On l’a dans le Fillon!

« Holy shit! me fit judicieusement observer Hank Hulley, il ne se passe pas un jour depuis le début des primaires en 2015, sans que les media tous ensemble ne cognent à bras raccourcis sur Don la Tignasse, dis donc! J’ai regardé par curiosité, y aurait de quoi écrire des volumes. Et depuis qu’il est devenu Président des États-Unis, non seulement ça n’a pas cessé mais encore ils bastonnent de plus belles, ces bloody-bastards, incroyable! On aurait pu penser qu’ils respecteraient au moins la Fonction, que le patriotisme l’emporterait sur l’esprit de vengeance et le gauchiardisme viscéral de tous ces sons of a bitch; eh bien non, jamais de la vie, ils veulent sa peau à l’albinos, sa tronche, ses couilles, son scalp, tout je te dis! Et ils n’arrêteront que le jour où ils lui joueront le coup de l’impeachment, comme lorsqu’ils ont liquidé ce pauvre Nixon, dont on ne saura jamais, soit dit en passant, s’il n’aurait pas été un petit peu victime d’un coup monté par tous ces motherfuckers de journalistes of my ball-sack!
« Alors tu sais, old geezer, il y a une bande de scumbags milliardaires, qui dépense des fortunes pour contrer systématiquement toutes ses initiatives, au carotty-hayred! C’est comme ça qu’ils l’ont baisé sur le décret anti-muslimmigration, avec la complicité des fucking judges nommés par les Bien-Pensants! Une armée d’avocats, tous plus chers et plus vicelards les uns que les autres, ils ont engagé, et ces poobags se font les goldy balls avec cette combine à pétrole! Nous autres on a voté, pas vrai? Sur un programme clair et précis, t’es d’accord? Et on a gagné, goddamit!à la régulière et sans contestation possible! D’ailleurs ils n’ont pas contesté, personne n’a contesté, il l’a écrabouillée, la meuf à Clinton, comme une merde, voilà! Eh bien jamais de la vie, ne crois pas ça! Il est élu d’accord, mais pas par le Suffrage Universel, rien à voir! Qu’est-ce tu crois Benoît? L’élection de Clinton nous la devons à Putin, Vladimir parfaitement, avec l’aide du Directeur du FBI, en plus! Voilà ce qu’ils viennent te sortir, ces pédés, avec la bénédiction de Bill Gates, de Mothersucker, là, celui de Facebook et l’appui inconditionnel de tout Hollywood, à l’exception notable de Clint Eastwood, lequel se retrouve, depuis lors, réputé gâteux, alzeimerisé à bloc et financé par le Ku Klux Klan de surcroît: il ne s’en relèvera jamais, le poor lonesome old Cow-Boy, il ne lui reste plus qu’à la jouer comme votre obèse de choc, là, Dipardiou…demander l’asile politique à la Russie!
« Pour résumer, chez nous c’est la guerre. La guerre entre les seigneurs qui pensent correctement et les saletés de tarés abrutis qui marchent avec le Président. Voilà ce qui se passe quand on ne vote pas comme il faut! Nous aurions élu un bon républicain, genre couille-molle comme Mc Cain, à la rigueur ça passait. Mais un trublion facho-réac: non! No way, ce n’est plus de la démocratie, ça, vu que ça fait horreur aux Démocrates! Tu te rends compte, ce type à le culot de vouloir empêcher les Djihadistes de venir chez nous; le front de construire un mur pour arrêter l’invasion des latinos qui déferlent avec l’intention bien arrêtée de nous tondre la laine sur le dos; et, pour faire bon poids, la vacherie de mettre en cause l’exemple d’une France ouverte à tous les vents pire qu’une pissotière et qui ressemble désormais à un gigantesque bordel arabe! Alors, pour bien leur faire comprendre qu’il les emmerde tous, Trump, il va les laisser faire leur Gala des Correspondants de la Maison-Blanche entre gens de bonne compagnie, sans lui quoi, de toute façon elle est devenue trop blanche pour eux, la maison.
« Qu’ils aillent donc se faire foutre, tous autant qu’ils sont: les media, Hollywood, les Bobos de New York et de San Francisco, en compagnie de tous les condegôches du monde entier qui nous pissent dessus sous prétexte qu’on aurait misé sur le mauvais bourrin. L’Amérique profonde a dit ce qu’elle avait à dire et elle espère une seule chose: que son malotru de big-boss fasse le job comme il l’a promis et en se foutant comme d’une guigne de tous ces dirty fagets qui l’ont morflée, que ça leur plaise ou non, deep into the asshole! »

Furax l’Amerloque, pas vrai? Mais somme toute il aurait peut être un peu raison, non? Qu’est-ce que c’est que cette dictature de droit divin qui édicte des codes de bien-pensance et qui châtie les contrevenants comme Allah les irrespectueux du Coran? Bizarre, non? On entend plein de cloches, il y aurait même pléthore, mais un seul et unique son, celui de l’orthodoxie politiquement correcte.
Chez nous c’est vrai aussi mais en beaucoup plus subtil.
Vous avez des media, gentiment blottis entre les douces mains de discrets personnages bien planqués en coulisse, de petites choses comme Le Monde ou BFM TV, entre autres, et qui vous distillent artistement un poison au goût si délicieux qu’il faut avoir vraiment l’esprit mal tourné pour ne s’en point délecter.
Souvenez vous, les Primaires de Droite, vous savez quelques jours avant le premier tour, quand après avoir fait mine de nous vendre Juppé, ces chers media se sont mis tout soudain à faire l’article pour Fillon. Et du coup, tiens, on a voté Fillon! Même moi, pas plus malin que les autres, au second tour il fallait bien éliminer le camarade Ali, pas vrai? Et du coup, vous avez trois millions de gogos qui se sont précipités tous seuls dans la nasse! Comme des écrevisses dans une rivière de Transylvanie (y a plus que là qu’on en trouve en quantité, allez savoir pourquoi)! Ensuite il ne restait qu’à refiler le bébé à ce brave Canard, toujours prêt à niquer la Droite dans les grandes occasions, et l’affaire se trouvait pliée: un boulevard pour Macronibus! Fillon! Le plus vérolé de tous, ils nous ont fait choisir ces enfoirés, comme ça pas de problème le plan fonctionnait à la perfection, et sans risque! Dans un monde honnête on aurait fait péter Pénélope avant les Primaires, voyez vous… mais bon, honnête et Monde, dans ce pays, ça fait plutôt mauvais ménage.
Et nous voilà donc parfaitement couillonnés, bananés, bloqués, truandés, grugés et, par dessus le marché complètement désorientés. Pas de « plan B », comme ils disent ces salopards et le choix, au premier tour, entre, d’une part, voter Fillon malgré tout, sachant qu’il possède à peu près autant de chances d’atteindre le second que votre serviteur de gagner le prochain, de Tour (Tour de France veux-je dire), et, d’autre part, glisser dans l’urne le bulletin de Marine, garantissant ainsi, le 7 Mai prochain, l’élection triomphale du petit protégé de ces messieurs-dames. Bien joué, non? Un montage tellement parfait, un si bel exemple de démocratie appliquée, qu’il sera je l’espère enseigné pendant des siècles dans toutes les écoles de science politique.
Il ne leur reste plus, désormais, à nos maîtres à penser de l’ombre, qu’à démolir systématiquement le candidat pénélopisé, histoire de bien enfoncer le clou et parallèlement, à faire semblant de combattre bec et ongles la mère Tapedur du FN, tout en lui servant la soupe en sous-main pour enlever des voix à Fillon. Qu’elle se maintienne solide en pole position la gravosse…on sait qu’un Grand Prix se gagne la plupart du temps dans les stands… Et d’ailleurs, qui c’est-y la seule chaîne qui diffusait le meeting nantais de la fifille à Jean-Marie, cet aprèm’? Eh oui, BFM TV, parfaitement, une autre façon de dégager la voie de l’Elysée pour le petit Manu, le nouveau pote de Bayrou!
En voilà un tenez, le terreux béarnais, avec son air niais et sa parole hésitante, qui aura, sa vie durant, trouvé son picotin dans tous les râteliers possibles! Balladur, Chirac, Ségo-la-Pintade, Hollandouille et maintenant Micron! Un véritable Arlequin (qui serait con comme un panier), un caméléon de basse-cour, le roi du louvoiement politicard! Oh, bien sûr, il ne pèse plus grand chose, quelques vieux électeurs-ventre-mou encore plus mous du bulbe… mais bon, à cheval donné on ne regarde pas les dents, pas vrai? Et puis il se contentera de ce qu’on voudra bien lui refiler, trois ou quatre circonscriptions plus ou moins prenables, peanuts, en somme. En même temps il amorce la pompe, l’ours cavernicole des Pyrénées! Beaucoup de Socialos, à l’image de Caresche, l’homme à tête de suppositoire, envisagent de quitter le navire marxiste du camarade Benoît, le grand rival de François pour la dernière place du podium…la troisième! Et maintenant cette vieille guédoufle de Borloo qui commence à pointer le bout de son mufle vers la mangeoire à Macroncron…à croire qu’il entame une collection de has-been ringards bons pour les caves du musée, le futur petit président de mes deux, un connaisseur, le mec, surtout qu’ils les aura tous à bon marché. Cela dit, pour un trader il la joue petit bras, ce genre d’article ne risque guère de prendre de la valeur, vous pouvez me croire, les Bayrou-Borloo, ce n’est pas du spéculatif…même pas du décoratif, encore moins!

En conséquence, mes chers amis, je me trouve au regret de vous le confirmer: le piège s’est bel et bien refermé et nous n’en sortirons que macronisés jusqu’à l’os. Et très franchement, il faut le reconnaître parce que le fair-play fait partie de la bonne éducation, il s’agit là d’un coup de maître, chapeau les artistes! A l’instar des électeurs amerloques de la mère Clinton, comme dit Hank qui sait de quoi il parle, nous l’avons deep into the asshole…
En bon français: on l’a dans le Fillon!

Allez, bonne semaine quand même…et puis vous savez, il ne faut jamais désespérer de la Divine Providence…
Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

De profundis Macronibus

Vous le connaissez, Jean Foupallour, il ne s’agit pas du genre de mec qui laisse les copains éponger les tournées sans participer. Tout au contraire il a toujours fait preuve en la matière de l’inépuisable énergie qui caractérise le pilier de comptoir, convaincu des multiples vertus que possède toute boisson alcoolisée consommée sans la moindre modération… Et cependant aujourd’hui il carbure au Vichy, Jeannot! « Cherchez l’erreur » comme dit l’ami Grauburle, un peu scandalisé devant une attitude aussi insolite, surprenante et même irresponsable. Pochetron ça implique des obligations: il faut tenir son rang, que diable, surtout ne pas déroger sous peine de déchéance! L’aristocratie bistrotière possède son code d’honneur et elle y tient, vous pouvez me croire, et ce n’est pas Derrière Napoléon (1) qu’on va commencer à laisser de telles valeurs s’en aller à vau l’eau, comme le premier gouvernement français venu l’intérêt bien compris du pays.
Toujours attentive à la santé de sa clientèle enracinée, la brave Thérèse, derrière son vieux comptoir à la patine séculaire, ne manque pas de s’inquiéter d’une éventuelle saloperie genre cirrhose, susceptible de mettre un terme prématuré au relations amicales qu’elle entretient depuis des décennies avec l’olibrius en question. L’hypothèse apparaît d’autant plus crédible qu’elle se révèle en parfaite adéquation avec le look du camarade Foupallour, lequel, maigre comme un stockfisch de la Rue Pairolière, trimballe cependant un durillon de comptoir à faire péter les boutons de sa chemise distendue. « On dirait une ficelle avec un nœud » comme disait je ne sais plus qui à propos d’une nana squelettique enceinte de huit mois! Sans parler d’un teint à la Omer Simpson révélateur d’un foie plus accoutumé à filtrer le pastaga que l’eau minérale, fût elle naturellement gazeuse.
« C’est pas ça, les amis, nous rassure illico l’intéressé, moi ça va, mais on ne peut pas en dire autant de mon permis. Figurez vous que l’autre jour j’avais pris la bagnole pour aller faire trois courses à l’hypermarché, vous savez, histoire de soulager un peu bobonne vu qu’elle commence grave à donner de la bande, et v’la-t-y pas qu’elle m’appelle au téléphone pour me dire qu’elle avait oublié de marquer les croquettes du chat sur la liste! Moi, vous savez, j’ai déjà du mal à faire une seule chose à la fois, alors téléphoner et conduire ça me fait trop, forcément. Du coup, le putain de feu rouge qui se pointait juste pour me faire chier je ne l’ai pas vu…et les deux saloperies de motards planqués derrière non plus, naturellement! Bref, je ne vous fais pas un dessin, feu rouge oublié plus téléphone, déjà, ça va chercher vachement plus loin qu’un simple tabassage de flic par petit « jeune » contrôlé sur la voie publique. Seulement, en plus, les cognes ne loupent jamais pareille occase de vous faire souffler dans leur merderie de ballon…et ceux là, ils ne l’avait pas oubliée leur machine à niquer les ivrognes, comme notre vieux pote Rouquidant(2), vous vous souvenez… ah le brave homme! »
Il en a les yeux tout humides de l’évocation, Jeannot, ce qui ne l’empêche nullement, après une gorgée de Vichy suivie de la grimace y afférente, de nous conter la suite: l’éthylomètre, évidemment vira au rouge, d’où prise de sang et, coup de pot faut reconnaître, vu qu’on se situait même pas à neuf heures du matin, dose à peine supérieure au plafond autorisé. Un vrai miracle! Les poulets l’ont laissé repartir mais son permis, par le fait, ne tient plus qu’à un fil. Alors comme tout à l’heure il s’en va rendre visite à sa tante, laquelle frise les cent ans tout en vivotant dans un bled de montagne à soixante douze bornes d’ici, eh bien il boit de l’eau, Jeannot! Voilà à quoi nous en sommes réduits de nos jours avec toutes les ligues de mes deux contre la « violence routière ». Bon d’accord, c’est vrai, au volant il représente un danger public pire que Mesrine en son temps, mais à jeun ou bourré comme un cochon c’est du pareil au même…voire pire, vu que la soif ça le déconcentre!
Le vieux Maurice, lui, l’aventure de ce pauvre Jeannot le met au comble de l’excitation!
« Dis donc, encore heureux que tu ne l’avais pas volée la bagnole, sans quoi tu faisais carton plein! Mais bon, faut quand même pas pousser, elle n’a rien d’autre à foutre, la flicaille, que de courir après les vieux soiffards qui roulent à quarante à l’heure maxi dans leurs guimbardes du siècle dernier? Un gus comme voilà Jeannot, c’est sûr qu’il carbonise un peu les feux de signalisation mais ce n’est tout de même pas grand chose à côté de ce qui se passe dans les banlieues, merde! Là bas c’est pas les feux qu’ils crament, ce sont carrément les flics! Mais pour les poulagas à moto, pour sûr que c’est plus paisible de courser le Foupallour plutôt que Mohamed et Mamadou dans leur repaire! Et regardez un peu l’autre petite tarlouze, là, le Macron de ces messieurs-dames, z’avez vu? Lui histoire de dire un truc il prévoit de remettre la « police de proximité » dans les quartchiers sans-cible! La police de proximité! Y en a vraiment, je vous jure! Elle va bricoler quoi la police en question, hein, je vous le demande? Ben moi je vous le dis, au mieux elle va jouer au foot avec les petits nenfants pas encore en âge de faire la chouffe à l’orée des cités, au pire elle va participer comme tout le monde au trafic de stups en garantissant, par son autorité déléguée, la tranquillité du commerce. En revanche on voit mal comment ils pourraient envisager de jouer les shériffs, les bourres de proxo, vu qu’à la première tentative ça aboutirait à des funérailles solennelles en présence du présidenticule Macroncron soi-même… Avec des idées comme celles-là, on pressent qu’il va pisser loin, le règne à Manu Belle-Gueule, y va nous résoudre l’insécurité par l’absurde, comme on lui a appris à Polytechnique, vous allez voir… et le reste aussi, m’est avis: comme perspectives, avec ce zigomar on est blindés!
« Et attention, hein, vous l’avez entendu, l’autre jour à Alger, ce merdeux? Crimes contre l’humanité qu’il a dit le mec en parlant de la colonisation! Crime contre l’humanité! Non mais les couilles m’en tombent dans les souliers ma parole! Avec les copains, quand on se farcissait les Fellouzes dans les Aurès, jamais on aurait imaginé une saloperie pareille! Il était même pas encore dans le slip de son papa, le petit connard, qu’on se faisait enterrer dans le sable avec la bite dans la bouche après que les charmants ancêtres de nos petits beurs tueurs de flics, nous aient sorti les yeux des orbites avec une petite cuiller! Crime contre l’humanité! Pédé va! Je ne parle pas des sub-sahariens, vu que là je ne sais pas trop; en revanche les copains d’Algérie, je vous les garantis sur facture, en fait de crimes contre l’huma ils ne craignent personne, ceux-là. Et je ne vous parle même pas des emmerdements qu’ils nous ont causés à longueur de siècles, quand ils débarquaient sur nos côtes, à ramasser des pauvres types et des gonzesses en vue de les vendre comme esclaves dans leur saloperie de bled! Pour les arrêter on n’avait trouvé que la colonisation: on faisait peut être suer le burnous mais au moins on sauvegardait la tranquillité chez nous… Et je vous ferai respectueusement remarquer que les tuiles ont recommencé à nous tomber sur la gueule en averses tropicales depuis la décolonisation. Vu qu’aujourd’hui, carrément, les colonisés c’est nous, faudrait peut être qu’il se remette les pendules à l’heure, le futur président de mes deux, qu’il regarde un peu où il met les pieds avant de foncer, ça lui éviterait des soucis…
« Sans compter que par dessus le marché, il se fout ouvertement de leurs gueules, aux Pieds-Noirs! « Je vous ai compris » il leur a sorti, hier, à Toulon! Non mais vous vous rendez compte! Comme Charlot Gros-Pif quand il les avait sodomisés à sec et sans vaseline! Faut le faire ça, tout de même! La provocation portée à ce niveau-là, de deux choses l’une, c’est soit de la connerie supersonique, soit du grand art… J’inclinerais plus volontiers vers la première hypothèse mais je peux me gourer… Et c’est ce morpion qu’on veut nous refiler en Mai prochain! Alors moi je vous le dis, on était déjà au trente-sixième sous-sol, ben là va falloir commencer à creuser, y a de l’ouvrage en perspective!
« Mes amis, cul-sec à la santé des cons qui votent! Et tu nous remets une tournée, Thérèse, en mémoire de mes potes criminels contre l’humanité, torturés, mutilés et massacrés par les Fellaghas!
« Allez, avec moi, tous en cœur: de profundis, Macronibus, lalalalalalalalalalala, lala… »

Bonne semaine à tous, n’écoutez pas trop les media…

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Le système WordPress m’ayant privé de toute possibilité d’insérer des liens, je vous renvoie à mon lamentable ouvrage « Derrière Napoléon » que vous trouverez tout en haut de la page, ou bien encore, à droite sous la rubrique « PAGES », suffit de cliquer.

(2)Le jour où, saouls comme des bourriques dans la 4L de Grauburle, nous tombâmes sur le Brigadier Rouquidant qui avait oublié les éthylomètres à la caserne (Derrière Napoléon-Chapitre IX)

Matraquage

Ah, si vous aviez connu le Carnaval des années cinquante-soixante! Un joyeux boxon dans toute la ville, le populo par milliers qui défilait joyeusement, des zigotos déguisés un peu n’importe comment, des jeunes pas très recommandables qui coursaient les filles en vue de leur faire bouffer des confetti à poignées, des corsi bigarrés truffés de fanfares déconnantes et de grosses têtes aux évolutions erratiques, rivalisant de grotesque avec les énormes chars tout coruscants de carton pâte bariolé. Le tout baignant dans la bonne humeur pépère des braves gens qui mettaient l’occase à profit pour se lâcher un peu avec, bien souvent, l’assistance propitiatoire des bouteilles de cancaron (1) dont les cadavres innombrables débordaient des grosses poubelles en tôle étamée .
Par la suite, bien sûr, au fur et à mesure de la diversification des populations, l’évènement a progressivement perdu en spontanéité, pour devenir enfin ce qu’il est aujourd’hui: un exercice convenu, confiné au périmètre hyper-sécurisé de la Place Masséna et tout juste bon à donner le change aux troupeaux de vieux touristes blafards déversés par cars entiers dans des tribunes soldées à prix de gros. Il apparaît bien évident que le danger potentiel résultant des dizaines de milliers de « Chances Pour la France » qui grouillent dans les faubourgs de la ville, ne saurait nous autoriser à festoyer sereinement à l’instar de nos chers ancêtres. Le 14 Juillet dernier l’a prouvé de la manière la plus magistrale: ces petites joyeusetés bien de chez nous sont désormais à classer sans suite dans nos mémoires incertaines de vieux kroumirs.
Quel dommage, dites vous? Oui, j’en conviens, mais reconnaissons toutefois qu’on ne peut pas avoir le beur, la religion du beur, et les gaités de la vie d’avant! Il fallait y penser bien plus tôt, voilà plus de quarante ans, lorsque Giscard et Chirac, à peine constitués en couple exécutif promis à un divorce aussi rapide que conflictuel, décrétaient le « regroupement familial ». De Gaulle, autant que Pompidou, résistant aux pressions constantes d’une Gauche peut être encore plus hermétique au bon sens que celle d’aujourd’hui, refusèrent fermement de se laisser embarquer dans l’aventure invasive qu’on cherchait à leur imposer. Nos deux fringants petits nouveaux, sous prétexte de changement modernisateur, ne manquèrent pas, sitôt les élections bouclées, d’ouvrir tout grand les robinets du remplacement de population. On savait bien, pourtant, que les Maghrébin de l’époque croissaient et multipliaient dans des proportions hallucinantes, les familles de douze enfant et plus étant monnaie courante et bien connues notamment des services de la Sécu, lesquels crachaient déjà aux bassinets des petits papas immigrés. Mais qu’importe l’invasion pourvu qu’on mette un terme à la « misère sexuelle » de ces derniers! Que tout ce petit monde débarque chez nous, on se poussera un peu et la France retrouvera un dynamisme démographique qui s’émoussait grave depuis la fin du baby-boom! Sans parler du fabuleux enrichissement culturel qui devait à l’évidence en résulter… Alléluia les choux sont gras! Et c’est ainsi que le tsunami commença pour de bon… si vous buvez la tasse aujourd’hui, au moins savez vous à qui vous le devez!

Tout naturellement, depuis le milieu des années soixante-dix, la flotte passée sous nos jolis ponts a du mal à rivaliser avec l’ampleur de la marée humaine qui nous a déboulé dessus. Les chouettes cités H.L.M. dont nos politicards se montraient auparavant si fiers, évoluèrent très rapidement en territoires réservés aux immigrés, les infortunés européens qui y vivaient heureux jusque-là se voyant fortement incités au départ, en raison notamment d’un décalage civilisationnel insupportable. Ainsi, depuis la survenance, au sein desdites cités, des nouvelles générations de petits français généralement bi-nationaux et de plus en plus hostiles à leurs concitoyens aborigènes, une population spécifique s’est constituée, avec ses mœurs, son langage et ses lois propres, désormais suffisamment forte et nombreuse pour se trouver en mesure de damer le pion à l’État. Les « jeunes » d’origine maghrébine forment le noyau dur de cette nation concurrente, les sub-sahariens, généralement musulmans, gravitant autour de ces derniers en orbite basse, les Antillais et les « petits blancs » résiduels apparaissant en quelque sorte comme les métèques des précités, tenus de faire leurs preuves pour se voir tolérés.
Par surcroit, les complexes nourris par nos soi-disant élites depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ont conduit celles-ci à considérer le simple constat ci-dessus évoqué, comme haïssable, voire pénalement condamnable en vertu des lois particulières votées contre « le racisme » par un parlement inféodé aux tenants de l’immigration bienfaisante. Dans un tel contexte les media de masse, totalement noyautés par ces derniers, n’ont cessé de mener une guerre sans merci aux lanceurs d’alerte qui tentaient de mettre en évidence les risques liés à l’invasion. Le « racisme anti-immigrés » se trouvant constitué en mal absolu, malheur à qui s’en verrait accusé par le tribunal médiatique. Durant quatre décennies, non seulement la France, mais également l’Europe et même l’Occident dans son entier, ont vécu sous un véritable matraquage publicitaire destiné à promouvoir l’immigré, vaguement regardé -sans le dire- comme le « bon sauvage » à la Rousseau, victime expiatoire de la méchanceté de nous autres, les sales néo-colonialistes inavoués. Sous un tel matraquage et la sourde terreur qui en découle, impossible de maîtriser l’évolution d’une situation dont on voit bien aujourd’hui le piège mortel qu’elle représente pour nos pays et singulièrement pour la France qui est la plus gravement frappée par le phénomène.

Alors quand par hasard la matraque change de mains et quand le matraquage s’applique au fondement d’un « jeune » de banlieue, le grand scandale éclate et l’émeute -légitimée par le diktat médiatique- le suit de près. Et nous avons l’affaire Théo!
Cette histoire à la con dont nous savons à peu près comment elle a commencé, tout en étant bien incapables d’en prédire la fin, n’est jamais que le dernier produit en date des quarante années de masochisme élitaire ci-dessus évoqué. Théodule, ou Théodore, on ne sait pas trop, garçon de bonne famille antillaise contrainte par les duretés de la vie caraïbe à s’exiler en Métropole, aperçoit tout à coup, à quelques encablures de sa déambulation, un contrôle de police. Les contrôlés étant, bien entendu, des petits « jeunes » de la cité de Théo, ou de Dudule, si vous préférez… d’ailleurs moi je préfère, alors comme je fais ce que je veux, à partir de cet instant, que cela vous plaise ou non, on va l’appeler Dudule, ce garçon, voilà!
Cela étant acté, le contrôle se passait mal, vu que les poulets s’obstinaient à vouloir contrôler alors que les jeunes gens manifestaient avec violence une intention rigoureusement contraire. A cette vue, le sang de notre Dudule ne fit qu’un tour et il s’en alla, fort courageusement, se mêler à l’altercation afin de prendre la défense des ses petits camarades injustement agressés. Mal lui en prit, car nos saloperies de flics eurent alors la malencontreuse idée de tenter de contrôler aussi la sienne d’ identité, à ce brave Dudule… De facto, après la fuite des petits jeunes bien heureux d’une aubaine qui leur aura évité une fouille au corps susceptible de déboucher sur une perte de temps devant un juge admonestateur, l’affaire tourna à l’arrestation musclée de notre héros. Alors, hic jacet lepus, Dudule, grand balaise n’étant pas homme à se laisser maltraiter fût-ce par des représentants de l’Ordre -surtout, même- commença à distribuer beignes et gnons tout azimut, ce qui entraîna l’ennemi à riposter grave. A un contre quatre, en dépit de son exceptionnelle vigueur, Dudule ne pouvait que succomber sous le nombre à l’issue d’une résistance héroïque. Et c’est au cours de cet affrontement bref mais violent que l’arme de l’un des roycos devint momentanément la grosse matraque à Dudule, vu que ce dernier hébergea un instant l’objet, paraît-il, au plus profond de son intimité. Que se sera t-il passé exactement, ne comptez pas sur moi pour vous le dire, je n’y étais pas, Dieu merci. En revanche l’Inspection Générale de la Police nationale, dont la mansuétude à l’égard des flics épinglés n’est toutefois pas la qualité première, conclut à une sodomisation accidentelle, sans doute liée aux paroles proférées par Dudule dans le feu de l’action: « ta matraque je m’assois dessus! » Là-dessus -enfin si j’ose dire- la résistance de Dudule fléchit, ce qui se comprend aisément et les volatiles purent alors lui passer les menottes et l’embarquer au poste. Comme un vulgaire malfaiteur!
Il fallut cependant se rendre à l’évidence, le troufignard de notre jeune ami avait passablement souffert de l’aventure, ce qui conduisit le commissaire à le confier au corps médical, mieux à même que lui de pallier les conséquences de cette sorte de bobo. A l’hosto, le jeune garçon raconta l’affaire à sa façon, les folliculaires commencèrent à s’y intéresser et, ce qui n’était jusque-là qu’une banale altercation de quartier, vira très vite à l’affaire d’état. Les télés publièrent une vidéo de l’arrestation, et bien qu’on n’y vît nullement le coup de la grosse matraque à Dudule, se mirent illico, dans un assourdissant concert médiatique, à hurler au viol, à dénoncer les violences policières et à réclamer justice pour Dudule, enfin pour Théo. Ce qu’entendant, l’ami Culbuto, n’ayant plus grand chose à foutre, se précipita au chevet du jeune homme… on prétend même qu’il lui aurait apporté un tube de vaseline, à toute fins utiles, pour une éventuelle prochaine fois… En tout cas on notera surtout qu’il n’en rate pas une, Pépère, il fonce et réfléchit après, comme pour Léonarda…il y en a que l’expérience n’enrichit pas, il n’écoute toujours que son petit cœur, le cher Homme. Plait il? Comment dites vous? Ah, non, l’histoire ne dit pas si pour gagner du temps il s’est vraiment rendu à l’Hôpital sur son scooter, je crois qu’il s’agit là d’une rumeur invérifiable.

Et voilà, donc! Depuis lors le matraquage médiatique n’a pas cessé une seconde et, profitant de la lumière aveuglante du gros projecteur, la banlieue s’embrase, l’émeute gronde à Bobigny et les cités sans-cible semblent en passe de nous refaire 2005. Observons seulement que tout ce qui compte dans ce pays, jusqu’au plus haut sommet de l’État, n’a eu de cesse de considérer a priori le jeune homme comme victime des violences policières. Le fait -avéré- qu’il ait attaqué des flics en service, ses refus d’obtempérer, sa rébellion manifeste contre les Forces de l’Ordre, les coups qu’il a portés aux poulagas, toute ces choses-là ne comptent en aucune façon. Dans ce pays, toute racaille dispose du droit d’agresser la Police, alors que réciproquement celle-ci a le devoir de se laisser faire sans protester. Seuls les honnêtes-gens restent tenus de respecter un tant soit peu les représentants de l’Autorité Républicaine… ce qui explique surabondamment pourquoi cette dernière part complètement en quenouille!

Et vous voyez, vous, par dessus le marché, Macron Président? C’est pour le coup qu’on y aurait droit pour de bon, nous aussi, à la grosse matraque à Dudule!

Bonne semaine, amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Le Cancarone est un petit vin de Ligurie, pas bien terrible, d’où le fait que par chez nous on appelait « cancaron » un pinard de mauvaise qualité.

I lictor, adliga ad palum!

L’air de rien, tranquillement, sans à-coup, dans les brumes indistinctes d’un crépuscule blafard, la « Droite Républicaine », comme ils disent, se fait éjecter du jeu démocratique. L’ami Culbuto, sur un coup de génie passé un peu inaperçu, l’avait bien annoncé: « le changement c’est maintenant »! Un visionnaire, le mec: après avoir détruit son Parti Socialiste, ce dont la postérité lui saura gré un jour ou l’autre, il assiste, plus ou moins goguenard et sarcastique, au naufrage des vieux frères ennemis, « Les Républicains » ou « Les Ripoublicons » si vous préférez. Un vrai désastre! Les pauvres, ils s’y voyaient déjà! Et ceux, genre Ciotti, qui s’étaient gourés de canasson, s’empressaient de récupérer le bon ticket afin de transférer leur mise sur l’outsider arrivé premier au poteau. En fait de poteau, il s’agissait de celui d’exécution… « I lictor, adliga ad palum! » (1) comme on disait dans les grammaires latines de mon enfance, en cinquième, voilà près de soixante piges… Mince alors! Plus personne, sans doute, n’a conservé pareille réminiscence au fond de sa cervelle torturée, la culture du Rap et du Slam ayant définitivement supplanté les « Humanités »… Cicéron n’emmerde plus les petits potaches trop occupés à surfer sur ces putains de smartphones et autres tablettes magiques. Dommage…quoique, foutus pour foutus, autant qu’ils prennent leur plaisir là où ils le trouvent, nos petits jeunes, au regard de ce que l’avenir, hélas, leur réserve ce sera toujours ça que les Imams n’auront pas.

Je vous disais donc « le changement c’est maintenant »; hé oui: plus de socialos, plus d’UMP (enfin l’autre machin, quoi), finis, foutus, fourbus, dézingués tous les deux les vieux mastodontes traditionnels qui nous trustaient les élections depuis un paquet de décennies. Ça y est, voilà que ça se recompose sans crier gare, tout à trac, juste avec un petit coup de Fillon et une dose massive de Pénélope. Un candidat écrabouillé comme merde de chien sous un soulier de Black-Bloc, à droite et une espèce de ludion ahuri, complètement hors-sol, à gauche…et les nominés sont: Macron et Le Pen! Les nouveaux mammouths de la politicaillerie hexagonale! La seconde on la voyait venir depuis un sacré bail, bien aidée par Mousident qui rêva longtemps de l’affronter au second tour, ce fada! Mais le premier c’est vraiment le perdreau de l’année qui a évité par miracle la gerbe de plomb. Du coup il poursuit son envol comme un grand le canaillou, et apparemment ça arrange plein de monde si l’on en juge par le battage médiatique qu’il suscite, cet oiseau-là. La coqueluche des media et l’enfant chéri des baisés de la Gauche centripète ainsi que des paumés de la Droite mollassonne: Micron, Macroncron, Macronmagnon, Macronmignon, Potimacron, enfin comme vous voudrez, voilà le personnage qu’on veut à tout prix nous coller comme big boss! Une espèce de Général Boulanger de notre époque miteuse, jeune, beau et réputé super-intelligent, démerdez vous avec ça!
A tel point qu’on nous fait passer tous les jours les clichés les plus repoussants possibles de ses adversaires: Marine, son air revêche et ses rides incrustées, Méluche avec son dentier trop grand et ses yeux injectés de gros rouge qui tache, Hamon arborant niaisement sa coupe de crétin alpestre par dessus ses yeux hallucinés…Et à côté de ça le joli petit candidat rotschildisé avec sa silhouette racée, ses beaux yeux, sa peau de pêche, ses costards sur mesure, impeccables! Comme on dit vulgairement: « y a pas photo »…enfin si justement, il y a mais c’est fait pour. Tout cela semble tellement cousu de fil blanc qu’on pourrait dores et déjà lui filer le poste au jeune premier, ça gagnerait du temps et un paquet de pognon.

Il faut donc se faire une raison, mes amis, une page se trouve bel et bien tournée, Gauche et Droite traditionnelles ont sombré dans l’opprobre et le ridicule, alors même que, de toute façon, ce qui les rapprochait finissait par apparaître bien plus important que leurs divergences quelque peu artificielles. L’électeur, désormais, conscient ou non, s’intéresse au clivage beaucoup plus actuel qui distingue les mondialistes à tendance bobo, des franchouillistes à base populo-prolo. En gros les rupins des beaux quartiers sans immigrés et les pauvres des hachloums infestés. Alors me direz vous, les premiers succomberont forcément sous le nombre des seconds et la cause semble donc entendue…voire…

Le problème réside dans la passivité et dans la veulerie du corps électoral, toujours prêt, quoi qu’on en dise, à voter pour celui qu’on lui désigne et, par ailleurs, pétochard comme un lapin de garenne. En outre, si les partis dits « de gouvernement » s’en vont en quenouille, ce n’est pas pour autant que les blocs de « sensibilité politique » ont disparu. Ainsi le bloc de gauche, avec ses quarante pour cent incompressibles et le ventre-mou des centres gauche et droit, grosso-modo vingt pour cent, existent-ils toujours assez pour se regrouper au second tour sur l’adversaire de Le Pen. Je vous donne rendez- vous le 1er Mai 2017 au matin, vous pourrez constater, face à l’exceptionnelle ampleur des défilés, l’effet des pesanteurs socio-économico-syndicalo-politiques. Compte tenu du bourrage constant que subiront nos pauvres crânes au cours des trois prochains mois, je ne vois pas comment l’ex-petit-conseiller de Culbuto pourrait nous faire moins de cinquante-cinq à soixante pour cent au second tour de la présidentielle.
A l’heure où je mets sous presse nous pouvons donc estimer pour le moins à neuf chances sur dix la probabilité que nous nous farcissions cette espèce de Rastignac à la sauce Bercy comme prochain chef de l’État. A force de dire qu’on est foutu, je vous prie de croire, pour le coup, que nous laisserons ainsi passer notre dernière chance de nous tirer un tant soit peu du bourbier où nous ont enfoncés les salopards à qui nous confions depuis plus de quarante ans le soin de gouverner le pays. Pour nous y engloutir définitivement vous pouvez faire confiance à Macronou, on ne sait pas encore très bien comment il s’y prendra vu qu’il se montre plutôt avare de précisions sur ses véritables intentions, mais je puis vous garantir qu’il y parviendra sans problème, il est doué le garçonnet!

Alors, et c’est là que l’affaire tourne au comique, le seul qui pourrait peut être arrêter le morveux dans sa « En Marche » triomphale, reste ce grand couillon de Bayrou. Même avec une capacité de mobilisation un peu riquiqui, il serait bien capable, le bégayeur, de lui piquer quatre ou cinq pour cent de vieux centristes pas très regardants sur la qualité du produit. Du coup ça lui couperait les ailes au perdreau et, pour peu que le comique issu de la « Belle Alliance Populaire » en reprenne encore un chouïa à ce guignol de Méluche, on se retrouverait avec un second tour Hamon/Le Pen…auquel cas ça changerait drôlement de musique: quarante pour cent d’abstentions au bas mot et une chance très sérieuse de voir débarquer la mère Tapedur à l’Elysée! Seulement, voulez vous que je vous dise? Le retour du Béarnais prodigue je n’y crois guère. Vu les sommes et l’énergie dépensées par… va savoir qui… pour assurer l’élection du bel Emmanuel, il ne pèsera pas lourd le vieux schnock, à croire qu’il tente le coup juste pour faire un peu monter les enchères!
Et, d’ailleurs, sans vouloir sombrer dans le complotisme, je vois tout de même sous l’affaire Pénélope, la marque d’un plan savamment préparé par des professionnels de l’arnaque politique. On nous a drôlement couillonnés, faut reconnaître, en nous laissant choisir, comme des cons, le chevalier blanc aux gros sourcils broussailleux! Il fallait le faire, ça, de le laisser s’installer dans sa position de monarque quasi-intronisé et puis de lui cisailler les jarrets au moment ou personne ne s’y attendait, trop tard pour trouver une position de repli, avec pour toute perspective la candidature par raccroc d’un vieux repris de justice dont personne ne voudrait plus désormais, même à usage de pissotière. Pour faire le lit du jeune mari de dame Brigitte on ne pouvait s’y prendre de manière plus habile…alors ce pauvre Bayrou, dans tout ça, il me paraît compter autant que roupie de sansonnet!

Bon, que voulez vous que je vous dise moi? Bien sûr, me sachant pessimiste invétéré vous pourriez penser, par exemple, « voilà encore cet emmerdeur de Nouratin qui vient nous casser le moral en collant une grosse couche bien épaisse de goudron sur le tableau noir ». Ou bien encore « ne croyez pas cet animal, depuis le temps qu’il prétend que nous serions foutus, comme vous pouvez le constater nous sommes toujours là, l’œil vif et le pied ferme ». Bon, et vous auriez peut être raison, après tout, je le souhaiterais même vivement, n’était le principe avéré qu’afin de s’épargner de cruelles désillusions mieux vaut éviter de croire au Père Noël. Pensez donc à ce pauvre bougre injustement condamné à Messine (sans pêcher la sardine) par ce salaud de Verrès, un magistrat corrompu, pire qu’un Social-Démocrate de Bucarest, un spécialiste du détournement de fonds publics à côté duquel l’époux de Pénélope passerait pour un parangon de vertu. Le malheureux innocent croyait échapper au supplice en excipant de sa qualité de citoyen romain, c’était mal connaître le Verrès en question qui, pour toute réponse, vociféra le fameux « I lictor, adliga ad palum! » Et le type se morfla une flagellation gratinée avant de se retrouver agonisant sur la croix…ça se faisait beaucoup à l’époque de Cicéron…
Ben nous c’est pareil! Nous pourrons toujours gueuler comme quoi nous sommes des Citoyens Français, et même voter, pour aller jusqu’au bout du raisonnement, eh bien nous aurons quand même Macron, faut pas se faire d’illusion: I lictor…Désolé…

Tenez le coup René, nous sommes avec vous!

Bonne semaine à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Va licteur, attache le au poteau (Cicéron- Verrès)