Bêtise

Certaines choses, allez savoir pourquoi, possèdent le don particulier de vous foutre le moral à zéro sans raison apparente. Moi, ça m’a fait le coup, cette semaine, avec la Maire Aubry, vieille culotte de peau du socialisme franchouille, et sa sortie sur le petit Macron. Ce dernier, désormais spécialiste du tacle par derrière aux coéquipiers, agace la fille bien aimée de l’illustre Delors, roi des socialo-rassurants et emblème unique du renoncement à la Magistrature-Suprême. La petite Martine, aussi, dans son genre et toutes proportions gardées, sait contourner élégamment l’obstacle puisqu’elle a décidé de laisser perdre les régionales par ce qu’il est convenu, en Provence, d’appeler un santon… La différence tient à un petit détail, Papa Jacquot, lui, avait pratiquement course gagnée à la présidentielle lorsqu’il envoya cette dernière se faire lanlaire; en revanche sa progéniture se fût vraisemblablement ramassée comme un gros excrément lors des prochaines élections de la Région NPDCP (Nord-Pas de Calais-Picardie…ça fait lourd, ne trouvez vous pas?). Le risque apparaît même considérable de voir la Gauche écrabouillée devant une Marine portée au pinacle par des électeurs ex-gauchiards définitivement dégoûtés des Forces de Progrès (à reculons). Seulement, moi, la seule vue de Dame Aubry, avec son look de thon prêt à mordre à l’hameçon, me provoque toujours un petit embarras gastrique passager…alors, quand en plus elle jette l’anathème sur le seul socialo qui, de temps à autre, sorte une vérité, là ça commence à virer nauséeux. Mais lorsqu’en plus on me raconte qu’il s’agit en l’espèce d’une habile manœuvre politique dont peut s’enorgueillir la ci-devant « Dame des Trente-cinq heures », c’est carrément la gerbe! Somme toute qu’a t-elle dit, cette outre à bière… »Macron ras le bol », voilà! C’est un peu court, jeune homme…cependant ça suffit pour faire mouiller la gent médiatique : ce pays s’en va de plus en plus en quenouille et rien ne pourra le sauver, il périra étouffé sous sa propre bêtise!

Et c’est pareil dans tous les compartiments du jeu, comme disaient dans le temps les commentateurs sportifs. Prenez Canal +, tiens, désormais engoncé dans le joug hideux de l’infâme Bolloré, le sale riche tueur de gauchistes, l’employeur de l’ignoble Maïtena Biraben, la nouvelle et jolie frimousse de la bête immonde, comme dit Atlantico. Rendez vous compte : elle a osé proférer « le langage de vérité que tient le Front National »! Merde alors, passez moi l’énormité! En République on peut ainsi exhumer quasiment les heures les plus sombres de notre histoire sans passer aussitôt à la trappe? Mais c’est quoi ce bordel! Immense levée de bouclier, vociférations de la Bien-Pensance et de sa périphérie, gesticulations médiatiques, anathèmes politicards…tout y passe et pourtant la Dame Maïtena demeure solidement agrippée à son fauteuil du « Grand Journal », à la place du si charmant et si politiquement-correct de Caunes, celui qui savait si bien hurler avec les loups! Pour le moment il tient bon, Bolloré, tant mieux, mais la bêtise finira par l’emporter, vous verrez, on ne peut pas très longtemps lui tailler des croupières à la bêtise, en France elle l’emporte sur tout, même sur l’argent!

Regardez donc un peu, aussi, les tribulations de cette brave Morano. Bon O.K. on va l’admettre un bon coup : ce n’est pas une intellectuelle, elle fait plutôt bas de plafond et, dans les salons feutrés de Saint Germain des Prés, elle ressemblerait sans doute à une crotte de chien sur un tapis d’Orient. D’accord, je veux bien. Cela dit, elle n’est pas la seule, j’en connais même qui, à quotient intellectuel équivalent, et encore je suis gentil, président l’Assemblée Nationale, si, si, ça se trouve! Et puis après tout rien n’interdit de se montrer un peu brut de décoffrage, en République, ça pourrait même passer pour un atout démocratique…oui, en effet, ça peut le faire mais à la condition expresse d’émarger à gauche…la Nadine, elle, ferait plutôt partie des nauséabonds de l’ex-UMP : en conséquence elle peut crever la gueule ouverte! Une espèce de vieil histrion mal embouché et aux trois quarts gâteux peut donc à bon droit l’insulter à plusieurs reprises, pas de problème, il a l’autorisation des juges, le kroumir. Peu importe qu’il s’agisse d’une femme, d’une fille d’ouvrier immigré, d’une élue de la République… rien à voir, on s’en fout, elle pue la droite cette salope, pour peu que vous bénéficiez du label gauchiard, comme le fossile en question, vous pouvez tout vous permettre, même de lui cracher à la figure à la gonzesse, et même de lui pisser dessus si le cœur vous en dit, l’Autorité Judiciaire vous en donne blanc-seing! Sans compter qu’elle en rajoute, l’insultée, elle vous sort de ces trucs pas possibles à faire dresser le cheveux de Juppé sur son crâne halé: « la France pays de race blanche », elle a déclaré, comme ça, tout de go et chez le ravissant Ruquier, en plus, dites-donc, on croit cauchemarder! Et d’en rajouter sur l’envahissement (sic) de la France, sur « le nombre de personnes qui portent le voile intégral », sur la « majorité d’étrangers dans certains quartiers », sur la « culture judéo-chrétienne de la France » dont « elle n’a pas envie qu’elle devienne musulmane »! L’horreur absolue, en somme, pire que Le Pen! Putain qu’est-ce qu’on n’a pas fait de supprimer la guillotine! Ruquier en perdait carrément les pédales et ce pauvre Yann était tout en émoix! Ben oui… toutefois, à part la Gauche Germanopratine, qui pourrait raisonnablement lui porter la contradiction à la pauvre Morano? Elle n’a observé que la sinistre évidence, la gravosse, tout cela saute aux yeux… Cependant ce genre de vérité n’est jamais bon à dire…alors on va l’enterrer sous une grosse couche de bêtise et continuer à se badigeonner les yeux avec du goudron bien noir…ou autre chose si vous préférez…en tout cas ça va sans doute faire la buse -non c’est le buzz qu’il faut écrire, veuillez m’excuser- pendant quelques temps, cette histoire…comme quoi la dame en question n’est pas aussi gourde qu’elle n’en a l’air… le buzz ça sonne mal mais c’est bon pour la notoriété et puis ça fait des voix, surtout quand on extrait du puits une vérité toute nue, affreuse, certes, mais si vraie qu’on ne saurait décemment l’exhiber au grand jour.

Et je ne vous parle même pas de ce pauvre Culbuto, reparti comme un Don Quichotte frapper les camps de Daesh en Syrie…depuis qu’ils ont vu venir le coup, les Moudjahidins, ils ont eu largement le temps de les désinstaller les « installations » en cause. Les Rafales ne bombardèrent en conséquence que des tas de cailloux. Mais bon, il l’a dit Pépère à la tribune de l’ONU, nous avons atteint tous nos objectifs et sans faire de victimes civiles…même pas militaires, en plus, mais ça il l’a gardé pour lui. Si ça se trouve on le lui aura caché, allez savoir…En tout cas, vous pensez, tout le monde approuve, n’est-ce pas, en rigolant un peu, sans doute, mais sous cape, discrétos quoi, pas faire de peine…à l’exception notable de ce petit cochon de Renzi qui a trouvé le moyen de déclarer aux media « faudrait tout de même pas qu’ils nous refassent le coup de la Libye, ces cons-là »…on n’est jamais trahi que par les siens! Appréciez en tout cas, cette précision essentielle dans la bouche de Hollandouille : nous avons surtout présent à l’esprit de ne pas apporter quelque aide que ce soit au régime d’Assad. Ben oui m’enfin! On ne va tout de même pas faciliter la tâche au principal ennemi de nos ennemis, pas vrai, sinon à quoi elle nous servirait, la bêtise?

Alors dans tout ça, heureusement qu’il y a Volkswagen (prononcer à l’américaine : fuck vagin) pour venir nous détendre l’atmosphère et montrer qu’on peut aussi être Allemand et revendiquer la bêtise…encore que…au fond il a marché leur truc, pendant ce temps-là ils se sont payés le luxe d’écrabouiller tous les autres fabricants de bagnoles. C’est peut être pour ça que les Amerloques ont résolu de les flinguer…oui parce que le logiciel tricheur de Bosch rien ne dit qu’on ne le retrouvera pas sur nos bonnes diesel à nous! Oui mais bon, Ségo va nous contrôler tout ça, vous allez voir, elle nous règlera l’affaire en deux coulées-gros : dans les contrôles aléatoires, l’important consiste à bien choisir l’échantillon…remarquez, bêtes comme nous voilà, je crains le pire…surtout avec la Dame Royal !

Allez, à la semaine prochaine, conservez vous bien tous, les froidures approchent et les impôts locaux aussi.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

 

Aït el Oktoberfest

Tout va très bien, ne vous en faites pas. La France marche comme sur des roupettes dans un monde où règne l’harmonie, la paix et l’amitié entre les hommes, enfin grosso modo, quoi. A bien y regarder c’est vrai vous savez, à part un ou deux bémols à droite ou a gauche, ça baigne. Nous connûmes par le passé bien des vicissitudes abominables, dont naturellement, à l’exception de quelques vieillardissimes nés avant la dernière guerre mondiale, nos contemporains ont perdu tout souvenir. Mais il importe de rappeler que jadis, et pendant des millénaires, nous eûmes faim, froid, peur de tout un tas d’horribles saloperies susceptibles à tout moment de nous choir sur le coin de la gueule, bref la vie manquait sensiblement de confort et de tranquillité. Alors aujourd’hui, au moins en Occident, ça va encore. On bouffe trop, bien sûr, et puis on pollue à l’excès, ne prétendons pas le contraire, sans compter qu’on déconne à pleins tubes dans tout un tas de domaines au premier rang desquels l’acceptation sans réserve d’une invasion musulmane, massive autant que mortifère,  qui nous prépare un avenir de nature à nous faire amèrement regretter le présent. Cela dit, mis à part quelques points de détail genre chômage et précarité, nous aurions bien tort de nous plaindre, d’autant que l’Etat-Providence demeure fidèle au poste pour nous tenir la tête hors de l’eau, voire passer la serviette et le séchoir à ceux qui savent s’y prendre.

Dans de telles conditions, le fait que Moody’s nous dégrade encore un petit coup la solvabilité souveraine compte à peu près autant que roupie de sansonnet. Tout le monde s’en fout à commencer par les duettistes Sapin-Macron, lesquels savent très bien qu’ils pourront continuer à charger la barque pour presque rien, laissant à leurs successeurs éventuels le soin de se démerder avec le pacsif, comme il se doit en vertu des règles intangibles de la démocratie républicaine. Les motivations de notre copain Moody’s, bien claires et bien précises, on s’assoit dessus…à tort : ça explique à merveille que la France, bloquée par ses rigidités traditionnelles, ne risque pas de décoller de sitôt et continuera allégrement à creuser un trou qui finira, un jour lointain, par l’engloutir. Cependant, notre jeune et fringant Ministre de l’Économie, désormais habitué à jongler avec les réalités dans une main et le dogme socialo-gauchiard dans l’autre, tente, pour ce qui le concerne, de passer pour un mec à la redresse parfaitement conscient de la situation et des moyens à employer pour en sortir. Lesdits moyens apparaissant totalement blasphématoires au regard de  l’évangile en vigueur chez ses potes, il se contente de balancer une petite pique par ci et une petite vanne par là, en douce, l’air de rien… comme, cette semaine, le statut des fonctionnaires qualifié par ses soins d’inadéquat et d’injustifiable! Une paille! Il insulte la clientèle, ce petit merdeux, rien que ça et il leur fout la trouille! Rendez vous compte, à trois mois de régionales quasiment perdues d’avance il vient nous démoraliser le noyau dur de l’électorat, cette saloperie de libéral à la mords moi le nœud! Ulcérés, les Camarades gueulent qui à la démission, qui à la mise à mort et tous condamnent sans appel, Hollandouille compris, ce dernier ayant passé l’après-midi de Samedi à oindre les fonctionnaires de la pommade la plus douce et la plus apaisante… Tous…non, pas tout à fait, vous avez Petit-Caudillo, de son côté, qui ne lui jette pas la pierre à son joli ministre hérétique.

Oui parce que le Premier Ministre, lui, comme spécialiste du grand-écart il pourrait rendre des points à Valentin le Désossé! Devant le congrès des Radicaux de Gauche, sorte de matinée récréative pour maison de retraite médicalisée, il a réussi à sortir dans la même phrase : c’est le contrat social du vingt et unième siècle que nous écrivons Manu Cron-Cron et Manu-Moi, emblématique de l’esprit de réforme qui doit nous porter…mais également attaché au statut des fonctionnaires! Faut le faire, pas vrai! Soutien en béton à l’iconoclaste mais en même temps remise en châsse de l’icône avec passage de plumeau et petit bisou respectueux. Du travail de pro, net et sans bavure. Il faut dire, aussi, qu’il nourrit de grandes ambitions, le Catalan. pas pour tout de suite, certes, mais dès la fin du second quinquennat de Pépère il prendra le relais et pour dix ans, lui aussi…en tout cas il l’a confié, sous le regard bovin du Prince de Monaco et face à l’habituelle forêt de micros médiatiques, à un petit jeune d’aspect CPF subsahariennne, venu en visite à Matignon. Voilà une déclaration qui en dit long comme les dents de l’intéressé sur la considération qu’il se porte à lui même. Il ne doute de rien, le matador, il s’y voit déjà…j’ai comme une idée qu’il se berce d’illusions un peu naïves…c’est assez fréquent chez l’apparatchik- Franc-Maçon-israélophile. Et encore un coup de pot que ce personnage ait résolument opté pour une carrière de socialiste à vocation hautement républicaine, une supposition qu’il fût entré dans les ordres, hein? A l’heure actuelle il s’emploierait sûrement à circonvenir les cardinaux en prévision du prochain conclave…surtout qu’en pareille espèce les échéances apparaissent moins certaines mais peut être plus rapprochées, qui sait, vu la tendance du Pape à décalotter impromptu devant tout le monde…

Oui, je sais c’est facile. Mais, que voulez vous, non seulement ça me met en joie mais encore ça me procure ma transition. L’utile et l’agréable, en somme; vous ne voudriez tout de même pas que j’y renonçasse? Non mais des fois! Et puis, tout de même, François violemment décoiffé d’un coup de brise vicieuse dès son apparition devant les Cubains médusés, vous trouvez ça normal, vous? D’autant qu’une calotte c’est comme une kippa, ça tient agrippé aux cheveux par des pincettes et n’offre aucune prise au vent…pour moi, aucun doute, ça ressemble à un coup du Saint-Esprit,  Il a voulu dire quelque chose, c’est sûr, genre « fais gaffe Francesco, tu as déjà pas mal déconné depuis que je t’ai refilé le poste mais là c’est du lourd, tu mets le panard dans le nid de vipères! Alors oublie pas qui est le Patron, découvre toi humblement devant Son Omnipotence et tourne sept fois la langue de feu dans ta bouche avant de proférer une cagade. A bon entendeur salut! » Cela n’aura pas empêché, bien sûr, le Souverain Tompife de rendre un hommage appuyé autant que respectueux (sic!) au criminel Fidel Castré, ni de dire sa messe Place de la Révolution, sous l’immense et sacro-sainte effigie du Ché…mais que voulez vous, il œuvre pour la paix, le Pape, alors il fait ce qu’il peut; n’est pas Jean-Paul II qui veut… et l’on perdrait son temps à comparer le tango et la polka, un peu comme la différence entre chaude-pisse et première communion: c’est pas le même cierge qui coule! Alors il a dit deux trois trucs, le pauvre François, style « les premiers seront les derniers » (et lycée de Versailles), baratiné un peu sur les idéologies, le consumérisme, l’attention au prochain et surtout le rapprochement des ex-ennemis…Obama-Castro, ouais, je serais curieux de savoir ce qu’en pense le Saint-Esprit. En tout cas, le Saint-Père, lui, il n’a pas mâché ses mots concernant la guerre et les emmerdements qu’elle cause, à commencer par les tsunamis de réfugiés…cela dit, aux Amériques ils s’en foutent bien pas mal des réfugiés, en ce moment c’est en Europe Centrale et en Allemagne que ça se passe, et il y a le feu!

En effet, alors que les Grecs votent -on ne sait trop pour qui- et se défaussent sur les copains de tous les clandestins qui déferlent depuis la Turquie -au grand dam des Lesbiens et des Lesbiennes dont l’île fut jadis le théâtre de débordements beaucoup moins perturbants- les colonnes de pauvres hères, la route hongroise étant coupée, refluent vers la Croatie et la Slovénie. Ces derniers petits pays, après avoir, comme tout le monde y compris la grosse Angela, largement sous-évalué le problème, tentent désormais d’empêcher les aspirants-réfugiés de passer. Du coup, la pression monte et les affrontements se multiplient. D’une manière ou d’une autre cela finira en catastrophe et, bien entendu, tout le monde passera, les Syriens, ce peuple d’ingénieurs qu’on découvre à longueur de reportages médiatiques, et les autres, tous les autres, africains notamment qui, ravis de l’aubaine, transiteront par l’Allemagne avant de débouler chez nous. Il appartiendra seulement à nos amis d’Outre-Rhin de gérer les flux… Par exemple, en ce moment même, Munich se dépatouille tant bien que mal entre d’une part, ses réfugiés musulmans et, d’autre part, tous les pochetrons du monde entier venus se remplir de bière jusqu’à s’en faire péter allègrement la sous-ventrière et compisser les caniveaux ainsi transformés en torrents de montagne. Des centaines de milliers de chaque côté, dites donc, les uns urinent moins que les autres, voilà tout! Jusqu’à présent les autorités semblent avoir évité la confrontation; toutefois je doute que cela puisse durer bien longtemps. Mais bon, peut être y a t-il une chance que l’affaire ne tourne pas à la bataille de rue, allez savoir, pour peu que tous ces gens écoutent le discours de paix du Pape et s’en aillent quérir des troupeaux de moutons, pas vrai? Un méchoui monstre! Arrosé à la bière et au thé vert, qu’en dites vous? Une sorte d’Aït el Oktoberfest…on peut rêver, non? Même si c’est un peu niais…

Bonne fin de Dimanche et à bientôt.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Chouette, les Marxistes!

Eh bien voilà t-il pas que ça revient à la mode! Bon, d’accord, depuis la chute du Mur de Berlin, l’implosion de l’URSS, le déblaiement féroce des Ceausescu, les aventures du sinistre Pol Pot, la mondialisation et la montée du libéralisme (ultra, bien sûr), on l’oubliait un peu le gros barbu père noël-piège à gogos. Il tendait à glisser discrètement dans les oubliettes, Karlo, avec tous ses accessoires, lutte des classes, opium du populo, appropriation collective et autres vieilles couillonnades à foutre le bordel dans les sociétés évoluées (les autres, il y règne même sans cela, le bordel). On ne parlait plus qu’en tordant le pif des icônes à la côn des années glorieuses, Lénine, Trotsky, Mao et compagnie (pas Staline, lui on l’avait déboulonné avant ses acolytes, histoire de lâcher un peu de lest). Restaient bien, dans leur coin, les Barbudos de Cuba, Fidel-survet’ et son frangin Raoul , qui trouvaient encore le moyen de faire mouiller quelques vieilles peaux germanopratines, mais vraiment histoire de garder un souvenir sympa, quoi, comme la petite Madone en plastic bénit ramenée de Lourdes à défaut de miracle. Remarquez, ils ont bien joué le coup les Castro’s Brothers: tenir le choc aussi longtemps et faire la jonction avec un Barack-Hussein toujours prêt à se rapprocher amoureusement de la racaille…on ne va pas s’emmerder tout de même pour quelques centaines de milliers de victimes du régime castré, comparé aux dizaines de millions des collègues Soviéto-Chinetoques ça reste de la petite épicerie, m’enfin! Et puis, le Ché avec son béret crados, sa barbouze et son cigare mâchouillé, comme symbole ça vous dépasse toute l’imagerie pieuse de l’ensemble des autres religions réunies! Même Jésus peut toujours s’aligner…faut dire aussi qu’il part avec un handicap, Le Pauvre, il n’a même pas laissé de photo, juste un suaire mal fagoté et de provenance douteuse encore!

Donc, pour tout vous dire, le communisme végétait grave jusqu’à ces temps derniers. Une vraie crise des vocations! Le bon peuple tendait plutôt vers les « populistes », ce qui somme toute ne manquait pas de congruence, et les élites flirtaient avec des gaucheries bien plus sophistiquées que la bonne vieille ragougnasse à Tonton Marx. Enfin Syriza vint. Bon, moi on me dit:attention, gaffe, ces gens-là apparaissent non comme des marxistes mais comme des « néo-keynésiens » et moi je réponds: merde! Des communistes, oui, et de la pire espèce, celle qui cherche à créer l’écran de fumée pour éviter d’effrayer le connard qui, faute de solution à ses petits problèmes, s’apprête à voter en sa faveur. Des bolchéviques, carrément!  Assez putes pour tenter de nous refaire le coup de l’emprunt russe en s’asseyant sans demander la permission sur tous les accords signés par leurs prédécesseurs et faisant ainsi main-basse sur le pognon gentiment prêté par les copains Européens. Seulement voilà, Syrisa, tout d’un coup, allez savoir pourquoi, ça c’est mis à prendre une tournure sexy, vachement dans le mouv…Marx « revisité » comme on dit puis, sans barbe, sans gros bide et surtout sans cravate. Ah, oui, le must! L’étrangleuse à la poubelle et le col de chemise ouvert, plus ou moins grand selon les besoins, sur les torses virils des camarades Tsipras-Varoufakis (les autres on s’en fout, on ne les a même pas vus). Et comme, en l’espace de trois ou quatre mois à peine, ces charmants Gauchiards Hellènes réussirent avec éclat le grand bond en avant de leur pays qui se trouvait précédemment tout au bord du gouffre, leur prestige vira au religieux. Varouf, notamment, démissionnaire après avoir foutu un bordel incommensurable dans les finances moribondes de l’Etat et liquidé une fois pour toutes les restes branlants de l’économie du pays, bénéficie désormais d’un immense capital-sympathie-admirative que n’importe quel acteur hollywoodien ou footballeur vedette lui rachèterait à prix d’or. De partout on se l’arrache, le mec, on se le dispute, on envie les pistonnés style Méluche ou Montebourre à qui l’ami Yanis accorde sa bienveillante priorité; bref cet espèce de coco-illuminé commence, tout  vivant, à bourlinguer aux côtés de morts illustres style Marx, Engels, Lénine, Jaurès, Zapata, Guevarra et autres Allende, dans les sphères éthérées du panthéon gauchiard! Même pour un natif du Péloponnèse, il s’agit bien là d’un succès apothéotique. Un demi-dieu comme ce clampin-là, on n’en avait plus vu depuis son compatriote Hercule (celui qui rimait si bien)! Et pendant ce temps-là, au pays des massacreurs de taureaux, surgissait aussi Podemos, tout un programme, Podemos : »nous pouvons », version espagnole du « yes we can » obamien, et parfait homologue du susdit Syrisa, les super-stars sans cravate en moins, les banderilles et les tortillas en plus. Donc « ils peuvent », pas vrai, sauf que les Espagnols connaissent bien les communistes, ils ont vachement donné, dans le temps. Alors, après une grosse montée en puissance et les media qui prédisaient un tsunami gauchiste, il semblerait que ça se tasse un peu. Podemos calmos, en somme…

Oui, seulement voilà les Rosbifs qui s’y mettent aussi! Et là c’est du lourd, dites donc, les Socialos anglais, les Travaillistes comme ils disent, qui s’enquillent comme big-boss Jeremy Corbyn, un sexagénaire barbichu, marxiste traditionnel style années cinquante! La meilleure! Une sorte de Georges Marchais, modifié Mélanchon avec une dose de José Bové. Marxiste-écolo! Jamais de cravate, comme il se doit, et un joli programme basé sur les re-nationalisations, le SMIC (salaire maximum d’interdiction de la croissance), l’accueil massif des immigrants, la destruction de l’arsenal nucléaire et le dialogue avec le Hamas! Un véritable gag…sauf que derrière cette élection foldingue se cachent les Syndicats et leur volonté farouche de ramener le Labour aux bonnes vieilles habitudes ante-blairistes, celles qui avaient tellement détruit l’économie britannique que, sans la survenance providentielle de la mère Thatcher, c’est aujourd’hui à Douvres que les clandestins se presseraient pour traverser la Manche. Comme quoi, même chez la recordwoman du règne interminable, la gaucho-connerie vit toujours et peut à tout moment reprendre du poil de la bébête. Bien entendu, un qui se frotte les paluches c’est Cameron: avec un adversaire de ce calibre il peut voir l’avenir en rose, même en rouge devrait-on dire…par les temps qui courent ce n’est pas la couleur qui attire le plus, même en Espagne, on l’a vu, et je ne parle pas de ces pauvres taureaux…

Eh bien oui, ça me ravit moi, ce retour en force des adeptes de la dictature du prolétariat, ça ne fait de mal à personne (oui, enfin pas trop) et puis surtout, surtout, ça me refile un sacré coup de jeune, cré vain dieu! Je me crois revenu au bon vieux temps, sous les Trente-Glorieuses, à l’ère des Cocos triomphants, lesquels disposaient largement du droit de proférer n’importe quelle stupidité pourvu qu’elle fût estampillé du sceau du Parti,  à l’époque somptueuse de la toute puissante CGT, de ses diktats, de ses ukases, de ses exigences les plus saugrenues satisfaites par un « Patronat Français » subjugué… Temporibus illis, nous avions les moyens de faire n’importe quoi et personne ne s’en privait…nous le payons aujourd’hui, bien sûr, très cher, beaucoup trop cher, certes…mais tout de même, qu’est-ce qu’on a bien rigolé… Alors chouette, les revoilà! Encore un petit effort et peut être verrons surgir un petit marxiste nouveau bien de chez nous, un vrai, pas comme la vieille Méluche, le sinistre Hamon ou l’incroyable Montebourre, tous ces mecs là ne sauraient faire l’affaire, ils portent la cravate!

… Dites, au fait, vous avez vu l’effet Merkel? Nous en reparlerons, vous bilez pas, mais le résultat des déclarations généreuses de la petite sœur chancelière des pauvres réfugiés ne s’est pas fait attendre…ils sont déjà obligés de rétablir les contrôles à la frontière autrichienne, nos amis Chleus, l’Anschluss à l’envers! Ça déboule pire qu’au temps affreux où les Russes arrivaient, textuel… Et puis vous avez remarqué, sur les vidéos, les tronches des « Réfugiés Syriens »: vachement bronzés, les mecs, de plus en plus… Comme quoi, avant de tenter le gros coup médiatique mieux vaut essayer d’en mesurer les conséquences… Je la croyais moins con, la grosse Angela!

A bientôt, vive la Sociale et le jour du Grand Soir! Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Les réfugiés d’Obama

-« Voilà, là ça va vachement mieux, ils sont tous partis, on respire! Et puis on ne crève plus de chaleur non plus, les morpions et les pions retournent à l’école, les politicards reprennent les bonnes habitudes démago et les feuilles des platanes commencent doucement à revenir faire chier les trottoirs; la rentrée, quoi, avec son cortège de conneries lues, écoutées, vidéoregardées et tout le toutim…du bon et du pas bon. Mais le must du moment ça reste tout de même le coup des « réfugiés »;  ça nous pendait au nez comme un sifflet de deux sous mais ce cette fois on y est! La corde sensible qui joue à bloc sur la photo du petit Aylan, les poeple qui se mobilisent à toute vibrure histoire de ne pas louper le coche médiatique et les bobos de merde qui manifestent pour qu’on s’enquille une nouvelle palanquée de Musulmans! Comme si on n’en recevait pas assez, des Muz! Deux-cent mille par ans en vitesse de croisière qui viennent s’ajouter aux millions qui grouillent déjà dans nos cités sans cible et qui se reproduisent sous les encouragement d’Allah, de son Prophète et des Allocations Familiales! Ça ne leur suffit pas qu’on se racle la gueule à tous les coins de rue sur des fatmas voilées et des boucheries halal? Y veulent quoi? Qu’on se transforme en succursale de La Mecque? D’ailleurs on y est déjà pratiquement, y nous manque que le gros caillou sous tenture funéraire … je le verrais bien à La Concorde,  moi,  tiens,  y aurait qu’à raboter l’obélisque ! »

-« Mais enfin, Maurice, nom d’un républicain-sarkotyque!  lui rétorque Maître Trentasseur en reposant son verre sur le comptoir avec une brutalité agacée, comment pouvez vous faire preuve à ce point d’inhumanité? Et débiter autant de contre-vérités obtuses? Elle vous laisse froid, vous, la tragédie des réfugiés de Syrie? Ça ne vous dérange pas ces femmes et ces enfants qui meurent en essayant de sauver leur peau? Vous les laissez crever, vous, pas vrai? Vous vous en foutez bien pas mal, du moment qu’on vous laisse siroter tranquillement votre demi-pression en attendant la pétanque post-prandiale! Pour vous et tous vos semblables qui fourmillent en ce haut-lieu de la pensée réac, un peu de générosité c’est déjà trop! Tout pour vos gueules! Eh bien moi, j’en ai suffisamment entendu ici pour vous le dire tout net : ceux qui pensent comme Maurice, et ils sont légion, déshonorent notre Pays, nos Valeurs et nos Traditions.  On ne laisse pas les gens périr sans rien faire. En droit cela s’appelle « omission de porter secours » et c’est un délit pénalement réprimé. Messieurs les délinquants à votre bonne santé! »… Ce sur quoi le Maître s’enfile d’un coup le verre de whisky qu’il avait feint un instant d’oublier sur le coin du zinc…

Grave erreur, car dans ce genre de controverse, abandonner le crachoir c’est offrir à l’adversaire l’opportunité de contre-attaquer. Et Jean Foupallour saute illico sur l’occase…. »Pas de probléme Maître, on comprend, on va tous les accueillir à bras ouverts, les pauvres. Bon moi, dans mon quartier y a plus la place et puis les Rebeuh y veulent pas voir arriver des mecs d’ailleurs qui vont leur casser le boulot, vous savez ce que c’est que le commerce, hein? Alors peut être du côté de chez vous ça pourrait se faire, non? Prenez vous, par exemple, avec vos cinq cents mètres carrés d’hôtel particulier plus les terrasses et le jardin, vous embarquez sans problème six douzaines de familles et le tour est joué…d’accord, nous autres on va rester des salauds de criminels mais vous plus, terminé! De suite vous virez bienfaiteur de l’humanité et vos copains Socialos vous transforment la rosette en grand-croix pas plus tard qu’à la promo du 1er Janvier…et avec à peine de pot on vous bombarde Grand-Maître des Frangins…Et imaginez un peu que vous inventiez un genre de « Fédération des Quartiers Chics pour l’Accueil des Muz Trans-Méditerranéens » …vous prenez la présidence et c’est la gloire assurée, les media qui se battent pour vous interviewer, les honneurs qui vous dégringolent dessus de tous les côtés et le Panthéon au bout, quasi certain! Entre ici, Jean Trentasseur…Vous mordez le topo? »

-« Attends Jeannot, t’inventes rien, rebondit Grauburle, figure toi qu’y a déjà le Pape sur le coup…le coup du Père François comme qui dirait.  Sa Sainteté, lui, c’est les Paroisses qu’il veut mettre à contribution: une famille de clandestins pour chacune, dis donc, ça c’est du lourd! Et pour montrer sa bonne foi (ce qui relève du strict minimum vu sa situation), il en invite déjà deux au Vatican! Voilà un bel exemple, pas vrai? Bon d’accord y se foule pas trop par rapport aux propositions de Jeannot pour la maison de Maître Trentasseur, mais lui au moins il agit, il se remue le troufignard le mec…sans compter qu’il demande d’en faire autant aux monastères et aux couvents…dites, vous vous rendez compte les Bonnes-Soeurs, de voir débarquer Mohamed et Mamadou avec tous leurs gros accessoires, le coup de pot, le miracle de la Providence, le Saint-Esprit qui leur refait le coup de la Sainte-Vierge, la sainteté et la virginité en moins…quand on connaît l’âge moyen du personnel et son allure générale on comprend tout de suite le succès prévisible de la mesure…elles vont les faire venir par avion spécial, les grands basanés a gourdin télescopique, avec le visa du Vatican pour pas s’emmerder au passage des frontières! Putain, grâce à des combines comme celle-là le problème des « réfugiés » on n’en cause même plus! Déjà le calvaire des jeunes Africains qui veulent se pointer en Europe il te le résout en deux coulées gros, le Souverain Tompife, tout élégance et délicatesse…ça se voit qu’il vient d’Argentine, le gus, y connaît la musique et les pas un, dos, très…et hop abrazo, adorno, apilado, cambio de frente et dix de der! Comme dans du beurre! »

Là, évidemment, on sent que ça les laisse perplexes, les clients de Derrière Napoléon . Par hypothèse la plupart d’entre eux voit d’un œil peu amène le déferlement sur l’Europe de tous ces pauvres hères attirés par l’extraordinaire bonté des enfoirés qui nous dirigent, de même que par leur défaut total de testicules. Incapables d’aller casser la gueule au Calife et à ses sbires hallucinés, ces homoncules se rattrapent sur la générosité accueillante et la solidarité à sens unique. Même pas foutus d’écouter leurs copains d’Europe Centrale qui gueulent à la grosse connerie irrattrapable. On sait. Mais le coup du Pape ça produit un drôle d’effet sur le pochetron de base…jusqu’à présent le Vatican s’abstenait de transformer les nones en travailleuses du sexe…comme quoi les temps changent et le vent nouveau qui souffle des pampas décoiffe grave le paroissien lambda…faudra s’habituer…

C’est Blaise Sanzel qui se charge alors de la conclusion, vu les états d’âme de Maître Trentasseur un peu déstabilisé tant par ses éventuelles perspectives panthéonnesques que par le côté un peu inconfortable des moyens évoqués pour les concrétiser. Que dit-il le camarade Blaise avec ses quatre-vingt douze balais et son passé plus ou moins clair de magouilleur colonial à variabilité politique inversée? (  http://onefoutus.over-blog.fr/article-blaise-sanzel-101765338.html ) Eh bien pour lui l’affaire ne souffre aucune discussion : il s’agit là de payer cash les huit années de présidence du camarade Barak-Hussein, le Prix Nobel de la Paix, celui qui abandonna successivement l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie aux mains des Musulmans fanatiques, celui qui trouva le moyen d’aller chatouiller Vladimir sous les roustons en lui faisant basculer l’Ukraine sous le pif avec la servile assistance des Européens, Merkel en tête et Hollandouille dans les jupons soyeux de cette dernière, celui qui a foutu par terre l’équilibre instable sur lequel reposait plus ou moins, jusque-là, la paix du monde, celui qui aujourd’hui n’apparaît même pas foutu de combattre l’ennemi qu’il a copieusement engraissé de la totalité de ses erreurs! Gros con prétentieux et démagogue, adulé par tous les bien-pensants qui aujourd’hui veulent nous faire payer son addition! Voilà ce qu’il en pense, le vieux Sanzel, et il n’a pas tort, bien sûr…c’est là qu’on se rend compte des épouvantables défauts du système mondial: les US mettent un connard à leur tête et la Terre bascule dans l’horreur et le chaos…sachant les incertitudes qui président aux choix démocratiques, nous n’avons pas fini de les accueillir, les Réfugiés d’Obama!

Bonne semaine à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN