Mutualisme Ferrandien

Une croix sur un tombeau, somme toute, cela frise grave la provocation ne trouvez vous pas? Dans le genre signe religieux ostentatoire on tutoie le haut de gamme, là, moi je trouve! Alors, vous comprenez, peut être faudrait-il un jour ou l’autre se poser la question, parce qu’on va à des ennuis, forcément, je le sens venir gros comme le pif du feu Général. Le problème n’est pas tant qu’on lui ait profané la sépulture, à ce brave Charlot, il se fera une raison n’en doutons pas. En revanche quand on pense à tous ces « jeunes » qui constituent la France de demain…et même d’aujourd’hui finalement, y qu’à se balader en ville pour s’en convaincre, on imagine bien ce qui peut se passer sous leurs crânes au vu de tous ces cimetières si agressivement marqués du sceau hideux de la Croisade! Alors attention, ne tirons surtout pas de conclusions hâtives, n’est ce pas, après tout, comme dit si bien M. le Maire de Colombey Les Deux Mosquées (ainsi que le prévoyait de Gaulle soi même, un visionnaire ce mec!): -« il ne s’agit probablement pas d’un acte politique, c’est juste un jeune homme un peu dérangé qui venait de voler des drapeaux et des bombons et qui, entré là par hasard, a juste voulu faire son malin…pas de quoi fouetter un chat, » circulez y a rien à voir! Nul n’ignore qu’en général -et c’est bien le cas de le dire- lorsqu’il s’agit de Mohamed et qu’on le sait, on cherche par tous les moyens à noyer le poissecaille. Or, en l’espèce, le profanateur avait agi à visage découvert sous l’œil vigilant de la caméra de surveillance qui depuis quelques temps, économies obligent, remplaçait les deux gendarmes chargé de veiller en permanence sur l’auguste sépulcre. Alors, patience, attendons un peu, nous n’allons pas tarder à en apprendre plus,  car à mon humble avis, vu le standing du macchabée outragé, l’affaire devrait tout de même produire quelques vagues… Moi, je serais journaliste, je tenterais le coup de privilégier la piste d’extrême-droite, ça ne mange pas de pain et ça fait toujours son petit effet… le temps que ça dure…

Cela dit, de Gaulle c’est de la vieille histoire, n’est-ce pas. La preuve: il est canné sept ans avant la naissance de Macrounette! C’est vous dire à quel point il n’intéresse plus que les ringards, le vieux kroumir! Maintenant ce qui compte et qui passe avant tout c’est la jeunesse, point barre. Et à cet égard notre bien aimée Répupu peut à bon droit se montrer fière de son nouveau petit Président. Le succès qu’il a, dites donc! La coqueluche des media internationaux, il est devenu le Manu! On l’a bien vu au G7 de Taormina: un succès fulgurant, unanime et incontestable. Le monde entier s’en émerveille… Comme il est jeune! Comme il est joli! Comme il a l’air intelligent! Comme il a drôlement bien serré la paluche à Donald! Z’avez vu? Un vrai pro, on dirait qu’il n’a jamais fait que ça de toute ça vie, ce garçon! Doué comme pas possible, un pur cadeau du ciel! V’la la France qui revient en force sur la scène internationale, avec tous les atouts dus à son rang et à son prestige: bien coiffé, bien sapé, bien propre sur lui le nouveau chef du pays de Voltaire, de Rousseau, de Totor Hugo…et puis faut voir la manière dont il speakinglishe, un bonheur sans mélange! Alors nous autres Franchouilles, vous comprenez, désormais nous n’avons plus honte, ça compte beaucoup, ça, énormément même!
Quand on pense à la grosse tache qui l’avait précédé à l’Elysée, ça réconforte, pas vrai? D’ailleurs c’est surtout ça qui les a stupéfaits dans la mediasphère universelle, la surprise de voir, à la place de Culbuto, de ses cravates en biais, de ses costards tire-bouchonnés et de sa braguette mal close, arriver un même pas quadragénaire, plutôt élégant, bien sous tout rapport, à tel point que nul folliculaire d’aucun pays ni d’aucune obédience ne se fût avisé de gloser sur son air un peu tapette, voire sur le côté saugrenu du couple qu’il forme avec dame Brigitte. Un sans faute, vous dis-je… qu’est-ce que ça fait du bien!
C’est drôle, voyez vous, avec la miraculeuse et subite apparition de ce délicieux personnage au sommet de notre hiérarchie politicarde, j’ai pour de vrai l’impression d’être passé de l’ombre à la lumière, ainsi que le proclamait, temporibus illis, ce cher Jack avec son sourire à la gratte moi les baloches et son veston rose de l’époque déliro-mitterrandienne. Pour de vrai! Parce qu’au temps du jeune Lang (de pute) je trouvais  -à juste titre vu les évènements subséquents-  que ledit passage s’apparentait plutôt à un saut de l’ange dans la fosse à purin. En revanche avec Macroncron c’est grand soleil, sable doré, mer d’azur et parfum de lavande. Nous retrouvons notre statut de grande nation rayonnante, nous voilà de nouveau pris au sérieux, comme aux temps révolus où l’on y croyait encore. Nous allons convaincre les Amerloques d’appliquer les accords de la COP 21, nous ne manquerons pas d’obtenir d’une Angela toute maternelle une palanquée d’accommodements de nature à nous assurer un avenir économique de lys et de roses, l’Europe, à nos pieds, nous laissera le temps de réaliser nos réformes pour bien remettre la France sur ses rails et quand ce sera fait notre beau pays parviendra enfin aux 3% de PIB qui forceront l’admiration générale au regard de notre déficit budgétaire revenu dans les clous. Le bonheur total, pas vrai? Merci à tous les électeurs bien inspirés qui ont placé Notre Sauveur sur son trône de gloire et honte aux autres – y compris votre serviteur- qui eussent laissé perdre une occasion si magnifique de macronner gaiment et pour le bien de tous.

Bien sûr on pourrait, ça et là, apercevoir quelque nuage, ténu, certes, arachnéens pourrait-on dire, mais on ne sait jamais, en ces périodes d’élection le temps peut vite tourner à l’orage, demandez à Fillon, tiens, au hasard.
Le Garde Bayrou, celui des sceaux vous voyez qui je veux dire…il va passer en correctionnelle dites donc! Ça la fout mal tout de même, non? Bon, d’accord, il s’agit d’une affaire de diffamation mais diffamer cela ne se fait pas, en principe, chez les Ministres de la Justice, et passer devant le tribunal d’infâmie, comme n’importe quel braqueur de banlieue, même sans menottes, ça reste un peu embarrassant pour le bigboss de la Place Vendôme. Sans compter qu’en plus de cela la mère Lepage vient l’accuser d’emplois fictifs d’attachés parlementaires européens, lesquels auraient en réalité collaboré au MOUDEM… Comme la première Marine Le Pen venue! D’accord, elle a des comptes à régler avec le bègue du Béarn, la Corinne, mais ce n’est pas le genre d’accusation qu’une avocate, fût elle spécialisée dans l’écologie bisounoursique, lancerait sans un minimum de biscuits. Autrement dit le camarade Bayrou promet d’avoir bonne mine lorsqu’il présentera, ès qualité, la loi de moralisation de la vie politique; pour ce qui est de la morale il aurait intérêt à repasser, le vieux bouc! Déjà comme erreur de casting ce n’est pas négligeable, mais il a fait mieux Macrouille, beaucoup mieux!

Parce qu’il y a l’affaire Richard Ferrand! Celle-là, croyez moi, elle vaut son pesant de canardage enchaînatoire! Je ne vous parle pas de l’emploi d’attaché parlementaire du petit, c’est de la gnognotte, un petit job de vacances à près de neuf-mille Euros bruts, la routine, et pour un député socialiste on n’y trouverait rien à redire. Non, la grosse tuile, pour le Socialomacronnesque en question c’est l’histoire des Mutuelles de Bretagne. Alors, me direz vous, rien à voir avec l’affaire Fillon, il ne s’agit pas d’argent public, juste celui des Mutualistes Armoricains, ça ne compte pas, ça, d’ailleurs le Parquet National Financier refuse catégoriquement d’en entendre parler. Quant au Parquet de Brest, il classe sans suite… Toujours pareil, n’est-ce pas, circulez y a rien à voir!
Oui, seulement voilà, l’affaire en question ressemble tout de même beaucoup à une escroquerie, mâtinée d’abus de confiance et pimentée d’un petit zeste de trafic d’influence. Vous avez en effet un directeur de mutuelle qui fait avaler à son conseil d’administration la location d’un local à une SCI qui, soit dit en passant, n’existe même pas encore. Le Conseil n’y voit que du feu, avalise la combine et illico c’est Sandrine, la nana de Ferrand qui fait enregistrer ladite SCI, fonce au Crédit Agricole, se fait refiler un prêt et, dans la foulée, achète le local qui fera l’objet, juste après, d’un bail signé avec la Mutuelle, à charge pour celle-ci d’y réaliser près de deux-cent-mille Euros de travaux. Résultat des courses cette bonne Sandrine se retrouve propriétaire d’un local remis à neuf avec un loyer qui couvre largement les mensualités du prêt bancaire. Bilan de la magouille, un bénef d’un demi-million d’Euros au bas mot.
Et qu’on ne vienne pas me raconter que la responsabilité du montage incombe au Conseil d’Administration. On sait bien qu’un Directeur de Mutuelle fait gober ce qu’il veut à une instance composée de bénévoles complètement à côté de la plaque et dépourvus d’informations qu’il n’auraient même pas idée d’aller chercher. Les Administrateurs Bretons faisaient confiance à leur dirlo et ce dernier en a gentiment abusé, voilà tout… L’Economie Sociale et Solidaire… le Mutualisme Ferrandien, si vous préférez…
Naturellement Ferrand n’est pas Fillon, il a le soutien du Président de la République, des Juges, du Parquet et des media. Qui plus est Sandrine ça sonne beaucoup moins marketing que Pénélope et l’affaire en question est un peu plus difficile à comprendre que les emplois bidons de l’ex-future Première Dame. Cependant je garde bon espoir… Pour peu que le Canard décide d’en remettre une couche, sait-on jamais, ou bien encore qu’un Mutualiste Breton moins couillon que les autres décide de porter plainte, histoire de forcer le Parquet Brestois à faire son boulot… Manque de pot ce sera pour après les élections législatives, le temps pour Ferrandouille de se faire bombarder député et pour Manu Belle-Gueule de gagner sa majorité-pour-gouverner… Et flûte, décidément ce pays n’est qu’un ramassis de buses dirigé par des écornifleurs de haut-vol… Nihil novi sub sole!

Bonne semaine à tous et conservez vous bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Le cabinet Barbapoux

Pendant tout ce temps-là, les descendants des petits camarades qui, jadis, firent la peau à ce brave Nixon, s’attaquent vigoureusement à son successeur Trump, aussi vilain et mal pensant sinon plus, qu’avait pu l’être le président impeaché des années septante. Nous autres, bien sûr, nous nous en battons tout ce qui peut pendouiller et même le reste vu le caractère éminemment prégnant de nos petites affaires macronnesques et pré-législatives. Hank Hulley, en revanche, ne décolère pas:
-« Cette bande de fucking leftists, de bloody freemasons of my asshole recommence à nous pourrir la vie avec leurs petites combines à la bite my dick! Tu te rends compte que ces enfoirés, aussitôt élu ce gros con de Donald, avaient juré sa perte! Tout de suite, sans même attendre qu’il pose son gros cul sur l’auguste fauteuil du salon ovale, ils avaient décidé de lui coller une affaire russe sur le râble, dis donc! Et sitôt dit, sitôt fait, les fins limiers se sont mis en chasse, le Washington Post-porkshits au premier rang, comme au bon vieux temps du Watergate, histoire d’assurer le tempo et de garantir le retentissement mondial des turpitudes supposées de l’albinos à crinière. Évidemment le clod of my balls a donné tout de suite dans le panneau, l’andouille! Piégé par Comey, le directeur du FBI sommé de racheter la tiédeur de son soutien à la vieille Hillary (comme un bossu), il n’a rien trouvé de mieux que de le virer comme un malpropre sous des prétextes à la con. Dès ce moment là il était cuit le rouquemoute, pris dans la nasse et sans aucun moyen de s’en sortir! Tu vas voir le coup, mec, ça va durer peut être un an ou deux mais ça finira en impeachment, aussi vrai que ces gens-là sont tous des dirty faggots! Et Donald, au lieu de bosser comme prévu pour tirer les USA du merdier, va s’occuper exclusivement de retarder une échéance qu’il devrait pourtant savoir inéluctable: en Amérique on ne gagne jamais contre les Forces du Bien, de mes couilles et des poils grisonnants qui les ornent! »

Personnellement je ne saurais me prononcer sur le bien fondé des craintes de mon vieux pote. Toutefois quelque chose me dit qu’il doit avoir raison. Je me souviens très bien, en effet, de l’affaire Nixon, « le Watergate », comme ils disent. Il faut se rappeler qu’à son premier essai, en 1960,  ledit Nixon s’était cassé les dents sur John Kennedy, car tout ce qui compte aux États-Unis s’était employé à mettre en évidence la distance astronomique qui séparait le jeune et beau Démocrate du vilain Républicain, patibulaire mais presque et mal rasé. Jusqu’à soudoyer les maquilleuses et les éclairagistes du débat télévisé, ils sont allés ces salopards-là! Du coup, comme un seul homme le corps électoral s’est-il tourné vers le joli garçon en écartant l’affreux d’un de ces coups de pied au cul comme on en distribue aux clébards importuns. Il s’agissait pourtant du vice-président d’Eisenhower mais, homme de droite et peu enclin aux accommodements avec les corps constitués tels que la Mafia, entre autres, il fut expliqué aux électeurs que le jeune Irlandais, fils de gangster, devait lui être préféré parce que c’était comme ça et pas autrement. Dont acte!
Manque de pot, en 68 l’affreux remettait ça et, couac démocratique retentissant, se retrouvait confortablement élu par des Amerloques un peu las des Démocrates à la Johnson. Pour couronner le tout, ce triste individu se faisait réélire en 72 à une écrasante majorité car le bon populo l’appréciait beaucoup, l’animal! Vous vous rendez compte du scandale! Un facho, comme on ne disait pas encore, un anti-communiste viscéral à la Mc Carthy! Il fallait donc faire quelque chose: le Watergate y pourvut avec l’aide des chars d’assaut d’une Presse unanime, Washington Post en tête, et, moins de deux ans après sa triomphale réélection, Nixon quittait la Maison Blanche, la queue entre les jambes et la casquette à la main.
Voilà. Naturellement vous ne trouverez jamais nulle part trace d’une lecture aussi scandaleusement iconoclaste de ces faits historiquement catalogués par la Bien-Pensance éternelle. Il s’agit pourtant de la vérité toute nue, celle qu’il convient de cacher aux yeux d’un public de béotiens concupiscents…Un peu comme dans l’affaire qu’ils sont en train de mijoter à l’intention de l’infâme Trump: dans les mêmes circonstances les même causes produisent les mêmes effets! En tout cas, de l’avis de mon estimé petit camarade Hank Hulley, les carottes son cuites et le gros cochon rose serait bien inspiré de commencer dare-dare à refaire ses valises. Nous verrons bien; en attendant nous avons ici, dans les limites étroites de notre hexagone étriqué, bien d’autres chats à fouetter.

Ce grand barbu qui s’avance, bu qui s’avance, bu qui s’avance,  c’est Édouard Philippe! Mince alors! Un « homme de droite » dites donc… enfin « de droite » faut le dire vite. Nous avons en effet affaire à un fils d’enseignants issus d’une famille de dockers et doté d’un arrière-grand père membre fondateur du Parti Communiste au Hâvre. Vous m’objecterez que nul ne saurait se voir reprocher sa famille et je vous rétorquerai que le jeune Philippe appartint à ses débuts au Parti Socialiste, au sein duquel il soutint quelque temps feu Michel Rocard. Puis, soucieux de revenir dans sa belle ville du Hâvre et constatant l’éviction en 95 des communistes par Rufenacht, lequel se fit réélire en 2001, le camarade Edouard décida de retourner définitivement sa veste afin de pouvoir s’en retourner lui même au pays dans d’acceptables conditions. Adjoint au Maire, puis aussi plein d’autres trucs, dont le Cabinet de Juppé ainsi qu’un joli poste chez Areva, en attendant un mieux qui vint en 2010 quand le précité Rufenacht lui refila son fromage municipal. Il prit alors sa pleine mesure, faisant par exemple, en 2102, détruire 8500 petits pots de mousse au chocolat destinés aux cantines scolaires de sa bonne ville. Les mousses en question contenaient de la gélatine de porc, n’est-ce pas…
Mais alors, me direz vous, pourquoi ce mec-là se retrouve-t-il bombardé tout à coup premier ministre alors même qu’il n’a connu, en dehors de la Haute Administration et de la basse industrie nucléaire, que les affaires d’une ville moyenne dont la seule gloire réside dans sa position stratégique  à l’Estuaire de la Seine, ce qui nous en touche une sans faire bouger l’autre, comme on dit vulgairement? Eh bien voilà, que voulez vous, il fallait bien trouver un couillon estampillé Les Ripoublicons qui accepte de pantoufler chez Macron. Et c’est notre ami Ali la Jupette qui souffla le nom à son petit pote le Président fraîchement élu. Il faut dire aussi que le sieur Philippe fait partie depuis 2016 du cénacle envié des invités de Bilderberg, voilà qui joue beaucoup quand il s’agit pour les patrons de Macrouille de valider un choix de premier ministre. Et puis bon, vous savez ce que c’est, le mec bouffe à tous les râteliers mais écrit des chroniques dans Libé, ça vous pose un bonhomme, ça, tout de même. Alors, malgré certains accommodements avec les déclarations de patrimoine qui lui valurent de se faire taper sur les doigts en 2014 par la Haute Autorité, broutille qui ne saurait être reprochée à un ami de M. Macroute, le type est étiqueté pur et transparent comme l’eau des montagnes, bon pour le service matignonnesque. Au surplus, avec une aussi belle barbouze on ne peut que plaire à la fois aux services secrets et à leurs amis musulmans-fanatiques! Enfin un Premier-Ministre, grand, fort, viril et même boxeur, ça nous change du dernier nabot en date! Alors, heureux (ses)?
Et les ministres dudit Barbapoux, hein, qu’en dites vous? Bon d’accord, on va se farcir Bayrou garde des seaux (hygiéniques sans doute), cela ne gênera pas beaucoup les Juges-Mur-des-Cons mais c’est tout de même moins pire que Taubira, vous en conviendrez. Les deux pignoufs de Bercy, ex-ripoublicons et acharnés de la gamelle, ma foi, avec ces deux-là Macroncron aura la paix, c’est déjà beaucoup. Et puis, surtout faisons une standing-ovation à Nicolas Hulot, enfin, sa majesté a sauté le pas, vous réalisez? Il ne restera sans doute pas très longtemps le coiffé au bol, mais pour les législatives qui se pointent quelle merveille! Une vrai pelle à voix de gogos!
Sans parler ce ceux que nous avons évités, je pense à Borloo, en particulier, l’ivrogne se voyait déjà membre éminent du Cabinet-Barbapoux…comme si on vous laissait entrer chez les potes des Bilderberg, sans subir au moins un alcootest! Et je passe sur les autres, tous les autres qui, par leur ralliement plus ou moins prompt à la cause du Présipède, espéraient pouvoir récolter un petit maroquin, même un strapontin, quoi…Imaginez la tronche de Con-Bandit, tiens, avec tout le mal qu’il s’est donné se faire brûler la politesse par une espèce d’animateur de TF1 trop petit, en 68, pour balancer le cocktail-molotov dans les gueules des CRS-SS!

Non, en vérité je vous le dis, le Cabinet-Barbapoux c’est du nanan! Parité parfaite, dosage idéal, rien à dire, du travail d’orfèvre, vraiment! Reste plus qu’à lui élire une bonne petite majorité de République En Marche et allons-y pour nos deux points de CSG! Sans parler de la suite mais ne brûlons pas les étapes….

Bonne semaine et amitiés.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

L’investiture de Macrounette

C’est toujours la même histoire avec ce genre de bougre, vous lui faites confiance et hop! Dès que vous  lui tournez le dos il vous fait le coup du Pape François…pardon, je voulais dire « du père François », François Bayrou, en l’occurrence, celui qui n’en a jamais raté une et qui, venu très vite à la gamelle macronnienne, se retrouve un peu couillonné au moment du passage des plats. Franc comme un âne qui recule, le petit Macrouille, déjà Culbuto a-t-il apprécié la promptitude de ses largages en rase-campagne… avant d’aider à la manœuvre, malin comme une Taube, histoire de rester autant que possible dans le coup. Mais Bayrou, lui, qui au contraire a toujours démontré avec maestria la profondeur de sa bêtise, risque bien d’en morfler plein les galoches avant de se retrouver, un jour ou l’autre,  réduit à son seul petit boulot de merde-pot…je veux dire « Maire de Pau », décidément! Notre nouveau petit Présipède lui fait déguster tous les jours, depuis sa fameuse et triomphale élection, la saveur aigre-douce de la baisure politicarde à la sauce Hollandaise pimentée d’un soupçon d’Attali… Et Dieu sait qu’avec ce dernier les soupçons n’évoluent jamais en certitude, question de culture multi-millénaire… Manifestement la béarnaise, elle, ne prend pas… Le Béarnais se retrouvera donc assorti de quelques députés Modem, trois fois moins que ce qu’il espérait ce con, mais octroyés avec tant de générosité par la « République En Marche »! En marche forcée! En marche pour baiser tout ce qui passera à sa portée! Demandez à Petit-Caudillo, il vous expliquera tout bien comme il faut et s’il y a besoin d’informations complémentaires, la bande à Macroute les fournira gracieusement.

Soit dit en passant, la République en Marche, ça vous a une sacrée gueule, tout de même. Quand on pense à celle de ce pauvre Dupont Gnangnan, la vieille Répupu fourbue qui essaie de se mettre debout et qui se pète la frite avant même d’avoir pu faire un seul pas! Là nous assistons pour de vrai au grand départ, au début triomphal de la Marche, la Marche Funèbre, celle qui nous conduira tout au fond du trou! La République nous appelle, sachons vaincre ou sachons pourrir! En Marche Citoyens, suivez Petit-Macron, marchons, marchons… Voilà, ça c’est pour le décorum… ça fera déjà deux points de C.S.G. pour commencer, à vot’ bon cœur, M’sieur-Dames.
En revanche, dès demain, les affaires sérieuses reprendront du service… « Sérieuses », au fond, le mot est sans doute mal choisi, disons « les affaires » et n’en parlons plus. D’autant moins que, je vous l’avoue humblement, j’ignore totalement ce qui va se passer. Parce qu’il va nommer un premier ministre, le bougre, mais qui, hein? Pour savoir, brossez vous! Alors quand vous pondez un poulet le Dimanche, vous racontez quoi, si les information n’arrivent que le lendemain? Que dalle, oui… Comment? Plaît-il? Que dites vous? Ah d’accord, le Premier Ministre on s’en fout… C’est vrai, ça, au fait, qu’est-ce qu’on en a à faire du mec ou de la gonzesse qu’il collera à Matignon? Après tout, le patron c’est le petit Tonton-Macroute, ou plus précisément les gens qui lui tirent les ficelles! Alors, en effet, le Premier-Ministre…

Et puis, de toute façon, le grabuge on le trouvera avec les législatives. Là ça va se compliquer pour de bon car s’il est relativement facile de pipeauter une élection présidentielle, en revanche cinq-cent soixante dix-sept petits caravansérails locaux c’est une autre paire de baloches! Comment voulez vous maîtriser un souk de ce calibre alors même que vous avez respectivement:
– Un P.S. en capilotade mais pas tout à fait mort partout, avec des candidats bien enracinés dans leurs terroirs à subventions et arrosages divers, peu décidés à laisser leur fromage aux petits candidats puceaux du camarade Mac-Rond,
-Une soi-disant « Droite » avec des électeurs fillonnistes courroucés d’avoir été contraints par la sainte-trouille de voter pour le petit rigolo mais bien décidés à lui coller plein de députés Ripoublicons à travers la gueule ,
-Un Méluche agressif, combattif et revanchard, bien capable de troubler le jeu dans les circonscriptions les plus gauchiardes, quitte à favoriser l’élection d’une pourriture de droite, voire d’un facho,
-Un F.N. un peu groggy certes, mais fort d’une implantation locale désormais significative et en mesure d’emporter entre vingt et trente circonscriptions,  histoire de constituer un groupe sérieux à l’Assemblée et de pouvoir faire entendre haut et fort, la voix des cocus de la République.

A ce propos, tenez, je vous colle, vite fait sur le gaz, une petite digression. Ayant beaucoup écouté les media, ces temps derniers, j’ai pu constater la largeur du fossé insondable qui sépare les gens comme il faut, électeurs de Macreuse, et les pauvres crétins dégénérés supporteurs défaits de Marine. Combien de discours ai-je entendus, de sociologues, démographes, politologues et autres philosophes patentés, nous démontrant doctement la superposition caractéristique des cartes de l’ignorance et de l’échec social avec celles du vote majoritaire FN. L’Est ruiné, sinistré, en proie au chômage, à la misère et peuplé d’illettrés microcéphales, désespérés, désinformés, face à l’Ouest économiquement dynamique et intellectuellement sur-développé. Les grandes villes avec leur populations policées et instruites, capables de trouver du boulot, contre la crasse et l’analphabétisme des banlieues et des campagnes vouées à un chômage inexpiable.
En revanche, pas un seul de ces exégètes distingués ne s’aviserait de rechercher le rapport qui pourrait peut être exister entre les zones envahies, celles où le changement de population apparaît dans toute l’ampleur de son effarante réalité, et la géographie du vote favorable au seul parti qui ait jamais osé dénoncer l’injustice criante que nous subissons  depuis plus de quarante ans sans même disposer du droit de protester. Pourtant cela saute aux yeux… ou alors je me trompe, allez savoir… En tout cas de telles supputations apparaissent clairement hors de propos. Cachez ces vilaines pensées que le citoyen-électeur ne saurait entendre! Laissons donc l’abruti des banlieues et des champs voter nauséabond, finalement cela arrange tout le monde puisque c’est bien grâce au repoussoir bleu-marine que le délicieux Macrounette s’installe à la barre du pédalo élyséen avec l’assentiment des deux tiers de l’équipage.
Reste que cela fait tout drôle de se sentir stupide, ignare, puant et disgracié… Vous me direz aussi qu’il  m’appartient de m’en prendre seulement à moi même puisque aussi bien il me suffirait de voter correctement pour retrouver enfin le concert gentiment consensuel des Franchouilles éclairés… Je vais y penser, bien sûr, laissez moi donc le temps de la réflexion; j’aviserai, tiens,  après les législatives,  à partir du 18 Juin… si jamais je perçois un quelconque appel…

Ainsi donc, nous y voilà. Acta est fabula, habemus papam republicanum, sodomisati sumus. Ite missa est, Democratiae gratias. Amen.
Bien malin celui qui n’y perdrait pas son latin à force d’envoyer des vessies macroniennes vers La Lanterne versaillaise. Le réveil sera rude mais il l’eût été de toute façon quelle qu’ait pu être l’issue d’une élection vérolée jusqu’au trognon par les cabinets secrets, les alliances mediatico-propagandistes, les coalitions financiaro-politicardes et les manigances d’une Justice entièrement dévouée à l’écrasement de tout ce qui pourrait, de près ou de loin, tenter d’échapper à la norme bien-pensante-politiquement-correcte de gauche. Tout ces gens-là, avec l’aide de circonstances favorables, ont fait en sorte que Macronibus emporte le morceau. Lui ou un autre de toute façon, nous sommes foutus, alors…
Alors nous continuerons de plus belles à accueillir à bras ouverts ces gens qui viendront dans quelques années nous donner le choix entre le Coran, la valise ou le cercueil. Nous glisserons doucement vers la Charia, avec la satisfaction repue de ceux qui s’imaginent avoir accompli leur devoir sacré tout en sauvant les meubles.  Il y a là de quoi être fier et la postérité nous en saura gré, sûrement. D’ailleurs, tous ces Parisiens jeunes et souvent fort basanés qui exultaient Dimanche soir dernier sur le parvis du Louvre pendant la cérémonie maçonnique du petit Micron, en majesté devant le symbole pyramidal de la mitterranderie éternelle, possédaient toutes les raisons de se réjouir: ils ont un président à leur idée, à leur goût, à leur mesure. La plupart des caucasiens qui se trouvaient-là pour célébrer ce jour glorieux appartiennent à la classe Bobo, bien formatés, bien nourris, bien financés, bien tranquilles entre eux dans leurs jolis quartiers, bien enfermés dans leurs certitudes béates. Les descendants, en quelque sorte, de ceux qui, jadis, soutinrent la Révolution jusqu’à ce que celle-ci ne les sépare un peu arbitrairement de leurs belles tronches… Qu’ils se rassurent, toutefois, nos futurs maître, eux, ne pratiquent la décapitation que dans les cas extrêmes, la plupart du temps ils pendent… ça fait moins de cochonneries!
Réjouissez vous, ô Peuple, notre Président nouveau est désormais investi!

Vive le Président Macron, vive la République, vive la France, vive La Mecque!

Passez une bonne semaine sur fond de gouvernement surprise…
Bien amicalement.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Un président anormal…

Je ne voudrais surtout pas donner l’impression de rabâcher, de faire le grincheux, le barbon réac, le laudator temporis acti, mais tout de même, hein? Quel pays de cons! Quelle démocratie de merde! Quelle république de mes deux! Quelle pétaudière! Franchement, non? Vous ne trouvez pas? Parce qu’enfin, il faut se souvenir du dernier coup, en 2012, l’arrivée du « président normal », Culbuto! « Le changement c’est maintenant, moi président de la république » tout ça, voir ici… Je concède volontiers avoir eu à l’époque une vision prospective un peu sombre, il semble que la France ait les épaules assez massives pour encaisser des coups propres à écrabouiller tous les éléphants d’Hannibal et du Botswana réunis. Mais tout de même, qu’est-ce que nous avons morflé en cinq ans! Le pire, nous le voyions parfaitement venir (c’est ) et encore nous trouvions nous très largement en dessous de la vérité: nous venions d’aimer Mohamed Mérah, nous allions adorer les frères Kouachi, Coulibaly, Sid Ahmed Glam, Mehdi Nemmouche, Salah Abdeslam, Mohamed Lahouaiedj-Bouhlel et compagnie, toute cette cohorte d’infâmes ordures, produits du regroupement familial, de la « génération Mitterrand », du « Vivre Ensemble » et de la « diversité enrichissante », les « Chances pour la France » en somme…Les copains de ceux qui agitaient leurs jolis drapeaux multicolores à La Bastille, les gentils protégés de notre nouveau Président de la République, l’élu de la France des sans-culottes d’aujourd’hui , ceux qui ont décidé de baisser leur froc et d’offrir aimablement leur arrière train. Pas de problème, ceux-là recevront leur petite récompense, c’est dans l’air du temps, on n’est jamais trop aidé… Et tant pis pour les autres, ils l’auront au même endroit,  bien profond, que ça leur plaise ou non!

Alors évidemment, le choix manquait quelque peu d’attraits, la peste -honneur aux dames- et le SIDA, en quelque sorte.  Du coup, sans la moindre difficulté nos conseilleurs médiatiques ont ils pu expliquer à un corps électoral bien embarrassé qu’il convenait à tout prix d’écarter la mère Tapedur, en sa qualité d’ignoble vecteur du pire des dangers qui puisse peser sur notre beau pays: la fermeture sur soi-même et le rejet haineux de l’autre. Depuis des semaines et des mois, tout ce qui fait autorité mettait, à sons de trompes, en garde contre l’aventure économique et la ruine assurée de nos concitoyens telles qu’elles allaient forcément découler d’une éventuelle installation de la progéniture de Jean-Marie à l’Elysée: en conséquence, l’échec de cette dernière apparaissait acquis, acté et consommé. Même les frères ennemis de la bien-aimée Amérique, Barack-Hussein et Donald, ont-ils cru bon, juste avant la fin de la campagne, de donner de la voix afin de bien nous faire comprendre, à nous autres pauvres benêts franchouilles,  tout l’intérêt qui s’attachait à voter avec discernement. En ce qui concerne le Past-President, rien de surprenant, bien entendu, il a toujours fallu qu’il ramène sa belle tronche bronzée chaque fois que se présentait la moindre occase de la jouer bien-pensante. Mais le camarade Trump, lui, administra sur ce coup-là une belle leçon de pragmatisme politicard: bien sûr le macronnisme c’est tout le contraire de la trumperie, cependant,  Macrouille apparaissant, dès avant son élection et sans aucun doute possible, comme le nouveau Président de la République Française, il devenait judicieux de lui passer tout de suite un coup de brosse à reluire. Ce qui ne coûte rien est toujours bon à faire même si ça ne rapporte pas grand chose. Et un petit tweet assassin contre la grosse blondasse de Montretout c’est carrément gratuit…mais pas perdu pour le gros cochon albinos qui, du coup, se place du bon côté de la morale convenable, tout en fignolant ses futures relations diplomatiques avec le pays des fromages qui puent, ça peut toujours servir. D’une pierre deux coups… d’une paire…bon, enfin, vous voyez….

Ainsi donc nous y voilà! Le petit bonhomme à sa mémère déboule à l’Élysée. Il en connaît tous les recoins, le bougre, il y passait bien du temps à l’époque de Hollandouille. Maintenant le patron ce sera lui…enfin Mamy Brigitte à ce qu’on dit mais on s’en fout, c’est du kif, l’important dans un couple c’est la bonne entente, pas vrai? Cela dit, récapitulons un peu, si vous le voulez bien.
-Macrouille président, un type assez douteux, surgi de nulle part et manifestement fabriqué par Pépère et sa clique, bien aidés en cela par une coterie de richissimes affairistes aussi véreux qu’influents.
-Un paysage politique franchouille tout à fait nouveau, avec les communistes à 20% comme au temps de Jacques Duclos! Méluche a repris le flambeau, la faucille, le marteau et L’épée de Bolivar.
-Un Front National hétéroclite et, comme à l’accoutumée, battu à plates coutures… normal, après tout il est là pour ça, si l’on voulait faire gagner la Droite on s’y prendrait autrement, n’est-ce pas, on n’aurait pas détruit Philippe de Villiers, par exemple.
-Et puis, grande nouveauté, un magma informe de bien-pensants de droite, de gauche, du milieu, petits bourgeois craintifs et gros bobos bébêtes, séduits par la jeunesse du Président, unis par la crédulité béate qui regonfle les pusillanimes en leur laissant imaginer qu’ils viennent de se tirer d’un pétrin. En Marche!En marche vers quoi, bandes de nazes? Vers deux points de CSG en plus, ça c’est sûr, mais encore? En marche vers la Charia, peut être, ou vers autre chose encore, allez savoir… le big projet secret de ceux qui l’ont mis là où il est désormais, le petit crevard. En marche vers le souk habituel, en gros, on prend les mêmes et on recommence… En avant vers l’arrière, oui! Espérons que dans leur avancée triomphale en direction d’un avenir radieux, ces gens-là mettront le pied gauche dans une déjection canine, histoire de nous porter un peu bonheur, ce serait sympa, ça! En Marche…Et Merde!
Le quinquennat nouveau commencera par une grosse fiesta, moins révolutionnaire, certes, que les énormes rassemblements populaciers de La Bastille, mais n’oublions pas que Macrouille ce n’est pas la Gauche; on trouve des ressemblances, bien sûr, mais il ne faut pas s’y tromper, là nous avons affaire à du plus subtil, l’alliance des Gaucho-Caviardistes, des Profito-Subventionnistes, des Centro-Centristes, des molasso-humanitaristes et des Droito-Pétochards. Alors ils s’apprêtent à célèbrer leur victoire sur l’Esplanade du Louvre, bel endroit chargé d’histoire, consensuel, culturel et universel, avec la jolie pyramide de verre laissée par Tonton, le Grand-Esprit tutélaire de cette bande d’ahuris. Tout était déjà prêt bien avant l’annonce des résultats, vous savez, le suspense en prend un coup mais il importe essentiellement de privilégier le côté pratique des choses et, en conséquence, de ne pas laisser de place au hasard. Il mérite un superbe triomphe à la romaine modifiée show-biz, Emmanuel, ce jour marquera l’Histoire, ne l’oublions pas. Le Louvre restera dans les mémoires un peu comme, en son temps, la Fête de La Fédération: la planche d’appel du saut dans l’inconnu!

Sauf que là, nous savons parfaitement où nous allons. Déjà, pour le retraité riche, celui qui se gave avec 1200 Euros par mois de pension, voire plus (si, si, y en a encore), ce sera une bonne baisse de revenus, histoire de lui apprendre à voter comme il faut. Et si le pauvre connard s’est constitué un petit complément de ressources, avec des loyers, par exemple, eh bien là aussi, deux pour cent supplémentaires de ratiboisés, ça lui fera les arpions! Voilà pour ce qui ne fait aucun doute.
Pour le reste, nous verrons bien mais je puis déjà vous annoncer…que rien ou presque ne changera. Il va essayer de mettre en place deux ou trois trucs, histoire de marquer le coup, mais dès qu’il se trouvera dans le dur ce sera En Marche…Arrière! Je ne vois pas ce type-là se colleter avec les syndicats, et leurs grèves interminables. A supposer qu’il tente quelque chose sur les régimes dits spéciaux de retraite, il lâchera, forcément, quitte à nous enfumer, comme Sarko, avec un tour de passe-passe complètement bidon.
Quant à la question majeure, celle qui devrait constituer la priorité du plus haut responsable: la Grande Invasion, là vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, ça va continuer de plus belles! Aucun problème, laissez venir à nous les petits copains de là-bas, dis! Finissons-en une fois pour toutes avec les peurs et les réticences, métissons, prenons de la peine, c’est le beur qui manque le moins! Le changement de population qui jusqu’à présent en était à l’ère industrielle, va accomplir avec le nouveau venu, jeune et connecté, sa transformation digitale.
L’avenir apparaît donc limpide…un peu foncé, évidemment, mais que voulez vous, c’est le but, après tout. Pourquoi? Ben demandez lui, si ça se trouve il doit savoir.

Cela dit, naturellement, ce garçon semble un peu étrange. Son épouse… charmante, certes, mais très curieux comme situation… Pour les mœurs, ça, on ne peut rien dire, bien sûr puisque dorénavant tout se vaut, tout est louable, rien ne saurait passer en ce domaine pour quelque anomalie que ce soit. D’accord, n’en parlons pas… Reste qu’un zigoto qui arrive comme ça, à l’improviste, poussé par des types assez bizarres et qui se retrouve élu par une majorité écrasante de gens qui ne le connaissaient même pas l’année passée, moi je trouve louche, pas très catholique, même…oups, pas fait exprès…
Toutefois ne nous plaignons donc pas: nous avions vitupéré à cors et à cris le Président normal et la République nous le remplace par un Président anormal: on ne va tout de même pas rouspéter, pas vrai?

Cependant, si vous m’en croyez, n’abusez donc pas du champagne, y a pas matière!
Digérez l’évènement comme vous le pourrez et à la semaine prochaine.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN