Le crépuscule des zincs

D’habitude elle aurait plutôt tendance au mutisme, la brave Thérèse, derrière son vieux zinc tout buriné, mais là, pour une fois, loquace comme une perruche de Madame Gaspard, la vioque, déchaînée, même, à proprement parler! En même temps, disons-le tout net, elle a ses raisons de marronner grave, vu le coup qu’il lui ont fait, ces charognes de la Municipalité, d’engager des travaux à la con dans la Rue Emmanuel Bicoudane, bloquant ainsi pour un temps indéterminé le principal accès du chaland assoiffé au havre salvateur que constitue Derrière Napoléon , pris en sa qualité de dernier bistrot digne de ce nom dans un rayon d’au moins huit cents mètres.
-« C’est pas que je cherche à développer la clientèle, automatiquement, je veux dire, mais tout de même, peuchère, y m’emmerdent juste pour engraisser un con d’entrepreneur spécialiste des trous dans les rues! Y leur faut des marchés à ces parasites…et à moi il ne me faut rien, pas vrai, juste les yeux pour pleurer! Si ça continue je ferme boutique, à la place ils créeront un magasin de fringues et tout le monde y retrouvera son compte, surtout Benchetrit et Choukroun…et vous autres vous irez picoler chez plumeau, ça vous apprendra à voter pour des pistachiers de politicards de chiottes juste bons à s’en foutre plein les fouilles au détriment des pauvres vieux limonadiers, espèce en voie de disparition dont le monde entier se fout éperdument! »

Consterné à l’idée de voir disparaître son port d’attache, le seul endroit au monde où il se sente chez lui, avec le confort spartiate des vieilles chaises en bois, le mur de bouteilles avenantes, promises, dressé derrière le sombre rade et la présence rassurante des vieux copains toujours là pour renchérir sur les tournées, Marcel Grauburle tente alors d’allumer un contre-feu:
-« S’en fais pas, ma poule, y dureront pas bien longtemps leurs travaux et après on se la fera encore plus chouette vu que la Rue Bicoudane y vont la piétonniser jusqu’à la place, d’accord ce sera la merde pour les bagnoles mais le bistrot y gagnera du cent pour cent, ça facilitera les allées et venues avec le quartier d’à côté, çui-là des pédés, et je te garantis le chiffre d’affaire, tu verras, va falloir embaucher du monde, fais confiance, un peu de patience et dans six mois d’ici tu fais le plein…sans compter qu’un truc qui s’appelle « Derrière… » pour les zomos comme label on n’inventerait pas mieux! »
Pour ma part je ne sais pas trop si Marcel voit juste en l’espèce. Le temps me semble venu, en revanche, de tenter quelque chose pour préserver les derniers débits de boisson du genre de celui de Thérèse, avec leur look d’avant-guerre, tout le contraire de nos vies d’aujourd’hui, l’imprégnation alcoolique comme raison d’être et la conversation approximative des pochetrons comme fond sonore. Manque déjà l’atmosphère enfumée à couper au couteau assortie du parfum si particulier des Gauloises et des Gitanes, grillées par centaines du matin au soir par des candidats au cancer du poumon désinvoltes, sachant pertinemment qu’ils crèveraient un jour ou l’autre et n’ayant que foutre de s’emmerder la vie pour tenter vainement d’y échapper. Çà c’est fini et ça ne reviendra pas! La clope est morte sur l’autel de la santé publique, solidement fondé sur le mythe de l’éradication des maladies et du trou de la Sécu. Hélas cette sorte d’utopie, si elle conduit à la disparition des manufactures de cigarettes ainsi que des cafés du commerce, n’aboutit qu’à l’absurdité. Et lorsque je m’en ouvre à mes petits camarades de biture, c’est Jean Foupallour qui chope, avec la maestria quasi-professionnelle d’un Tony Parker de comptoir, la balle au bond.
– « Ah ben là t’as raison, dis donc, regarde un peu ce brave Chirac! Un mec qui fumait comme un pompier quand c’était pas encore mal vu: ils l’ont obligé à arrêter, bien sûr, comme tout le monde. Ben vous le voyez maintenant le pauvre légume? Ç’aurait y pas été plus sympa qu’y crève du tabac plutôt que de se retrouver complètement gaga à l’hosto en train de claquer d’une saloperie au poumon en s’imaginant dans sa chambrée au service militaire ou dans son dortoir de colonies de vacances? Et je ne vous cause même pas des économies, vu ce qu’il nous coûte avec ses gardes du corps, sa maisonnée et son indemnité grassouillette auxquelles il faut ajouter le prix d’un retour précipité du Maroc en jet privé sans parler du coût pharamineux de l’entretien du malade! Et c’est même pas dit qu’y z’arrivent pas à nous le prolonger encore un moment, le pauvre malheureux, il en a vu d’autres, oubliez pas, c’est du costaud le matos d’avant-guerre! Moi je leur suggèrerais bien de le remettre un petit peu à la cibiche, qu’est-ce qu’on risque et même à la Carlsberg, tant qu’on y est…pour les petites nanas qu’il s’envoyait en cinq minutes douche comprise je crois que ça fait trop tard, faut pas pousser Brenadette…mais déjà comme ça… »
-« Oh, vous savez, intervient le vieux Maurice en rotant discrétos les remontées de son dernier demi-pression, on a le même âge, Chirac et moi, même qu’on a flingué du Fellouze pratiquement ensemble dans les Aurès entre 58 et 60, par là. Ben quand vous voyez le résultat vous vous dites qu’y a un Bon Dieu, parce que le salaud de Jacquot les mecs d’Algérie il les connaissait aussi bien que moi et ça ne l’a pas empêché de laisser leurs rejetons, pendant les douze ans de son règne, continuer à nous envahir. Alors qu’il se retrouve complètement dans le coltar à même plus savoir ni qui ni où il est et à se faire dessous, ça ressemble à une punition du ciel pour ne pas avoir fait son boulot de gardien du troupeau. Aucune excuse je lui trouve à cet enfoiré, aucune! Quand on fait le lit des descendants de ses ennemis on expose les siens à dormir dans le trou, si je me fais bien comprendre. »
-« Encore une fois, intervient Jean Trentasseur, vous noircissez le tableau à l’envi. Je viens de lire l’étude de l’Institut Montaigne sur les Musulmans de France, eh bien figurez vous que la situation se révèle parfaitement encourageante. Les trois ou quatre millions de personnes concernées se trouvent aujourd’hui parfaitement intégrées ou en bonne vois d’intégration à près de 46%. Moins de 30% réfutent les lois de la République. Près de neuf homme sur dix accepteraient le cas échéant de serrer la main à une femme, la réciproque étant vraie pour plus de huit Musulmanes sur dix. Le processus du vivre-ensemble se poursuit dans la sérénité, en dépit des imprécation de tous les aigris de votre espèce qui ne regardent la réalité qu’à travers la lunette de leurs W.C. et le prisme déformant de leurs mentalités réactionnaires! »
-« Ah parlons en, tiens de l’Institut Montaigne, de ses sondages bidon et de ses études biaisées, rétorque aussi sec Toussaint Anchichini (voir laffaire-se-corse ) lequel écoutait jusque là sans moufter, d’abord vos trois ou quatre millions de Muz, ce qui ne comprend d’ailleurs pas les moins de quinze ans, vous pouvez facilement les multiplier par deux et vous serez encore en dessous de la vérité (voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-34565540.html). Ensuite, si vous lisez bien vous vous apercevez que malgré tout le mal qu’ils se donnent pour nous faire gober leur propagande, les Montaigne en question, on trouve une grosse majorité de sympathisants salafistes chez les jeunes de quinze à vingt-cinq ans…les autres, vu qu’ils répondaient au téléphone, ils ont dû rester sur leur quant à soi, vous voyez! Autrement dit, même truqué leur bidule, à condition de bien le lire, met clairement en évidence le merdier sans nom dans lequel votre République et ses valeurs nous ont fourrés, cher Maître. Et pour ce qui concerne les Corses, je vous garantis que nous ferons ce qu’il faut pour éviter d’y tomber aussi. Quitte à prendre les armes, vous savez, le patriotisme de pacotille dont on vous rebat les oreilles à vous autres continentaux, n’est qu’une billevesée en comparaison de notre volonté de garder notre Pays, c’est à dire notre Ile, à l’abri de toute invasion… vous pouvez d’ailleurs constater à quel point la tentative de colonisation française a échoué: pour nous les Français restent des étrangers, même si nous ne les détestons pas, bien sûr, malgré le petit côté condescendant, voire méprisant pour ne pas dire raciste, du regard qu’ils portent sur nous. Alors n’espérez pas nous islamiser, Maître Trentasseur, ça va foirer à tous les coups! »

Comme force reste paraît-il à la loi, le dernier mot revient donc à Maurice:
– « Bon ben au moins, les Corsicos, vous n’avez pas laissé vos roustons au vestiaire! Allez à votre santé, les amibes, en attendant le désastre continental! »

Bonne semaine à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

46 réflexions sur “Le crépuscule des zincs

  1. René de Sévérac 18 septembre 2016 / 18 h 57 min

    Le courage n’était pas là. puis l’heure venant, vous vous dites qu’il y avait des supporters à satisfaire !
    Retour à la tradition avec des sujets actuels.
    Eh oui, Chirac est au plus mal; avec les prières de Bernadette, je ne doute pas de l’accueil du Seigneur !
    Plus sérieux (encore que), l’Institut Montaigne nous apprend que les « trois ou quatre MM »(*) de muzz que Chirac a combattus : 46% sont intégrés et « moins de 30% réfutent les lois de la République ». Chez les jeunes mieux ne pas en parler !

    J’ai appris, à propos de la loi Taubira -contre laquelle nous avons marché le 13.01.13- j’ai appris que, par jurisprudence, un droit ne peut être repris sauf que le 101ème département français avait été privé d’un droit ancestral : la Polygamie, Taubira reviens vite rende leur droit aux Mayottais !

    Bonne soirée et amitiés & bisou aux dames !

    (*) Avouez que la naturalisation règle bien des choses :
    En 1945 la France faisait -vous et moi compris- 40MM d’habitants. Sachant que
    1. les Françaises ont cessé leur production depuis (en gros),
    2. la longévité des autochtones s’est améliorée de 10 ans (soit 80 ans contre 70),
    la population devrait être passée de 40MM à 46 MM (je suis généreux);
    on observe une population de 65 MM soit un apport exogène de 3 ou 4 MM ? Y aurait-il erreur ?

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    • Anne 19 septembre 2016 / 9 h 08 min

      Michèle Tribalat, spécialiste des migrations internationales à l’INED et mise au placard depuis la sortie de son ouvrage « Immigration, Les Yeux grands fermés » en 2010, dénonce le bain idéologique qui enserre les sciences sociales depuis les années 80, l’embrigadement qui a conduit à faire le vide de tout ce qui permettrait de penser à partir de la réalité et des faits !
      Que l’Insee manie les chiffres de l’immigration comme de la nitroglycérine, que les études sérieuses sont quasi impossibles à faire, tant il faut recouper des infos disséminées partout !
      Sans stats ethniques, quid des soldes migratoires, naissances, décès, visas de séjour de longue durée obtenus dans des Ambassades dont les Préfectures ne sont jamais informées etc etc.

      Ex en 1997 : pour le ministère de l’Intérieur le nombre des immigrants était de 65 750, de 73 700 pour l’OMI, de 91 800 pour le HCI, de 102 500 pour le ministère de l’Emploi et de 143 000 pour l’INED !!

      Bon, il est évident qu’à moins d’avoir stérilisé nos récents et bénis (d’Allah) compatriotes dès leur arrivée dans l’Hexagone, il semble difficile de croire, même pour le plus neuneu d’entre nous, qu’ils soient toujours 3 à 4 millions comme on nous le serine depuis 30 ans !!
      Il n’en reste pas moins que d’après cette « étude » + du tiers se dit muslim avant d’être français, et + de la moitié des djeuns !
      On va en faire quoi, de ces Français ???

      Bonne journée et bisous à tous

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      • Gérard 19 septembre 2016 / 13 h 03 min

        On va en faire quoi, de ces « Français » ??? S’il vous plaît, Anne, à l’avenir n’oubliez pas les guillemets, sinon la phrase devient moins signifiante.
        Moi, j’aurais bien ma petite idée, mais elle est tellement nauséabonde que je n’ose pas vous l’expliquer pour ne pas vous choquer. Si, si, je sais qu’il y a des âmes sensibles. En plus, il paraît qu’aujourd’hui, on peut aller en taule si on dit ou si on écrit des trucs comme ça. D’autant que le blog de Nouratin, il doit être vachement surveillé par les zautorités, à la différence du fiché S lamba qui, lui, vaque tranquillement à ses petites affaires tant qu’il n’a dézingué aucun koufar.
        Heureusement, ils n’ont pas encore trouvé de moyen de lire dans la pensée des gens, on peut parfois le regretter, moi par exemple, j’aimerais bien connaître le fond de la pensée de Culbuto, même si c’est sans doute pas joli-joli.

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      • Anne 19 septembre 2016 / 14 h 31 min

        Gérard, mes très sincères excuses pour l’oubli des guillemets ! Un instant d’égarement incompréhensible.
        En attendant ? J’ai su de source proche comment de Gaulle a procédé avec l’OAS sur qques individus ciblés pour envoyer son message aux autres mbs, qui l’ont reçu 5/5 ! Mais nous n ‘avons plus de de Gaulle et ces « Français » sont des centaines de milliers voire
        des millions !
        J’ai un scoop en revanche, que même les grandes oreilles des zautorités, de SOS Machin et autres Ligues peuvent bien entendre : dans le fond de la « pensée » de Padebol il n’y a rien, absolument rien ! 😉

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    • nouratinbis 19 septembre 2016 / 17 h 25 min

      Comme vous dites, le courage manquait et
      l’inspiration n’était pas au rendez-vous…
      En tout cas, votre calcul apparaît plutôt
      juste…il n’y a qu’à regarder alentour pour
      s’en convaincre.
      Amitiés.

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  2. elba 18 septembre 2016 / 19 h 56 min

    Merci du bisou du dimanche, René.

    Nouratin, puisque vous parlez de cigarettes, je pense à une chose : je n’ai encore pas vu de sondage qui dise qu’il y a (peut-être) moins de cancers du poumon depuis que les salles de café ne sont plus enfumées… Vrai, lorsque j’y pense, qu’il devait être un peu difficile de respirer lorsque l’atmosphère était saturée. J’ai connu cela pourtant.
    C’était bien le bon temps ! (voilà que je me joue la vieille nostalgique… mais c’est vrai aussi que je deviens « un peu » vieille. 😉 )

    D’ailleurs, vrai que c’était le bon temps : pas trop de cancers tous azimuts, pas de sida… peu de migrants, qui s’intégraient tout à fait bien à l’époque, comme les portugais ou les polonais – donc pas de voile, de burka, de burkini… seulement les bikinis ;))

    Bref ! Pour tout vous dire, j’ai vraiment l’impression que le monde actuel ne tourne qu’autour de deux choses : la mondialisation et la cata financière, et ces migrants qui arrivent dans nos campagnes alors qu’il n’y a déjà pas assez de boulot pour tout le monde.

    … Et puis Sarkopathe-le-retour, alors qu’il avait dit qu’il ne reviendrait pas en politique… Mais bon ! Il paraît qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
    Pour Chirac, que voulez-vous… notre tour viendra aussi. Mais lui, il aura eu l’avantage de ne pas mourir dans le dénuement. C’est déjà ça.

    … Et puis aussi, quand reprendrez-vous à me faire rire ou sourire ? Parce que là, je suis désolée de vous dire que c’est un peu raté pour aujourd’hui. Dommage !

    Bisous tout de même. Vous n’y êtes pour rien dans toutes ces sombres salades. Et merci de nous offrir votre petite lecture dominicale.

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    • René de Sévérac 19 septembre 2016 / 7 h 41 min

      Pour Chirac, « il aura eu l’avantage de ne pas mourir dans le dénuement ».
      Vous savez Elba, ça ne change pas beaucoup !
      Ce qui est fondamental, c’est de passer le cap sans trop de souffrances !
      Et; c’est mon projet, avec le soutien de mon copain … sur la croix !

      Au fait, mon bisou du dimanche soir; il est toujours affectueux !
      Bisou du lundi !

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    • nouratinbis 19 septembre 2016 / 17 h 27 min

      Totalement raté, en effet…il faut dire
      que je n’arrive plus à rigoler moi même
      de toutes ces sombres salades…ça se
      ressent forcément.
      Gros bisous navrés.

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  3. elba 18 septembre 2016 / 19 h 58 min

    PS – j’ai oublié dans mon allusion au « bon temps » un truc primordial : tout le monde avait du travail. On changeait même d’entreprise si l’on n’était pas contents de notre situation. Et le CDD n’existait pas…

    C’était il n’y a pas si longtemps que ça, il me semble… Snif !

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      • trucmuche 19 septembre 2016 / 18 h 03 min

        C’était avant le choc pétrolier de 1975 et la fin de Bretton Woods par Nixon en 1971, ainsi que la fin de la répression financière. A partir de là tout est parti en quenouille :

        http://www.captaineconomics.fr/-loi-1973-giscard-pompidou-rotschild-dette-publique-france-etienne-chouard

        « En effet, entre 1945 et 1971, la forte régulation financière, « grâce » entre autre aux accords Bretton Woods et à la faible ouverture internationale de l’époque, a permis une forte diminution de la dette dans les pays développés. En effet, à cette époque, la « répression financière », concept introduit dans les travaux de Shaw et McKinnon (1973), permettait aux Etats de se financer à très bas coût (en termes réel) dans la plupart des pays, non pas via un financement direct et sans intérêt par une banque centrale, mais grâce à :

        – La mise en place de plafond de taux d’intérêt par le gouvernement, indiquant un niveau maximum de taux d’intérêt contraignant pour les investisseurs.

        – Le captation des investissements domestiques des fonds de pensions ou des banques, via des mesures prudentielles obligeant ces institutions à détenir de la dette souveraine domestique, le contrôle des capitaux (« forced home bias »), un niveau de réserve élevé et la taxation des autres produits financiers. »

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    • Gérard 19 septembre 2016 / 20 h 59 min

      C’est vrai, mais en revanche, il n’y avait pas toute la richesse culturelle que nous apportent, chaque jour et de plus en plus, les migrants.
      Calais, pour prendre un exemple, c’était mortel à l’époque, demandez à la madame le maire (je ne me rappelle plus si on doit dire la maire ou la mairesse, ou la mair-e, alors dans le doute …)

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      • elba 19 septembre 2016 / 22 h 27 min

        Hélas (?;)), Gérard, pas d’apport (pour le moment) de richesses culturelles nouvelles dans mon petit village…
        Mais finalement, je me dis que je me sens assez bien dans mon inculture. Parfois me prendrait l’envie de ne rien savoir des infos. Peut-être que je me sentirais encore plus en paix.
        Bonne nuit à vous. ♥

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      • mamedjo 21 septembre 2016 / 14 h 33 min

        quand l’élue met sa ville dans la mouise il faut dire la mer…de

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  4. trucmuche 18 septembre 2016 / 20 h 13 min

    Poser la question de la république à des muzz est aussi absurde que de la poser à des souchiens franchouilles, aucun d’eux ne sait ce que ça signifie, pas plus que l’état de droit ou la pertinence de la théorie de la gravité quantique.

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    • nouratinbis 19 septembre 2016 / 17 h 29 min

      Pour la gravité quantique j’ai ma petite idée
      mais pour le reste…

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  5. jean-marc 18 septembre 2016 / 20 h 14 min

    Qu’elle se plaigne pas trop la Thérèse:au lieu d’un secteur piétonnier,ils auraient pu construire

    des HLM pour recaser des migrants venus de Calais!

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    • Gérard 19 septembre 2016 / 7 h 57 min

      Déconnez pas, Jean-Marc : les migrants sont maintenant habitués à vivre dans des châteaux ou des manoirs : on ne va tout de même pas leur demander d’habiter dans des HLM.

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      • Gérard 19 septembre 2016 / 20 h 49 min

        Oui, parce qu’à force, il va bien finir par y avoir pénurie de châteaux, vu que tous les riches vont bientôt avoir quitté la France et n’en construisent donc plus.
        Et il va bien falloir aussi repenser à cette idée géniale de transformer les églises en mosquées. Avec un seul (petit) problème, c’est que les églises sont en général orientées à l’est alors que la Mecque c’est plutôt direction est-sud-est. Et vous ne pouvez pas, décemment, lever le cul pour honorer Allah – qui est grand et miséricordieux, mais faut quand même pas pousser – si vous n’êtes pas tournés vers la Mecque ; ça ne se fait pas. Et Mahomet (Salla Allah alaihi Wa sallam !) pourrait vous le confirmer, dans ce cas-là, c’est pan-pan-cul-cul, chez les muz, ça rigole pas avec les choses sérieuses.
        A Nicosie-nord (Chypre partie turque), ils ont résolu le problème dans l’ancienne cathédrale Sainte Sophie, leur mirabe il est dans le bras sud du transept. Comme quoi, les muz savent s’adapter : Culbuto m’a même confié qu’ils savaient parfaitement s’accommoder de la laïcité, c’est vous dire !

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      • nouratinbis 20 septembre 2016 / 11 h 44 min

        Oui, ils s’accommodent de tout et surtout de la connerie
        des Occidentaux!

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  6. Fredi M. 18 septembre 2016 / 23 h 26 min

    Que voilà un billet fort réjouissant !
    Bravo ! et longue vie aux zincs !

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  7. Anne 19 septembre 2016 / 9 h 04 min

    Le bistrot, tout un symbole…A l’époque bénie d’une homogénéité certaine de notre société, il était celui du vrai vivre-ensemble, de la mixité sociale, le lieu convivial où tous se retrouvaient et pouvaient échanger.
    L’interdiction de la clope y est sûrement pour beaucoup, avec la disparition des classes populaires des centres-villes pour les raisons financières évidentes.
    Maintenant nous avons les kebabs ! Ou les centres d’accueil et les salles de shoot ! Misère

    Quant à Chichi…Qu’il était grand, qu’il était beau, qu’il sentait bon le…tabac 😉 !! Peut-être celui qui nous a le plus trahis ?

    Allez, maintenant il reste à tout reprendre et à tout reconstruire.
    Allo, Hercule ? Pas de réponse, hélas ! En tout cas pas chez nous….

    Bisous bisous

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    • nouratinbis 19 septembre 2016 / 17 h 31 min

      Hercule…pas de réponse, en effet…un vague écho,
      peut être…

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  8. Pangloss 19 septembre 2016 / 9 h 16 min

    Les blogs, c’est comme les zinc d’autrefois. Il y manque le contact humain et les réparties rapides. Et les coups qu’on y boit sont virtuels.
    Le « contexte » corse incite le pouvoir à épargner à la Corse le saupoudrage de migrants. Vive le contexte! Le continent a perdu son contexte. Où a-t-il bien pu passer?

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    • nouratinbis 19 septembre 2016 / 17 h 33 min

      Il a même perdu son texte, c’est tout dire!
      Vive la Corse insaupoudrée.
      Amitiés.

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  9. PR CALGUÈS 19 septembre 2016 / 10 h 07 min

    Petite précision toponymique, cher Nouratin.
    La rue que vous évoquez dans votre article se nomme en réalité :

    « Rue Emmanuel Grand Bicoudane »

    Baïèta.

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    • nouratinbis 19 septembre 2016 / 17 h 34 min

      Ah je n’étais pas sûr, je croyais que c’était
      « Gros ».
      Baïeta.

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  10. Dr WO 20 septembre 2016 / 19 h 00 min

    Bon café du Commerce. Dans la bonne veine.

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  11. Gérard 21 septembre 2016 / 5 h 55 min

    Z’avez pas remarqué ?
    En ce moment, Cazevide a l’air de faire le forcing pour faire croire qu’il fait le job pour lequel il est payé : attentats déjoués, fichés S interpellés, mosquées perquisitionnées, clandestins expulsés, le tout au compte-gouttes bien sûr, sauf la pléthore d’articles dans les merdias et de séquences à la télé qui me donnent l’impression d’assister au lent réveil du château de la Belle au Bois Dormant après le baiser du Prince Charmant à sa Dulcinée.
    Et l’autre, là, qui nous raconte qu’il manquerait des places en prison alors qu’on sait parfaitement que ce n’est pas vrai et qu’en plus la prison n’est pas la solution …Y a même des juges qui rendent des jugements à peu près sensés.
    Mais keskispass ? Ils ne seraient pas devenus fous, tout de même ?

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    • nouratinbis 21 septembre 2016 / 12 h 45 min

      Pour ce qui est des juges, c’est accidentel,
      ça peut arriver, parfois, sans faire exprès.
      Cazevide, lui, il fait de la communication,
      c’est moins dur que de faire vraiment le
      boulot.
      Quant aux places de prison, tant qu’on n’aura
      pas reconstitué le bagne comme au temps de la
      Guyane, on n’arrivera pas à résoudre le
      problème.
      Et puis de toute façon on est tous sinoques!
      Amitiés.

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      • Souris donc 21 septembre 2016 / 21 h 39 min

        Je trouve qu’il a le chic de la Prohibition, style Al Capone ou Dillinger.

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      • Gérard 23 septembre 2016 / 9 h 27 min

        Dernière heure (lu sur le site du Fig’) on n’a pas suffisamment de places de prison, mais on aurait en revanche (un peu) trop de surveillants de prison radicalisés (mais pas de quoi s’affoler cependant, car il n’y en aurait aujourd’hui pas plus de 30, à ce qu’on nous dit, chiffre tout à fait négligeable, n’est-il pas vrai ?).
        Il n’y a donc pas de quoi fouetter un chat, et de toutes façons, radicalisés ou pas, ce sont des fonctionnaires et donc par principe inamovibles.
        Je ne sais pas si, moi aussi, je suis sinoque, mais ce qui est sûr, c’est que je vis dans un pays de cinglés – je le sentais déjà confusément depuis quelque temps.

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      • René de Sévérac 23 septembre 2016 / 10 h 56 min

        « je vis dans un pays de cinglés »
        Ce n’est pas grave, mais ça ne se soigne pas …
        ll suffit d’attendre … la mort !

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  12. carine005 23 septembre 2016 / 18 h 08 min

    « le prix d’un retour précipité du Maroc  »
    … comme par hasard…
    Y sont tous au Maroc !
    Et du coup, tout le Maroc est chez nous.

    « Aucune excuse je lui trouve à cet enfoiré, aucune!  »
    D’accord avec Maurice !

    Sinon, il fume le Jean Trentasseur ? Il fume ou il boit ?
    Parce qu’il file un mauvais cocon, là.

    Bin zirbougrozingouxnapoléoniens.

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    • nouratinbis 25 septembre 2016 / 16 h 16 min

      Les deux je crois, on va voir ce qu’on va voir
      parce que je n’ai pas du tout l’intention de le
      faire mourir, lui non plus, ça prouverait que
      le tabac et l’alcool sont mauvais pour la santé,
      ce qu’à Dieu ne plaise.
      Gribouxantialcoolosiosz.

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  13. G.Mevennais 24 septembre 2016 / 16 h 35 min

    Bonjour cher Nouratin,
    Je suis revenu de mon voyage en Sardaigne (j’avais indiqué la Sicile par erreur, il faut dire que j’y suis allé trois fois), je voyage tant que je peux car, outre le plaisir de la découverte, je me sens bien qu’à « l’étranger » (enfin « l’étranger » que j’ai choisi). Je ne sais pas si c’est mieux qu’en France, mais où je vais, il n’y a pas disons…de gens particuliers et à problèmes, et surtout je n’entends plus parler des horreurs franchouillardes. Bon, ceci dit, j’aime toujours les discours des habitués de votre si folklorique estaminet, merci donc pour ce moment, encore un, qui fait sourire. Il est vrai que votre billet fait sourire et non, comme par le passé, rire aux éclats, mais vous n’y êtes pour rien, nous sentons tous, plus ou moins confusément, que les choses s’accélèrent et que ce que nous allons vivre ne v pas être joli joli. Je comprends votre pessimisme, que vous essayez de cacher ou d’estomper par le biais du « derrière Napoléon », mais il est de plus en plus difficile de tout prendre avec humour, détachement et dérision.
    Amitiés.
    Gilles

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    • elba 24 septembre 2016 / 18 h 19 min

      Bonsoir Gilles,

      Il y a encore quelques coins privilégiés en France où, si l’on ne regarde pas la télé ou les infos sur le net, nous vivons encore dans la sérénité. Mon petit village de Vendée fait partie de ces « zones protégées »… peut-être pas pour très longtemps… J’ose espérer tout de même que nous pourrons encore vivre quelques années ainsi, dans le calme et l’entente entre voisins.
      … Même si de temps à autre, malgré tout, quelque cambrioleur s’amuse à délester une famille, de sa télé, de son ordinateur… ou de sa voiture (chose qui nous est pratiquement indispensable, puisque pas de transports en commun et pas de commerces, hormis la boulangerie et la petite épicerie locale.)
      Sans les infos, nous sommes encore en « douce France » ici. 🙂

      Bisous.

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      • G.Mevennais 24 septembre 2016 / 20 h 06 min

        Mais je suis bien d’accord avec vous, moi-même, j’habite un petit hameau, au nord de l’Hérault, entre Montagne Noire et Cévennes, je suis allé dans cet endroit à la recherche de la sérénité et je l’ai, à peu près, trouvée. Il n’y a pas encore de vols, chez nous, mais, à moins de se mettre des boules quies et un masque pour ne pas voir et entendre, il n’est pas possible d’échapper à l’actualité, dans le sens large du terme. Alors ? bien que, personnellement, j’échappe encore et pour combien de temps à ce qui nous attend, je puis vous assurer que je ne prendrais pas ma « retraite » en France si je revenais une douzaine d’années en arrière. Je ne cherche ni à convaincre, ni même à argumenter, mais j’écris, par contre, avec la plus grande des sincérités, désolé donc de vous répondre ainsi, mais cela n’enlève rien à l’intérêt que je porte à vos coms et à toute la considération que j’éprouve à votre égard. En tout cas, merci pour votre réponse, elle est appréciée comme il se doit.
        Bien amicalement.
        Gilles

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      • elba 25 septembre 2016 / 7 h 15 min

        Effectivement, Gilles : à moins d’être sourds et aveugles, nous ne pouvons hélas pas échapper à ce qui advient en ce moment. Pas seulement en France, d’ailleurs.
        Et je suis tout autant désolée et inquiète de la situation actuelle que vous.
        Je pense cependant que les gens des grandes villes ont une qualité de vie bien moins sereine que vous et moi.
        Ce qui n’est pas pour nous rassurer, c’est que même les peuples d’Amazonie qui vivent encore relativement loin de la ‘civilisation’ sont en train d’être décimés par ces gens de l’ultra-capitalisme.
        Le monde est-il foutu ? … J’ose encore avoir l’espoir que non.

        Bon dimanche à vous, en attendant le nouvel article de Nouratin…

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    • nouratinbis 25 septembre 2016 / 16 h 18 min

      En fait, ils ont cessé d’être drôles, tous,
      ils sont dérisoires, sinistres, consternants,
      affligeants mais jamais plus amusants…sauf
      peut être Christine Boutin…
      Amitiés.

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