Salah et Mohamed

Pendant que le Pape se balade en Afrique à prêcher la bonne parole dans une quasi-indifférence médiatique, notre petit monde parigot s’enlise dans le marécage d’une COP 21, sur fond de terreur diffuse et d’interdiction de circuler, qui emmerde tout le monde sans qu’il soit permis d’en rien attendre de bon, ni pour le climat de la planète ni pour celui du débat politique franchouille. Après la jolie cérémonie des Invalides, Vendredi dernier, ses pavoisements plus ou moins fournis, sa chouette minute de silence somme toute plus plaisante à ouïr que les chansons un peu grinçantes qui suivirent -n’en déplaise à une Nolween un peu en dedans et à une Nathalie Dessay pas bien en forme-, son petit président rondouillard avec sa tronche d’enterrement rural, assis tout seul sur une petite chaise en avant d’une tribune de politicards en proie à une émotion bien professionnelle, nous n’allons pas tarder, maintenant, à passer aux choses sérieuses. Je veux dire les Régionales, bien sûr, qui, sauf attentat sanglant de dernière minute, ne manqueront pas de nous passionner quelque peu la semaine prochaine. Bon « passionner », j’en conviens, apparaît un peu excessif…toutefois les derniers sondages laissent présager pour les jours qui viennent, un certain emballement médiatique lié comme toujours à la progression du Front National.

Ce matin, on nous sort que Marine devrait l’emporter à coup sûr en Nord-Picardie, ainsi que la petite Marion, nièce de cette dernière, en PACA; le délicieux Philippot leur emboîtant le pas en Champagne-Ardennes, alors que la Bourgogne et la Normandie laissent entrevoir une poussée fulgurante des nauséabonds. Il n’y a guère que l’Île de France qui semble acquise aux Ripoublicons et la Bretagne aux Socialopes -grâce à notre grand héros de guerre Le Driant dont la mission essentielle consiste non pas tant à défendre la France contre les hordes de Musulmans fanatiques lui déboulant de toute part sur les endosses, mais bien plutôt à pallier le risque de voir le pays des chapeaux ronds basculer de l’autre côté de l’échiquier politique-. La question se posera donc de savoir s’il reste envisageable de sauver le soldat Estrosi du côté de Marseille et le Frère Bertrand dans les marches du Nord, sachant qu’il faudrait pour cela que les listes socialistes se désistassent au second tour et que les électeurs de ces deniers se reportassent en masse sur les libéro-centristes suppôts du grand capital qui forment la coalition dite « de droite ». Inutile de préciser que si les media ne vont pas manquer de traiter abondamment le sujet, la cause apparaît cependant entendue d’avance vu le peu d’empressement que mettraient les têtes de liste socialos à renoncer à leur réélection ès qualité de conseillers régionaux…quand on sait ce que ça rapporte… Mais comme parler pour ne rien dire constitue le pain quotidien de nos folliculaires, nous en prendrons pour une dizaine de jours d’exégèse stratégico-déconnatoire sur fond de front républicain et de barrage à la bête immonde. Et c’est seulement le 13 Décembre au soir que nous pourrons compter les bouses…tout vient à point à qui sait attendre, pas vrai?

A propos de bouses et d’inflexion spectaculaire des intentions de vote, l’on ne saurait trop insister sur la manière assez curieuse dont nos gouvernants à la rose tentent de gérer le merdier islamo-malfaisant dont ils viennent à peine, semble t-il, de prendre conscience. Pendant que le Culbuto de ces dames s’en va faire le tour des popotes pour plaider la coalition anti « Daesh » auprès de ses homologues étrangers qui l’écoutent bien poliment, l’ineffable Fabius, avant de s’en aller présider la grosse pantalonnade climatique du Bourget,  s’emberlificote les déclarations entre le soutien pragmatique aux armées de l’infâme Bachar et ses velléités préalables d’éliminer absolument ce dernier; les affaires arabo-turco-syro-chiito-sunnites étant déjà assez compliquées comme cela, la sénilité galopante de notre Ministre des Affaires Étrangères vient encore en rajouter une couche…Dieu merci personne plus, désormais, ne l’écoute.  En revanche son collègue de l’Intérieur, Cazevide le Magnifique, tout le monde se trouve maintenant suspendu à ses lèvres en quasi-permanence. C’est qu’il se bouge le dargeot notre petit grand-flic, depuis l’état d’urgence il en a ordonné des perquisitions et des perquisitions…et attention, il a fait fermer deux mosquées salafistes, le mec, pas d’hésitation dites donc, deux! Sans parler des déchéances de nationalité : treize! Le bilan, me direz vous, apparaît encore timide : deux sur deux cents, treize sur…deux ou trois cent-mille au moins… A ce rythme là on ne nous voit pas éradiquer l’islamisme-combattant avant plusieurs millénaires! Certes, oui, j’en conviens, je l’avoue…mais sacré nom de dieu laissez leur le temps de s’habituer tout de même, on ne passe pas en quelques semaines de l’angélisme le plus bisounoursique à l’efficacité répressive de type poutinesque. Faut un temps d’adaptation, tout de même! Déjà qu’en ce moment il se trouve contraint de se colleter avec les « écologistes » genre Black-Bloks, de les arrêter aux frontières voire d’assigner à résidence ceux qu’on n’a pas pu empêcher d’entrer,  le ministricule de Beauveau, si en plus vous lui demandez de l’efficacité! Et puis comment voulez vous qu’il fasse, le nabot, avec toute la gauche dure agrippée à ses basques pour l’empêcher autant que possible de travailler, hein? Mettez vous un peu à sa place à ce petit bonhomme, j’aimerais vous y voir, tiens…oui c’est vrai, ça, je préfèrerais mais bon, on peut pas alors n’y pensons plus et, en attendant, votons nauséabond ça leur collera un peu de pression supplémentaire à tous ces enfoirés!

En tout cas, la pression ce sont les Turcs qui nous la mettent depuis quelques temps. Vous souvenez, vous,  de l’époque où l’on disputait gentiment de l’opportunité de faire entrer ces gens-là dans l’Union-Européenne? Y sont où, maintenant, les mecs qui prônaient cette couillonnade majeure? On ne les entend plus guère, dirait-on…enfin si on les entend toujours, hélas, seulement ils ont un peu oublié la question, voyez vous? Et j’ai bien l’impression que la mémoire n’est pas près de leur en revenir. Mais vous vous rendez compte, tout de même, des abrutis irresponsables qu’on élit, en France, ou qu’on autorise à parler haut et fort alors qu’ils n’apparaissent foutus que de nous proposer ce genre d’ineptie, d’historique foutaise! Les Turcs européens! Les alliés quasi-déclarés de l’Etat-Islamique, ceux qui font commerce du pétrole d’Al Baghdadi, ceux qui descendent sans état d’âme les avions de Vladimir, ceux qui nous font chanter du genre « ou vous crachez au bassinet, ou je te vous balance encore un ou deux millions de réfugiés dans les gencives »! Ça fait réfléchir, non, ces choses-la? Faudrait quand même un peu s’en souvenir des braves gens qui voulaient nous la faire entrer dans l’Union, la Turquie d’Erdogan, histoire qu’on s’arrête un peu de voter pour eux…ça déblaierait déjà pas mal le terrain, ne croyez vous pas? Remarquez, quand je vois Petit Caudillo au Parc des Princes s’époumoner sur La Marseillaise aux côtés du petit Nasser, le pote de l’Emir du Qatar…celui qui finance le PSG et aussi un peu le Calife, de temps à autre… Bon, ça donne tout de même légèrement envie de gerber, ce genre de considération, surtout que dans le coin, pas bien loin, il pouvait peut être y avoir aussi Sarko, je ne sais pas… Mais, comme on dit, pas vrai, du moment qu’on préserve les Valeurs de la République…

Bien sûr nos amis Belges, comme ils n’ont pas la République, les pauvres, mais un brave Roi à bonne bouille d’ex-bon vivant de la grande époque sixties, ils ne peuvent s’en prévaloir des Valeurs de la République. Ce qui, toutefois, ne les empêcha pas de se faire entuber comme nous par la diversité-enrichissante. Ainsi les deux illustres fugitifs, Salah Abdeslam et Mohamed Abrini, arborent ils plus ou moins fièrement une nationalité belge qui vaut bien la française de tous nos petits djihadistes hexagonaux (comme on dit pour éviter les répétitions). Si j’ai bien compris -si je me goure rectifiez moi svp- ce genre de « chance pour la Belgique » on le rencontre plutôt du côté de Bruxelles, en Wallonie à la rigueur…mais pas chez les Flamands ce me semble, je ne les sens pas trop disposés ceux-là… Bon bref, les deux zigomars courent toujours;  et comme ils courent vite rien n’exclut qu’ils aient déjà franchi le Bosphore pour rejoindre tranquillement leur base de l’État Islamique. Peu importe, au fond, mais tout de même on se fait un peu de souci pour ce malheureux Salah qui s’est piteusement dégonflé au moment de se faire péter la ceinture. Cela dit, Allah sait pardonner, alors il a sa chance ce brave garçon. Ah, au fait vous avez vu? L’ Abdeslam en question s’était rendu fin Octobre chez Castorama (or something else) pour y acheter une grosse dizaine de détonateurs…comme quoi un mec de ce calibre et titulaire par surcroît d’une « fiche S » ça peut acheter tranquillement du matos de kamikaze par chez nous, personne ne s’en inquiète, pas de signalement, ni vu ni connu! Je ne voudrais pas me montrer méchant mais on le mérite un peu, non, ce qui nous tombe sur la gueule? Ah, et puis re-au fait, le frére de Salah, pas celui qui explosait en terrasse le Vendredi 13, non, l’autre, le normal, le gentil garçon qui causait à la télé, Mohamed il se prénomme lui aussi ( ça vous étonne?), un garçon clean, tout bien propre sur lui et tout. Bon ben on vient d’apprendre qu’il fut condamné voilà quelques années…il appartenait au « Gang des Ambulanciers Charognards » le mec! Il dépouillait les moribonds qu’il brancardait!…  Salah et Mohamed dites donc!  Comment on disait?… « Chances pour la Belgique »!

Bonne semaine électorale et faites gaffe quand même si vous mettez un pied dehors…

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Révisions déchirantes

« Courbe toi fier Sicambre (1), brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé! ». Vous vous rendez compte, voilà qu’on se prendrait à trouver des points communs entre le vieux Clovis et le petit rigolo à bedaine qui nous fait office de chef de l’État. Hollandouille aussi il lui faut brûler ce qu’il adorait naguère : le vote des « étrangers », l’interdiction des contrôles « au faciès », la nationalité intangible des bi-nationaux, l’ostracisme anti-Poutine, le rejet absolu de Bachar Al Assad, l’affreux qu’il fallait bombarder à toute force et j’en oublie plein, bien sûr. Ils sont si loin les « drapeaux de la Bastille » (voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-les-drapeaux-de-la-bastille-105054400.html) aujourd’hui notre bonne vieille bannière tricolore fleurit sur les monuments du monde entier, inonde les stades de football, égaie les petites cérémonies à la con qui célèbrent quotidiennement le culte de la République sur la Place dédiée cette dernière, bref vient de passer du ringard au smartissime en l’espace d’une nuit d’horreur cauchemardesque. Quant à l’ami Culbuto, avec son air con, sa vue basse et les quatre  poils teints qu’il arbore fièrement au sommet de sa courte personne, figurez vous qu’il en profite à bloc de tout ce patacaisse : sept points de popularité! Sept points de plus grâce à l’Etat Islamique, dites donc! Je ne voudrais surtout pas jouer les mauvaises langues mais tout de même…y serait-y pas plus malin qu’il n’y paraît, le bouffi? Ben non, je déconne, il n’a pas fait exprès, bien, sûr… et puis, après tout, ça ne le met qu’à vingt-sept pour cent de favorables, encore très-très en dessous du pourcentage d’imbéciles dont la population franchouille peut à juste titre s’enorgueillir… nous devons friser le record du monde pour refiler le pouvoir à des manches de ce calibre!

Alors justement, le Président de la République, depuis son exfiltration du Stade de France, ce Vendredi 13 dernier, sous les huées et les sifflets d’un public ignorant tout des causes d’un tel départ précipité, prend crânement le taureau par les cornes, fait le chef, et pousse son pion aussi loin que la situation l’y autorise. Fallait le voir, à Versailles, rejoindre fièrement la salle du Congrès au milieu d’une double haie de Gardes Républicains en grand uniforme qui le dépassaient tous de vingt bons centimètres. Enfoncé Clovis! Pour le coup c’était le fantôme immensément radieux et magnifique de Louis XIV qui l’habitait à ce moment précis notre petit pot à tabac élyséen. L’apothéose du Maire de Tulle, le jour de gloire de l’apparatchik solférinien, le coup de prestige glorieux qui ne manquera pas d’allumer dans l’œil de Julie (et pas seulement si ça se trouve) la petite flamme de cette admiration révérencielle qui est à l’amour ce que le viagra est à la bandaison et le kérosène à l’aviation commerciale, un carburant surpuissant! Et le voilà-t-il pas, à la Tribune de ce haut- lieu chargé de symbole et d’histoire, qui déballe devant les Parlementaires médusés, sous le feu nourri des caméras internationales, un programme n’allant pas sans rappeler, par de nombreux aspects, les propositions ci-devant nauséabondes des différents représentants de l’odieuse famille Le Pen.  Son grand moment en somme, plus fort encore que sa prestation de Tombouctou quand il se sentit personnage historique pour la première fois de sa petite vie jusque là bien pépère (voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-le-334eme-saint-114979653.html ). En dépit d’un discours d’une remarquable platitude dans lequel il ne tenta même pas d’expliquer les tenants ni les aboutissants de l’infâme merdier dont lui même et ses congénères politicards portent l’entière responsabilité, il se sentit assez fort pour demander, outre l’état d’urgence et les mesures liberticides auxquelles il nous contraint, une bonne réforme constitutionnelle -la sienne, enfin crotte y a pas de raison!- visant à instaurer, sous  la forme d’une modification de l’article 36 de la Constitution, un « état de crise » dont il semblerait avoir besoin pour se libérer un peu de la pesante tutelle du Conseil Constitutionnel. Et par la même occase, malin comme un vieux singe un peu couillon toutefois, il en profita , l’ami Hollandouille, pour insister sur le coût prohibitif de toutes ces mesures de sécurité en glissant subtilement qu’il lui faudrait évidemment, à son grand regret, s’asseoir sur les engagements budgétaires de la France. Faut ce qu’il faut, sacrebleu! Surtout pas que le populo aille s’imaginer qu’on va lui sucrer ses prestations sociales en vue de financer de nouveaux flics! Ça m’a rappelé le Sarko de 2009 qui voulait craquer du pognon tous azimuts histoire de relancer l’économie… comme quoi, lorsqu’un politicard trouve une occase de se lâcher sur la dépense publique, il saute dessus avec la promptitude et la vivacité du morpion qui arrive en vue d’un pubis de prostituée Ougandaise! (voir notamment http://onefoutus.over-blog.fr/article-27971982.html ).

Toujours est-il que, galvanisés par la solennité du lieu et du moment, émus parfois jusqu’aux larmes de crocodile, nos bons Parlementaires votèrent comme un seul homme tout ce que le brave Mimolette venait de leur demander. Ce sur quoi ils entonnèrent  une Marseillaise tout ce qu’il y a de plus vibrante, bien que d’une qualité musicale perfectible…mais on n’improvise pas ainsi un chœur de plus de huit-cents petits chanteurs à la gueule de bois sans risquer la fausse note. Des fausses notes, en revanche, il s’en produisit le lendemain à l’Assemblée, lorsque notre petit caudillo de gouvernement trouva bon d’agiter la mère Taubira sous le nez de nos braves députés comme la muleta devant le toro aux naseaux fulminants. L’effet ne se fit pas attendre et naturellement la vieille barbue essuya-t-elle une bronca digne des plus ferventes manifestations tauromachiques. Un peu comme si, juste après vous être fait sodomiser avec violence et sans le moindre lubrifiant, on vous changeait le coupable de côté afin qu’il vous expliquât doctement, les yeux dans les yeux cette fois, l’art et la manière de calmer le feu du rasoir. Et il s’est trouvé plein de gens pour trouver ça indigne, déplacé, mal élevé quoi, genre le petit Le Maire venu déballer chez cet abruti de Bourdin tout son dégoût pour la conduite inqualifiable de ses collègues. Mais enfin bordel de dieu, pardonnez moi,  il n’y a vraiment pas de quoi en faire un plat. Il s’agissait juste de quelques coups de gueule poussés par des représentants de la Nation animés d’une légitime colère à la vue de cet espèce d’étendard vivant de l’activisme gauchiste, de la complice déclarée des criminels de toute espèce, du symbole éclatant de la chienlit érigée en système politique… compte tenu des circonstances ils l’auraient sortie de l’hémicycle à grands coups de pompe dans le derche, garde des sceaux ou pas, pour ma part je n’y aurais rien trouvé de condamnable. Vous non plus j’imagine? Quand vous constatez, par exemple, que l’espèce d’ignoble saloperie qui « louait » le squat dionysien où nos flics débusquèrent Abdelhamid Abaaoud et sa bande – Jawad Bendaoud pour ne pas le nommer-  fut condamné pour meurtre en 2008 et se balade en liberté depuis plus de deux ans, vous en pensez quoi vous de la Taube, de ses sbires, de ses disciples et de la « Justice » franchouille? Ben oui, quoi, je ne vous le fais pas dire! Alors c’est vraiment pas bien méchant de lui gueuler un peu dessus, vous savez, j’en connais plein qui auraient fait pire, n’en déplaise au petit Bruno dont on observera qu’il porte assez d’hypocrisie, voire de connerie bien-pensante, pour faire un bon Président de la République comme on les aime chez nous (Cochonou!). Il ne manque pas d’avenir ce gamin…si les petits cochons ou ceux qui les bouffent en saucisson ne le dévorent pas entre-tant.

Cela dit, bien sûr, vu l’heure tardive et la planche qui me reste encore sous le pain -enfin le contraire- je m’en tiendrai là pour le moment. L’ordre du jour se trouvant cependant bien loin d’être épuisé, je ne manquerai pas d’y revenir au prochain coup. Quand on a l’occasion de vivre des heures historiques il faut l’exploiter à bloc… ce n’est qu’un début hélas, nous sommes bien loin d’en avoir fini, ni avec les Musulmans fanatiques qui grouillent parmi nous, ni avec les révisions déchirantes auxquelles nos politicards de merde ont déjà commencé à consentir.

En attendant bonne semaine à tous…et faites gaffe où vous mettez les pieds!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Et non pas « cambre toi vieux si courbe » comme disait…je ne sais plus qui.

Comme un sifflet de deux sous!

Stupéfaits, ahuris, estomaqués, atterrés, assommés, presque incrédules encore…ils sont là tous ces cons à regarder le désastre avec l’effroi imbécile de celui qui ne s’attend jamais à l’inéluctable, qui crache en l’air et croit que son mollard finira en orbite basse, qui voyait le monde à travers ses lunettes roses…du coup le sang lui semble encore plus rouge maintenant! Pauvres gens, idiots, misérables masturbés de la pensée bisounoursique, vous les avez vos « Chances Pour la France », vous les dégustez bien, désormais, avec leur assaisonnement à la kalachnikov et leur dessert à base de TATP sur petits bouts de djihadistes! Vous allez dire quoi, après, une fois que vous vous serez réveillés de votre cauchemar à la con? Oui, je sais, vous allez dire « padamalgam », comme d’habitude…et nous repartirons pour un grand tour de connerie jusqu’au prochain massacre! Parce qu’il y en aura d’autres, des attentats hyper-meurtriers, plein d’autres, pires que le coup du Bataclan peut être…sans doute, vous pensez, ça fonctionne tellement bien comme plan. Voyez les rues de Paris tiens, ce dernier Samedi…ben oui, pas un chat, les Grands Magasins fermés, les bagnoles rarissimes, les silhouettes furtives qui rasent les murs, les troufions en tenue camouflée, de ci de là, qui font les cent pas l’air bien emmerdé…la guerre quoi…mais la guerre à l’économie, juste avec sept salafistes de banlieue déterminés à gagner le Paradis vite fait et à se taper dans la foulée soixante seize houris aux grands yeux noirs, vierges en plus! Vous vous rendez compte d’un boulot! Quelle santé! Et grâce à des abrutis de ce calibre vous avez l’Etat Musulman du Calife qui vous fout tout un pays à genoux, c’est y pas fabuleux ça? Comme l’eût dit le vieux Churchill, jamais dans l’histoire des conflits humains tant de gens n’auront dû autant d’emmerdements à si peu!

Or donc, les Français, à commencer par les Bobos Parigots s’en prennent plein la gueule. Comme le dit si bien Hollandouille « c’est une horreur »…certes mais à qui la faute. A lui tout seul, le cas du jihadiste « français » identifié grâce à un bout de son petit doigt judicieusement ventilé par son explosion personnelle dans la fosse d’orchestre du Bataclan, résume à merveille la situation. Un « Français », vous disais-je, né en 1985 (génération Mitterrand) à Courcouronnes et nommé, ainsi que tout enfant de la République qui se respecte, Ismaïl-Omar Mostefaï. Un brave garçon sans histoire, comme on en trouve des dizaines de milliers dans nos quartiers sans-cible : huit condamnations pour différents délits dépourvus de la moindre gravité : trafic de stupéfiants, outrages divers et, oserais-je même en faire état, conduite sans permis. Une série de peccadilles, en somme, un casier à peine plein à ras bord comme on en trouve des millions en périphérie de nos villes… inutile de préciser que ce gentil garnement n’a jamais foutu un pied en prison, de nos jours on n’embastille plus les jeunes gens issus de la Diversité…ou alors il faut vraiment qu’ils dépassent la mesure! Et nos très estimés Juges la placent vachement haut, la mesure! Parce que vous savez, la dame Taubirat et ses thuriféraires nous l’ont expliqué en long en large et en travers : faut surtout pas les envoyer au trou, ils risqueraient de se radicaliser, les pauvres bambins! Remarquez, Ismaïl Omar machin-chouette, le djihadiste Français au petit doigt qui parle, il y est arrivé quand même à se radicaliser, lui…un Imam Marocain venu de Belgique pour prêcher la bonne parole à Chartres, le manque de pot, quoi! Il fréquentait la mosquée de Chartres le gamin de Courcouronnes…allez savoir pourquoi…le destin… Pourtant la Religion de  Paix et d’Amour ça s’apprend dans les mosquées encore bien mieux qu’au sein de l’univers carcéral…ben oui, justement! En tout cas il a tellement réussi sa radicalisation ce garçon que dès 2010 il se retrouvait titulaire d’une fiche « S »…mais oui, vous savez bien, le truc qui permet de savoir, une fois l’attentat commis, que le coupable était dangereux. Donc, répertorié comme islamiste à surveiller de près, le type s’en allait pépère faire ses classes en Syrie en 2013 et 2014, époque à laquelle il apprit notamment le maniement des fusils d’assaut, l’utilisation des explosifs de kamikazes et les mille et une façons de zigouiller les infidèles . Après quoi il revint tranquillement chez nous pour se préparer, toujours pépère, à mourir en martyre en dézinguant le plus grand nombre possible de sales mécréants croisés. Un bel exemple d’intégration réussie, pas vrai, le camarade Mostefaï, le genre de zigomar qui vous confirme tout l’intérêt du regroupement familial et des allocations du même métal!

Cela dit, apparemment ses petits potes du Vendredi 13 sanglant venaient tous à peu près du même monde. Déjà, le pauvre Julien Pearce, journaliste à Europe 1 et donc bien-pensant professionnel, nous racontait sa soirée traumatisante au Bataclan, lui qui échappa d’extrême justesse aux tirs des moudjahidines de banlieue : « le plus proche de moi était un jeune, blanc de peau, parlant français sans accent et probablement d’origine maghrébine…euh, je veux dire…enfin j’en sais rien quoi… »  Vous avez compris? Bon, et nous apprenons maintenant de nos vieux amis Belges – une fois – que deux autres des massacreurs venaient de Bruxelles…mais c’étaient des français, ç’te bonne blague! Et c’est quoi des français, par les temps qui courent, je vous le demande? Bon allez, on va attendre, si ça se trouve il s’agira de deux vieux souchiens Aveyronnais, allez savoir…

Surtout qu’en réalité il en existe au moins un pour n’avoir jamais tété le lait glorieux de notre belle République : le con qui s’est fait péter la gueule devant le Stade de France, le gus qui arrive en retard au match et qui explose au milieu de rien en dégommant juste, et sans faire exprès, le pauvre malchanceux qui passait tranquillement de l’autre côté de la rue. Le pignouf en question portait un passeport syrien (vrai ou faux, ça on l’ignore encore). D’après les Serbes, auprès de qui il séjourna quelques temps, il s’agirait d’un certain Ahmad Almuhammad, lequel débarqua le 3 Octobre dernier sur l’île grecque de Léros où il fut dûment enregistré conformément aux procédures en vigueur dans l’Union Européenne, avant de partir tranquillement vers le Nord-Ouest en vue de nous faire péter la gueule dans la joie et la bonne humeur… Un cas exceptionnel, vraisemblablement, puisque, ainsi que nul ne l’ignore, les réfugiés Syriens sont tous soit médecins soit ingénieurs et viennent avec femmes et enfants s’installer dans une Allemagne éminemment désireuse de leurs compétences, de leur force de travail ainsi que de leur si précieux dynamisme démographique. Pour feu Almuhammad, en tout cas, c’est foutu.

En d’autres termes, dans une affaire épouvantable qui nous aura coûté au moins cent trente mort et trois cent cinquante blessés, nous en apprenons énormément sur les conséquences de notre connerie congénitale fondée sur les Valeurs de la République, l’héritage des Lumières et l’intérêt qui s’attache à s’ouvrir aux autres. Après avoir dénoncé cette infecte aberration sur tous les tons, à tous les temps, à tous les modes et ce depuis sept années désormais accomplies, mon premier blog, Onéfoutus, ayant ouvert sa modeste boutique le 16 Novembre 2008 (voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-24823200.html) j’en vois désormais le premier résultat réellement significatif : la stupidité occidentale, spécialement l’européenne et singulièrement la française, ce n’est pas seulement emmerdant et couteux, c’est véritablement mortel. Nous n’avons pas, hélas, fini d’en payer le prix exorbitant avec notre peau et notre sang. Au demeurant je crains bien que cette affaire du Vendredi 13 ne soit qu’un commencement. Ils ont vu maintenant, ces abominables ordures, à quel point c’est facile et pas cher d’aller chasser le franchouille au plus profond de sa tanière. Faites moi confiance, ils ne vont pas se gêner pour remettre ça; avec plus de 11 000 gentlemen titulaires d’une « fiche S » et surveillés d’un œil distrait,  ils ont de la réserve à domicile, les moudjahidines de chiottes, de la réserve active! Numérotons nos abattis, nous n’en avons pas fini avec les Allahou akbar à explosion différée…Hélas le pire nous pend au nez. Comme un sifflet de deux sous!

Sincères condoléances.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Le bon temps…si vous préférez…

Que le sieur Alain Delon franchisse plus ou moins allègrement la barre symbolico-catastrophique des quatre-vingts balais me laisserait relativement indifférent -non que le personnage me soit antipathique, bien au contraire, mais je ne le connais pas personnellement, comprenez vous?- s’il ne comptait, quasiment jour pour jour, onze années de plus que votre serviteur. Or nous ne le savons que trop, hélas, onze ans cela passe en un clin d’œil et, le temps simplement de vous projeter par la pensée dans un futur aussi proche, vous vous y retrouvez pour de bon avec, en plus, le vague sentiment de vous être fait cocufier quelque part, comme on dit puis. Je vois aujourd’hui s’étaler à la une de tous les media qui se respectent la tronche burinée, fatiguée, ravagée, avachie, d’un type dont je fus, temporibus illis, horriblement jaloux tellement il était beau et rendait sinoques les gonzesses; voilà qui me renvoie bien égoïstement, certes, à mon triste cas personnel, à l’image à la con que m’offre cette saloperie de miroir, à l’indifférence et au total désintérêt que je lis désormais dans les yeux des jeunes femmes. Sacré Delon, va! Demain j’aurai ton âge et le fait qu’en raison du tien tu feras sans doute carrément peine à voir ne changera rien à ma détresse…sans évoquer la probabilité que nous nous retrouvions alors tous les deux à déguster les pissenlits sans les arracher. Putain d’Adèle! On peut dire ce qu’on veut mais pour vivre sereinement sa vieillesse, comme ils disent, il faut une sacrée dose de sagesse et de détachement…d’aveuglement, non, plutôt?

Cependant, le nouvel octogénaire en question, adulé comme pas possible par une sphère médiatique décidément bien versatile, ne manque pas, chaque fois qu’il en a l’occasion,  de « déraper » comme un beau diable nauséabond. La dernière fois c’était pour apporter son soutien à Mme. Morano en faisant savoir haut et fort que celle-ci possède une paire de testicules que lui envieraient bien des hommes, politiques ou autres. Considérant qu’il parlait sans doute au figuré, enfin je le suppose, et partageant en pareille hypothèse son point de vue, je ne saurais vous cacher combien je lui sais gré, au sieur Delon (et non pas au « scieur de long »comme l’avançait San Antonio) de cette sorte de déclaration. J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer sur le sujet (voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-delon-en-large-120552263.html) et je reste persuadé que ce genre de type, lorsqu’il brave les foudres de la bien-pensance, fait plus de bien à notre pays que la totalité des bénis oui-oui humanitaro-gaucho-compatibles du show-biz…et pourtant ça fait du monde. Je n’en voudrais d’ailleurs pour preuve que le superbe documentaire qui lui fut consacré cette semaine par le Service Public de l’Audiovisuel, lequel, ne pouvant faire l’impasse sur les quatre vingts ans du demi-dieu japonais, prit le parti d’un black-out absolu sur les positions politiques de ce dernier.  Après une heure et demie de delonnage à visée exhaustive, impossible de se faire la moindre idée à ce sujet…bon, vous comprenez, si on allait expliquer au bon populo que ce mec là affiche des opinions totalement réacs assorties d’une amitié avec les Le Pen, prône le rétablissement de la peine de mort, déclare l’homosexualité « contre-nature » et considère Cyrille Hanouna comme un gros piège à cons audiovisuel doublé d’un vomitif pire que l’émétine ou le sirop d’ipéca, on prendrait le risque de déstabiliser quelque peu le système; y a trop de gens qui l’aiment ce bonhomme, faudrait pas qu’ils se mettent à déraper eux aussi!

Et d’ailleurs, pendant qu’on y est, pourquoi nous priverions nous de remarquer que si la France compte bien – et seulement – deux « monstres sacrés » cinématographiques d’envergure mondiale encore un peu en vie : Bardot et Delon (1), ils professent tous les deux les opinions les plus ignoblement nauséabondes qui se puissent trouver dans ce pays de cons. Tous les deux! Or donc, ce que la France a pu engendrer de plus magnifique en termes de talent, de charme, de capacité de séduction, d’attractivité sexuelle et d’aura médiatique serait complètement vérolé de la pensée, systématiquement malsain d’esprit, aveuglé par la haine de l’autre et le repli sur soi? Vous ne trouvez pas ça curieux, vous? Et si par impossible c’était le contraire? Si les deux spécimen en question, qui ont tout connu en termes de gloire et de célébrité, qui n’attendent plus rien de personne, dont la vie se termine assez tristement dans une décrépitude d’autant plus pénible qu’ils furent les plus beaux et les plus adorés…et si ces deux là se révélaient simplement lucides et sincères, au contraire du tout-venant des peigne-culs ordinaires, non? Ça ne tient pas la route comme hypothèse, cette idée saugrenue? Hé non, bien sûr, que vais-je donc imaginer là comme calembredaine! La raison du plus fort est toujours la meilleure, nul ne saurait nager à contre-courant; demandez à Galilée, demandez à Giordano Bruno! Le Dogme on ne s’y attaque pas, c’est sacro-saint, défendu, verboten, forbidden, vietato! « Touche pas à mon poste » comme dit le gros rigolo dégueulasse précité… nul ne saurait faire du tort à la pensée obligatoire, celle qui conserve le pouvoir aux ordures qui le possèdent, celle qui maintient et conforte aujourd’hui le désordre établi, l’infâme bordel organisé qui nous engloutira tous dans le naufrage programmé de notre vieille civilisation.

Parce qu’ils peuvent dire ce qu’ils veulent, tous ces enclumiers bien-pensants, Bardot et Delon ça reste deux vestiges splendides de notre passé civilisé. Des gens du monde, élégants, racés (oh merde, c’est permis, ça?), éduqués, un peu cultivés, même, peut être…bref tout le contraire de ce qui se fait de nos jours. Nous vivons l’époque des Joey Starr, des Karim Benzéma, des Cyrille Hanouna. Ils n’ont plus rien à foutre dans ce cloaque fétide, nos vieillards sacrés, ils lui sont totalement étrangers…au fond ils n’existent même plus vraiment…quand ils disparaîtront pour de bon la médiatosphère leur consacrera un énorme battage, on les dégustera jusqu’à la nausée au moins une bonne semaine chacun en omettant de dire, bien sûr, à quel point ils rappelaient les « heures les plus sombres de notre histoire » et en évoquant au contraire les plus flamboyantes à sons de trompes, à tire-larigot, à qui mieux-mieux, ad nauseam, sans retenue, sans discernement…sans rien y comprendre! Parce qu’ils appartiennent à un temps qui n’existe plus…le bon temps… si vous préférez…

Bonsoir et à bientôt, j’espère.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) J’aime bien Belmondo mais c’est tout de même la pointure en dessous.

Les tombes de Croisés brillent au soleil

J’aime bien Marcel Proust. Non que les états d’âme alambiqués de cette vieille tarlouze provoquassent en moi des émotions de grosse minette sur le retour mais j’avoue que, de temps à autre, au détour d’une période dont vous cherchez désespérément la fin alors même que vous en avez déjà oublié le début, vous tombez sur un truc vachement profond qui vous oblige à réfléchir, et ce afin d’éviter de passer pour un con à vos propres yeux…comme vous voyez, la phrase à rallonge c’est contagieux. Ainsi donc, relisant la Recherche du Temps Perdu (en réalité quand vous vous êtes fait suer, dans le temps, avec un bouquin obligatoire, vous ne le relisez pas, vous le lisez vraiment ou vous le foutez définitivement à la poubelle) j’y ai dégotté une idée curieuse dont j’ai du mal à me débarrasser. Ça dit : « Mais à l’âge un peu désabusé dont approchait Swann et où l’on sait se contenter d’être amoureux pour le plaisir de l’être sans trop exiger de réciprocité, ce rapprochement des cœurs, s’il n’est plus comme dans la première jeunesse le but vers lequel tend nécessairement l’amour, lui reste uni en revanche par une association d’idée si forte qu’il peut en devenir la cause s’il se présente avant lui. » Je vous fais grâce de la suite, vu que le Marcel, quand il développe il développe et vous commenceriez à soupçonner qu’en panne complète d’inspiration je cèderais à la facilité en sous-traitant mon article hebdomadaire à ce cher moustachu pédéraste qui traitait de l’amour des femmes avec des arrière-pensées quelque peu décalées, cela va de soi… Que voulez vous, à cette époque on vous foutait en taule pour le moindre aveu de penchants qualifiés « contre-nature » alors qu’aujourd’hui, sitôt que vous vous affichez ouvertement en la compagnie des gitons on vous propose au Pape pour la charge, honorable entre toutes, d’ambassadeur au Vatican. Alors, pour en revenir, ce mec nous raconte -au bout d’un moment d’intense réflexion vous parvenez à l’entrapercevoir- que si une gonzesse qui ne vous inspire pas particulièrement vous fait un gros rentre-dedans, vous finissez par vous la taper avec plaisir, juste par ce que cela vous rappelle de bons souvenirs… Enfin moi je comprends comme ça… Mais pas seulement : pour ce qui me concerne voilà belle lurette que j’ai dépassé « l’âge désabusé » dont nous cause le petit Prou-Proust… alors pourquoi j’arrive jamais à me contenter comme dit ce con, moi? Au fond, vous savez, Proust c’est surfait; pour raconter des âneries de ce calibre et nonobstant rencontrer le succès universel il vous faut le soutien en béton des Germanopratins et snobinards consorts…un peu comme Barack-Hussein Obama si vous voulez, on lui accorde tous les talents au seul vu de sa bonne mine et puis après il peut accumuler les pires conneries : trop tard! Le Prix Nobel, c’est comme le Goncourt, pareil,  quand on vous l’a refilé, personne ne peut plus vous le reprendre (voir  http://onefoutus.over-blog.fr/article-un-royaume-ou-l-amour-fait-loi-37463768.html ).

Dans le cas où vous auriez cliqué sur le lien sus-indiqué, vous n’aurez pas manqué de constater les réserves que l’on pouvait émettre, il y a six ans déjà, au regard des services que  le titulaire du Prix Nobel 2009 de la Paix apparaissait susceptible de rendre à cette dernière. Sans doute allez vous considérer que je radote un peu, me reprocher d’en rajouter,  de m’acharner (voir  https://nouratinbis.wordpress.com/2015/09/06/les-refugies-dobama/ ) mais reconnaissons le tout de même : comme réussite ça se pose là! Nous lui devons l’État Islamique et sa montée en puissance au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique, les Talibans qui reprennent la main en Afghanistan, le bordel sanglant en Irak, l’apocalypse en Syrie avec son cortège innombrable d’envahisseurs d’Europe, l’abandon de la Libye à son triste sort et les hardis navigateurs qui débarquent par cargaisons entières en Italie du Sud, le conflit ukrainien avec toutes ses conséquences à la con… je dois en oublier, forcément…Prix Nobel de la Paix, le gugus, faut le faire, non? Seulement voilà, quand vous accumulez les couillonnades, les pas de clerc, les billevesées et les gourances, il arrive un moment où vous n’avez plus d’autre solution que de passer la marche-arrière. Bien sûr il est alors beaucoup trop tard pour recoller les pots cassés, vous pouvez juste essayer de sauver les meubles…et encore. Vu le désastre annoncé du côté de Bachar El Assad, Vladimir Putin intervient, sérieusement lui, il fait la guerre…et manifestement les résultats commencent à se voir. Et du coup le « Premier Président Noir » se trouve bien obligé d’y aller aussi, sans plan préétabli, sans le moindre commencement de stratégie, juste comme ça, histoire de ne pas se faire complètement larguer par les Russes. D’autant qu’il ne s’agit pas tout à fait du même combat car si Vlady veut sauver la mise à Bachar, Barack-Hussein, lui, il essaie de contrer un peu l’Etat Islamique en y allant sur la pointe des pieds, doucement les basses…un petit coup de paluche aux Kurdes, comme ça, pour dire de faire quelque chose. Oui mais ce coup-là il se trouve bien obligé d’envoyer officiellement des troupes au sol…des instructeurs et des assistants techniques bien sûr… au Viêt Nam aussi, dans le temps : rien que des conseillers c’étaient, les soldats Amerloques! Seulement ça lui fout tout par terre c’est bien le cas de le dire, son credo consistait en un désengagement militaire total et le voilà qui repart sur les champs de bataille du Moyen-Orient. Et à la remorque des Russes, en plus! Bon ça va, après tout il ne risque plus grand chose, encore un an et il se barre; pour toujours! A son successeur le soin de ramasser les bouses! On peut dire ce qu’on veut mais la démocratie ça marche à bloc…y a toujours un pignouf pour récupérer les excréments du peigne-cul qui l’a précédé…et pour en laisser d’autres, encore plus mahousses si ça se trouve, à son successeur. Ainsi les déjections laissées par Deubel You Bush furent elles décuplées par les embarras politico-intestinaux d’Obama…pourvu que la mère Hillary ne reprenne pas le bâton merdeux, sans quoi ça commencera vraiment à puer grave!

Bon faut que j’arrête, là! La scatologie n’étant pas ma tasse de thé… si j’ose ainsi m’exprimer; je crois nécessaire de passer vite fait à autre chose…enfin pas tout à fait autre chose car l’histoire qui me turlupine un peu, en ce week-end de Toussaint aux allures de mois de Mai, concerne l’Airbus russe écrabouillé dans le Sinaï. Bien sûr on ne sait rien, n’est-ce pas…mais les compagnies aériennes occidentales décident les unes après les autres de contourner cette zone infestée de moudjahidines affidés du Calife. Je veux bien que la baisse du prix du pétrole rende ce genre de détour moins coûteux mais tout de même… Et puis vous savez, il faut toujours se méfier des coïncidences : les Russes, quoi qu’on en dise, combattent les Islamistes en Syrie…et leur avion se pète la gueule sans raison évidente -aux dernières nouvelles il aurait explosé en vol!- au dessus d’un désert tenu par ces derniers. Alors, ils peuvent nous raconter ce qu’ils veulent, Vlad et Sissi, la revendication de l’État Islamique présente une certaine apparence de véracité qui fait froid dans le dos. « Plus de 220 Croisés sont morts » qu’ils écrivent ces empaffés : des Croisés Russes, dites donc, on n’avait encore jamais vu ça! Alors bien sûr on les comprends, les deux précités, ils ne vont pas faire le plaisir à ces abominables ordures de les croire sur parole et de le faire savoir, mais ils n’en pensent pas moins, soyez en certains…les boîtes noires parleront sans doute; nous donneront-elles vraiment le fin mot de cette histoire? Hum… rien n’est moins sûr, ça va dépendre de qui les déchiffrera!

Alors nous verrons bien. Et pendant ce temps-là, dans les cimetières de Croisés, les tombes fraîchement astiquées et grassement fleuries brillent d’un insolite éclat sous le doux soleil de ce drôle de 1er. Novembre… Même le temps de Toussaint n’est plus ce qu’il était, dites donc, heureusement la COP 21 approche, ils nous remettront tout ça bien en ordre, vous verrez. En attendant on bronze.

Bonne et joyeuse fin de Toussaint.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN.