Farewell Angelina

Tout de même, la mère Boutin quand elle évoque une « source digne de foi », vous voulez qu’il s’agisse de Qui, vous? Ben oui, mince, ça se décode fastoche ce genre d’énigme à deux lires-vaticanes, surtout lorsqu’il s’agit d’un départ pour le Paradis, vu que Chirac, en dépit de toutes les saloperies qu’il a pu combiner dans sa vie pour se retrouver un beau jour, et contre toutes attente voire logique, sur le trône de l’Élysée (prenez le dans le sens que vous voudrez, ça ne changera rien au fait), ne saurait finir en Enfer, sympa comme il était, vous pensez! J’ajouterai qu’avec sa position et ses relations, une dispense de Purgatoire lui apparaît acquise sans même qu’il ait à la demander, cela tombe sous le sens, suffit de connaître un peu le milieu, flûte! D’où je déduis, avec ma finesse légendaire, la quasi-certitude suivante: Le Bon Dieu, dans son infinie sagesse, a cru bon d’informer sa vieille copine Christine du décès de ce brave Jacquot. Voilà. Réfléchissez un peu,  si par impossible vous vous retrouviez dépositaire d’une info de ce calibre, vous en feriez quoi, vous? Vous la garderiez pour vous, comme Harpagon sa cassette ou comme Méluche son appareil dentaire, hein, dites moi? Mais non, bien sûr, évidemment, vous tweeteriez, vous aussi, histoire que le monde entier en profite, c’est bien le moins, nom de dieu, ça saute aux yeux comme un encensoir devant le Saint Sacrement! Elle a donc tweeté, Mémère, sobrement: »mort de #Chirac », avec le grandiose dépouillement idoine à la disparition d’un héros de la Démocratie béni des urnes.
Bon, le problème c’est qu’elle n’est plus toute jeune, la dame en question, elle commence un peu à ramollir du bulbe tout en durcissant des portugaises, sans compter le coup de l’émotion quand on reçoit ex-abrupto pareille confidence du Père Éternel, mettez vous une seconde à sa place, à la vioque, zut! Et, manque de pot, elle a mal capté le message la pauvre mesquine, en réalité c’était: « Tu sais ma poule, y va pas tarder à bouffer son extrait de naissance, Chichi, le moment arrive que Je Me le récupère, sans quoi dans même pas six mois c’est plus un cerveau qu’il aura, c’est de la purée mousseline. J’aurais bien voulu vous le laisser encore un peu, histoire de faire plaisir au Commandant des Croyeurs du Maroc, là, dans le cadre de Mes excellentes relations avec Mon Confrère Allah, Le Tout Puissant, Le Miséricordieux, faut pas déconner, mais là, non, tu sais, l’heure c’est l’heure, avant c’est pas, après c’est plus…le temps de rafraîchir un peu la chambre d’amis et Je l’embarque, faut vous faire une raison, les plus belles choses ont une fin, les pires aussi d’ailleurs mais ça met plus longtemps, voilà pourquoi les meilleurs s’en vont toujours les premiers, ainsi que vous l’avez remarqué, pas vrai? Par exemple Hollandouille, vu ton carat, tu n’en verras pas la fin ma cocotte, il se retrouvera hyper-centenaire… mais ne le dis à personne, Julie ça lui collerait le moral au fond des Louboutin… Boutin! »
Que voulez vous, elle a compris de travers, le manque de bol, comme le suscité Culbuto pour la courbe du chômage. Parce qu’on l’aime bien cette bigote, nous autres, on ne s’en est pas offusqué, charité chrétienne oblige. En revanche Bernadette, elle, dès qu’elle a vu ça elle y a cru, de suite, quand on connaît ses saints, n’est-ce pas… sauf que la sainteté de la Christine relèverait plutôt du niveau cadeau Bonux sur l’échelle de la qualité canonique, laquelle démarre avec Glinglin et grimpe ensuite jusqu’à François d’Assise et Thérèse de Calcutta (à ne pas confondre, surtout,  avec les comédies musicales à-poilo-psychédéliques des années soixante-dix). Sur le moment Dame Chirac, déjà ça lui en a foutu une sacrée secousse, vous la connaissez, n’est-ce pas, dans le genre acariâtre on aurait peine à trouver plus balèze: « Mais quoi, mais qu’est-ce? Ce gros cochon vient de canner et moi je l’apprends par la bande…de cons en plus, avec un gazouillis de merde de cette grenouille de bénitier! Non mais faut le voir pour le croire tout de même, comme l’eût dit feu mon mari les couilles m’en tombent dans les Weston! Attendez un peu, ça va pas se passer comme ça figurez vous, ça va saigner! Elle est où Claude que je lui cramoisisse la pleine lune, à cette radasse de mes deux! »
Bon, là déjà on frisait le coup de sang, à son âge et dans son état la Faculté déconseille formellement; seulement, deux minutes après lorsqu’ils ont fini par lui faire comprendre, à la past-first-lady, le caractère un peu prématuré du tweet boutinesque, là ça lui a foutu un de ces contre-choc comme on en connaît fort peu dans une vie de dame-patronnesse. A ce qu’on rapporte de source autorisée, elle se serait figée comme un paquet de saindoux au congélateur la mère tapedur, aussi sec, d’un bloc! Plus moyen de remuer les abattis et encore moins d’en décoincer une! Affolement généralisé dans le microcosme chiracotrope, déjà le Paterfamilias qui n’en finit plus de passer l’arme à gauche (il n’hésita pourtant jamais à basculer de ce côté-là le cher homme) et voilà-t’y-pas la Matrone qui commence à présenter du rigide dans le flasque, merde, y a urgence, faut gérer rapidos sans quoi on ne maîtrise plus rien! Dieu merci le médecin de famille, saint homme dont je tairai le nom pour lui épargner une notoriété universelle susceptible de lui empoisonner son existence toute de dévouement mais jusque là paisible et sereine, trouva illico la solution opportune: « Y a qu’à la foutre elle aussi à la Salpêtrière, on verra bien l’évolution. Et puis comme ça, pas la peine de courir à droite et à gauche, on concentre les problèmes, d’une pierre deux coups en quelque sorte… Et suivant comment ça tourne on sera toujours à temps d’aviser, on aura tout sur place, faut jamais perdre de vue le côté pratique, surtout quand on s’achemine vers les emmerdements en double, l’important c’est de simplifier au maximum, je vous assure, vous me remercierez après les obsèques. »
Sitôt dit sitôt fait. Sauf qu’une fois ses esprits retrouvés cette chère Bernadette, furax comme pas possible, leur aurait foutu un tel souk dans l’hosto genre « Et qu’est-ce que je branle ici, faut pas confondre agonie et indisposition passagère sacrebleu! Vous faites quoi, les morticoles, la grande braderie d’Automne, deux pour le prix d’un, c’est ça? » Bref, depuis la femme de ménage jusqu’au Dirlo en passant par l’aide-soignante et le prof-mandarin, dès le départ ils n’ont nourri qu’une idée fixe: la laisser foutre le camp le plus vite possible! Dès Vendredi soir elle se retrouvait à la maison dans ses pantoufles bien décidée à ne pas remettre les panards dans un quelconque établissement de soins avant au moins le prochain siècle. Quitte à louper la mise en bière de Jacquot… y aura bien assez de monde comme ça et puis faudra péter la forme pour le te deum à Notre Dame, c’est-là que ça va grave se passer… si ça ne dérange pas nos amis Musulmans.

Bon, alors pour tout vous dire j’espère ne pas avoir trahi trop de secrets -j’espère surtout que ces braves gens s’abstiendront de me coller un procès… attendez les mecs, pas la peine: j’ai pas un rond, alors pour les dommages-intérêts…). Il fallait bien cependant que quelqu’un s’y colle vu la carence manifeste des media sur cette histoire somme toute édifiante à plus d’un titre, d’autant qu’on voit bien désormais toute la tendresse que nos chers compatriotes portent à leur vieux Président d’avant les Sarkhollandouille, celui qui, malgré tout, ressemblait encore un peu, quelque part, au Roi dont il était censé assurer la compensation. Après lui le déluge, pas vrai? Avec l’invention du quinquennat qui restera la marque de son règne à la con, il a réussi a bousiller le peu que la République était encore parvenue à préserver en termes de majesté du chef de l’État. On voit bien aujourd’hui, par la publication d’un de ces sondages dominicaux dont l’IFOP et le JDD ont le secret, à quel point les Franchouilles l’adorent, leur vieux gâtouillard calanchant. A 83% ils l’aiment…  un point par année dites donc! Grâce à Dieu il ne dépassera jamais les cent ans -ça c’est sûr!- sans quoi les publications sondagières viraient à l’absurde: Jacques Chirac: 108% d’opinions favorables… bon je rigole mais tout de même. Sans oublier, cerise sur le gâteux, que par dessus le marché 78% de sympathisants socialos font partie du fan-club! Non mais vous réalisez? Des gugus qui, voilà moins de dix ans voulaient l’expédier en taule! Vous me direz, quand on est capable de voter successivement Ségo et Culbuto, on a le droit d’être con au point de n’avoir aucune suite dans les affections, ça paraît logique, non?
Pour en revenir,  je vous confiais donc avoir ressenti le devoir sacré de couvrir cette affaire. La pauvre Boutin s’étant complètement plantée, non pas en annonçant une nouvelle un peu trop future, mais bien en le faisant le jour même où Angelina Jolie se décidait à larguer Prad Bitt (ou le contraire, je ne sais plus) et à le faire savoir aux media du monde entier ébahis, pantois et tétanisés. En face d’un tel scoop, naturellement, la mort de ce pauvre vieux ça s’est mis à ressembler au greffier de la Mère Michel…même pas un entrefilet à la douze, ça valait, je vous jure!
Remarquez bien, je comprends. Question glamour les Brangelina ça vole très très au dessus des Jacqbernadette, question notoriété aussi d’ailleurs… Dommage parce qu’entre le Faubourg Saint-Honoré et Hollywood, il a toujours existé des terrains d’entente…enfin surtout avant.
Cela dit je me permets une petite pensée pour ce Brad, là, malgré son air con et son allure de plouc du Texas profond, il aime le coca-cola du Var à 14° et il en produit, même, là bas tout près de chez moi. Alors le mec a forcément du bon, c’est l’évidence. Voilà pourquoi je lui dirais, si d’aventure il venait à me lire (la probabilité est faible mais non nulle, vous savez): te fais pas de bile, bonhomme, tu es largué et sans doute cocu, mais faut voir les choses en face: les nichons s’étaient déjà barrés depuis quelques temps, il était inéluctable que le reste suivît un jour ou l’autre…
Farewell Angelina, comme chantait si joliment Joan aux temps délicieux de ma jeunesse folle…

Portez vous bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Le crépuscule des zincs

D’habitude elle aurait plutôt tendance au mutisme, la brave Thérèse, derrière son vieux zinc tout buriné, mais là, pour une fois, loquace comme une perruche de Madame Gaspard, la vioque, déchaînée, même, à proprement parler! En même temps, disons-le tout net, elle a ses raisons de marronner grave, vu le coup qu’il lui ont fait, ces charognes de la Municipalité, d’engager des travaux à la con dans la Rue Emmanuel Bicoudane, bloquant ainsi pour un temps indéterminé le principal accès du chaland assoiffé au havre salvateur que constitue Derrière Napoléon , pris en sa qualité de dernier bistrot digne de ce nom dans un rayon d’au moins huit cents mètres.
-« C’est pas que je cherche à développer la clientèle, automatiquement, je veux dire, mais tout de même, peuchère, y m’emmerdent juste pour engraisser un con d’entrepreneur spécialiste des trous dans les rues! Y leur faut des marchés à ces parasites…et à moi il ne me faut rien, pas vrai, juste les yeux pour pleurer! Si ça continue je ferme boutique, à la place ils créeront un magasin de fringues et tout le monde y retrouvera son compte, surtout Benchetrit et Choukroun…et vous autres vous irez picoler chez plumeau, ça vous apprendra à voter pour des pistachiers de politicards de chiottes juste bons à s’en foutre plein les fouilles au détriment des pauvres vieux limonadiers, espèce en voie de disparition dont le monde entier se fout éperdument! »

Consterné à l’idée de voir disparaître son port d’attache, le seul endroit au monde où il se sente chez lui, avec le confort spartiate des vieilles chaises en bois, le mur de bouteilles avenantes, promises, dressé derrière le sombre rade et la présence rassurante des vieux copains toujours là pour renchérir sur les tournées, Marcel Grauburle tente alors d’allumer un contre-feu:
-« S’en fais pas, ma poule, y dureront pas bien longtemps leurs travaux et après on se la fera encore plus chouette vu que la Rue Bicoudane y vont la piétonniser jusqu’à la place, d’accord ce sera la merde pour les bagnoles mais le bistrot y gagnera du cent pour cent, ça facilitera les allées et venues avec le quartier d’à côté, çui-là des pédés, et je te garantis le chiffre d’affaire, tu verras, va falloir embaucher du monde, fais confiance, un peu de patience et dans six mois d’ici tu fais le plein…sans compter qu’un truc qui s’appelle « Derrière… » pour les zomos comme label on n’inventerait pas mieux! »
Pour ma part je ne sais pas trop si Marcel voit juste en l’espèce. Le temps me semble venu, en revanche, de tenter quelque chose pour préserver les derniers débits de boisson du genre de celui de Thérèse, avec leur look d’avant-guerre, tout le contraire de nos vies d’aujourd’hui, l’imprégnation alcoolique comme raison d’être et la conversation approximative des pochetrons comme fond sonore. Manque déjà l’atmosphère enfumée à couper au couteau assortie du parfum si particulier des Gauloises et des Gitanes, grillées par centaines du matin au soir par des candidats au cancer du poumon désinvoltes, sachant pertinemment qu’ils crèveraient un jour ou l’autre et n’ayant que foutre de s’emmerder la vie pour tenter vainement d’y échapper. Çà c’est fini et ça ne reviendra pas! La clope est morte sur l’autel de la santé publique, solidement fondé sur le mythe de l’éradication des maladies et du trou de la Sécu. Hélas cette sorte d’utopie, si elle conduit à la disparition des manufactures de cigarettes ainsi que des cafés du commerce, n’aboutit qu’à l’absurdité. Et lorsque je m’en ouvre à mes petits camarades de biture, c’est Jean Foupallour qui chope, avec la maestria quasi-professionnelle d’un Tony Parker de comptoir, la balle au bond.
– « Ah ben là t’as raison, dis donc, regarde un peu ce brave Chirac! Un mec qui fumait comme un pompier quand c’était pas encore mal vu: ils l’ont obligé à arrêter, bien sûr, comme tout le monde. Ben vous le voyez maintenant le pauvre légume? Ç’aurait y pas été plus sympa qu’y crève du tabac plutôt que de se retrouver complètement gaga à l’hosto en train de claquer d’une saloperie au poumon en s’imaginant dans sa chambrée au service militaire ou dans son dortoir de colonies de vacances? Et je ne vous cause même pas des économies, vu ce qu’il nous coûte avec ses gardes du corps, sa maisonnée et son indemnité grassouillette auxquelles il faut ajouter le prix d’un retour précipité du Maroc en jet privé sans parler du coût pharamineux de l’entretien du malade! Et c’est même pas dit qu’y z’arrivent pas à nous le prolonger encore un moment, le pauvre malheureux, il en a vu d’autres, oubliez pas, c’est du costaud le matos d’avant-guerre! Moi je leur suggèrerais bien de le remettre un petit peu à la cibiche, qu’est-ce qu’on risque et même à la Carlsberg, tant qu’on y est…pour les petites nanas qu’il s’envoyait en cinq minutes douche comprise je crois que ça fait trop tard, faut pas pousser Brenadette…mais déjà comme ça… »
-« Oh, vous savez, intervient le vieux Maurice en rotant discrétos les remontées de son dernier demi-pression, on a le même âge, Chirac et moi, même qu’on a flingué du Fellouze pratiquement ensemble dans les Aurès entre 58 et 60, par là. Ben quand vous voyez le résultat vous vous dites qu’y a un Bon Dieu, parce que le salaud de Jacquot les mecs d’Algérie il les connaissait aussi bien que moi et ça ne l’a pas empêché de laisser leurs rejetons, pendant les douze ans de son règne, continuer à nous envahir. Alors qu’il se retrouve complètement dans le coltar à même plus savoir ni qui ni où il est et à se faire dessous, ça ressemble à une punition du ciel pour ne pas avoir fait son boulot de gardien du troupeau. Aucune excuse je lui trouve à cet enfoiré, aucune! Quand on fait le lit des descendants de ses ennemis on expose les siens à dormir dans le trou, si je me fais bien comprendre. »
-« Encore une fois, intervient Jean Trentasseur, vous noircissez le tableau à l’envi. Je viens de lire l’étude de l’Institut Montaigne sur les Musulmans de France, eh bien figurez vous que la situation se révèle parfaitement encourageante. Les trois ou quatre millions de personnes concernées se trouvent aujourd’hui parfaitement intégrées ou en bonne vois d’intégration à près de 46%. Moins de 30% réfutent les lois de la République. Près de neuf homme sur dix accepteraient le cas échéant de serrer la main à une femme, la réciproque étant vraie pour plus de huit Musulmanes sur dix. Le processus du vivre-ensemble se poursuit dans la sérénité, en dépit des imprécation de tous les aigris de votre espèce qui ne regardent la réalité qu’à travers la lunette de leurs W.C. et le prisme déformant de leurs mentalités réactionnaires! »
-« Ah parlons en, tiens de l’Institut Montaigne, de ses sondages bidon et de ses études biaisées, rétorque aussi sec Toussaint Anchichini (voir laffaire-se-corse ) lequel écoutait jusque là sans moufter, d’abord vos trois ou quatre millions de Muz, ce qui ne comprend d’ailleurs pas les moins de quinze ans, vous pouvez facilement les multiplier par deux et vous serez encore en dessous de la vérité (voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-34565540.html). Ensuite, si vous lisez bien vous vous apercevez que malgré tout le mal qu’ils se donnent pour nous faire gober leur propagande, les Montaigne en question, on trouve une grosse majorité de sympathisants salafistes chez les jeunes de quinze à vingt-cinq ans…les autres, vu qu’ils répondaient au téléphone, ils ont dû rester sur leur quant à soi, vous voyez! Autrement dit, même truqué leur bidule, à condition de bien le lire, met clairement en évidence le merdier sans nom dans lequel votre République et ses valeurs nous ont fourrés, cher Maître. Et pour ce qui concerne les Corses, je vous garantis que nous ferons ce qu’il faut pour éviter d’y tomber aussi. Quitte à prendre les armes, vous savez, le patriotisme de pacotille dont on vous rebat les oreilles à vous autres continentaux, n’est qu’une billevesée en comparaison de notre volonté de garder notre Pays, c’est à dire notre Ile, à l’abri de toute invasion… vous pouvez d’ailleurs constater à quel point la tentative de colonisation française a échoué: pour nous les Français restent des étrangers, même si nous ne les détestons pas, bien sûr, malgré le petit côté condescendant, voire méprisant pour ne pas dire raciste, du regard qu’ils portent sur nous. Alors n’espérez pas nous islamiser, Maître Trentasseur, ça va foirer à tous les coups! »

Comme force reste paraît-il à la loi, le dernier mot revient donc à Maurice:
– « Bon ben au moins, les Corsicos, vous n’avez pas laissé vos roustons au vestiaire! Allez à votre santé, les amibes, en attendant le désastre continental! »

Bonne semaine à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

La femme est l’avenir de l’homme

Les petites feuilles commencent à parer nos arbres de jolies teintes, brunes, rougeâtres, diaprées, souvent chatoyantes, bien que l’été n’en finisse pas de foutre son camp vers un Hémisphère-Sud qui n’est pas forcément pressé de le voir survenir, vu que là bas ils préfèrent l’hiver lequel leur tient lieu de belle saison -sauf du côté du Cap Horn mais y a personne-; ces gens-là font tout à l’envers parce qu’ils ont la tête en bas, faut comprendre.  Adoncques l’Automne arrive bien discrètement, les grèves de profs également, et les seuls qui se bougent grave le popotin restent, par ordre d’entrée en scène, les candidats à la Primaire des Républicains-UMP et les Djihadistes du beau-sexe avec leurs bonbonnes de butane et leurs grands couteaux de cuisine cachés sous le hijab (pas les bonbonnes, juste les coutelas).

En ce qui concerne les premiers, c’est sans surprise que nous assistâmes à la remise en grandes pompes (surtout Bruno Le Maire avec son 45 fillette) de ces providentiels « parrainages » qui ouvrent tout large la voie royale des meetings, des débats, des interviews et des sondages dont les media nous rebattront sans pitié les oreilles jusqu’à la victoire -certes contestable mais on s’en fout, pas vrai?- de Nicolas Sarkozy en Novembre prochain. Je ne sais pas si vous avez entendu la même chose mais moi j’ai bien compris qu’il importait absolument qu’une femme participât à ladite primaire…il a « donc » fallu se débrouiller pour que la pétulante NKM obtienne les viatiques tant recherchés… « donc »… pourquoi « donc », que je sache on en comptait au moins deux de nanas dans les starting-blocks, et Morano alors? A ben non, vous comprenez, Morano valait mieux l’oublier, le côté nauséabond voyez vous, la « race blanche »…pouah! Quelle horreur! Non et puis on en a sauvé deux in-extremis, Kosciusko et Mariton… Cette pauvre Nadine, née Pucelle (le nom du Papa, après comme on se foutait vraiment trop de sa gueule, à ce pauvre mec, il a changé pour Pugelle), n’appartient en aucune façon, elle, ni de près ni de loin au Peuple-Élu. Juste le Piémont profond, comme origine, aucun intérêt en somme. Alors vraiment on n’allait pas s’enquiquiner à la récupérer, y a pas de raison, merde! Et puis la superbe Nathalie, avec son look des beaux arrondissements et sa bien-pensance-politiquement-correcte, laquelle pourrait tout aussi bien la qualifier chez les Socialos ou les Écolos, s’inscrit merveilleusement dans l’écrin mediatico-politique de la Primaire à « droite »…et le moment venu, notamment au second tour contre la Marine, elle pourra rameuter un peu chez les Bobos pour Talonnettes, faut bien renvoyer l’ascenseur, pas vrai?
En tout cas, moi, ce qui est dit est dit: j’irai voter Morano à la Primaire (cf votez-morano) ce ne sera pas la première fois que j’urinerai dans un violon…encore que là j’aurai besoin, au moins, d’une contrebasse!
Cela dit, avant même qu’elle n’ait commencé elle pue déjà la combine et le frelaté leur Primaire. Et c’est parfaitement dans l’ordre des choses; vous n’imaginez pas, j’espère, M. le Président à peine démissionnaire de l’UMP des Ripoublicons laisser le hasard décider du sort de la machine à gagner la Présidentielle en 2017? Mais non, voyons, il a déjà bien assez de soucis avec tous ces Juges suspendus à ses basques comme une meute de clébards avides de lui dévorer les miches, il lui faut au moins la tranquillité au sein des troupes. Et de ce côté-là tout semble O.K. Vous avez un joli panel de candidats tous plus sympa les uns que les autres, à commencer par ce cher Juppé qui réalisera un score plus qu’honorable, lequel devrait, sauf coup fourré encore tout à fait possible, le porter au second tour face à notre petit Sarkoléon… un repris de justice contre un futur… belle affiche! Et puis nous avons la femme -et quelle femme! Alors on peut y aller, pas vrai? Le spectacle peut commencer, les acrobates, les clowns, l’écuyère et surtout le dompteur s’apprêtent à débouler dans l’arène sous les applaudissement d’un public certes un peu clairsemé mais néanmoins en délire… un seul être nous manque toutefois: Monsieur Loyal, mais montrons nous un peu raisonnables, que diable, à l’impossible nul n’est tenu!

Et puis, cette semaine nous réserva aussi quelques chouettes surprises au premier rang desquelles je n’hésiterai pas à ranger l’attentat « déjoué » de Notre-Dame de Paris. Cette remarquable opération de jean-foutres, tant du côté attentatoire que de la part des Forces de l’Ordre, nous valut l’immense joie d’une nouvelle conférence de presse avec, en vedette, le Procureur de Paris. Ce dernier, Volens-Molins, s’est encore une fois retrouvé sous les sunlights d’une mediasphère internationale désormais friande des interventions télévisées de notre sémillant patron du premier parquet de France (« mon » Parquet, comme il le rappelle à tout bout de champs). Et cette fois-ci il avait du lourd à donner en pâture aux folliculaires: des gonzesses, des vraies, des dures, radicalisées à bloc, pétroleuses comme pas une, prêtes à tout pour bousiller des kouffar; bref des sortes d’amazones de Mahomet, dont nul ne peut savoir, empaquetées comme les voilà, si elles possèdent encore leur deux nichons, mais propres à exciter la curiosité des gogos par le côté nouvellement étrange et perfidement érotique de leur girl’s-djihad.
La tentative d’attentat stricto-sensu, apparaît pour sa part comme une grosse pantalonnade: une Pigeot contenant cinq bombonnes de Butagaz censées exploser par l’entremise d’une cigarette allumée abandonnée sur une couverture imbibée d’essence… Pareil dispositif ne mettait guère en danger la bonne vieille Cathédrale et c’est heureux car, sans le signalement d’un brave loufiat de bistrot, la flicaille ne serait sans doute pas encore intervenue à l’heure où je mets sous presse. Encore a-t-il fallu s’armer de patience avant que l’information en question se trouve suffisamment prise au sérieux pour que deux braves perdreaux soient envoyés jeter un cou d’œil sur site… Comme quoi les enseignements niçois semblent n’être point encore parvenus jusqu’à Paris, on la joue cool, toujours, sur le risque d’attentat islamique!
En revanche, les gonzesses, elles, de vraies bombes:
-Ornella G. , 29 ans, première mise en examen de l’équipe, une de ces filles de banlieue rapidement tombée sous le charme des petits camarades offerts par la Sainte-Diversité, convertie très tôt et musulmanisée jusqu’au trognon par la fréquentation exclusive de Chances Pour la France.
-Sarah, Frédérique, Thérèse, H. 23 ans, née à Lisieux! Encore plus spectaculaire, pas vrai? Convertie dans le cadre, sans doute, d’une relation avec un séduisant petit Beur, cette nana apparaît comme une star du fanatisme muz; successivement fiancée à feu Larossi Aballa, l’assassin des époux policiers de Magnanville, puis à feu Adel Kermiche égorgeur du Père Hamel, elle devait épouser bientôt Mohamed Lamine A. frère d’un complice du précité Aballa. Ce garçon vient de se voir sauvé d’une mort certaine par les flics qui l’arrêtèrent Vendredi dernier. Et c’est notre petite Sarah, Thérèse de Lisieux, qui a planté son couteau dans l’épaule du brigadier venu pour la coxer avec ses copine et néanmoins complices.
-Amel S. 39 ans, la brave mère de famille qui planquait tout ce joli monde, une vraie mouquère, celle-là, mais chez qui on a retrouvé un petit arsenal de commando…à l’immense stupeur du voisinage qui jamais n’eût imaginé une chose pareille, comme d’habitude…
-Et enfin, last but not least, la petite Ines Madani (là on dirait que le patronyme leur a échappé sans faire exprès) 19 ans, dont le prénom semble quelque peu trompeur mais qui se révèle comme le chef de bande; remarquablement connue des services belges et fichée S chez nous autres, un vrai danger public comme il doit s’en trouver des dizaines de milliers dans nos quartchiers sans cible.
Alors, elle est pas belle la vie? Jusqu’à présent pour nous fouetter un peu l’imagination dans la morosité ambiante nous disposions juste des Femen…tiens, au fait, on n’en entend plus parler de celles-là, elles ont dû se convertir… du coup avec le changement de tenue on ne les reconnaît plus, logique… désormais nous avons les Mahomet’s Daltons femelles, une véritable bénédiction, même pour les féministes, si, si, je vous assure, car nul ne saurait nier le progrès fabuleux que ces jeunes-femmes font faire à l’Islam en promouvant, par l’exemple et le don de soi, l’égalité entre les sexes dans la lutte pour la conquête de l’Occident provisoirement encore Chrétien. Le seul truc qu’il va falloir regarder c’est le Paradis d’Allah, ça coince un peu à ce niveau-là parce que les soixante-douze vierges, à part les gouines…

Pour terminer sur une note un peu primesautière, juste deux mots sur la future Première Présidente des États-Unis…enfin si l’on en croit les media qui, en dépit d’une remontée fulgurante de son adversaire, continuent sans faillir à nous vendre la mère Clinton comme Marcel Bleustein-Blanchet imposait jadis la suprématie du Shampoing Dop ou de la Chicorée Leroux. En conséquence, on ne sait plus trop bien ce qu’il faut en penser des élections amerloques; toutefois entre les  interrogatoires du FBI au cours desquels elle répond systématiquement ne se souvenir de rien et la manière sacrément cavalière dont elle traite les partisans du père Donald, la brave dame risque de s’en prendre encore un grand coup dans la courbe sondagière.
En démocratie il existe au moins une règle d’application générale et absolue: il ne faut jamais insulter l’électeur. Eh bien elle ignore ça aussi, la tordue! Cinquante pour cent (?) des électeurs de Trump s’entendent ainsi qualifier par elle de « panier de pitoyables », racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes… Inutile de vous dire ce qu’en pense notre ami Hank Hulley (voir notamment doux-pays-de-mon-enfance ) cela se limite à une de ces bordées d’injures du plus déplorable goût missourien que je ne saurais ici retranscrire, ne serait-ce qu’en raison des principes de galanterie -certes un peu nauséabonds eux aussi, bien sûr- que Maman tint à m’inculquer. Mais j’aimerais beaucoup moi aussi qu’elle se casse la gueule en Novembre, Hillary (comme un bossu). Et d’ailleurs, nous en sommes bien d’accord je présume, si la femme est l’avenir de l’homme, ce dernier, en l’occurrence cette chère vieille crapule de Bill, ce serait plutôt son passé…et il est vachement chargé!

A la semaine prochaine, amitiés à tous et baise-main à ces dames (n’en déplaise aux pisse-vinaigre du progressisme mal placé).

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Islam est mort et enterré!

Ouh-lala! je vois la stupeur et l’incrédulité se peindre incontinent sur les visages! Mais  non! Ne prenez pas vos désirs pour des réalités, les potes, là n’est pas la question, padamalgam enfin, flûte, ne nous emballons pas, faut pas confondre! Moi ce que j’évoque, là, comme ça, histoire de causer de quelque chose, il faut bien, ça traite du décès d’Islam Karimov, vous savez, le super-dictateur de l’Ouzbékistan, le mec qui, depuis vingt-sept ans, faisait régner l’ordre -et aussi un petit peu la terreur, on n’a rien sans rien- à Tachkent, Samarcande et autres lieux genre trou de balle du Bon Dieu (Allah, bien sûr, s’agissant de musulmans quasiment turcs). Et dans tout le pays, depuis hier-soir, ce n’est qu’un cri…mais non, pas « c’est la dondon dodue » voyons, Bourvil n’a rien à faire la dedans, même pas son fils socialo, bon je veux bien qu’on trouve un rapport vu que ce brave Karimov devait sa fulgurante carrière au Parti Communiste Soviétique, lequel lui fournit jadis une superbe rampe de lancement, mais le lien s’avère ténu, il tient juste à un poil du piège-à-poux qui servait de barbouze à Karl Marx, si vous voulez…et puis on n’en a rien a foutre, je m’égare! Non le cri de l’Ouzbek (de gaz, allez, je veux bien vous faire plaisir) ça fait comme ça: « Islam est mort et enterré! » poussé la plupart du temps sur le ton de la joyeuse surprise par une population qui commençait à en avoir plein le dos -et je reste poli- de son potentat à la con, même pas foutu de leur assurer un train de vie de Saoudiens en dépit d’un sous-sol gorgé, entre autres cadeaux du ciel, de pétrole, de gaz, de cuivre et d’uranium; sans parler du coton qui pousse en abondance et dont l’irrigation a permis de vider en un temps record la Mer d’Aral; le remplacement définitif de cette dernière par un gros bac à sable est prévu pour 2025 au plus tard, date à laquelle il conviendra de substituer au coton des cactus, nettement moins agréables à porter mais fort peu exigeants en termes d’arrosage.
Cela dit, moi si je vous parle de la disparition de ce pauvre Islam, c’est surtout parce que, contrairement aux apparences, il s’agirait plutôt d’une mauvaise nouvelle. Vous savez, les steppes de l’Asie Centrale regorgent de Djihadistes, à commencer par ceux mêmes de l’Ouzbékistan dont nous devions la relative discrétion, jusqu’à présent, à l’impitoyable autorité de feu Karimov. Le décès un peu inattendu de celui-ci risque de débrider tous les muz fanatiques et de transformer la région en un merdiquistan dont l’Afgahanistan voisin fournit un sérieux avant-goût. Gageons que le Calife et ses affidés, actuellement un peu en manque de débouchés, n’hésiteront pas à sauter sur l’occase si par malheur la disparition de l’Ouzbek (de lièvre) en chef venait à la leur offrir sur un plateau. Dieu merci Vladimir surveille ce guêpier comme votre épouse le contenu du smartphone que  vous laissez stupidement traîner n’importe où, mais – nul ne saurait à bon droit prétendre le contraire- notre monde déglingué n’a vraiment pas besoin en ce moment de cette sorte d’emboucanement supplémentaire.

Toutefois, me direz vous, la République s’inquiète désormais par la voix de son Procureur préféré, celui de Paris bien sûr, de l’affaiblissement actuel qui frappe l’État Islamique. Déjà faut le lire pour le croire, un peu comme si, en 1918, un dignitaire de ce calibre eût clamé sa crainte de voir les Boches reculer… à peine fermée sa gueule il se retrouvait collé au mur, le mec! Les temps ont vachement changé… C’est bien le moins qu’on puisse dire, et dans l’absolu il a raison, le Proc Molins, de se faire un brave souci: « Vous comprenez, M’sieur-dames, vu que Daech part en quenouille, nos transfuges, les djihadistes franchouilles, ils vont rentrer, n’est-ce pas? Et nous autres on va faire quoi hein? Ben oui, on va les laisser rentrer, forcément, on voudrait les contrôler on en serait incapables, qu’est-ce que vous voulez, je ne vais pas vous faire un crobar de l’espace Schengen, pas vrai? Et puis, une fois revenus at home-sweet home ils vont vouloir se venger, venger leur copains qu’on leur a bombardés (nous pas trop mais un peu tout de même). Sans compter qu’on serait bien incapables de les surveiller, on ne sait absolument pas qui c’est! En plus je vous parle de gens qui se sont farci la guerre, vous savez de quoi il retourne -enfin vous non, mais je veux dire, bref- la grosse castagne ça aguerrit, au sens propre du terme, ça endurcit, aussi, et puis surtout ça rend encore plus méchant! Alors, z’allez voir, tiens, même les femmes et les enfants, je vous jure…surtout les petits nenfants, d’ailleurs, ceux là ont été engraissés au djihadisme et endoctrinés à coups de paradis d’Allah; pour se faire péter la gueule en plein milieu de la foule on touche à l’idéal, vous ne trouverez pas mieux sur le marché, parole de Magistrat du Parquet (non, pas formé chez Saint-Maclou, bande de nazes! Diplômé de L’École Gauchiste de Bordeaux, vers chez Ali Juppé, non mais!). Tout ça pour vous dire qu’on est mal, vous savez, pire que chez les concurrents de Lidl! Et faudra pas compter sur les enfoirés de la Droite, ces cons se foutent de notre gueule en nous racontant qu’il suffirait de remiser les fichés « S » au congélo! Non mais ça va pas, non? Et l’état de droit alors, hein, ils en font quoi, ils se le carrent où je pense en guise de suppositoire? Non, Messieurs, apprenez qu’en République tout passe par les Juges, sans eux point de salut (bon d’accord, avec eux encore moins) et faut pas leur demander d’enfermer les mecs dangereux, aux Juges, ça irait à l’encontre de tout ce qu’ils ont appris à l’école susnommée, croyez moi, j’en parle en connaissance de cause! Alors vous savez quoi? Ben oui, numérotez vos abattis, commencez à faire des provisions, évitez autant que possible de sortir, spécialement dans les endroits pleins de monde et surtout, oui surtout, priez (Allah, Jésus, Sa Maman, Bouddah, Yaveh, même, si vous avez la chance d’avoir dégusté le petit coup de canif Rabbinique) priez qui vous voulez pourvu qu’Il se démerde à faire gagner la guerre de Syrie au Calife, sans quoi on est foutu! »

Curieux, tout de même, non, comme situation? D’un côté on attaque les Djihadistes avec nos jolis avions qui bombardent juste là où on veut, la plupart du temps, et de l’autre on fait de la peine à toute une composante, certes récente mais désormais solidement implantée, d’une population dont la diversité est aujourd’hui redoutée par ceux-là même qui s’en félicitaient naguère (voir  http://onefoutus.over-blog.fr/article-25899059.html ). Au moment où il filait le plus parfait amour avec sa retraitée top-model gauchiarde, il voulait la République métissée, ce brave Sarko, son objectif de ce jour-là consistait à amener Mohamed et Mamadou jusqu’à Normale-Sup ou Polytechnique à grands coups de pognon du contribuable. En somme plein de choses lui semblaient possibles en cette fin de 2008; la crise sévissait déjà, certes, mais l’ami Barack-Hussein, a peine élu,  n’avait pas encore pu créer les conditions d’apparition du Califat en Irak et en Syrie.
Près de huit années se sont écoulées et tout a changé, il aime toujours sa nana au doux filet de voix, Nico, en tout cas rien ne permet d’affirmer le contraire, mais en revanche pour ce qui concerne la République métissée on le sent moins enthousiaste, plus modéré si vous préférez. Ce coup-ci il serait plutôt enclin à arrêter les conneries, en tout cas à le promettre. Le regroupement familial, tenez, par exemple, il n’en veut plus! Fini, affaire classée, on liquide et on s’en va…enfin on suspend mais c’est tout comme! Alors évidemment ça tiraille sec sur la gauche de la soi-disant « Droite » mais il n’en a cure, le chevalier sans peur et avec reproches (rien qui ne se puisse oublier, toutefois) lui il explique: « Vous comprenez les Africaines ça fait huit enfants en moyenne, et encore parce qu’il reste un peu de mortalité infantile (hélas, hein, attention!). Alors avec une démographie pareille qu’est-ce que vous voulez qu’ils fassent, les pauvres, surtout qu’on les sait incapables de se démerder seuls, même pas foutus d’entrer dans l’histoire, c’est dire? Ben oui, quoi, à part venir en Europe, vu que pour trouver des cons qui les accueillent à bras ouverts style ma copine la grosse Angela et nous autres avec nos prestations sociales de merde, y a qu’ici, les autres vous pouvez toujours vous fouiller. Alors nous on peut pas, voilà, on peut plus, on n’en peut plus, merde! Et la Jujuppe racontera ce qu’elle voudra pour faire risette à la Gauche ça m’impressionne pas, moi! Alors on va arrêter l’immigration et nettoyer les Djihadistes au kärcher.  Ah, non, attendez, celle-là je l’avais faite en 2007…on va dire au savon de marseille, tiens, ça fait image et ça reste bien franchouille au moins… et ne venez pas me raconter que dans la Cité Phocéenne on pratiquerait plutôt le ménage à la kalach, on n’est pas là pour faire de l’esprit, z’avez vu ma tronche? »
Alors la République métissée, hein, finalement on s’en passera, pas vrai? En tout cas on n’en parlera plus jusqu’en Mai 2017, au moins; que voulez vous, en ce moment la « Droite-Forte » combat le burkini, faut rester cohérents, non?
Au fait, vous imaginez Mère Thérésa, enfin je veux dire Sainte Thérésa, maintenant, qui reviendrait histoire de s’offrir un petit tour à la plage?
Vous en faites donc pas pour l’Islam, il possède encore de beaux jours devant lui, je dirais même un avenir radieux!

A la semaine prochaine, conservez vous bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN