Pauvres Allemands!

Pauvre Angela! Elle y croyait vraiment, la brave vieille, aux bienfaits de l’accueil des « réfugiés » à bras ouverts. A force d’entendre chanter sur tous les tons l’impérieuse urgence de remplacer les bébés que les Allemands ne font plus par des jeunes-gens pleins de force et d’ardeur venus de pays à trop plein démographique, elle pensait bien faire, Mémère, rendre service à sa chère Deutchland über alles tout en s’offrant l’adulation béatifiante de la Bien-Pensance internationale.
Sur le second aspect de la question, tout a bien marché. Ils l’ont porté aux nues, tous ces thuriféraires enflammés de l’humanitarisme à visée invasive! Pas de problème, fallait voir -au début- toutes ces pancartes « Welcome » frénétiquement agitées par les habituels idiots-utiles de l’Islam, sous les yeux médusés des « jeunes » à peine débarqués des trains et peu habitués jusque-là à ce genre d’accueil.
Sur le premier aspect des choses, en revanche, il n’a pas fallu longtemps pour déchanter quelque peu. Dès le mémorable réveillon de Cologne et ses petits viols de bonne année (voir Les Bisounours bisés), nos amis Chleus commençaient à la trouver saumâtre, d’autant que les marques d’affection de tous ces célibataires fort empressés auprès des mädchen, gretchen, fraulein et autres gnädigen frauen, ne faisaient que croître et embellir au point de laisser présager une inversion à brève échéance de la courbe des naissances germaniques. Et puis, histoire de bien enfoncer le pif de la chancelière dans son caca offreur d’asile, les attentats ont commencé à fleurir de toutes parts. 2016 se révéla à cet égard comme une année historique avec six agressions plus ou moins meurtrières, avant le bouquet final du marché de Noël berlinois, ses douze morts et ses cinquante blessés. Depuis les années 70 et la Bande à Baader on n’avait plus rien vu de tel Outre-Rhin, sauf que là, c’est bien pire à la fois en fréquence et en nombre de victimes. En l’espace de quelques mois, Frau Merkel a réussi un fabuleux carton. Avec sa tronche de chaisière prussienne, personne ne l’aurait jamais crue capable de s’offrir un tel palmarès! Toutefois, depuis le début de l’année, les hostilités s’étaient faites plus discrètes et les media beaucoup moins attentifs, ce qui laissait entrevoir à la bonne dame une réélection à peu près tranquille aux législatives de Septembre.
C’était compter sans l’initiative malencontreuse du camarade Ahmad. Un gentil immigré, un peu radicalisé sur les bords mais inexpulsable toutefois, faute de papiers en règle -pour souligner un bon coup à quel point les Européens sont des cons- exactement comme Anis Amri, l’auteur de l’attentat de Berlin en Décembre dernier. Bien que débouté de sa demande d’asile il restait donc là, à Hambourg, Ahmad, bien pépère dans son joli foyer pour immigrés dont il eut, Vendredi dernier, l’idée de sortir afin d’aller zigouiller un maximum d’infidèles dans les quartiers Nord de la ville. Bilan, un mort et six blessés. Bien sûr, comme toujours en pareil cas, les dignes informateurs du bon populo, Ministre gauchiard de l’Intérieur en tête (1), se récrient comme quoi il ne faut point tirer de conclusions hâtives, s’agissant d’un musulman fanatique, certes, mais pas d’un djihadiste, subtile nuance! Sans compter qu’il présentait aussi des signes de déséquilibre mental le mec, alors hein, qu’est-ce qui prime dans ces cas-là? Ben oui, forcément, disons qu’il est sinoque et n’en parlons plus, pas vrai? Avec un peu de chance… On ne va tout de même pas conclure à l’attentat islamiste juste parce qu’un islamiste avéré gueulait « Allahou akbar » en assassinant les braves gens,  faut être logique!

En attendant, le gros million de mahométans récemment importé par la grosse, continue à pendouiller comme l’épée de la dame au clebs au dessus de la tronche de nos chers voisins et ex-ennemis-mortels. Et pas plus tard que la nuit dernière: rebelote! Fusillade dans une discothèque de Constance, au moins deux morts et quatre blessés au pistolet-mitrailleur. Un Irakien, ce coup-là, mais attention siouplait: non demandeur d’asile, hein, ça change tout! D’ailleurs, fissa-fissa, la Presse franchouille nous rassure: « la piste terroriste est écartée… Interprétation libre d’une déclaration des flics aux termes de laquelle « On ne part pas du principe qu’il s’agit d’un acte de violence terroriste ». Pour moi, « ne pas partir d’un principe » ne signifie pas « écarter », mais je dois me tromper, forcément, un vieux con de réac, pas vrai?
Seulement voilà, ça fait tout de même pas mal de morts et de blessés graves en deux jours, ces histoires. On peut leur raconter ce qu’on veut, à nos frères Germains, mais il ne devrait pas échapper aux plus sagaces d’entre eux, voire aux autres, qu’il existe comme un point commun entre les deux agressions. De là à faire un tantinet porter le chapeau à Mutti-Angela… Bien sûr, cela ne nous regarde pas, comme disait  l’autre, cependant j’ai comme une idée que l’AfD pourrait retrouver un peu de poil de la bête et les élections prochaines se révéler moins plaisantes à commenter pour nos amis des media, lesquels voyaient déjà le quatrième mandat de Mémère se profiler en douceur à l’horizon de l’Automne. Nous verrons bien mais si les choses continuent au même rythme elle aura du souci à se faire, la daronne… Allah mit uns!

Cela dit, en dépit de notre Q.I. moyen à deux chiffres, nous autres Franchouilles possédons désormais  l’arme absolue qui devrait à l’avenir nous préserver de cette sorte de désagrément à base d’ingratitude migratoire. Nous avons Macrounette! Avec lui, vous l’allez voir, tout va s’arranger dans la joie et la bonne humeur…un peu comme une nationalisation de chantier naval pour nous préserver de ses salauds de Ritals qui voudraient construire les paquebots à notre place, ces enfoirés, pareil! C’est tout dire, non?
Alors voilà, notre petit Présipède, lui, il a trouvé la combine: les migrants il va aller les chercher en Libye… Comment? C’est déjà ce qu’on fait? Ah oui…mais non parce qu’aujourd’hui nous les récupérons sur des embarcations pourries au large des côtes d’Afrique pour les conduire en Italie -enfin dans un premier temps quoi-. Résultat des courses: on ramasse tout le monde, pas moyen de séparer le bon grain de l’ivraie, voyez vous? En revanche Macrouille son truc consiste à envoyer des gus de chez nous directement là bas, sur le terrain (il appelle ça des « hotspots« , vu qu’il cause anglishe) pour recruter les demandeurs d’asile dignes de cet honneur. Ce sera réalisé tout bien comme il faut, dans les règles de l’art; les postulants devront remplir un questionnaire (rassurez vous, ceux qui ne savent pas on le remplira à leur place) et cocher des cases: par exemple « êtes vous djihadiste-oui-non-ne sait pas« , des trucs comme ça, vous mordez le topo? Et ceux qui auront obtenu le nombre de points nécessaire, des équipes spécialisées les prendront en charge pour les amener chez nous, logés, nourris et blanchis (le dernier vous rayez, ça pourrait se retourner contre moi) et dans les jours qui suivent ils recevront leur certificat salvateur. Vachement bien pensé, non? Plaît-il, que dites vous? Ah, oui, les autres, les recalés, que vont ils devenir? Ah ben ceux-là pas de problème, ils continueront à embarquer sur des bateaux pourris pour qu’on vienne les récupérer au large des côtes Libyennes. Vous voyez qu’il pense à tout le Manu! Non, vraiment, je vous assure, avec lui nous sommes tranquilles, les Islamistes de l’extérieur (pour ceux de l’intérieur on y pensera plus tard) iront voir ailleurs si nous y sommes, c’est réglé comme du papier à musique…enfin comme du papier à ce que vous voudrez.
En revanche, un point sur lequel il se montre absolument intransigeant, Macrounette, c’est le traitement réservé à tous ces pauvres gens. « Je ne veux plus personne dans les rues ni dans les bois »… En effet, les rues sont le domaine réservé de nos S.D.F. et les bois celui du loup… et comment pourrions nous réintroduire durablement ce dernier s’il se retrouvait en concurrence avec des migrants, hein, on vous le demande? Donc il va doubler le nombre des centres d’hébergement d’urgence, Macaron, et dare-dare, n’est-ce pas, l’hiver approche. La question des sous ne présente aucune difficulté, on trouvera bien les ressources nécessaires (vous savez dans quelles poches, je pense) et puis ça relancera encore mieux le bâtiment! Donc la question est résolue, voilà ce que c’est que d’avoir un chef, comme dirait le Général de Villiers! Pauvres Allemands, quand on y pense, obligés de se contenter d’Angela…

Allez, bonne semaine à tous, que vous soyez ou non en vacances.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) On ne remerciera jamais assez Louis XIV d’avoir révoqué l’Édit de Nantes, sans cela, ce ne sont pas les Chleus qui se farciraient le Huguenot Thomas de Maizière…

Les deux mamelles…

D’aucun pensent que c’est l’argent, d’autres l’amour, certains l’ambition et l’orgueil. En vérité je vous le dis: pas du tout! Ce qui domine le monde demeure la profonde stupidité inhérente à l’humain, la Bêtise, l’alpha et l’oméga de l’action politique et du déconnage médiatique.
Un truc pas compliqué, tenez, par exemple: le Tour de France… Ben oui, forcément, on s’y intéresse, surtout quand on pratique le vélo, fût-ce pour faire les courses, et puis il apparaît difficile d’y échapper vu qu’on en traite partout, à la télé, dans les journaux, sur le web et, singulièrement, ce matin, DERRIERE NAPOLEON. A l’heure du Berger, comme on disait dans le temps, même si les habitudes locales et les préférences de ces messieurs du comptoir se portent plutôt sur le Ricard, à l’exception notable de Maître Jean Trantasseur, lequel depuis quelques semaines nous la joue « un Mac Ron sinon rien », la course cycliste la plus célèbre du monde (oui, je sais, maintenant on dit « au monde »…mais merde!) fournit un socle en béton à la conversation.
Vous avez déjà le vieux Maurice avec ses souvenirs des Tours de l’après-guerre qui le conduisent à comparer les souffrances des Coppi, Bartali, Bobet et autres Robic à la montée record de l’Izoard réalisée Jeudi dernier par le petit Barguil (Warren de son prénom pour cause de stupidité parentale). Il trouve un peu fade, désormais, ce brave Maurice, les garçons fringants aux tenues impeccables qui grimpent les cols mythiques les doigts dans le pif. Ses héros à lui en suaient comme pas possible sur des routes même pas asphaltées, avec pour seuls adjuvants un bidon de caféine et un soupçon de cocaïne dans le chocolat du matin. Les amphétamines n’existaient pas encore et le pot belge n’arrivera qu’ensuite. Comme il dit, le vieillard, « ceux-là, au moins, ils avaient du mérite! ».
Cependant vous en avez un, la dedans, pour qui la petite reine n’a pas de secret: Kipettrovici, vous savez? Mais si, le cousin de Moscovici, m’enfin! Kiné, le mec, c’est tout dire, à la retraite, d’accord mais ex-préparateur physique d’un club cycliste de grand renom entre Blausasc et l’Escarène. Voilà un garçon qui connaît la musique du dérailleur, j’aime autant vous dire. Alors il y va carrément de son commentaire éclairé par l’absorption préalable d’un nombre de pastagas impossible à compter sur les doigts des deux mains.
 » Quand vous les entendez, cette bande de cons de commentateurs sportifs de mes burnes, vous avez une idée du caractère infini de la connerie humaine! Voilà des types -excepté Jalabert, lui il connaît, ça lui évite de l’ouvrir à tort et à travers- qui vous chatouillent bêtement la glande chauvine en pronostiquant des invraisemblances à faire ruer un cheval-vapeur. Jusqu’à hier après-midi, on aurait juré que ce pauvre Bardet s’apprêtait à gagner la Grande Boucle, dites donc. Il a fallu qu’il ramasse sa grosse branlée contre la montre, à Marseille, pour qu’on perçoive les choses telles qu’elle sont. Un grimpeur comme le petit Auvergnat en question, ça ne peut pas prétendre à la victoire dans une épreuve comme celle-là. Pour gagner il faut aussi rouler et Bardet ne roule pas, il coince. Manque de puissance. Pas de sa faute, que voulez vous, on est comme on est, mais de là à vous faire passer un bourricot pour un cheval de course! Vraiment la pauvreté cérébrale des rigolos qui causent sur les media, ça devrait inciter les braves-gens à essayer de penser par eux mêmes… Hélas les abrutis constituent l’écrasante majorité du bon peuple et les andouilles qui savent leur parler conservent de beaux jours devant eux. Force restera à l’intox! »

Il a bien raison Kipettrovici, et par malheur le constat ne se limite pas au Tour de France, ce serait trop beau. Prenez le duo Macrounette-Barbapoux, par exemple, voilà un mois de ça, le corps électoral en transes leur offrait une majorité parlementaire à faire crever d’envie un dictateur sud-américain. On avait touché le gros lot, parole! Jeunes, pleins d’audace et d’idées novatrices, les deux clampins -surtout l’imberbe, évidemment- allaient nous remettre le wagon sur les rails en deux coups les gros, sans barguigner, sans bavure, comme à la parade! Faut dire qu’on la leur avait serinée, la chanson, aux électeurs: du matraquage en bonne et due forme! Le Macron salvateur, le petit génie sans bouillir de la renaissance franchouille, le Cid de Picardie, tout ce qu’on pouvait imaginer dans le superlatif cucul, la laudation débile et l’adulation hasardeuse y est passé. Le troupeau a gobé sans hésiter et voté quasiment comme un seul homme, voilà!
Et là, aujourd’hui, sans véritable raison, juste, sans doute parce qu’on commence à entrevoir les côtés moins glamour du petit Manu et de l’autre grand rigolo plein de poils, les voilà qui s’effondrent dans les sondages! Dix point de moins en l’espace d’un mois pour notre cher Présipède alors qu’il ne s’est encore rien passé! Qu’est-ce que ce sera quand ils vont commencer à entrer dans le dur, augmenter la CSG, provoquer des grèves tout azimut avec leurs ordonnances sur le boulot, essayer de gouverner à leur façon, en somme, dont on se doute bien qu’elle ne saurait se révéler plus sexy que celles de leurs prédécesseurs.
On ne me fera certes pas croire que le petit accrochage minable avec le Général de Villiers serait de nature à provoquer pareille perte de confiance. Bien sûr il passe pour un morveux présomptueux, Macrouille, mais la plupart des sondés se foutent bien pas mal des crédits militaires et des états d’âme des chefs d’état-major, ils se réveillent, voilà tout! Et quand le populo se réveille en Juillet on peut supposer du grabuge pour Septembre… Nous aurons tout gagné avec ce mec-là, je suis prêt à parier qu’il nous apportera le pire, parce que les triomphes construits sur des malentendus vaseux peuvent se muer très vite en déroutes voire en débandades… et la débandade à son âge, à ce brave garçon, c’est pire que la Bérézina, surtout quand on s’apprête à recevoir Rihanna à l’Élysée… Remarquez Rihanna il ne lui eût, je crois, pas fait grand chose de toute façon. Disons plutôt l’autre, là, le chanteur avec qui il a pris aussi rendez vous, Bono… mais non, pas Jean!  Vous voyez bien tout de même! Le beau Bono…non, pas le bonobo non plus! Et puis zut, laissez tomber on s’en fout. De toute façon ça n’a rien à voir avec ce que je vous racontais.
Moi, je pressens une rentrée chaude. Les syndicats, les fonctionnaires, les étudiants, les Chances Pour La France, les lycéens, toute cette racaille abominable qui nous a toujours foutus dans le pétrin, ne vous figurez  pas qu’elle se lovera, ronronnante, aux pieds du joli Jupiter en carton-pâte. Au contraire, ça va rouspéter, gueuler, défiler, bordéliser, bloquer et semer la panique partout, avec un Mélanchon déchaîné qui en rajoutera plusieurs couches chaque fois qu’il en aura l’occasion. Et bien entendu, nous verrons alors Macronibus et ses sbires faire comme tout le monde en pareil cas: marche arrière toute! Et sauve qui peut! Nous comprendrons alors à quel point ce pays de couillons s’est encore foutu le doigt dans l’œil jusqu’à s’en crever la sous-ventrière. Ils ont tous voté Macron dans l’enthousiasme, ils le regretteront sans doute amèrement, bien fait pour leurs gueules, mais nous aussi: mal fait pour les nôtres. Vous me direz, on aurait choisi Fillon ou Marine, on aurait eu le bordel pareil, voire pire…Certes, je veux bien l’admettre mais au moins cela nous eût-il épargné deux points de CSG ainsi qu’une chouette augmentation des taxes foncière et d’habitation, il n’y a pas de petites économies!

Et pendant ce temps-là, vous avez les banlieues qui poursuivent tranquillement leur insurrection larvée. Les petits « jeunes » de Beaumont sur Oise, les potes de feu Adama Traoré, qui tirent au mortier sur les gendarmes. Au mortier, carrément! Comme dit Le Figaro « aucune interpellation n’a eu lieu ». Tiens, tu parles, ils sont tellement sur-armés ces charmants bambins qu’il ne reste plus que la fuite, aux « Forces de l’Ordre ». Vu qu’il n’est plus qu’un lointain souvenir, l’Ordre, il a les forces qu’il mérite: que dalle! Et Macrouille leur en enlève encore, sous forme de crédits ratiboisés! Si ça continue comme ça, nous ne tarderons pas à voir naître dans nos quartiers sans-cible, une manière d’État Islamique parfaitement inexpugnable, financé à la fois par les prestations sociales et le commerce florissant de la drogue… Et d’ailleurs, que dis-je, nous y sommes déjà! Pourquoi croyez vous qu’on tire sur les flics, vous? Ben oui, parce qu’ils violent les territoires de ces délicieux éphèbes, leurs places de sûreté comme on disait au temps de l’Édit de Nantes. Et notre jeune roi-soleil (un peu voilé, comme ses copines des cités) ne semble pas en mesure de révoquer quoi que ce soit, fût-ce un édit tacite conclu entre l’État moribond et les caïds suburbains.
Ainsi, vu qu’il en débarque des centaines chez nous tous les jours, et comme toutes les gauches, de la Bovésienne à la Macronniste, trouvent la chose parfaitement conforme aux valeurs du pays des droidlom, cela va continuer de plus belles jusqu’à complète invasion et, au bout du compte, disparition des pauvres connards comme nous, infoutus de nous défendre.

Eh oui, mes chers amis, c’est bien la bêtise qui nous domine, la bêtise et la couardise aussi, les deux mamelles de la France d’aujourd’hui!

A bientôt j’espère, bonne semaine à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Le cool week-end à Manu

Sacré week-end, tout de même, surtout pour Macrouille!
Beau 14 Juillet, d’abord, rien à dire, une chouette réussite à porter au crédit de notre petit Présipède bien aimé. Déjà, Trump, comme coup de buzz ça valait son pesant de langoustes julesverniennes. On n’a parlé que de cela dans les chaumières du monde entier, avec des avis certes divergents, selon la vigueur relative des sentiments macronophiles et trumpophobes, les premiers l’emportant majoritairement en Franchouillie, vu la cote d’amour encore très élevée de notre nouveau chef de l’État et accessoirement des Armées. Sur ce dernier point, d’ailleurs, reconnaissons qu’il se lève la peau du zob afin que nul n’en ignore. Nous en trouvons pour preuve le « recadrage » du Général d’Armée Pierre de Villiers, frère de Philippe, remis publiquement à sa place: « je suis votre chef, na! Et je fais ce que je veux, re-na! ». Que le général en question, gentilhomme dont les états de service le placent moralement très au dessus des rodomontades d’un blanc-bec arriviste à succès, apprécie ou non, force restera à la Constitution et aux impératifs démago-budgétaires d’un Président un peu acculé (confondons pas, siouplait) par Bruxelles.  En tant que Chef d’Etat Major des Armées, Pierre de Villiers devra s’écraser ou se démettre. J’espère au moins qu’il choisira la seconde solution car la perte d’un big-boss militaire me semble moins irréparable que la soumission de celui-ci aux caprices d’un enfant gâté, fût-il d’essence jupitérienne.
Cela dit, très joli défilé! O.K. je ne l’ai pas regardé, faut pas déconner, mais tous les media l’ont seriné sur tous les tons, ça me suffit, pas vrai? Et puis, pour en revenir, la réception des Trump: un coup de maître! C’est tout de même autre chose que Sarko accueillant Kadhafi ou Hassad. D’accord, il a mauvaise presse Donald, c’est bien le cas de le dire, mais Macron efface tout, au moins pour la parenthèse enchantée d’une visite parisienne. Quant à Melania, reconnaissons qu’elle fait plaisir à voir, une vraie souveraine. Et puis ils ont au moins quelque chose en commun, les deux couples: la différence d’âge…Bref, tout cela fleurait bon le glamour ainsi que l’alliance indéfectible de Marianne et de l’Oncle Sam. On verra sous un délai raisonnable Bribri et Manu à Washington, à moins que cela ne se passe en Floride, comme pour le Chinetoque, question de marketing…

L’après-midi, l’évènement se produisait à Nice. Belle occase, encore, pour le Grand Chef Macreuse de  s’attribuer le beau rôle en arrachant à tous les trous de balle de la tribune officielle, les larmes de crocodile qui font si bel effet dans le paysage politico-mediatique. Tous ces connards qui ont contribué à créer les conditions du désastre étaient là, émus, éplorés, pleins d’amour et d’affliction en regardant monter au ciel les petites baudruches symbolisant connement les morts de l’an dernier. Macron et tous ses subordonnés n’ont évidemment pas manqué d’appeler à la rescousse les Valeurs de la Républiques, celles à qui nous devons peu ou prou la présence de Mohamed Lahouaiedj Boulel en France, l’an dernier, alors même que sa conduite eût justifié depuis des années une expulsion pede militari (voir ici ).
Mais bon, on s’en fout, ça faisait si joli, vu de drone, Liberté-Egalité-Fraternité sur la Promenade des Anglais, la fière devise républicaine, constituée de plein de petits carrés assemblés, bleus, blancs et rouges portant les noms des personnes assassinées par l’islamiste au camion. Les cinq-cents blessés, dont certains estropiés à vie, les milliers d’enfants traumatisés pour toujours par le spectacle épouvantable du massacre des innocents au nom d’Allah, j’ignore ce qu’ils ont pu penser de la jolie commémoration Macrono-Estrosienne. La plupart, sans doute, a du apprécier l’intérêt momentané que leur ont porté les Grands de notre petit monde en cette étouffante journée d’été sur la Place Masséna. D’aucuns, toutefois, choisirent de rester chez eux pour s’éviter, j’imagine,  le spectacle des hypocrites de haut-vol, ainsi que la rencontre, à chaque coin de rue, des barbouzards salafistes et autres fatmas voilées, lesquels nous rappellent, au cas ou nous essaierions de l’oublier, la menace permanente qu’il nous incombe d’assumer sans rien dire. Il en est des cérémonies mémorielles comme de tout le reste, dans notre belle Démocratie, on trouve, d’un côté, ceux qui hurlent avec les loups afin de tirer quelques marrons du feu et de l’autre ceux qui avalent les couleuvres, ferment leurs gueules et slaloment tant bien que mal entre les emmerdes, les humiliations, les avanies et les envahisseurs de tout poil.
Le 14 Juillet, anniversaire de cette grosse pantalonnade que fut la Fête de la Fédération, restera pour toujours le symbole flamboyant du piège à cons républicain.
Mais c’est aussi, ce qui revient à peu près au même, une superbe occasion pour les populations de nos banlieues de se rappeler au bon souvenir des media, lesquels auraient parfois tendance à les oublier, volontairement sans doute. La douce nuit n’a pas failli à ses promesses avec près de neuf-cent voitures incendiées. Sans compter tout le reste des incidents non comptabilisés, faute de place, dans les colonnes de nos baveux. Manque de pot, le petit incendie de poubelles de Sevran a bien fini par s’imposer à nos folliculaires malgré leur réticence à évoquer cette sorte d’incivilité susceptible d’effrayer le bourgeois. Il faut dire que l’affaire prit hélas mauvaise tournure dans la mesure où le sale flic agressé à la barre de fer par une horde de Chances Pour la France assoiffées de sang, n’a trouvé d’autre issue pour sauver sa peau que de flinguer un « jeune » à bout portant, ce dernier se trouvant entre la vie et la mort dans une chambre voisine de celle où son assassin de brigadier tente de récupérer de ses blessures. L’IGPN procède, bien sûr à son enquête aux fins de déterminer la responsabilité du fonctionnaire de police. Ce dernier eût sans douté été bien inspiré de se laisser lyncher à mort, vu le risque d’embrasement des banlieues que son manque de sang froid inflige à notre beau pays en ces temps estivaux si propices aux émeutes… Ne l’oublions pas, le 14 Juillet c’est la date de la prise de la Bastille par la populace, abjecte autant que manipulée, des bas-fonds de Paris: les illustrissimes « Sans-Culottes »…

Cela dit, soyons justes, Macronou n’a pas manqué, ce Dimanche, l’occase d’une autre commémoration, celle du Vel d’Hiv’, pour remettre un peu les pendules islamiques à l’heure. Les trois- quarts de siècle qui nous séparent désormais de la grosse rafle de 42, la solidarité rotschildéenne et l’aide efficace de notre désormais ami Trumpinet, ont décidé Netanhiaou a faire un saut à Paris, dans la plus extrême discrétion -diable, il prend autant de risques que s’il se pointait incontinent dans la Bande de Gaza- afin de recevoir l’hommage de la Nation Française honteuse et repentante d’avoir réalisé ce que l’occupant Allemand exigeait d’elle, vaincue et subjuguée. Et Macron, en effet, de bien en remettre une couche sur la responsabilité française à l’intention d’un « cher Bibi » aussi surpris des familiarités macronnesques que le Prince de Monaco des gaffes protocolaires (1) de notre chefaillon adoré. Mais ce dernier,  emporté par son désir de plaire au Peuple Élu -la venue du Patron d’Israël apparaissant à cet égard comme une occase sans équivalent- s’est fendu d’un « Nous ne cèderons rien à l’antisionisme, forme réinventée de l’antisémitisme » dont le caractère novateur mérite de se voir ici souligné.
C’est en effet, à ma connaissance, la première fois que la haute diplomatie franchouille prend ainsi fait et cause contre la tendance de fond qui, dans ce pays, sous-tend la pensée gauchiarde depuis quasiment l’après-guerre. Il était de bon ton, jusqu’à présent, d’abhorrer l’anti-sémitisme tout en vilipendant les Sionistes. C’était vachement pratique et en plus ça permettait de se sentir proche des braves « jeunes » banlieusards attachés à l’extermination des Juifs, certes, mais surtout à la disparition d’Israël, ce qui occultait le premier aspect de la question tout en rendant à l’amour du Feddayin, combattant du droit des peuples et de la justice fondamentale, sa justification première de solidarité contre toutes les oppressions.
Et voilà Macrounette qui ferme la porte, dites donc! Qui va chercher Sarah Halimi, torturée et défenestrée par lesdits « jeunes » et même Ilan Halimi (tiens décidément) horriblement massacré par les mêmes! Sans compter les victimes juives de Mohamed Merah et de Coulibaly!  Tout ça sur le compte de l’anti-sionisme! Alors merde, on va faire quoi maintenant? Ce n’est pas en évoquant, comme-ça, histoire de marquer le coup, le nom du Marocain Bouaram, soi-disant noyé dans la Seine par le Front-National voilà vingt deux ans, qu’il va nous refaire la cerise, le divin Emmanuel! Des vacheries comme celle-là ça va produire des ravages chez les post-soixante-huitards, c’est moi qui vous le dis!
Je ne vous parle même pas de la conférence de presse des deux personnages qui se congratulèrent mutuellement dans le grand salon de l’Élysée. Un joli moment d’amitié au cours duquel on nota cependant d’imperceptibles subtilités, le petit Manu évoquant timidement une solution du conflit palestinien à deux états « avec Jérusalem pour capitale » -on ne sait pas trop si ça vaut pour les deux, ou un seul, et lequel, mais j’ai probablement mal compris- et le chéri Bibi invitant pour sa part Macrounet à lui rendre visite dare-dare « à Jérusalem »!
Je ne suis pas certain que de telles démonstrations d’amitié mettent en joie nos quartiers sans-cible, mais en tout cas, la République et surtout son Présidenticule, sortent avec les honneur de ce week-end commémoratoire autant que festif.
Vive Macrouille, vive la Révolution et les bals des pompiers et, surtout, prompt rétablissement au petit « jeune » de Sevran…ça vaudrait mieux…

Bonne semaine à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Le 14 Juillet, à Nice, Macron a cité Bébert de Monaco, présent dans la tribune, quasiment en dernier, juste avant l’ultime « mesdames-messieurs » destiné au vulgum pecus.

A quoi tu sers, Nacer?

Illico on voit la différence. Jusqu’à présent les ministres de l’écologie se contentaient de produire de belles déclarations, parfois un peu balourdes comme la mère Voynet, déjà bien oubliée, la pauvrette, laquelle trouvait moins dramatiques nos petites catastrophes franchouilles que les grands drames écologiques africains ou sud-américains (1). La dernière en date, notre bien chère -ruineuse pourrait-on hasarder- Ségo la Pintade brilla cependant par l’accumulation des naïvetés imbéciles et des décisions jean-foutresques dont le renoncement calamiteux à la taxe-carbone constitua sans doute le mont Everest d’une chaîne himalayenne de conneries, escaladées avec l’irresponsable assurance des grimpeurs du Dimanche.
Mais tout cela relève désormais de temps révolus, d’une préhistoire écologique vouée seulement à magnifier l’avènement du Messie Renouvelable, du Sauveur de la Planète, du Rédempteur médiatico-environnemental: Celui que nous attendions tous avec la patiente impatience des Haredim face aux échéances sibyllines de la Torah et du Talmud. J’ai nommé, vous l’aurez compris, Notre Seigneur Nicolas Hulot! Et il ne prend pas de vacances, Monsieur Hulot, ah non alors! Au boulot et tout de suite! Après avoir envoyé aux pelotes tous ses prédécesseurs depuis Jacquouille la Fripouille jusqu’à Flanby les Croissants-chauds en passant par Sarkoléon le Libyen, il a cédé aux instances de Macrounette la Vedette! Du coup, maintenant, il lui faut prêcher, que voulez vous, et pas dans le désert si possible. Alors il s’y colle pour de bon et avec la conviction communicative de celui qui possède une Foi inébranlable assortie des revenus conséquents de ses shampoings et autres gels-douche, discrètement réinvestis en fonds d’un joli vert-dollar.
Et il n’y va pas avec le dos de la cuiller, le coiffé au bol, c’est du lourd qu’il balance lui, au moins! Vous vous rendez compte de la détermination du mec, tout de même! Un truc de ouf, je vous jure! Se contenterait-il de prophétiser l’isolation généralisée des logements- passoires-thermiques, cela ne manquerait déjà pas de culot, Hulot, vu qu’en comparaison du chantier en cause les travaux d’Hercule passeraient pour sinécure dilettante, mais pensez donc, nous n’en étions là qu’au hors d’œuvre et n’imaginions pas une seconde la fantastique énormité de ce qui allait suivre. Un coup fabuleux, révolutionnaire, d’une audace inouïe, d’un courage léonin! Le fait d’une âme peu commune, comme jamais plus nous n’en vîmes fouler la rude poussière de nos chemins de gloire, depuis le Mahatma Ghandi, Charles de Gaulle, Coluche et Barack-Hussein Obama. Incroyable, stupéfiant, époustouflant! On manque d’adjectifs, c’est dire! Perso je n’en croyais pas mes oreilles, attendez, tout de même: Hulot a décidé de supprimer les bagnoles! Si, si, je vous assure, il l’a dit, affirmé, réitéré, souligné, tout ce que vous voulez: la voiture c’est fini, terminé, plié, mort quoi: la condamnation hulottesque a sonné le glas de l’automobile.
Bon, d’accord, pas pour tout de suite, ça prend du temps les exécutions de ce calibre, mais c’est pour demain: 2040! A la vitesse où le temps passe, de nos jours, c’est comme si on y était, du pareil au même. Et puis, vous savez, 2040 ça ne lui fera jamais que 85 ans à notre Saint Nicolas de l’Ecologie-Médiatique, si ça se trouve c’est lui même qui mettra la chose en application. Allez, vous pouvez dores et déjà les foutre à la poubelle, les clés de votre chignole, à partir de dorénavant elle ne vaut quasiment plus rien!
Plaît-il? Que dites vous? Il n’a pas du tout évoqué la suppression des autos, juste la fin du diesel et de l’essence? Ben oui, quoi, c’est bien ce que je dis! Par quoi voulez vous qu’il le remplace, le jus de pétrole? Ah, oui d’accord: par l’électricité!
Pardonnez moi, je rigole deux secondes et je suis à vous… Voilà. Alors allons-y pour l’électricité, vous me rappelez à partir de quoi c’est fabriqué, ce truc? Le nucléaire ce sera fini en 2040? Oui, on peut dire ça si vous voulez, pour le croire c’est plus dur, mais enfin… Et on utilisera quoi au lieu de l’atome? Ah oui, les énergies renouvelables, c’est cela, l’éolien, le solaire, tout ces miraculeux petits engins. Nous allons donc couvrir le territoire de grands ventilateurs et de jolis panneaux noirs, parce qu’il en faut des millions et des millions de ces merderies pour produire autant de courant que la pauvre Fessenheim -Einstein ait son âme- à elle toute seule. Alors si vous prétendez électrifier l’ensemble du parc automobile, plus tout le reste, c’est à dire, en gros doubler la conso actuelle d’ici une grosse vingtaine d’années, tout en supprimant les centrales thermiques et nucléaires comme n’importe quel écolo qui se respecte se doit de l’exiger…eh bien vous pouvez toujours vous fouiller! Moyennant quoi, je vous le dis, il n’existe aucune autre issue, M. Hulot vient de signer hic et nunc l’arrêt de mort de l’automobile…ou bien alors, autre possibilité, de proférer une connerie plus grosse que lui. Vous choisiriez quoi, vous? Moi j’ai bien ma petite idée mais ce serait faire injure à ce monument de la pensée unique et climatologiquement-correcte que de vous en faire part. Je préfère fermer ma gueule plutôt que de blasphémer…et puis c’est moins risqué: par les temps qui courent, les potes à Macrouille, vaut mieux éviter de les chatouiller sous les roustons.

Surtout quand il s’agit de lutter contre le réchauffement climatique! Et là, c’est notre petit Présipède soi-même qui a balancé le scoop tout en faisant le buzz au discours de clôture du G 20, chez la mère Angela et ses Black-Blocs. Textuel il a sorti, notre Chef de l’État: « On ne peut pas faire pièce au terrorisme sans une action résolue contre le réchauffement climatique ». Pour tout dire, les attentats n’ont rien à voir avec les Musulmans fanatiques,  ça vient de nos modes de production à base de charbon et de pétrole qui nous foutent en l’air l’atmosphère de la planète. Mehra, Kouachi, Coulibaly, Nemmouche, Sida Mehrd, Salah et Mohamed, Kermiche, Lahouaiedj-Bouhlel et toutes les autres ordures de leur acabit c’est pas le Coran, c’est le climat, voilà! Faut pas déconner tout de même! Maintenant qu’on le sait, on peut effectivement mettre un terme à l’état d’urgence – contre la chaleur c’est comme si l’on chiait dans une contrebasse- et remplacer les troufions de la Force-Sentinelle par la suppression bienvenue de tout ce qui roule aux hydrocarbures. D’accord, il nous faudra patienter quelques petites années mais après on sera tranquilles, surtout avec la Charia!
Reconnaissons tout de même que nous avons touché le gros-lot! Un Président comme celui-là relève de la bénédiction divine, du coup de main inespéré de la Providence! Nous autre, comme des cons, nous pensions vainement à faire gaffe aux radicalisés, aux kamikazes potentiels, aux mosquées salafistes, aux imams wahabites (ou wasanbites, je ne sais plus), aux combattants de l’État Islamiste en déroute, tout ça quoi. Vous réalisez l’énormité de l’erreur? Alors que le vrai danger c’est quand vous faites le plein de votre charrette ou lorsque vous allumez connement cette saleté de poil à ma zoute! Sans Macreuse on l’ignorerait encore! Comme quoi, la Répupu en Marche fallait vraiment voter pour! Merci les filles, vous nous sauvez la mise et merci M. Hulot, et même si vous voulez gagner deux trois ans sur le programme n’hésitez pas, de toute façon je m’en fous, je roule à vélo!

Tien à propos de vélo, histoire de se changer un peu les idées, on pourrait dire un mot du Tour de France, non? Vous vous en foutez? Oui, moi aussi, un peu mais pas complètement. C’est quand même un sacré truc, ça, le Tour. Vous pouvez dire ce que vous voulez mais le type qui l’a inventé voilà 114 ans bien sonnés, Henri Desgranges, , pour moi c’était le vrai génie du marketing, et même pas juif, ça vous la coupe, ça…Il faut dire qu’avant la guerre de 14 la Répupu n’avait pas encore fait massacrer la fine fleur des jeunes Français, ce qui laissait moins de places vides… Bon bref, je vous faisais donc part de mon admiration pour le Tour, son fondateur et aussi pour tous ceux, sportifs et mercantis, qui parviennent encore à nous y faire croire. Il est vrai que le côté bizness-spectacle a pris le pas sur la compétition proprement dite, laquelle obéit également aux règles du marché basées sur le profit que peuvent en retirer les sponsors. Cependant cela reste quelque chose de grand, d’unique, de légendaire et d’impressionnant. Connaissant un peu le sport en question, je puis vous assurer que les jeunes gens qui se coltinent, pendant trois semaines, deux-cents kilomètres par jour à quarante-cinq à l’heure de moyenne, doivent bien faire avec et se débrouiller, grâce aux avancées de la médecine, pour tenir la distance et en garder toujours un peu sous la pédale, comme disait le prédécesseur d’Annie Dalgaud, l’actuelle Merdeparis.
Tout cela pour vous dire que je m’intéresse et que, cette année, un cas particulier m’a semblé justifier un petit faux-cul (ou focus, si vous préférez, l’un ou l’autre se disent…ou se dit). Il s’agit d’un grand sprinter vosgien prénommé Nacer (oui, faut s’habituer, c’est beaucoup plus fréquent, par exemple, qu’un Egyptien appelé Jean-Claude). Un garçon méritant, du reste, venu à la bicyclette après s’être essayé à la boxe, non sans quelques succès; d’ailleurs le gamin est il profondément attaché à la mémoire de Mohamed Ali, pour qui il professe une dévotion fervente ès qualité sans doute de bon musulman. Or, depuis quelques années, manque de pot pour le Vosgien en question, le Tour avait le mauvais goût de tomber en plein Ramadan et les organisateurs le manque de classe de s’en foutre comme d’une guigne. Cette année, Allah merci, le Jeûne Rituel se termina une bonne semaine avant le départ de la Grande-Boucle ce qui permit à ce brave Nacer de s’aligner au sein d’une chouette équipe financée par les taux usuraires de la plus réputée des maison de crédit à la consommation pour fauchemanes.
Eh bien que vous me croyiez ou non, ce pauvre garçon se révèle, depuis le début de l’épreuve, incapable de figurer honorablement dans les arrivées relevant de sa spécialité! Nul et non avenu, le malheureux! Sans doute ne s’est il pas encore remis des petites festivités nocturno-coraniques… Voilà en tout cas un cycliste qui a du souci à se faire pour son avenir. Un sprinter qui ne sprinte pas, fût-il muz,  c’est juste bon à raccrocher les cale-pieds! Alors flûte, réveille toi! M’enfin, à quoi tu sers Nacer?

Et maintenant je vais regarder la grande étape de montagne, que voulez vous on ne se refait pas!
Bon Dimanche, bonne semaine et amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Ministre de l’Environnement lors de la marée noire de l’Erika elle avait déclaré qu’en comparaison de ce qui se passait au Pérou,  c’était loin d’être la catastrophe écologique du siècle, ce qui avait beaucoup plu sur les rivages de l’Atalntique.

 

 

Les pensées de Jean Foupallour

Voilà un sacré bail qu’il avait disparu de la circulation, notre vieux pote Gottlieb Grossmutterficken. Sa dernière visite Derrière Napoléon remonte à l’époque de Vallsounet. Convaincu des risques qu’il encourait dans une République qui lui rappelait celle, dite « Démocratique » Est-Allemande (voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-sus-a-l-affreux-124078806.html ) ,voyant arriver Jean Trentasseur en qui il lui semblait reconnaître une sorte d’agent de la Stasi, il avait pris la poudre d’escampette par le fénestron des chiottes en se jurant de ne revenir qu’après l’éventuelle chute du Mur de Paris (grossièrement situé dans son esprit entre l’Élysée et le Pont de Kehl). Et du coup, la survenue fanfaresque de Macrounette dans le landerneau politique, avec ses multiples couches de pommade anesthésiante judicieusement tartinées dans la bordellosphère folliculaire mondiale, l’a décidé, derechef, à remettre le cap sur nos rivages enchantés. Il croit que c’est fini, le corniaud germanique! Que les Socialos se sont vus chassés du pouvoir comme les Marchands des Temps Évangéliques le furent du Temple, par un Jésus Christ guère plus jeune que notre petit Présipède, mais affichant hélas une espérance de vie considérablement plus restreinte. Il n’a rien compris au film, ce brave Gottlieb! Normal, d’ailleurs, le gros lourdaud de Chleu croit encore au Père Noël Médiatique et se figure qu’un petit aventurier issu de la filière Rotschild dispose des moyens de foutre en l’air tout ce que la Répupu Franchouille a pu accumuler de pesanteurs combinatoires et de systèmes vérolés, depuis la Justice jusqu’aux associations subventionnées (pardonnez le pléonasme) en passant par une Administration pléthorique, protéiforme et omnipotente, tout cela noyauté depuis des décennies par une Gauche indéracinable autant qu’indécrottablement attachée à ses rémunératrices « Valeurs ».

« Alors ma grosse poupoule, les Panzer sont de retour? Tu nous la joues à la feu Helmut Kohl, les relations d’amitié entre nos deux pays, tout ça, lui éructe à la gueule un Jean Foupallour chargé à bloc, le Ricard coulant à flot depuis les heures encore fraîches du matin, afin d’arroser comme il convient l’arrivée de Juillet et des jeunes filles en fleur qui montrent tout, comme à la parade. Faut pas déconner, mon pote, poursuit Jeannot  en engloutissant simultanément le seizième (je vous la fais à l’estime, pas vrai, à ce stade-là on n’arrive plus à compter) Macron, Hollandouille, Vallsounet, Barbapoux et toute l’équipe de bras cassés qui nous pompe l’air et le pognon, c’est tout la même racaille. Il n’y a rien de changé au pays des bouffeurs de grenouilles et des fromages qui puent, tu sais, on navigue entre le pareil et le même! Les zigomars qui tirent les ficelles n’ont pas bougé d’un poil de cul, eux, et tout l’appareil à écrabouiller les pauvres couillons de notre espèce reste en place, opérationnel et toujours prêt à nous la mettre debout, à sec et sans vaseline.
« Par exemple, tu vois, le mois dernier on élisait nos députés, tu sais, le Bundestag Bourbon si ça te cause. Eh bien figure toi qu’on a fait fonctionner la démocratie avec la maestria des types qui la pratiquent depuis la nuit des temps: soixante pour cent des électeurs qui vont à la pèche et une majorité écrasante de nouveaux socialistes élus comme des fleurs, dans une euphorie générale partagée par le monde entier. Nouveaux, les mecs, ça y a pas de doute, d’ailleurs je dis « les mecs » mais y a plein de gonzesses dans le tas, près de quarante pour cent, alléluia! Nouveaux, nouvelles, diversifiés, blacks, beurs, blancs barbus, bobos efféminés, lopes avérées, gouines farouches et institutrices endoctrinées, tous aussi prêts les uns que les autres à conduire le changement dans la continuité, comme disait Pompon, l’autre produit Rotschild de l’heureuse époque Gaullienne.
« Alors on va faire pareil tout en cherchant à donner l’impression du différent, l’illusion, le trompe l’œil et le piège à gogos. Ça marche à bloc, ça, le chaland n’y voit que du feu et le contribuable que du pire. Oui, je dois te dire, chère vieille culotte de peau, y a quand même un truc vraiment nouveau avec Macreuse, une innovation qui fera date dans la longue et complexe histoire de la Gauche hexagonale. Alors voilà. Tu sais, jusqu’à présent leur idée à ces braves gens, consistait à « faire payer les riches ». Un truc bien sympa qui réjouissait le prolo et l’incitait à voter dans la famille des fauchés, la plus nombreuse et donc la mieux à même de sucer la démocratie jusqu’à l’éjac -ou la lutte, comme on voudra- finale. Manque de pot la combine a toujours foiré: les riches c’est malin et en plus, par construction, ça possède des tas de moyens de faire la nique aux petits chefs de la politique merdeuse. Devant ce constat implacable, la nouvelle Gauche, celle de la République qui Marche (dans la combine), révolutionne pour de bon la doctrine en vigueur jusqu’à présent. Plus la peine de s’emmerder à essayer -sans aucun succès- de faire raquer les riches, non, eux ils font payer les vieux! Ça c’est novateur! Et en plus efficace, garanti sur facture. Des riches il n’y en avait pas beaucoup, et même de moins en moins, entre ceux qu’on avait tout de même réussi à ruiner et ceux qui s’étaient fait la valise, pas la peine de compter sur le pactole, une affaire pourrie et perdue d’avance. En revanche les vieux ça grouille, ça croît, ça déborde! Les rançonner c’est non seulement facile, vu qu’ils ne se rebiffent jamais – dame ils n’ont plus la force- et qu’ils votent plutôt mal, ces débris. Allons-y donc, sans peur et sans reproche, sus au portefeuille des amortis, des périmés, des quasi-cadavres! Tout cela doit payer, les amis, y a pas de raison, question de solidarité inter-générationnelle, comprenez vous? Sans compter qu’ils regorgent de pognon ces cochons-là, ils se sont copieusement servis croyez moi! Vous en avez des millions et des millions qui se gavent de juteuses pensions à plus de mille-deux-cents Euros par mois, vous réalisez? La Gauche nouvelle, celle qui recycle les socialos d’avant et qui agite son miroir aux alouettes devant une Droite molle croyant béatement avoir trouvé le Graal, elle a dégotté son credo, sa solution et sa raison d’être: la mise en coupe réglée de tout ce qui se laissera faire sans la ramener, les ancêtres en tête! Par suite ces derniers crèveront-ils sans regret, au moins ceux qui croient au Ciel, les autres, de toute façon, n’ont qu’à se démerder, pas vrai? Tu nous remets ça, Thérèse, il fait soif!
« Sinon, tu sais, chère veille baderne hitlérienne, pour le reste rien n’a changé, les même Juges, les mêmes réseaux mafioso-maçonniques, les mêmes discours à la con et la même façon de régner sur un pays à qui on refuse jusqu’au droit de se protéger. Il y a toujours, à Calais, des Éthiopiens et des Érythréens pour se taper sur la gueule devant les ahuris associatifs qui leur distribuent des repas pour bien les rassurer sur la permanence de la connerie franchouille. Il y a des chiées sans cesse croissantes de jeunes Africains plus ou moins francophones qui se pressent à la frontière de Menton et qui la passent tous, un jour ou l’autre, pour venir profiter de la prodigalité des salauds qui nous gouvernent et que nous avons élus, pauvres connards que nous sommes.
« Et il y a toujours la même police invisible et vermiculaire, qui se glisse partout et qui nous alpague dès que nous bougeons le petit doigt dans la mauvaise direction. Prends le cas de cette charogne de facho que je ne nommerai pas, n’est-ce pas. Le type avait organisé par internet une grande collecte en vue de recueillir des fonds pour nous défendre contre l’invasion africaine. L’idée consistait à envoyer des navires croiser au large de la Libye, pour faire comme les Humanitaires mais en sens contraire, tu mords le topo? Bref le type avait communiqué les RIB Crédit Mutuel de son organisation en vue du ramassage des dons. Et tu sais ce qu’il a fait ledit Crédit Mutuel? Ben voilà, il ne s’est pas chatouillé, illico il a clôturé tous les comptes du sale facho, aussi sec, sans bavure! Faut pas déconner vous savez, la Répupu ne plaisante pas avec la Bien-Pensance-Politiquement-Correcte: ou vous êtes dans les clous ou vous dépassez…en pareil cas vous pouvez vous attendre à en prendre plein la gueule et la répression viendra de tous les côtés, même plus besoin d’aller chercher la Police Officielle, la police de la pensée et des comportements on la trouve partout, un peu comme chez vous au temps de la STASI… Te fais pas d’illusion Gottlieb, rien n’a changé. Juste qu’il est devenu Macronniste, Jean Trenatasseur et qu’il ne va pas tarder à nous rejoindre pour siffler son Mac Ron en bonne compagnie…au cas où tu aurais besoin, le soupirail des chiottes est toujours bien en place… »

Prenez donc un verre, mes amis, bientôt ce sera un bon petit coup de CSG… n’y pensez pas, profitons bien de l’été, faites juste gaffe si vous prenez le risque de sortir, les rues ne sont pas très sûres ces temps-ci…
A votre bonne santé!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN