des enfants, à partir de leur supposée confession. On n’en était donc plus au comptage mais bel et bien à de sinistres pratiques rappelant les HLPSDNH… Même s’il s’agissait là, à l’évidence, d’une imbécillité d’envergure, la Bien-Pensance en son entier partit illico sur le fichage, la stigmatisation, la discrimination et tout le toutim afin de clouer au pilori virtuel l’affreux Ménard, lequel possède en plus la tronche de l’emploi. Le bistrot s’enflamma donc et la controverse, alimentée par Jean Trentasseur, le Socialo de service, fit trembler les bouteilles. Pour ce dernier les choses apparaissent parfaitement claires : tout ce qui touche à « l’Extrême Droite », comme il dit, porte en soi le sceau de l’infamie et, balayant d’un revers de manche la question faussement naïve de Blaise Sanzel, lequel souhaitait savoir si Taubira gardait également le sceau en question, Maître Trentasseur appela solennellement au salutaire sursaut qui permettrait enfin de terrasser la bête immonde. Belle envolée, du reste,  faisant notamment référence aux camps nazis, aux chambres à gaz et aux fours crématoires, ce qui semble tout de même accorder beaucoup d’honneur aux petites statistiques biterroises. Grâce au père Grauburle et au journal qu’il serrait en sa main, nous pûmes toutefois revenir à des considérations moins exaltées : aux termes d’un article tout fraîchement sorti des presses, le taux de petits Musulmans dans les écoles de Béziers s’élèverait à 65% environ avec des pointes à 88% dans certains quartchiers. Ils ont raison les bien-pensants, ce sont des choses qu’il semble préférable d’ignorer pour peut que l’on désire dormir tranquille…

Cependant, la présence parmi nous du pasteur anglican Christopher Assoudey, nous valut alors une intervention propre à rasséréner quelque peu les esprits. Le saint homme, franc buveur et amateur éclairé de femmes ainsi que de fromages à pâte molle, ce qui n’a rien d’incompatible, nous fit alors une relation détaillée des élections qui permirent au Royaume Uni de se débarrasser une nouvelles fois des Socialistes, ceux que l’on qualifie là-bas de Travaillistes.  Il nous expliqua notamment qu’en dépit  d’un trucage éhonté des sondages, tentative désespérée  visant à faire, au dernier moment, basculer l’électorat flottant, les Britanniques avaient voté pour ceux qui les tiraient du pétrin plutôt qu’en faveur de ceux qui les y avaient fourré. L’action de Cameron ayant permis de renouer avec la croissance  (2,8% en 2014 s’il vous plait) de faire baisser le chômage de près de 8% au temps des socialos à 5,6% aujourd’hui, de diviser par deux l’énorme déficit budgétaire laissé par ces derniers, d’obtenir un début de hausse des salaires et des investissements, on ne voit pas trop comment les Anglais auraient pu le foutre dehors pour le remplacer par Miliband et sa bande, lesquels, en bons socialistes, prévoyaient surtout d’augmenter les impôts.  « Vous autres Français commettez de temps à autres ce genre d’erreur, nous confia le bon pasteur, mais c’est génétique, on n’y peut rien… D’ailleurs, ajouta-t-il, votre président scootériste n’a pas manqué de téléphoner à ce brave Cameron pour le féliciter…et lui demander vertement de se calmer sur le brexit-referendum (1)… c’est vrai qu’il en trimballe une jolie couche votre gros mollusque! »

-« En tout cas Mon Révérend, lui rétorqua Jean Foupallour, le Vermot du vermouth , votre Cameron il a gagné les Diaz dans le nez et votre Mimile y bande…mou à ç’t’heure! » Le Révérend en demeura comme deux ronds de flan : des olibrius de ce calibre il ne savait même pas que ça existait!

Que ce Dimanche vous couvre de bienfaits.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

 

(1) Le référendum promis pour 2017 sur la sortie de l’Union-Européenne.

 

Cette semaine relâche!

Ce coup-ci me voilà pour de bon dans le pétrin. L’inspiration me fuit, j’ai la tête ailleurs et, par dessus le marché, je ne trouve rien d’intéressant à raconter. Parti comme vous me voyez je crains de rester sec, j’en ressens des frissons désagréables dans le dos, presque des sueurs froides! Mais oui, enfin, de quoi voudriez vous que je disserte? En gros j’ai le choix entre l’arrivée en fanfare de la Royal Baby, le tremblement de terre du Népal et les nichons des Femen dans le meeting du FN. On fait quoi avec des sujets pareils?

Bon, je veux bien, l’accouchement de la Duchesse de Cambridge présente un petit côté sympa et rassurant: les charmes de la monarchie lorsqu’elle redevient sereine et apaisée. Bon mais en même temps on s’en fout, pas vrai, nous sommes en République, nous autres, elle ne fait pas de bébés la République, bien qu’elle n’arrête pas un seul instant de nous baiser : complètement stérile ce machin! Non, pour ce qui nous concerne nous connaissons bien d’autres soucis que la progéniture windsorienne, je laisserai donc aux media spécialisés, vigoureusement assistés des BFM TV et consorts, le soin de nous raconter par le menu les circonstances présumées de l’accouchement (celles de la conception étant tenues à peu près secrètes), les petits potins de la Cour et les premiers gazouillis de la toute nouvelle princesse.

En ce qui concerne la catastrophe du Népal, que voulez vous que je brode sur le thème, moi? Les remontées de la plaque indienne sous sa collègue eurasienne continuent de créer l’Himalaya, voilà tout. Bien sûr, pour les pauvres malheureux qui se trouvent dessus le coup se révèle particulièrement dur, je n’en saurais disconvenir. Mais une fois qu’on a dit ça, on n’a pas avancé d’un poil de barbe (en vieillissant j’émonde peu à peu les grossièretés inutiles). Alors je compatis, voyez vous, au sort funeste de tous ces pauvre bougres, d’autant qu’avec le choléra, dont on commence à recenser les premiers cas, ils n’ont pas fini de morfler.  Et aussi, allez, une petite pensée pour les quelques vieux Hippies survivants des grandes épopées psychédéliques du siècle dernier. Il en reste forcément… enfin il en restait, devrais-je dire…et puis, bon, en définitive sur ce genre de sujet le mieux consiste encore à fermer sa gueule. Si le sieur Fabius pouvait en faire autant!

Après, bien sûr, reste le grand raout Le Penien du 1er Mai. Et cependant quelle importance? On y aura vu la mère Marine agressée par une nana en nichons alors qu’elle fleurissait la statue de La Pucelle. On pourrait peut être gloser sur le contraste entre la chasteté triomphante de Jeanne dans sa petite armure dorée bien ajustée à une taille de guêpe et la semi-nudité de la connasse venue semer la pagaille dans une cérémonie pourtant organisée avec un soin religieux… mais comme je préfère les seins aux cuirasses et Loches à Domrémy,  je m’abstiendrai d’en rajouter ne sachant trop où cela pourrait nous mener. Nous assistâmes ensuite à la montée des marches de la tribune censée servir de piédestal à la flamboyante Présidente, par le papa de cette dernière grotesquement vêtu d’une sorte de vareuse dans les tons rouge-foncé du plus inquiétant effet. L’homme me rappela alors cette réplique lapidaire d’un film de gangsters sorti au début des années soixante et dont j’ai oublié tout le reste, notamment le titre et l’auteur : « Que c’est con d’être vieux! » A voir ce cabot hors d’âge lever les bras, gigoter sur place et saluer la foule un peu à la manière d’un chimpanzé de cirque, j’avoue avoir conçu de l’amertume. Ridicule et pathétique! Quand arrive le moment où il convient de ne plus se montrer, il faut savoir le saisir;  sans quoi après ce sera la dégringolade assurée. Je crains qu’il n’en soit là, désormais, Le Pen.  Toutefois, l’événement, le vrai, eut lieu ensuite, en plein milieu du discours de la Marine, lorsque apparurent au balcon juste au dessus, trois gonzesses aux torses-nus agrémentés d’inscriptions laissant considérer les Le Pen comme des Nationaux-Socialistes ( ce qui apparaît inexact, s’agissant désormais plutôt de Nationaux-Communistes) . Les pétroleuses en question se dépêchèrent de suspendre à la balustrade deux immenses banderoles de type nazi comportant la mention « Heil Le Pen! » en caractères gothiques.  Puis elles exécutèrent à plusieurs reprises le salut hitlérien bien connu, lequel consiste à lancer violemment en avant son bras tendu, geste qui provoque en supplément de programme un ballottement de nichon tout à fait charmant. La représentation dura bien cinq bonnes minutes au cours desquelles les petites salopes, décidément peu frileuses, mobilisèrent l’attention générale reléguant ainsi au rang de quantité négligeable une Marine Le Pen contrainte d’interrompre son homélie. L’intervention, brutale et fort peu galante, des gros-bras du service d’ordre maison, mit un terme définitif à ces regrettables perturbations. Je note toutefois qu’il paraît assez plaisant d’arrêter des Femen, elles se débattent comme des possédées, on se trouve obligé de les prendre à bras le corps… c’est juste embêtant quand ça se produit dans une église, les prêtres présents se trouvant un peu gênés pour donner le coup de main, ça s’est vu naguère à Notre Dame! Mais bon, vous le voyez bien, n’est-ce pas, cela ne présente aucune espèce d’intérêt, rien en tout cas qui puisse me permettre de pondre mon article, hélas! Juste, peut être, l’extrême discrétion des Services de Renseignement sur cette affaire du 1er Mai…comme disait Marine ce matin à un El Kabbach encore plus odieux que de coutume: « heureusement qu’il ne s’agissait que de Femen »… avec des Musulmans à kalachnikovs, au balcon, on aurait moins rigolé!

A propos de Muz, je pourrais aussi évoquer en passant les hardis navigateurs d’occasion qui désormais ne se donnent même plus la peine de traverser la Méditerranée. Il leur suffit de s’éloigner un peu des côtes de Libye et d’attendre bien sagement qu’un connard de navire européen s’empresse de les récupérer afin de les conduire en Sicile dans les meilleures conditions de confort et de sécurité. Bientôt ils n’auront même plus besoin de passeurs : un petit coup de bigo à la commissaire européenne ad-hoc et hop, on les embarque carrément dans le port, directement du producteur au consommateur et tant pis pour les intermédiaires!  Je pourrais évidemment traiter le sujet…toutefois je n’y tiens pas, voyez vous : la bêtise portée à un tel niveau, surtout quand elle représente pour nous le danger mortel que l’on sait, je ne supporte plus… j’espère seulement que les électeurs apprécieront, eux aussi, cette infamie à sa juste mesure. Mais à vrai dire je n’y crois guère…hélas cela ne fait plus aucun doute, nous sommes cuits, rétamés, laminés, estramassés, perdus : foutus, quoi, au risque de me répéter. Accablé des malheurs où le destin nous range je ne les déplore même plus, pas la peine vu qu’il ne se trouvera personne pour nous venger… les Maures et la Mer pourront bien monter jusques au port, nous leur ferons la courte échelle. Putain de connerie!

Et ne comptez pas sur moi non plus pour me joindre au chœur des vierges à propos des petits nenfants « violés » par la soldatesque franchouille en Centrafrique. D’abord personne n’en sait rien. On s’excite sur une sombre histoire fondée sur des témoignages plus que douteux et sur la malfaisance de journalistes anglais toujours prompts à nous coller dans les ennuis. Que nos chères Autorités aient manifestement cherché à étouffer l’affaire ne change rien à son obscurité ni aux incertitudes qui l’émaillent, ça ressemble juste à un coup monté pour nous discréditer un peu plus encore, comme si nous avions besoin de ça! Et les déclarations à la mords moi le nœud (oups, j’aurais peut être dû trouver une autre formule) des compères Hollandouille- Le Driant ne font rien pour arranger les papelards de notre corps expéditionnaire. Quand on proclame « s’ils ont sali le drapeau qu’ils se dénoncent,  ils verront ce qu’ils verront! » ça ressemble plutôt à un aveu, non? Sans compter que « sali le drapeau » donne une image un peu obscène, je trouve, il aurait peut être pu se contenter de dire qu’il attendait sereinement le résultat de l’enquête, le petit ministre de l’armée en ruine, c’eût été plus digne…mais la dignité chez ces gens-là, mes pauvres amis…

Allez va, bon Dimanche à tous avec mes excuses, la prochaine fois, c’est promis, j’écris un article.

Et merde pour qui ne me lira pas.