Vive les hurluberlus!

Vachement compliqué les élections américaines! Entre les grands électeurs répartis dirait-on au petit bonheur la chance, les swing-states, les règles qui varient selon les états, les marges d’erreur des sondeurs et les coups de trafalgar de dernière minute, bien malin qui pourrait aujourd’hui prédire le résultat de l’énorme démocratiquerie qui va se dérouler dans neuf jours sous les yeux abasourdis des Nations subjuguées. Le cru 2016 apparaît, en plus, particulièrement gratiné, les deux protagonistes atteignent des niveaux encore inégalés sur l’échelle du pittoresque saugrenu, la candidate démocrate ayant dores et déjà fait preuve, ès qualité de secrétaire d’état sous Obama, de sa très profonde nullité, le républicain n’ayant pour sa part prouvé autre chose que sa capacité à faire fructifier l’entreprise familiale, ce qui n’est tout de même pas si mal et de son aptitude à faire le clown à la télévision, ce, qui pourrait bien lui servir en tant que Président des States. Cependant les media s’acharnent à sur-vendre la première tout en dézinguant systématiquement le second, alors qu’à l’inverse l’infaillible méthode du Professeur Lichtman- lequel depuis les années 80 annonce à chaque fois, et sans jamais se louper, le nom du futur président quinze jours à l’avance- prédit cette fois-ci le succès du gros rouquemoute. A titre de contrefeu la dame Obama, la First-Lady pour quelques jours encore, se voit contrainte de payer de sa personne dans les shows électoraux de la pauvre Hillary. Ainsi la mère Michelle (qui semble n’avoir rien perdu…l’eusses tu cru?) gigote-t-elle sur les planches presque aussi joliment que Beyoncé, la petite copine de Barack-Hussein,  se répand en embrassades et autres démonstrations d’amitié pour celle que ce dernier descendit en flammes à l’occasion des primaires de 2008, elle va même jusqu’à proférer des aphorismes du style « quand ils s’abaissent nous nous élevons » dont la navrante platitude n’empêche nullement les media de les qualifier de traits de génie… on ne prête qu’aux riches, n’est-ce pas?
Bien embarrassé après avoir, sans doute un peu prématurément, prédit l’échec de l’ineffable Donald (voir https://nouratinbis.wordpress.com/2016/10/16/bob-dit-lane/) j’ai cru bon de m’en ouvrir à l’ami Hank Hulley, dont la finesse en termes d’analyse politique amerloque  ne vous aura sûrement pas échappé…et la finesse chez ce mec-là, s’il s’en trouve un peu quelque part ça se voit tout de suite!

« Non, me déclare le susdit, elle n’a pas encore gagné, l’old bitch! Avec les casseroles qu’elle se trimballe les braves gens commencent à avoir des doutes, c’est le moins qu’on puisse dire.  Beaucoup réfléchissent encore… D’accord les bobos et les pédés voteront toujours Clinton mais ça ne constitue tout de même pas l’essentiel de la population, holly shit! Après tu trouves les blacks, les latinos, tous ces fucking parasites qui voteront…ou pas, mais qui se font dessous à l’idée de voir arriver Donald à White House. Le reste, je veux dire les gens normaux, les Américains quoi, se rangeront très majoritairement du côté de Trump. Même les femmes, tu sais, parce qu’après tout, on dira ce qu’on voudra mais il n’a jamais violé personne le tordu, dans le cas contraire ça se saurait, fais confiance.
« En revanche la mère-Tapedur, elle, on peut dire qu’elle les collectionne! Déjà les fréquentations: regarde un peu le jules de sa grande copine Huma Abedin, là, celui à cause de qui Hillary vient de se refaire gauler par le FBI, Anthony Weiner il s’appelle; alors attends un peu, hein, l’individu, bien connu pour faire circuler sur le web des photos de sa bite en gros plan, se trimballe une sale affaire de sexting avec une gentille adolescente et devrait logiquement se retrouver au trou d’ici peu. Pour simplifier on pourrait lui déceler une sorte de prédilection pour les obsédés sexuels, à la candidate démocrate, rien que son mari, tiens, avec le palmarès de bloody bastard qu’il trimballe et dont personne ne connaît réellement l’étendue, il pourrait postuler pour le Fucking-Nobel… faudrait l’inventer rien que pour lui, ce prix-là, il se retrouverait face à des grosses pointures comme votre espèce de jewish enflammé du Sofitel, comment déjà? Oui, celui que tu surnommes Minou la Tringlette, tu vois le niveau, pas vrai? Donc finalement en comparaison le camarade Trump afficherait presque une vie sexuelle de chaisière d’église…enfin j’exagère à peine…
« Mais naturellement ces histoires de cul pèsent peanuts en comparaison des soupçons de corruption qui la plombent depuis longtemps déjà et qui ressortent à l’approche de la grande échéance. On en apprend des tonnes depuis quelques temps sur le pognon ramassé par l’intermédiaire de la Fondation Clinton quand elle magouillait dans les Affaires Étrangères…   étrangères mais pas étranges, tout ce qu’il y a de plus mafieux, juste! Coca-Cola, Dow Chemical, Alibaba, notamment, tout ce beau monde a craché gros dans le bassinet clintonesque pour se voir arranger les petits papiers dans des combines de haute voltige. Une véritable pompe à fric qui ne s’est calmée qu’une fois la mère Hillary débarquée de sa fonction pour cause de désastre. Mais les petits arrangements entre amis remontent à bien plus loin, au temps de la présidence de ce cher Bill, les généreux donateurs qui ont bénéficié d’une invitation dans la « Lincoln Bedroom » de White House ne risquent pas de l’oublier, le compte en banque du couple infernal non plus. Ces gens se sont de tout temps comportés en prédateurs de grande savane, personne ne saurait évaluer la fortune ainsi constituée ni dire précisément où elle se trouve planquée mais, crois moi, c’est du lourd!
« Et puis, bien sûr, cerise pourrie sur le gâteau empoisonné, il reste le plat de résistance, l’affaire des e-mails. Alors là, franchement, on navigue dans le bizarre. Pourquoi la donzelle évitait-elle soigneusement de traiter ses communications du State Department par l’intermédiaire du système officiel hyper-sécurisé? Bizarre, non, d’autant que c’est absolument obligatoire sous peine de poursuites pénales… En tout cas, au FBI ils n’avaient jamais avalé qu’on leur arrête l’enquête, maintenant ils la reprennent, je te le garantis et ils ne lâcheront plus le morceau; ils iront la chercher jusqu’à la Maison Blanche si jamais elle se retrouvait présidente…m’est avis que la probabilité s’éloigne: deux procédure d’impeachment dans la même famille ça relèverait du surréalisme! Même les probabilités plaident en faveur du père Donald…
« Pour tout te résumer, finalement, c’est très simple, en dehors des défauts personnels des deux candidats qui devraient de toute façon leur interdire l’accès à la fonction suprême, mais ça nous n’y pouvons rien, cette élection c’est un fabuleux raccourci du dilemme actuel de l’Occident, elle va se jouer entre ceux qui acceptent, au nom de leurs principes, de leurs valeurs et bien souvent aussi de leur intérêt personnel, de nous laisser étouffer par les hordes d’envahisseurs… et les autres.
« C’est crucial, pas vrai? Mais si tu veux mon avis, old piece of trash, y a rien de fait et ça se gagnera dans un mouchoir, au coup de pot…un peu de patience, les jours passent tellement vite, le temps de lâcher une caisse ou deux et on sera fixés… Allez, à plus et bonne bourre dear frog! »

La finesse, comme je vous disais… En attendant nous n’en savons guère plus, vu la partialité du bonhomme. Quoique finalement nous ne soyons pas, en effet, à l’abri d’une surprise. Qu’est-ce qu’on rigolerait, dites donc, avec ce trublion comme président des Etats-Unis…et puis ça nous changerait drôlement de toute cette bande de bonnets de nuit que nous nous farcissons à longueur de temps ne serait-ce qu’ici, en France. Pas un pour relever l’autre, tout du terne et de l’insipide! Sarko qui promet de voter Hollandouille et Vallsounet qui couvre ce dernier d’opprobre et d’infâmie! Et les autres, alors, les Juppé, les Fillon, les Le Maire et consorts, tous plus plats et plus incolores, une véritable compétition de cloportes enrhumés. La déliquescence et la débandade, pas une individualité qui ressorte un peu de la grisaille ambiante… je en vous parle même pas de la Gauche, de toute façon, ceux-là, fussent-ils brillants et bien astiqués comme un Macron, je m’en foutrais complètement vu qu’au bout du compte ils se révèlent toujours nuisibles voire nocifs, c’est dans leur nature, que voulez vous, ça remonte à la nuit des temps, déjà quand on les appelait huguenots ou parpaillots … enfin moi c’est ainsi que je vois les choses hein, et puis dans le genre partial je pourrais bien rendre des points au sieur Hulley, faut reconnaître! Mais à ceux qui s’en offusqueraient, vous imaginez bien ce que je dirais, pas vrai?
En tout cas, voyez vous, ne serait-ce que pour changer un peu de braquet, comme on dit en cyclisme, si un hurluberlu du calibre de Donald se pointait en plein marigot politicard style Médor dans le jeu de quilles, ça nous ferait un bien fou. Hélas, nous avons, nous autres, la démocratie verrouillée et nos rares milliardaires ne se montreront jamais assez stupides pour aller s’enliser dans pareil tas de fumier. Sans compter que le potentiel de nos grands chefs élus du populo s’est drôlement restreint depuis quelques années. En gros il ne reste plus au Président que ce pouvoir de repentance en vertu duquel il peut à sa guise présenter tous azimuts les excuses de sa République, pouvoir dont notre Grotoumou national vient encore d’user en faveur des Tziganes…bon, moi je veux bien mais il faudrait aller jusqu’au bout du raisonnement, faire amende honorable vis à vis de tous les baisés du Système,  de ceux qui subissent les conséquences effroyables des politiques de gribouille conduites par tous ces prétentieux incapables depuis quarante ans…nous autres, en somme, et surtout nos descendants!
Vive les hurluberlus!

Que tous les Saints vous bénissent, sans toutefois vous faire le nez comme j’ai la cuisse!
Bonne semaine à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Prétérition

Standard & Poor’s! Quelle mouche les pique encore ceux-là? C’est-y pas vaguement étrange ce petit coup de pouce à leur appréciation du niveau de confiance accordable à la France quand on vient généreusement abonder sa dette astronomique? D’accord ils nous passent la perspective de double A négatif à stable…pas de quoi se taper sur les cuisses en sabrant le Roederer me diriez vous. Eh non, vous auriez tort, ces braves Standardistes dégradent simultanément l’Italie malgré tous les efforts fournis par le petit Renzi pour se donner l’air sérieux! Alors hein? De deux choses l’une, donc, ou bien nous sommes vraiment sur la voie du redressement (non, pas « productif », ça c’était Montebourre) et comme nous avons le nez dans le guidon nous voyons tout le contraire ou bien les doctes analystes en question ont ressenti l’envie soudaine de se payer une grosse tranche de rigolade en montant un canular propre à mettre en joie le monde de la Finance, les Bilderberg et accessoirement les petits blogueurs anonymes à l’esprit mal tourné. Parce qu’il faut bien l’avouer, pour trouver des raisons de mettre ses sous dans le gros panier percé franchouille il faut grave se triturer la cervelle en se pressurant le tréfonds de la réserve d’optimisme pour en faire sortir un improbable jus substantifique. Et même ce faisant on n’y parvient pas!
Que voulez vous: un pays en voie d’islamisation menacé à tout bout de champs d’attentats imprévisibles alors même que sa police, bridée par une hiérarchie carriériste et timorée, ployant sous le joug d’une justice favorable aux voyous, vocifère en pleine rue sa désespérance en même temps que son incapacité à maintenir l’ordre! Après un premier trimestre de grèves, de chie-en-lit à la Nuit Debout -si contradictoire que cela puisse paraître- le second démarré par le massacre des innocents sur la Promenade des Anglais, lesquels depuis le Brexit ont cessé de venir, se poursuit par une baisse drastique des revenus du tourisme liée à la désaffection des étrangers pour une destination quasiment aussi rassurante que le Yemen. Ajoutons à cela l’afflux constant de jeunes clandestins fuyant principalement l’Afrique, sa surpopulation et sa misère noire – passez moi l’expression – la Jungle de Calais avec son prochain démantèlement, ses No-Borders et ses Black Blocks qui préparent la guerre, nous obtenons un tableau idyllique propre à rassurer sur le champs les investisseurs. Je ne vous parle même pas d’une activité économique à la limite de la récession, plombée par le coût du travail, le poids écrasant de la règlementation, l’hypertrophie du Secteur Public et la propension grandissante des nouvelles générations à se laisser vivre dans la lénifiante douceur du « Modèle Social Français » qui favorise si bien la glandouille au détriment d’un labeur dévalorisé autant que mal payé. S’ajoute à tout ce merdier l’exterritorialité banlieusarde des Cités Sans-Cibles, inféodées aux Imams Salafistes ainsi qu’à leurs alliés caïds-droguistes, et l’impression générale d’un pays qui s’extirpe doucement de sa culture européenne pour s’engluer dans un abrutissement africano-américanisé.
Malgré tout ce fatras calamiteux, Standard and Poor’s nous refile les encouragements! Vallsounet et Sapinou plastronnent…seul le sphinx piriforme Hollandouille ferme sa gueule sur le sujet, je ne serais pas surpris qu’il fût dans la confidence, un pote bien placé, genre Barack-Hussein, l’aura sans doute affranchi de la bonne blague!

Pour l’instant il se tient bien pénard, Mousident. Lui, il attend fébrilement les chiffres du chômage de Septembre, l’avant dernière fenêtre de tir, avant les stat d’Octobre qui décideront réellement de sa candidature à sa propre succession. Or, sachant qu’un bonheur n’arrive jamais seul, la délicieuse surprise venue de l’Agence de notation amerloque pourrait bien s’accompagner d’une petite embellie sur le front de l’emploi, c’est en tout cas ce qui semble émaner des indiscrets de l’INSEE qui causent un peu avec les journalistes. Si la nouvelle se confirme, nous assisterons la semaine prochaine à une déferlante de satisfécits de nature à remettre les pendules à l’heure sur la représentation de la Gauche au premier tour de la présidentielle…pour le second il faudrait un miracle mais Culbuto, nous le connaissons, y compte beaucoup, c’est même l’ossature de sa stratégie politico-économique, le miracle. Alors nous en finirons sans doute avec les suppositions oiseuses qui conduisent les folliculaires à écrire n’importe quoi, y compris sur l’éventualité d’une nouvelle opération Ségo, comme en 2007 lorsqu’elle réunit tout de même 47% des suffrages face à Sarko -quand on y pense ça fait frémir, non? Alors on va laisser passer le démantèlement de « La Jungle » avec gaz lacrymogène et tri des « migrants », grosse affaire qui devrait nous occuper au moins toute la journée de demain, et puis on commencera à discuter inversion de la courbe du chômage, amélioration des  indicateurs et succès des « réformes » économiques et sociales du quinquennat…enfin si tout se passe comme prévu mais je crois bien que oui.

En attendant nous avons la révolte des poulagas. Nous en parlions plus haut mais il convient d’y revenir car il s’agit quand même d’un évènement sans précédent dans l’histoire de l’actuelle République et, probablement, de celles qui la précédèrent. Jamais, même pas sous la Quatrième, nous n’avions assisté à pareille énormité, la Police qui descend dans la rue et se dresse contre sa hiérarchie, contre le Ministricule de l’Intérieur, contre le Gouvernement. Contre l’État, en somme, du jamais vu, vous dis-je!
Depuis l’affaire de Viry-Châtillon (voir https://nouratinbis.wordpress.com/2016/10/09/un-pegida-a-la-francaise/) la Flicaille ne décolère pas, la coupe est pleine, elle déborde de tous côtés. Après n’avoir, comme d’habitude, rien compris au film, accumulé les bourdes et attendu que cela se tasse, nos branquignols de Matignon et de Beauveau commencent à réaliser, sinon le fond du problème, en tout cas la gravité de la crise. Alors ils essaient de caresser dans le sens du poil, de rassurer le poulet sur le soutien sans faille, tout le bordel, et de lui promettre des tas de moyens qui ne coûteront pas grand chose dans la mesure où c’est la « Droite » qui devra payer l’addition.
Seulement voilà: la question n’est pas que la police manque de moyens, le véritable emmerdement  c’est qu’il y a trop de voyous et qu’on leur fout une paix royale. Ils le disent clairement, ces pauvres Cognes, quand ils arrêtent un malfaiteur ils le retrouvent le lendemain matin en train de pisser sur leur bagnole devant le commissariat, lorsqu’ils protestent leurs chefs les prient de bien vouloir se la boucler, pas de vagues, surtout, et s’ils ont le malheur d’entrer dans une cité à la con pour prendre sur le coin de la gueule une machine à laver balancée du quinzième étage on leur enjoint d’éviter à l’avenir toute provocation! Les moyens ne constituent qu’un épiphénomène dans cette affaire, c’est un changement total dans l’approche du problème qui serait nécessaire, du courage politique, de la décision et une véritable volonté de remettre de l’ordre dans cet énorme pétaudière qu’est devenue la France. Seulement on n’arrête pas facilement une dégringolade qui dure depuis quarante ans, Sarko avait un temps cru pouvoir essayer (voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-du-karcher-au-kouchner-47505637.html), il a vite compris et ce sera encore pire désormais, la dernière décennie à tellement aggravé la situation que plus personne, même pas la Marine soi-même, n’y pourra plus remédier. Il nous faudrait pour cela un Pinochet… j’aime autant vous dire que la Répupu se révèlerait bien incapable de nous fournir cette sorte d’ingrédient!

Alors, il importe de regarder les choses en face, de sortir une bonne fois pour toutes de la prétérition (ça vous la coupe, ça, pas vrai? dico s.v.p.) dire la vérité, en somme, même si elle nous donne envie d’aller au refile! En gros je crois peu à la révolte des Flics, même si les pompiers et quelques braves gens de bonne volonté les rejoignent cela se tassera assez vite. Le gros des troupes a trop besoin du boulot pour continuer à vivoter, payer les crédits, les taxes, assumer le quotidien et il faut trop d’abnégation pour se dresser devant l’Institution monumentale qui nous écrase tous. Et puis Noël approche, tout ça, la trêve des confiseurs, les cadeaux, le  champagne…on ne va tout de même pas foutre ces merveilles en l’air pour faire plaisir à la poignée de malheureux qui se confrontent quotidiennement aux petits inconvénients d’une immigration sanctuarisée par la toute puissante Bien-Pensance. Non, tout cela va rentrer dans l’ordre, d’ailleurs les Syndicats de la Police s’y emploient en organisant avec les big-bosses une bonne petite distribution de récompenses sonnantes et trébuchantes judicieusement réparties. Dans ces cas là on trouve toujours les sous… surtout qu’il n’en faut pas tant que ça, à côté de ce que les banlieues nous coûtent ce sera peanuts!
En revanche, les banlieues, elles, un jour ou l’autre un homme se lèvera, plus malin et plus convaincant que les autres, pour soulever ces populations racailleuses et les faire marcher sur la République exactement comme cette dernière réussit jadis à remplacer le Roi en utilisant les sans-culottes en guise de sections d’assaut. Le pauvre Louis XVI, lui aussi était un faible, j’oserais dire un homme de gauche, pétri des bons sentiments en vogue à son époque, il a refusé de faire tirer sur la foule…il en a été chaleureusement remercié!
Vous me direz, la République n’a pas de tête… oui mais elle dispose d’une quantité considérable de culs!

Alors en attendant, vous ne savez pas? Hé bien nous resterons tranquillement dans la prétérition… jusqu’à ce que mort s’ensuive!

Allez bon courage et n’attrapez pas froid, ça va commencer à pincer…
Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Bob, dit L’Âne

Évidemment il y était Maître Jean Trentasseur à la cérémonie d’hommage aux victimes du 14 Juillet. Pas en qualité de victime, vous pensez, ces gens-là ne se mêlent jamais à la plèbe béate qui s’émerveille en foule à la vue des feux d’artifice, mais en tant que notable socialo, ancien député mitterrandien et donc vieille-pie comme on dit puis, invitable dans tout ce qui se fait de bien en termes de cérémonies républicaines. La présence auguste (comme le clown) du Président de la Répupu constituant une raison dirimante d’aller hommager en cœur avec le gratin local, sublimé, magnifié et monarchisé par Son Altesse Sérénissime Bébert, deuxième du nom, venu en voisin ce qui somme toute apparaît plutôt sympathique. Outre les deux chefs d’état précités, se pressaient là, le ban et l’arrière ban de l’aristocratie politicarde depuis Nicolas Sarko jusqu’à Marine Le Pen en passant par l’incontournable Estrosi maire de fait de la ville de Nice, son féal Pradal, maire de droit mais en quelque sorte maire-deux, maire de paille, maire de substitution, maire de secours, maire de convenance, maire de… oh et puis merde! on va pas y passer la nuit, vous m’avez compris, non?
Très ému, Trentasseur, touché par le caractère poignant voire déchirant, d’une cérémonie œcuménique très réussie, avec vibrante Marseillaise par les petits chanteurs niçois tout blancs, une rose également blanche pour chaque macchabée, histoire de lui faire la jambe plus belle et discours à vous tirer les larmes. Très chouette en somme, digne, courtois et apaisé. Réconfortant même, comme  il dit, le Maître, une remise des pendules à l’heure, après les ignobles sifflets de la minute de silence, sur la Prom, en Juillet. Désormais tout le monde pourra faire son deuil, notamment celui de leur chiffre d’affaire pour ce qui concerne les marchands de soupe, de fringues et de souvenirs, considérablement désertés par une clientèle touristique peu encline à venir risquer sa peau dans un nid de frelons islamistes.

Et puis, comme le fait observer le brave Grauburle, ce genre de manifestation mieux vaut le pratiquer entre soi, n’est-ce pas, loin du vilain populo malotru toujours prêt à voir le mauvais côté des choses.  Dans un enclos claquemuré, gardé par une flicaille nettement plus efficace que celle du mois de Juillet, les cérémonies apparaissent vachement télégéniques, un Hollandouille au garde à vous, tout seul flanqué de quatre-vingts cirrhoses- je veux dire quatre-vingts six roses – ça vous a plus de gueule qu’un Vallsounet hué par une meute hurlante de sale fachos en rogne. Le seul petit truc qui le gêne, Grauburle, ce sont toutes ces envolées oratoires qui traitent de terrorisme, de barbarie, d’inhumanité, comme s’il s’agissait de calamités surgies de la terre ou des cieux , de cataclysmes naturels, un peu comme si la Promenade avait morflé un gros tsunami, le jour de la fête nationale, ou un cyclone meurtrier, quelque chose comme ça, une vacherie de la fatalité, en somme. Sauf que là pas du tout, le malheur est venu d’une saloperie de Tunisien ( cf. https://nouratinbis.wordpress.com/2016/07/17/tes-alle-voir-le-feu-dartifice/ ) repris de justice, bien connu des Services de Police…mais pas assez, vu qu’en douce il préparait son coup, l’ordure, depuis plus d’un an avec plein de complices. Autant on n’a aucune prise sur les phénomènes atmosphériques ou sismiques, autant là il suffisait d’expulser le salopard et on n’en parlait plus et pas besoin de cérémonie émouvante, les quatre-vingts six morts vivraient toujours et les quatre-cents blessés courraient encore comme des lapins de garenne. Seulement voilà, les Gauchiards avec leur humanitarisme à la con, tous ces droidlommistes et leur idiots utiles, comme Sarko, tiens, le liquidateur de la « double peine »! Bande de salauds, à verser des larmes de crocodile devant les caméras alors que les vrais coupables ce sont eux, bien plus que le Calife Al Baghdadi et ses abrutis d’affidés shootés au Coran et à la haine des « Croisés ».
On ne saurait lui donner tort à Grauburle, moi je trouve. C’est indécent, obscène, de venir parader devant le pauvre monde quant on a laissé faire, voire suscité! Il n’y a qu’ à voir la gueule qu’elle a pris aujourd’hui, la pauvre Nice, truffée de fatmas bâchées et de barbus-basanés pas tibulaires mais presque. Tous ces gens-là grouillent dans des lieux où naguère il faisait bon vivre à l’ombre des platanes et des jeunes filles, en fleur ou pas, mais légères et court-vêtues comme il sied au pays de l’éternel printemps. Dans les années cinquante-soixante vous vous baladiez partout dans la Ville, sans crainte, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, vous pouviez même sortir de chez vous sans fermer la porte, vous ne risquiez que le courant d’air vicieux, briseur éventuel de vitres…aujourd’hui on vous défonce même les portes blindées… Les « Chances Pour la France », que voulez vous, le « Vivre Ensemble »! Et les pourris qui nous ont fourgué la camelote  se pointent la gueule enfarinée pour en déplorer les inéluctables conséquences! Ils veulent qu’on les aime, en plus, qu’on vote pour eux… puissent-ils tous aller se faire foutre et crever la gueule ouverte sous les décombres de leur République à la mords-moi le nœud! Mes potes et moi nous buvons aux morts, au passé aboli, révolu, bradé sur l’étal chatoyant de la Belle Pensée… A la bonne vôtre, mes amis, on est foutu mais on sait à qui on le doit (voir https://nouratinbis.wordpress.com/2016/06/19/moi-aussi-jaccuse-y-a-pas-de-raison/). Trinquons c’est tout ce qu’il nous reste à faire… et depuis le temps, trinquer on a pris l’habitude!

Mais je cause, je cause et ça n’empêche en rien le cirque démocratique de continuer son spectacle grotesque.  Ze chauve must go on comme dirait Ali Juppé, lequel pratique à merveille la langue de Shakespeare depuis son petit séjour au Canada à la suite de sa condamnation à un peu de prison avec sursis. Le voilà donc en tête des sondages, ce brave Ali, on cherche à toute force à nous le vendre, c’est désormais limpide, Juppé c’est le favori des media autant que, pour sa part, le pauvre Trump en constitue la tête de turc. D’un côté le chouchou du consensus mou, celui qui ne fera de tort à personne et laissera le système prospérer tranquillement, de l’autre la brute épaisse qui vocifère, promet de ruer dans les brancards et remet en cause l’ordre si gentiment établi. Bien sûr on hiérarchise, la présidentielle française en comparaison de l’élection amerloque c’est crotte de bique contre lingot d’or mais tout de même, il faut absolument un président des States conforme aux intérêts de l’establishment et tant qu’à faire autant éviter en France la survenue d’un énergumène susceptible de jouer au clébard dans le jeu de quilles. Tout ce qui, chez nous, veut garder à coup sûr son petit fromage appelle Juppé de ses voeux, tout ce qui tient à rester assis en haut de l’hymalaya dollarienne des U.S.A. démolit systématiquement le père Donald, ce pelé ce galeux d’où viendra tout le mal!
Rien de plus fastoche d’ailleurs que de le dézinguer, ce mec, un vrai parangon du politiquement incorrect. Tant qu’on s’en prenait gentiment à ses petites affaires fiscales, en fin de compte on ne lui faisait pas grand tort; en revanche maintenant ils sont passés au lourd: les gonzesses! Et de ce côté là le gros rouquemoute se trimballe un passif à côté duquel même les turpitudes de ce sacré Bill Clinton passeraient pour gamineries de premier-communiant! Il n’a jamais fait dans la fleur bleue, c’est le moins qu’on puisse dire et son passé dans le show-biz et la télé réalité lui offrit toutes les occases possibles d’assouvir ses instincts les plus coquins. Seulement aux States tout le monde sait bien que ce genre de coquinerie passe très mal. Attention, ne confondons pas Donald et Minou la Tringlette (voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-dominique-nique-nique-73839940.html) il n’est jamais parti menottes aux poignets entre quatre armoires à glace à chapeaux de boy-scouts, Trump, lui c’est plutôt le genre gros beauf à main baladeuse qui profite de petites pétasses prêtes sacrifier leur fion à la moindre apparition télévisuelle. Mais bon, de toute façon il en a suffisamment dit et fait pour dégoûter les femmes amerloques de voter pour lui. La Presse fera le reste: il est cuit Trump, si vous m’en croyez, les media et les nanas auront sa peau. N’oublions pas l’Évangile selon Matthieu: « Celui qui a vécu par l’épée périra par l’épée »! C’était une épée de plumard, l’ex-futur président des États-Unis, que le Dieu des queutards le tienne en sa sainte garde!

Et puis aussi, la raison n’a plus sa place dans un Monde Occidental qui mélange tout pour satisfaire aux exigences du marché de la vulgarité connarde, égalise par le plus bas au mépris de sa propre civilisation. Pour faire moderne, comme on disait de mon temps! Prenez le Prix Nobel de Littérature attribué à Bob dit l’Âne, par exemple, c’est y pas de la belle ouvrage, ça? D’accord vous me direz depuis quelques temps on les sentait partir en quenouille les zigotos de l’Académie Suédoise, déjà Le Clézio et Modiano ça commençait à puer le vérolé;  toutefois, qu’on le veuille ou non, il s’agissait encore de littérateurs, bons ou mauvais ça peut se discuter, c’est la règle du jeu… mais Bob dit l’Âne putain, c’est à se les prendre et à se les mordre! Non mais vous vous rendez compte tout de même de la compagnie: Gide, Maeterlinck, Pirandello, Faulkner, Hemingway, Camus, Steinbeck, Mauriac, Soljenitsyne… et Bob dit l’Âne!
Partis comme ils sont, le prochain ils le refilent à Beyoncé … elle, au moins, elle possède un joli derrière!

Allez, passez quand même une bonne semaine.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Un Pegida à la française?

Mais quelle idée aussi d’aller coller une caméra de vidéosurveillance à l’entrée d’une cité sans-cible! Et le principe de précaution alors, hein, on s’en grattouille le troufignard? Parce qu’il faut la faire surveiller, forcément, la caméra de surveillance, sans quoi les mecs de l’autre côté, lesquels  surveillent aussi (dans leur langue on dit « chouffe », mon z’ami),  n’auront de cesse de la dézinguer, leurs affaires exigeant confidentialité et discrétion. Et naturellement ça n’a pas loupé, à Viry-Châtillon les deux pauvres flics chargés de veiller sur l’appareil en question n’ont pas manqué d’essuyer illico l’attaque en règle des jeunes encagoulés assurant l’ordre islamo-commercial dans leur petite patrie HLM. Résultat des courses graves brûlures au cocktail-molotov pour les deux malheureux poulets, dont un entre la vie et la mort, et leurs deux collègues accourus en renfort, également hospitalisés bien que moins sérieusement atteints. La caméra casus-belli quant à elle, apparaît désormais bonne pour la poubelle… Force reste à la loi des cités et le bizness continue, c’est l’essentiel, pas vrai?
Les quatre blessés auront à cœur de remercier chaleureusement le Maire UDI de Viry-Châtillon pour le combat qu’il a cru intelligent de mener dans le niais espoir de reconquérir la cité en cause. Pauvre con de ventre-mou, va! Il voulait gagner la guerre de la caméra, le type, avec sa petite flicaille féminisée et ses bonnes intentions, contre une armée de sauvages aussi féroces que sûrs de l’impunité! Andouille irresponsable et criminelle! Tu laisses tranquillement s’installer le cancer et tu prétends le guérir avec des tisanes et des caramels mous! Voilà  ce que c’est qu’un centriste, fût il vaguement incliné du côté droit! Et ces gens-là, les Juppé, les Raffarin, les Bayrou, les NKM, les Apparu,  toute cette mouvance bâtarde assise entre deux chaises, inspirée des foutaises gauchiardes pour venir véroler la Droite, ont le front de continuer à la ramener. Salauds! J’ai déjà traité le sujet ( https://nouratinbis.wordpress.com/2016/06/19/moi-aussi-jaccuse-y-a-pas-de-raison/) et je m’en voudrais de me répéter, mais, juste un mot, ces ahuris-là sont pires que les Socialos. J’espère que les électeurs s’en souviendront pour la « Primaire de la Droite et du Centre »… surtout « du Centre » hélas, car la Droite, en dehors des paroles verbales de Sarko et parfois de Le Maire, on ne la reconnaît guère dans ce fatras de lieux communs émasculés.

Dans un ordre d’idée assez voisin, je vous rapporte le cas d’une copine à moi, jolie femme sur les extrémités de la quarantaine, qui n’ose même plus, le matin, descendre ses poubelles. Il faut dire aussi qu’elle crèche à Menton, pas bien loin du chemin de fer qui mène à Vintimille…depuis qu’ils ont trouvé un petit groupe de jeunes africains tranquillement installés dans les caves pour un repos bien gagné en attendant de repartir vers Calais ou, le cas échéant, la Place Stalingrad     ( histoire de faire la bise à Boutfil) les paisibles habitants de la résidence, les nanas surtout, évitent de s’aventurer en terrain risqué… on change de routine, voilà tout. Il vaut mieux car, juste après la frontière, chaque petit matin qu’Allah (1) fabrique, on peut apercevoir ce genre de « migrant » marchant généralement par deux, sur la voie ferrée, sur l’autoroute, ou bien encore aux abords de celles-ci. C’est la « libre circulation », sans entrave ni contrôle, un vrai bonheur! Mis à part les tunnels dans lesquels, de temps à autre, l’un de ces pauvres hères se fait écrabouiller par un cinquante tonnes bulgare au conducteur un peu somnolent (n’imaginez pas une seconde qu’il puisse le faire exprès!) on entre en France sans la moindre difficulté, comme dans une pissotière! Il suffit de partir dans la bonne direction… et vous pouvez compter sur nos amis Ritals pour la leur indiquer, à leurs petits protégés. Il faut dire aussi qu’en ce moment les différents navires européens qui patrouillent en Méditerranée, leur en apportent des milliers tous les jours, faut bien déverser le trop plein, que voulez-vous, pour ça Menton c’est vachement pratique. En ce qui nous concerne c’est différent, hélas, nous buttons sur la mer, sur les accords à la con avec les Anglais et aussi sur notre propre stupidité congénitale de pays des Droidlom, laquelle incite même les Belges à venir de nuit nous refiler en douce de petits paquets de « réfugiés » gentiment ficelés.

Bien sûr ça commence grave à rouspéter. Nous voyons, ça et là, de petites manif visant à refuser les lots de clandestins évacués  de la Jungle calaisienne pour se voir répartis au petit bonheur la chance dans de chouettes patelins de cambrousse aux jolis clochers et aux noms bien de chez nous. Les braves villageois qui ont gagné le gros lot semblent manifestement cacher leur joie derrière de grandes banderoles style « Chez nous on n’en veut pas, allez faire ça plus loin! ». Cependant on voit bien que tout cela manque gravement d’organisation, de coordination et, pour tout dire, d’esprit de solidarité puisqu’on se contente en réalité de gueuler pour sa paroisse tout en se foutant pas mal du sort réservé au bled voisin. On aperçoit bien un début de prise en compte du phénomène de la part du Front National mais les tiédeurs du couple infernal Marine-Philippot laissent peu d’espoir quant à la mise en œuvre prochaine du Pegida à la française (2) qu’il importerait pourtant de mettre sur pied pour profiter d’un début de dynamique manifestement prometteur. Attention, pas un truc méchant contre les immigrés, juste une association de défense pour protéger les populations contre des risques qu’on a déjà vu se réaliser ailleurs et qui à juste titre effraient les braves gens.
M’est avis, en effet, qu’il faut sauter sur l’occasion. Nos bons gouvernants, empêtrés dans leurs contradictions, mettent la pression dans les Préfectures en vue d’accélérer la répartition du stock (comme dirait Tintin) et de plus en plus de pauvres couillons vont se trouver confrontés à l’arrivée des candidats sélectionnés. Entre ceux qui subissent et ceux qui s’attendent à subir d’un jour à l’autre, ça va commencer à faire du monde. Parallèlement la campagne électorale bat son plein, plus que jamais les politicards reniflent l’air du temps et se montrent à l’affut de tout ce qui pourrait d’une manière ou d’une autre contribuer à leur apporter des suffrages ou à leur en faire perdre. Dans ce genre de conjoncture, un grand mouvement national exigeant que les Pouvoirs Publics arrêtent les conneries immigratoires et humanitaristes aurait de bonnes chances de prospérer. Pour peu qu’ils arrivent à faire défiler des foules un tant soit peu conséquentes ça foutrait un tel bordel dans le landerneau démocratique que les choses pourraient commencer à bouger.
Par exemple, au lieu d’expédier les Afghans à Pierrefeu où ils n’ont rien à foutre, on pourrait fort bien les envoyer à Londres où ils veulent à tout prix se rendre; pourquoi continuer à le leur refuser, c’est pas humain, ça! Vous voyez ce que je veux dire… Et s’il faut pour cela s’asseoir sur des accords conclus un peu à la légère à une époque où le problème se posait avec une acuité infiniment moindre, eh bien ne restons pas debout! Et pendant que nous y sommes, affectons donc quelques CRS, éventuellement appuyés par des troufions, à la surveillance des sorties de tunnel routiers et ferroviaires qui débouchent de l’Italie; une telle mesure  ne couterait pas grand chose mais permettrait à la personne dont j’évoquais la situation tout à l’heure de recommencer à vider sa poubelle, d’un point de vue sanitaire il y a tout à gagner. Accessoirement, peut être les voyageurs concernés se sentiraient-ils incités à tenter le coup de l’autre côté, par l’Autriche… ils seraient bien reçus… la Suisse alors? Non mais ça va pas la tête!

Décidément ce Pegida à la Française vaudrait sûrement la peine d’être essayé…
Allez Cazevide, c’est le moment de passer à l’action, répartissez nous donc ces braves gens comme il vous plaira mais vite, et en grand nombre! Et surtout veillez à couvrir largement le territoire, faut intéresser du monde, là, et n’oubliez pas non plus le 8ème. Arrondissement, y a pas de raison! Ah si? Il y en a? Bon alors disons Saint Germain des prés et n’en parlons plus. Juste pour le fun bien sûr…
Et puis, vous savez, ça fait du bien de rêver un peu, de temps en temps…

Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Le Tout Puissant, le Miséricordieux etc…
(1) Oui, je sais bien qu’il existe un Pegida-France… mais il n’en fout pas une rame…en cas de  besoin on n’aura qu’à appeler ça Dagepi, ça fait un peu casse-croûte mais ça n’en est que mieux.

Budapest brune!

Sanchez a perdu son fauteuil! Bon je sais c’est débile mais ça m’amuse, que voulez vous, on ne se refait pas… Cela dit, le chef des Socialos Espagnols mis en minorité par les instances de son parti va laisser sa place à une nana, paraît-il mieux disposée que lui à participer à une coalition avec la Droite molle de Rajoy… Mauvaise nouvelle pour ces pauvres Espagnols qui, dépourvus de gouvernement depuis neuf mois, commençaient à se redresser, comme les Belges dans le temps, lesquels ne se sont jamais mieux portés qu’à l’époque de leur interminable crise gouvernementale. La perspective d’une alliance conservateurs-progressistes à la tête de l’État des massacreurs de taureaux laisse penser que ces derniers (pas les bestiaux, les tueurs) ne manqueront pas de replonger et qu’ils auront du mal à s’en remettre pour peu que la plaisanterie dure plus de quelques semaines. Je n’ignore pas que la vérité change selon qu’on se trouve au sud ou au nord des Pyrénées mais les règles de la nature, elles, revêtent un incontournable caractère universel: ainsi quand vous mélangez des socialistes et des centro-droitiers vous obtenez une mélasse au sein de laquelle vous vous retrouvez enfoui jusqu’à perpète, sauf à trouver l’homme providentiel qui vous en dépêtrera aux forceps, l’histoire de la Quatrième République est là pour nous le rappeler… Vous me direz que la Cinquième, désormais, ne se porte guère mieux, j’en conviens mais avec la meilleure constitution du monde vous ne pourrez jamais faire tourner un pays dirigé par des Hollandouille, Vallsounet, Ayrault et autres Cazevide, Le Folle ou Najat Ballot-Velkhacem, j’en oublie mais face à pareille abondance il faut bien en sacrifier un peu.

Néanmoins, que ces braves Espagnols se débrouillent, chacun sa mère comme on disait temporibus illis à Sidi Bel Abbès. Nous autres, en termes de mouscaille, sommes largement servis et les préparatifs de la « Primaire de la Droite et du Centre » ne risquent pas de nous rasséréner. Sarko prend de plus en plus des allures d’homme à abattre, éreinté par les Juges jusque dans ses copinages avec le pauvre Squarcini qui ne s’attendait pas à pareille célébrité… ce qui se conçoit vu qu’en gros le type en a commis, dans le domaine du trafic d’influence, beaucoup moins que l’excellent Cahuzac, (cf.  http://onfoutus.over-blog.fr/article-faudrait-voir-a-tirer-la-chasse-116851756.html ) lequel n’a jamais été inquiété pour ce genre de magouille bien que sa fortune en découlât essentiellement. Il faut dire que les influences de Cahuzac se situent à gauche, on ne va tout de même pas embêter les camarades, au risque de briser des carrières mirobolantes, juste pour de petits arrangements entre Frères, non? M’enfin!
Pour « le Squale », comme paraît il on surnomme l’ex-préfet de choc, les influences se baladent de l’autre côté de l’échiquier politique, la flicaille de droite si vous voyez, bouh caca! Alors pas la peine de prendre des gants, on l’accuse aussi d’avoir surveillé  Ségolène! Espionnage de pintade! Ça va chercher dans les combien, ça? Ah tout de même, vous croyez? Il apparaît donc de bon ton de cogner à bras raccourcis sur Sarko…  Abraracourcix, même, pourrait-on dire, vu que chez Les Républicains UMP on lui reproche, entre autres gravités suprêmes, son farouche attachement à nos ancêtres présumés les Gaulois!
Par ailleurs les media y vont aussi de leurs coups de pieds de l’âne en diffusant notamment des sondages bizarroïdes laissant apparaître la perte de popularité subite de douze points – une paille – qui affecterait tout à coup l’époux de Carla. Et puis on dispense aussi des petits conseils aux Gendegôche, comme quoi rien ne leur interdirait d’aller voter chez l’adversaire, histoire de foutre le souk et accessoirement d’éliminer l’affreux à talonnettes qu’on détesterait tellement voir au second tour face à la Marine… avec à la clé l’option cornélienne qui en découlerait… déjà quand il a fallu voter, en 2002, pour ce brave Chirac, paix à son âme, ils ont dû se pincer le pif entre le pouce et l’index, les pauvres! Alors là je ne vous dis pas! Même avec un masque à gaz ils risqueraient l’asphyxie! Moyennant quoi en vérité je vous le dis : au premier tour de la primaire votez donc Morano (voir https://nouratinbis.wordpress.com/2016/07/31/votez-morano/ ) et au second allez-y carrément pour Sarkozy (s’il l’ont encore laissé en liberté le 27 Novembre prochain) c’est notre seule chance de rigoler un peu au mois d’Avril 2017…voire en Mai…

C’est d’ailleurs très intéressant à observer cette propension de tout ce qui pense comme il faut à tirer sur les vilains pas beaux pleins de mauvaises idées, proférant la haine et la xénophobie. Regardez Trump, voilà l’exemple type du salaud qu’on aimerait tant voir cloué au pilori exposé aux crachats et aux quolibets d’une joyeuse populace venue en pagaille pour lui faire passer le goût de la démocratie. Aujourd’hui on exulte dans toutes les salles de rédaction: non seulement le type a perdu son débat face à la mère Clinton…enfin c’est ce que le monde bien-pensant déclare haut et fort – donc c’est vrai, forcément – mais encore a t-il niqué le fisc! Ça y est, l’affaire est dans le sac, c’est prouvé par A+B et publié par le New-York Times! Alors, hein, quand on vous le disait qu’il y avait du louche et du pas clair dans ses réticences à dégainer la déclaration d’impôts! On le voit mal barré le Donald dans sa course à la Maison Blanche avec un boulet de ce calibre à la cheville. Ça va qu’Hillary (comme une baleine) dans le genre cheval de course on peut faire mieux, cependant, souvenez vous de Chaban-Delmas…oui, enfin, pour ceux qui ont passé la soixantaine ou les rares autres qui ont réussi par miracle à se bricoler une petite culture. Son talon d’Achille, Chaban l’avait trouvé dans sa feuille d’impôts vicieusement communiquée au Canard Enchaîné par un enfoiré des Finances… un pote à Giscard, on pourrait supposer. Sauf que les Amerloques se révèleront sans doute moins superficiels que nous autres Franchouilles, pour peu qu’il y regardent de plus près ils verront bien que le gros rouquemoute s’est morflé une raclée financière dans les années 90, près d’un milliard de perte… Quand vous déduisez un déficit pareil de vos revenus, fussent-ils astronomiques, vous vous retrouvez tranquille pour un moment sur les tiers-provisionnels, croyez moi. Et du coup Donald a pu amortir le choc sur dix-huit ans à raison de cinquante millions par an… rien à signaler, parfaitement régulier et conforme au droit sacré du Trésor Amerloque… Oui mais ça n’empêche pas les folliculaires de gloser, de supposer, de supputer, d’insinuer, d’imaginer…et puis de toute façon il trimballe une sale gueule, un tête d’haineux, il ne raconte que des conneries racistes, xénophobes, il veut construire un mur pour se protéger du Mexique, l’ordure et en plus il veut le faire payer aux pauvres Mexicains! A mort l’horrible, y a pas à chier, c’est sûr: il a fraudé le fisc!

Et vous en avez un autre qui fait contre lui l’unanimité de tout ce qui pense comme il faut en ce bas monde et surtout en Europe Occidentale. Je veux bien entendu parler de Viktor Orban, le gros Hongrois abject qui se permet de consulter les citoyens sur le point de savoir s’ils acceptent ou non de se plier au diktat bruxellois relatif la distribution forcée des soi-disant « réfugiés » entre les différents pays qui constituent ce que, malgré tout, on appelle toujours l’Union Européenne. Encore les intéressés répondraient ils oui, même à une infime majorité comme nous la connûmes pour Maestricht, on voudrait bien laisser pisser. Mais là on s’attend à un non massif, écrasant, à un score de type soviétique!  Dans les 90%!  Surtout que la Gauche, sachant le coup perdu d’avance, n’a pas loupé l’occase d’appeler au boycott en espérant une participation inférieure à 50% ce qui lui permettrait de dénier toute valeur juridique à un scrutin… qui de toute façon en est dépourvu puisqu’il va à l’encontre des ukases de la Commission Européenne. Valable ou pas, le « non » retentissant que ces braves gens vont cracher ce soir sur les élites de l’Union, ne manquera pas de faire du bruit dans un landerneau européen déjà bien affecté par la sortie, officialisée en Mars prochain, de nos petits faux-frères Britanniques. Gert Wilders, qui pour être Hollandais (au sens natif du terme) n’en possède pas moins le sens de la formule, résume parfaitement la situation: « un non hongrois équivaut à un non à Bruxelles ».
Alors je me demande si ce jour, Dimanche 2 Octobre 2016, ne serait pas le commencement de quelque chose. La Hongrie va dire non, les autres membres du Groupe de Visegrad, soit la Pologne, la Slovaquie et la Tchéquie, pourraient bien suivre le mouvement. Sachant que ces pays pèsent ensemble soixante millions d’habitants -grosso-modo autant que la France mais à peu près tous Européens, si vous voyez ce que je veux dire- une telle dissidence ne saurait se voir regardée comme roupie de sansonnet. Tout à côté vous trouverez l’Autriche, laquelle s’apprête à élire un président nauséabond, ce qu’elle avait manqué d’extrême justesse, il y a quelques mois, en raison de petits bricolages électoraux… Voilà qui nous fera un gros étron brunâtre en plein milieu de la belle Europe, dites donc, un vrai cauchemar pour Bobos, gaffe où vous mettez le pied!
Et tous ces puants ont l’intention bien arrêtée de promouvoir « une contre-révolution culturelle en Europe » comme dit Kaczinsky, le Polak, ou bien encore de « défendre la Nation, la tradition, la famille, la religion » selon les propres termes de Viktor Orban… non mais vous vous rendez compte, on croirait entendre Le Maréchal!
Et vous savez ce qu’il a le culot de préconiser, ce sinistre Orban? Eh bien voilà (attention, prenez la bassine sans quoi vous risqueriez de gerber sur le tapis du salon) : « Les migrants il faut les rassembler et les déporter, non pas en Europe mais sur une île, ou en Afrique du Nord éventuellement, et les faire garder par des hommes en armes, comme ça on sera tranquilles et ça leur fera passer l’idée de venir nous envahir »! C’est du lourd dites donc, on en serait presque au retour de la peste brune… allez, disons la Budapest brune et n’en parlons plus…
Je vois la stupeur et la consternation se peindre sur les visages, alors j’arrête, faut abréger les souffrances… observons quand même les résultats du referendum de ces épouvantables Hongrois, c’est du peu au jus.

Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN