Mal barrés

Certaines images, parfois, peuvent revêtir un aspect hautement symbolique. Par exemple, Petit Caudillo à la barre de Hermione, réplique ô combien fameuse du navire qui transporta jadis Lafayette et ses troupes vers un destin amerloque vachement grandiose, tout en ruinant les finances royales au point d’accélérer la glissade de ce pauvre Louis XVI vers ce que l’on n’appelait pas encore « la bascule à Charlot ». Notre Premier Sinistre à coups de menton semblait nous dire, avec sa tronche incomparable de faux derche qui a toujours le soleil dans les yeux : « vous voyez, braves-gens, comme vous voilà bien barrés? » Avec lui, en effet, on peut y aller tranquille, la traversée se déroulera comme sur des roupettes, on l’a déjà constaté, pas vrai? Depuis le temps qu’il nous barre,  Catalan-Burru, on a bien vu la différence, pas comme avec son prédécesseur, le Nantais de mes deux qui aujourd’hui encore essaie de nous tripatouiller la CSG! Vallsounet c’est la mer de nos rêves, le calme assuré avec juste assez de zef pour nous pousser vers la croissance et le plein-emploi mais en sécurité, n’est-ce pas: le bosco Cazevide veille au grain, tout là haut dans la vigie avec sa jolie longue-vue qu’il tient à l’envers, histoire de prendre du recul. Entre le commandant, le jules à Julie, notre chef suprême avec sa tronche de charcutier enrhumé, le capitaine ad-hoc au regard matadoresque qui nous drive aveuglément entre les récifs et l’équipage de branquignols dont on constate au quotidien l’habileté manœuvrière, le Pays a du souci à se faire; avec son lest de dette écrasante et ses voies d’eau, patiemment ouvertes au fil du temps,  que les Shadoks eux-mêmes ne parviendraient pas à pomper, le navire France sait où il va, au moins à la verticale…on se demande même comment il arrive à flotter encore… patience, avec des barreurs de ce calibre ça ne durera pas éternellement!

Bon alors, assez de métaphores paraboliques, vous n’avez pas que ça à foutre et moi non plus. Ça sent fort la rentrée, nos petits politicards de tout bord reviennent en force sur le devant de la scène, les coups d’éclat se multiplient. Déjà la famille Le Pen nous avait joué en pleine canicule sa tragédie antique, désormais le vieux guide évincé repasse au second plan, laissant place à sa descendance féminine gonflée à bloc dans la perspective d’échéances électorales dont on sait seulement qu’elles consacreront une défaite socialiste sans précédent…pour connaître les vrais bénéficiaires de l’opération faudra attendre Décembre…au train où ça va c’est comme si nous y étions déjà. Et puis les écolos qui se fritent…rien de nouveau, ça sent le remaniement ministériel, ceux qui piaffent d’impatience se tirent en espérant un petit maroquin…pauvres types, miteux, minables…prêts à tout pour un petit cadeau hollandien.  Sans oublier les Socialos et leur congrès, le rejet unanime ou presque des vérités macronnesques assorti d’un désir fou de retour au bonnes vieilles valeurs de la Gauche, celles qui nous ont si bien foutus par terre et qui continuent contre vents et marées…le Parti Socialiste reste un ramassis de trous de balles scotchés aux vieilles lunes des années cinquante, faut faire avec! Et vous avez beau afficher des ambitions sans limites style Valls ou Macron, vous vous trouvez bel et bien obligés aux moments cruciaux de donner des gages à tous ces attardés de la gauche traditionnelle, sacrifier au dogme, en somme, comme dans toute religion qui se respecte. La liturgie peut parfois évoluer un peu mais le sacré jamais, pas touche! Qu’il s’agisse de la parole de Yaweh, d’Allah, du Christ, de Karl Marx ou de Jean Jaurès, c’est pareil, intangible, figé une fois pour toutes…et les croyants surveillent l’officiant, des fois qu’il se mette à déconner, comme cela put arriver, parfois, aux deux rigolos précités. Du coup vous vous retrouvez avec des Taubira qui font la loi…Cherchez pas, la merde dans laquelle vous nagez elle vient de là -et pas du blues- le dogme gauchiard, descendu sur nous pauvres autres comme un Saint-Esprit, dans les années 44/45. Et quand le Saint-Esprit vous tombe dessus, pour vous en dépêtrer c’est macache et midi sonné, tous les bons apôtres vous le confirmeront!

Cependant, ne m’en voulez pas, s’il vous plaît… une sortie en mer plus longue que prévue…enfin pas la navigation, aucun problème la dessus…non, les apéros d’après; vous ne pouvez pas savoir à quel point ça donne soif, l’eau salée, même quand on se contente de bourlinguer dessus!

Je vous en promets un meilleur la semaine prochaine…si Neptune me prête vie… d’ailleurs quand je navigue c’est moi qui tiens la  barre, alors…Comment ça « alors on est mal barrés »?…

Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

A nous de vous faire préférer le train

Jusqu’à ces dernières heures, ça fonctionnait pépère, les choses se mettaient tranquillement en place, l’Etat Islamique détruisait Palmyre et ses alentours, Tsipras démissionnait, Hollandouille annonçait ses petites baisses d’impôt préélectorales, le Front National éjectait son père fondateur comme le dernier des peigne-culs, Juppé dégoisait deux-trois lieux communs sur l’Education Nationale pour quand il passerait Président, bref la routine, avec de quoi écrire mes deux ou trois pauvretés hebdomadaires histoire de tenir le Blog, ni plus ni moins. La routine…j’allais écrire le train-train mais en l’occurrence, justement…

Come un colpo di cannone, eût dit Basile! Et l’affaire du Thalys nous pétait soudain en pleine gueule, histoire de secouer un bon coup les puces médiatiques tout en nous rappelant de manière fort opportune que nul, de nos jours, ne se trouve plus en sécurité nulle part, même pas, peut-être, dans le tombeau. Un vrai cas d’école cette histoire ferroviaire! D’abord le fait générateur : Ayoub El Khazzani embarqué à Bruxelles afin, semble-t-il, de zigouiller le plus possible d’infidèles pour bien plaire à Allah et se réserver ainsi une place de choix dans ce lieu délectable sous lequel coulent des ruisseaux sans oublier les palanquées de houris aux grands yeux noirs vachement sexy placées là pour faire reluire le musulman méritant. Ce brave Ayoub dont la photographie en tenue règlementaire de salafiste figure ce matin à la une de toutes les gazettes, faisait naturellement l’objet d’une de ces « fiches S » dont on perçoit désormais clairement l’intérêt avec l’expérience acquise grâce aux Mérah, Nemmouche, Kouachi, Coulibaly et consorts. La « fiche S » sert à savoir, aussitôt le crime commis, que le coupable se trouvait dûment signalé et fiché. Tout de suite on est fixé! Ensuite les circonstances : un huis-clos dans un TGV lancé à pleine vitesse avec tous les ingrédients d’un roman à la Stephen King, un barbu fou à lier, armé jusqu’aux dents, des voyageurs terrorisés parmi lesquels un comédien de renom dont la bite creva l’écran, jadis, dans un certain nombre de films assez déshabillés quoique tout à fait convenables et puis les agents du Service Public bien claquemurés dans la cabine blindée du conducteur, totalement sourds aux appels de détresse des usagers livrés à la merci d’un criminel précisément sans merci. Enfin le dénouement heureux lié à la présence, dans le wagon, de militaires américains bien décidés à vendre chèrement leur peau, lesquels parvinrent, non sans y laisser quelques plumes, à neutraliser l’ordure salafiste.

Un cas d’école, vous dis-je, une affaire exemplaire comportant l’ensemble des immondices qui nous adhèrent aux fesses! Le péril musulman dans toute son horreur…mais attention, padamalgam hein, gaffe! Le bordel européen, véritable passoire à terroristes. Les gaités de la S.N.C.F. dont les agents apparaissent plus prompts à se foutre en grève qu’à porter secours aux clients en danger de mort. Les récupérations politico-médiatiques avec l’accent mis à bloc sur l’incroyable courage des « Héros du Thalys »…de braves gens qui voulaient juste sauver leur peau au lieu de se laisser bousiller comme des veaux à l’abattoir. L’étouffoir résolument collé sur le cœur du problème, à savoir notre incapacité avérée à contrecarrer les visées expansionnistes islamiques dont l’Europe Occidentale constitue désormais la cible privilégiée. Une hirondelle ne fait pas le printemps, un salafiste isolé ne fait pas non plus l’islamisation de nos vieux pays, mais l’accumulation des attaques de ce genre depuis quelques années devrait tout de même nous inciter à prendre des mesures un peu sérieuses…par exemple arrêter une bonne fois pour toutes le flux ininterrompu de « migrants » qui nous déferle quotidiennement sur la gueule.

Parce qu’évidemment ça continue de plus belles! Les bateaux pourris, pleins à ras-bord de candidats à l’invasion, se multiplient à la limite des eaux territoriales libyennes, les appels de détresse aussi…alors nos braves marins partent les récupérer, les sauvent, jusque là rien à redire, et puis, au lieu de les déposer gentiment sur la côte africaine toute proche, leur font traverser la Méditerranée afin de les conduire en Europe où ils nous causeront les pires emmerdements. La seule question qu’il importe de se poser c’est : « comment peut-on se montrer con à ce point-là? » Bien malin qui pourrait apporter la réponse…Alors oui, on nous dit qu’il s’agit de réfugiés Syriens, des femmes, des enfants… Cependant je les trouve en grande majorité bien noirs pour des Syriens, bien couillés pour des femmes et bien grands pour des enfants! On me racontera ce qu’on voudra, les spécimens qui prennent le train à Vintimille pour venir nous squatter les collèges parisiens ressemblent autant au classique médecin de Douma et à sa famille que  l’illustre Joey Starr à Alain Delon époque Rocco et ses Frères.

Maintenant, pour tout vous dire, entre les politico-médiatiques qui nous désinforment à marche-forcée, les associations humanitaristes de merde qui aident les clandestins à nous sodomiser sans vaseline et les doctes salopards genre économiste-sociologue-gauchiard dont le leitmotiv consiste à soutenir mordicus que nous pouvons absorber tout le trop plein d’Afrique, je ne vois pas très bien comment nous pourrions nous tirer d’un pareil guêpier. Si vous ajoutez à cela nos amis les juges du Mur des Cons, complices avérés de tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à un musulman fanatique, comme par exemple le Tribunal Administratif de Versailles qui s’assoit sur le droit de préemption d’un maire au seul motif que ce dernier souhaitait installer un poste de police en lieu et place d’un projet de mosquée. Dans de telles conditions le jeu apparaît tellement truqué qu’il devient inutile d’y participer, c’est cuit d’avance! L’avenir appartient à nos amis Islamistes, ils nous feront la peau avec notre assentiment! C’est y pas merveilleux, ça, comme baisure!

Et pour finir, bien sûr, je vous reviens deux secondes sur les péripéties à la flanc de l’histoire des Atrides-Le Pen. Entre le père à moitié gaga, la fille complètement inféodée à son vice-président centro-pédérastique et la petite fille qui essaie de tirer son épingle du jeu en louvoyant comme un régatier dans la pétole, comment voulez vous avoir confiance. Alors bien sûr, on va voter pour eux, qu’est-ce que vous voulez faire d’autre? Mais bon, faudra pas s’imaginer des avenirs qui chantent ou des lendemains de lys et de rose…pour ce qui relève de la vraie solution, vous pourrez toujours vous fouiller, il n’en  existe aucune! C’est la Démocratie qui veut ça…et puis la bonne grosse connerie traditionnelle bien de chez nous aussi…enfin un mix des deux : ça ne pardonne pas!

Et comme on dit chez nos potes du Thalys : « à nous de vous faire préférer le train », pas vrai Jean-Hugues?

Allez dans la paix des Valeurs de la République!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Mi-Août

Hier toutes les églises de France sonnaient les cloches à l’Etat Islamique! C’est vrai ça, après tout, voilà des gens qui persécutent les Chrétiens d’Orient, qui les massacrent, les crucifient, les contraignent à un exil infect alors que ces malheureux vivaient tranquillement chez eux depuis les temps du Christ et sans emmerder personne. Alors on fait quoi…ben oui, on carillonne, ça vaut mieux que rien du tout, pas vrai? Et puis ça donne bonne conscience. Évidemment, tous ces gentils Catholiques bien de chez nous qui versent des larmes de crocodile sur les saloperies infligées à leurs cousins moyen-orientaux, continuent tout de même, pour la plupart d’entre-eux, à fondre d’admiration devant Barack-Hussein Obama…le fabuleux « Premier Président Noir », celui par qui tout le bonheur arrive et qui justifierait bien un petit amendement à la Constitution pour lui permettre de rester à White-House aussi longtemps qu’il le souhaiterait. Combien de nos aimables Cathos seraient ils capables de regarder la réalité en face…en lâchant l’Irak, les Etats-Unis ont laissé la place aux Musulmans fanatiques, lesquels ont également profité d’une guerre de Syrie abandonnée par l’Occident pour se constituer en état, avec un vaste territoire, des puits de pétrole et une armée de légionnaires internationaux camés à mort. Nonobstant, forts du courage et de l’efficacité qui nous caractérisent nous autres les maîtres du monde, nous laissons pisser…un petit raid aérien par ci-par là, en faisant bien attention à ne faire de mal à personne et force reste à la loi! Et chaque jour qui passe renforce un peu plus le Califat! Ce dernier fait même des petits, notamment en Libye.

Parlons-en, tiens, de la Libye! Vous vous rappelez, en 2011, BHL avec sa mèche folle qui persuadait Sarko d’aller exploser la gueule à Kadhafi pour s’employer, oint de la bénédiction onusienne, à sauver Benghazi? Et quand un interviewer un peu moins malhonnête que les autres lui demandait s’il ne craignait pas de servir la soupe aux Islamistes il répondait quoi le Philosophe Multi-Entarté? « Ah, oui, savez vous, ils sont très pieux »! Voilà comment il expliquait la chose cet ahuri. Et tellement pieux qu’aujourd’hui les mecs en question roulent pour l’Etat Islamique en appliquant scrupuleusement le Coran; ils décapitent et crucifient à tours de bras, tranquillement installés dans un pays livré à l’anarchie, au chaos et à la guerre civile depuis l’intervention Sarkozyenne. Et l’autre rigolo à talonnettes qui prétend revenir nous sauver 2017! Sans oublier le repris de justice Bordelais, en charge à l’époque des Affaires Étrangères, grand lécheur de fondamentalistes mahométans, qui vient faire la nique à son ex-patron pour tenter de lui souffler l’Elysée! On croit rêver, tout de même, non? D’autant qu’au premier rang des effets pervers de l’élimination du tordu Tripolitain on aurait peine à ne pas remarquer cette chouette invasion africaine qui nous submerge tous les jours un peu plus sous ses cargaisons de boat-poeples gentiment convoyés vers nos côtes par les Marines Européennes. Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel où des enfoirés peuvent commettre les pires conneries puis revenir ensuite se faire réélire par leurs victimes? Ah, oui, c’est la République!

Alors moi, je vous l’avoue, comme l’eût dit mon Paternel qui n’avait pas les pieds plats et ne mâchait pas ses mots, des républiques comme celle-là j’en fais une tous les matins. Rien que ses présidents, à la gueuse, ils valent leur pesant de démocratie! Entre le comique troupier en activité qui disparaît complètement des écrans radar pour resurgir incontinent (mais non, pas encore, ça ne veut pas dire ça, enfin!) au bord des Gorges du Verdon à trinquer avec le pochetron du coin, l’autre le précédent-futur-présomptif qui se fait admirer torse nu en couverture de Paris Match au bras de sa gonzesse botoxée, l’antépénultième, plus gaga encore que Lady après douze ans d’un règne insignifiant, jalousement gardé à vue par sa bonne-femme bien décidée à laisser croire qu’il existe encore et puis le très ancien, l’Auvergnat, l’accordéoniste, l’inventeur du regroupement familial, cet épouvantable homme de bien qui nous a tant fait de mal…toujours en vie l’olibrius, toujours bon pied bon œil…et peut être même encore bon braquemart, qui sait, avec les moyens modernes! La honte! Vous vous rendez compte le quatuor à cordes! Pas un pour relever l’autre, que des gnolus! Et ces oiseaux-là vous couvrent environ trente ans d’histoire de France…sans compter les années à venir dont tout laisse présager qu’elles réserveront à la République l’un des deux plus récents, les deux autres se révélant, dieu merci, totalement hors-course! Dans de telles conditions, non seulement rien ne pourra s’arranger mais encore continuerons nous à dégringoler la pente savonneuse qui mène droit à la Charia…plus ça va et plus je crois à l’hypothèse Houellebecq! Heureusement il nous reste les présidents morts, ceux-là, au moins ne défraient plus jamais la chronique bien que l’on note une tendance, chez les politicards et les folliculaires, à les évoquer à tort et à travers; il faut dire que ces estimables trépassés, surtout le Père Fondateur, vous présentaient une tout autre gueule… même la vieille crapule de Jarnac, c’est dire!

Alors que voulez vous, comme je ne saurais vous parler ni de la « personnalité préférée des Français » dont la seule évocation me donne envie d’aller au refile, ni de la crise porcine avec son blocage des prix à contre-effet, ni des locaux du Ministère de l’Intérieur dans lesquels les malfrats entrent comme dans une pissotière sans se gêner pour y zigouiller la flicaille, ni des menus de cantine qui offrent aux plus obscurs de nos politicards de merde l’occasion de briller furtivement dans le firmament médiatique, ni du petit Rifki (non, pas Korsakov, c’est pas la même musique) retrouvé sain et sauf en compagnie de son ravisseur Ahmed, tant mieux pour l’un tant pis pour l’autre, ni, encore moins, des aventures politico-judiciaro-murdesconnesques des époux Balkany qui n’en finissent plus de ne jamais aller au trou en dépit d’un acharnement dont le coût ferait rêver si l’on s’avisait de l’évaluer… je m’en vais donc tout bonnement remballer mon clavier à conneries et foutre une paix bien méritée à ceux qui auront eu l’abnégation de me lire jusqu’au bout, ce dont je les remercie -s’il s’en trouve- avec une singulière effusion.

Bonne fin de Dimanche, bonne semaine et bonnes vacances pour les petits vernis.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Le Petit Flaperon Gris

Les hostilités démarrent aux States! Un gros débat ultra-médiatisé ce jeudi avec en vedette -américaine évidemment- le bizarre Donald Trump dont la tronche évoque vaguement le faciès singulier de son homonyme Duck, le pote de Mickey Mouse, le petit béret bleu en moins, la coiffure de tafiole en plus. O.K. comme disent ces cons…et nous aussi pour les imiter… le hurluberlu en question joue les réacs comme un vrai, sans compter le tas de milliards qu’il a réussi a amasser pendant que les honnêtes-gens bossaient pour se constituer une petite retraite de misère. Même notre ami Hank Hulley, difficilement soupçonnable de pencher à gauche, émet des doutes sérieux sur le personnage. Moi, vous me connaissez, dès que ça bouge un peu dans le landerneau ultra-atlantique je contacte ce vieux Hulley, lequel se fait un plaisir de me confier sa vision -souvent pittoresque- de l’événement. Sur ce coup là je l’ai senti dubitatif voire même désabusé. « Bof, tu sais, old frog, je crois que nous allons tourner une page d’histoire; les élections de l’an prochain ressembleront sans doute à l’enterrement de l’Amérique et de ceux qui en firent ce qu’elle est : le pays le plus puissant du monde, le chef lieu de la terre et le phare de l’humanité ». Tudieu, le voilà bien grandiloquent notre plouc du Missouri! Je le pressai donc de préciser sa pensée. « Bon, me dit-il, figure toi que nous venons de nous farcir Bamboula Premier qui s’en ira dans un peu plus d’un an planter ses choux à Hawaï ou au Kenya…et puis où il voudra, après tout on n’en a rien à foutre du moment qu’il calte! Comme on se trouve tenu de le remplacer, Démocratie oblige, cette dernière nous offrira vraisemblablement le choix entre l’épouse, certes bafouée mais tout de même, d’un ancien président style bringueur-putassier et le fils d’un encore plus ancien président mais également frère puîné d’un autre plus récent quoiqu’ un peu con-con sur les larges bords du stetson. On en déduira que sur une population forte de trois cent vingt-cinq millions d’habitants, nous manquons tellement de pointures qu’il nous faut les aller quérir au sein des vieilles familles de politicards sur le retour!  C’est y pas de la belle ouvrage, ça, mon cochon? Seulement voilà, la mère Hillary on la connaît,  avec un engin pareil on va avoir du mal à remettre la loco sur ses rails, fais confiance! Quant au dernier sorti des Bush, dans le genre gros naze on aurait du mal à faire mieux… une sorte de crescendo dans la nullité,  à ce train-là si jamais le prochain coup ils nous en dégottent encore un nouveau faudra le coller illico dans un bocal, avec du formol! Alors après, bien sûr, il nous reste toujours l’autre rigolo peroxydé, là, le plein aux as du gratte-ciel à cent-mille balles le mètre carré. Seulement à part construire des monstruosités verticales et collectionner les cagoles hors de prix, il sait faire quoi, le mec? Ouais raconter des calembredaines aux media histoire qu’on parle de lui et se mettre à dos les bien-pensants en exagérant son côté misogyne-xénophobe légèrement raciste au niveau des rouflaquettes. Du coup, même pas question de lui refiler une investiture républicaine d’ailleurs clairement réservée au Bush d’égout et par conséquent nous nous fumerons huit année de mère Clinton avec toute la décadence irréversible qu’une telle calamité ne manquera pas d’impliquer. Au bout du compte, vois-tu, nous autres WASP aurons définitivement perdu le pouvoir dans un pays de voyous hispaniques et de négros dégénérés. Tant mieux pour les Chinetoques, ils vont enfin récupérer la première place, depuis le temps qu’ils se décarcassent, ces sacs-à-merde! »

Un peu pessimiste sur ce coup-là, certes, mais après tout il n’a pas tort, le cher Hank, ça partirait plutôt en quenouille, par chez lui. Vicieusement, je ne manquai pas, à mon tour, de lui mette sous le nez le sévère ramollissement amerloque, en lui rappelant notamment les bombes d’il y a soixante dix ans jour pour jour… Il a bien reconnu, Hank, qu’aujourd’hui l’Oncle Sam ne possède plus les testicules qui lui permirent jadis de terminer une guerre au prix de centaines de milliers de victimes innocentes. Après avoir écrabouillé les pauvres civils Chleus qui n’en pouvaient mais sous des milliers de tonnes de saloperies explosives, ces merveilleux porte-étendards de la Démocratie trouvèrent du meilleur goût d’expérimenter leurs engins atomiques sur deux malheureuses cités nippones. Sans la moindre hésitation ils mirent ainsi un terme définitif à une guerre dores et déjà quasiment finie faute d’adversaire valide et, surtout, administrèrent au monde entier une démonstration de force propre à décourager n’importe quel ennemi potentiel fût-il Soviétique…ce dernier s’empressant toutefois de leur piquer l’arme absolue, par Rosenberg et consorts interposés. Reconnaissons objectivement que les Amerloques réalisèrent ainsi une sorte de record dans le domaine du crime contre l’Humanité, record qui tient toujours d’ailleurs, personne au monde n’ayant eu jusqu’ici l’inconscience de chercher à le battre. Je vous laisse imaginer le foin qu’eût entraîné un acte de même nature réalisé par Adolf Hitler et non pas par Harry S. Truman… mais ce sont les U.S. qui rendirent la justice à Nuremberg : malheur aux vaincus, gloire aux vainqueurs! « Selon que vous serez puissant ou misérable…. » Et tout ça pour en arriver aujourd’hui à se laisser marcher sur les arpions par une bande de traîne-savates musulmans fanatiques jusqu’au trou de balle! Il en convient tout à fait, Hank Hulley, ça rejoint parfaitement son raisonnement : les Etats-Unis aussi sont foutus et ils scelleront leur cercueil en portant Hillary au pinacle (mais non, aucun rapport avec l’histoire du cigare !) de White-House! Ils s’émasculeront eux même, comme dit mon pote, après quoi il leur restera à se coucher une bonne fois pour toutes, en attendant que d’autres viennent gentiment les niquer par derrière, sic transit (intestinal) gloria  mundi! L’Occident tout entier les accompagnera dans les relatifs délices d’une sodomie subie autant qu’assumée!

Alors j’ai bien senti qu’il lui fallait au moins une bouteille de Bourbon pour se remonter un moral tombé plus bas que les santiags… Je l’abandonnai donc à son sort de puissance en  déchéance pour me pencher, de mon côté, sur nos petites aventures hexagonales. Rien de bien saillant (n’y voyez aucune allusion aux vacances de M. Hollandulot), la routine estivale en somme. Une libération d’otage franchouille à trois millions de dollars, un petit coup d’embouteillages monstres, un soupçon de décision d’une  Juge du Mur des Cons pour qui le sabotage de lignes TGV par des activistes gauchiards de la pire espèce n’a rien à voir avec la qualification de « terrorisme », padamalgam siouplait! Et puis la guéguerre des Atrides-Le pen qui reprend un peu, de même que le championnat de football et ses interminables commentaires à la mords moi le goal…rien, en somme, juste le calme et la torpeur…              Dieu merci les recherches viennent de reprendre à La Réunion! Pour peu qu’ils nous découvrent encore un morceau de 777, même pas grand chose, un sac poubelle, un couvercle de chiottes, un préservatif Air Malaysia à la rigueur, un tout petit rien suffirait…ils ont bien tenu une semaine à nous narrer en long en large et en travers le conte délicieux du Petit Flaperon Gris, avec ne serait-ce qu’une capote ils nous feraient bien deux-trois jours, ne pensez vous pas? Sinon ils vont nous raconter quoi, nos braves rigolos de l’information continue? Vous réalisez le drame?

Bon dimanche et bonnes vacances à tous ceux qui s’en offrent.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Les Branquignols en vacances

Un dernier petit tour et puis s’en vont…les corniauds à portefeuille s’égaillent un peu partout en France histoire de prendre un repos vachement mérité vu le caractère écrasant des tâches qui leur incombent. La démocratie se révèle sans pitié avec ses dévoués serviteurs et ça laisse des traces, que dis-je « des traces », des séquelles oui, carrément et indélébiles s’il vous plait! Regardez les donc un peu, tous ces oiseaux migrateurs aoûtiens quittant l’Élysée et son ultime Conseil des Ministres avant les affres de la rentée…salement amochés les grands commis de l’État, pas un qui ne flirte dangereusement avec le burne-août voire carrément la dépression.

Petit-Caudillo, par exemple, on l’a bien vu tout au long de l’année monter en mayonnaise jusqu’à nous faire sa grosse crise de nerfs avec tremblote et piquage de fard en plein hémicycle; là on sent bien qu’il arrive au bout du bout Manolito, qu’il aurait réellement besoin d’une bonne cure de sommeil, enfin un truc bien roboratif propre à le remettre d’aplomb pour cet hiver, sans quoi je ne donne pas cher de son avenir matignonnesque. Ça saute aux yeux, chaque fois qu’il ouvre sa gueule il force, il bafouille, accumule les euh vainement assortis de coups de menton et d’œillades fulminantes sauce catalane. Il faut dire aussi que sa Nouvelle France des Régions, à présenter comme ça, avec tout le sérieux qui sied au Premier Ministre -en partant de la gauche maçonnique- comme exercice ça se révèle coton. Une carte bidouillée en vitesse de bric et de broc pour tenter de ne pas trop mécontenter les copains, une dizaine d’ex-capitales régionales qui perdent leur statut, des futurs ex-présidents socialos qui exigent des compensations, la ribambelle des fonctionnaires recrutés par la Gauche qui vient au renaud contre une éventuelle mutation susceptible de leur pendre au nez, bref un gros tas de fumier à faire passer pour les bijoux de la couronne, et le tout juste avant les vacances…encore heureux d’ailleurs, tout le monde s’en fout un peu…et puis écouter Vallsounet se révèle toujours tellement chiant que ça s’apparenterait quasiment à du boulot : il a donc parlé dans le désert, le pauvre homme, et c’est encore ce qui pouvait lui arriver de mieux vu son état de délabrement désormais rédhibitoire.

Après vous avez La Taube, égale à elle même, ça au moins il n’y a pas à dire son état ne s’aggrave plus. Impossible. Quand vous touchez le fond, pas moyen de descendre encore. Ainsi donc, le Ministre de la Justice, avant de repartir séjourner quelques temps dans sa chère Guyane que jamais elle n’eût dû quitter, nous a fait le coup de la dé-correctionnalisation du défaut de permis. Une petite contredanse à cinq cent balles -même pas payée, évidemment- et l’affaire se trouve réglée! Manque de pot, bien que la connerie en question ne se révélât en rien pire que les précédentes inventions taubiresques, celle-ci s’est fracassée sur une muraille de protestations indignées. Du coup la mère Tapedur a tout de suite lâché le morceau : « puisque la Société n’en veut pas, je laisse tomber » qu’elle a dit… »la Société »? C’est quoi ça « la Société »? Depuis quand la République s’incline-t-elle devant un machin pareil? Ah, non, vous voulez dire Chantal Perrichon, la Dame de la « Ligue Contre la Violence Routière »! Bon, là on comprend mieux, oui, en effet, devant un engin pareil elle a intérêt à s’incliner, la Démocratie Socialiste, et à bien promettre de ne jamais recommencer! Encore heureux si comme punition nous ne nous morflons pas une limitation à 90 sur autoroute et à 60 partout ailleurs, sauf en ville où le mieux consisterait à rouler arrêtés (du reste Ségolène s’en occupe activement, nous ne tarderons pas à en reparler). En tout cas, pour une fois elle a cédé sans combattre, la pétroleuse de Cayenne, sans même faire mine de prendre la défense de ses petits protégés délinquants… Assurément, oui, elle en a plus que jamais besoin de ses vacances en Guyane surtout qu’elle vient de faire entériner la Charte des Langues Régionales… on parle quoi, là bas, le forçat peut être?

Quant à cette chère MST, notre bien aimée Ministre de la Santé, depuis que son fils en est sorti -de La Santé- on la trouve sur tous les fronts, la vaccination, les IVG, les paquets de tabac sans marque et j’en oublie… Bien sûr toutes ces fariboles ne présentent d’autre intérêt que de faire croire à la bonne dame qu’elle existe mais au bout du compte l’agitation crée la fatigue, laquelle peut très vite virer à l’épuisement : y a qu’à regarder sa tronche à Maritol Souraine, une vrai pub pour pompes funèbres,  on sent la nécessité absolue du repos! Heureusement la canicule nous laisse un peu tranquilles, sans quoi elle finissait comme son prédécesseur de 2003, l’ineffable Mattéi, victime de ses vacances paisibles pendant que les vieillards crevaient littéralement de chaleur. Non, décidément, la Démocratie ignore la pitié! Pourvu que la température, les moustiques-tigre et les viroses estivales cessent un peu de sévir pendant une quinzaine, qu’elle puisse un peu poser la charrue Mariechose, on veut la garder, nous, pas la mettre au musée tout de suite, encore un petit peu, ça nous revient très cher mais quand on aime, n’est-ce pas…

Pour les autres, ma foi, on sent un peu partout le besoin du break. Ségo, toutefois, j’en parlais à l’instant, chez elle les choses se présentent un peu différemment; comme elle ne cesse jamais de proférer des conneries on peut difficilement incriminer la fatigue et d’ailleurs on voit mal ce qui pourrait la fatiguer : non seulement elle n’en fout pas une rame mais encore elle présente la solidité du granite, le matériau dont est constituée sa cervelle. Pour dire le vrai, nous avons affaire en sa personne à une sorte de machine à déconner. En plus elle carbure aux énergies renouvelables de Charente-Poitou, pour vous dire la qualité; d’où les trouvailles incessantes, le Nutella, les feux de cheminée, les pastilles multicolores pour les bagnoles, les limitations de vitesse foldingues… toujours la divine surprise! Alors, chez Mme. Royal, les vacances ne répondent pas à un besoin, juste à une sorte de fantaisie charmante qui consiste à aller ailleurs pour faire pareil…dommage qu’elle ait loupé le coche en 2007, on se serait bien marrés…. et Kadhafi dirigerait encore la Libye : ça nous aurait fait infiniment moins d’envahisseurs maritimes! Vous vous rendez compte de ce qu’on peut arriver à regretter!

Et puis aussi vous avez les laissés pour compte, les parias, les baisés, ces ministres sacrifiés, interdits de vacances. Je pense à cette pauvre Le Folle, dites donc, avec les moments d’enfer qu’il vient de se fumer! Toujours sur la brèche, pas moyen de se coller sur le transat les orteils en éventail et la bedaine caressée par la douce brise du soir; que dalle, oui, salauds d’agriculteurs va! Cochonneries d’éleveurs de porcs, vacherie de filière bovine! Il vont nous le faire péter le pauvre malheureux, déjà là, tel que vous le voyez il ne sait même plus comment il s’appelle -remarquez ça vaut peut être mieux- et je vous fous mon billet qu’à la rentrée pour peu que ça continue au même rythme on finira par l’interner, Le Folle, une sorte de prédestination… En revanche, le petit Cazevide, lui, il tient parfaitement le choc : infatigable le nabot, toujours calme et tranquille il suit, imperturbable, son chemin de petit bonhomme comme disait Brassens; après la fin des festivités de l’Aïd El Fitr, non sans avoir géré avec un sûr doigté – je veux dire sans rien faire- les insurrections paysannes, le voilà qui discute avec les Anglais pour régler l’affaire des migrants de Calais…c’est pas gagné mais ça passe le temps…s’il voulait bien faire un tour aussi chez les Italiens afin qu’il nous  désinfectent un peu les rochers devant Menton ce serait chouette : vu que les courants portent vers l’Ouest je ne vous dis pas dans quoi on nage côté français…bon, en même temps déjà qu’il se brosse de vacances on ne peut pas lui demander de se trouver au four et au moulin, comme disait Le Pen le jour où il évoquait les meuniers israélites, et puis à Menton il y en a beaucoup moins, forcément, ceux qui ne squattent pas les rochers passent tranquillement la frontière et s’en vont vers Calais…

Allez, je vous la finis avec Fabius. Pour lui, pauvre vieux (enfin pauvre…) pas de vacances! Déjà le dossier Iranien, vous pensez, comment voulez vous qu’on se passe de lui en un moment aussi crucial de l’Histoire, pas vrai? Sans compter qu’en Iran on le regarde un peu d’un sale œil, le mec, non pas tant à cause de sa religion mais bien parce qu’on n’a pas oublié ses prises de position en faveur de l’ennemi Irakien, quand il se trouvait Premier Ministre de la France comme il disait, et ils ont encore en mémoire, ces gros rancuniers, tout le sang contaminé que nous avions exporté chez eux avec les conséquences qu’on imagine… vous vous rendez compte du boulot qu’il va devoir se trimballer, le mec, la pente qu’il va devoir remonter! Il n’a pas fini de sucrer les fraises, c’est moi qui vous le dis!

En tout cas, Hollandouille, lui, il ne l’a pas caché : « j’inaugure le Canal de Suez et de suite après, hop, les vacances…mais vous ne saurez ni où ni avec qui »…bon sur ce dernier point on a bien sa petite idée, mais comme disait l’autre cela ne nous regarde pas…et puis au moins il nous foutra la paix pendant quelques temps, c’est toujours bon à prendre!

Allez, excellent dimanche à tous,

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN