Casserolades

Il revendique cent-cinquante mille andouilles dans la rue, Méluche, alors il est content! Bon, moi je veux bien mais alors pourquoi prétendait-il, ce pignouf, avoir quasiment gagné le premier tour de la présidentielle: « à quatre-cent mille voix près, c’était bon » selon lui…il convient donc d’en déduire que, pour l’Insoumis en chef, les ahuris de la rue valent bien plus que les enfoirés des bureaux de vote. Il le dit clairement, d’ailleurs: « c’est la rue qui a abattu les rois, les nazis, le plan Juppé et le CPE » (tout au même niveau, plus c’est gros mieux ça passe, quoique pour ce qui concerne les petits camarades de Hitler, ça coinçouille un poil chez les collègues politicards)! Il convient donc de le noter, la démocratie, pour le sieur Méchancon, ça consiste à défiler entre Bastille et République -tout un symbole- et à vociférer contre les décisions du pouvoir sorti des urnes. Comme toujours on constate un spread -pour causer le français d’aujourd’hui- voire un delta -ça fait encore plus chic- enfin un écart si vous préférez, entre les chiffres du clown bolivarien et ceux de la flicaille collombesque, ces derniers ayant compté à peine trente-mille connards à la manif de Samedi, ce qui semble assez proche de la vérité et bien réconfortant au regard du niveau crétinesque de la population franchouille. Les hurluberlus en question protestaient en effet contre les ordonnances macronienne, lesquelles, publiées le matin même au Journal Officiel, se trouvent dores et déjà gravées dans le marbre intangible du droit-positif. Cela dit, comme l’écrasante majorité des électeurs votèrent pour ce petit rigolo de Macrouille à la présidentielle et aux législatives, on se demande bien, maintenant que les carottes sont cuites, pour quelle obscure raison les déçus iraient gueuler au coup d’état alors même que notre petit Présipède se contente benoîtement de faire ce qu’il a promis, voire un peu moins. Il en va de même, d’ailleurs, pour les cons de retraités électeurs de ce dernier, qui viennent maintenant rouspéter contre l’augmentation de la CSG. Tout cela, et le reste à suivre, il fallait y penser plus tôt, les mecs, notamment en Avril, au premier tour lorsque, drapés dans votre dignité offusquée, vous refusâtes de voter pour cette vieille crapule de Fillon dont le programme tenait pourtant la route bien mieux que tous les autres.
Cette éternelle querelle de la démocratie et de la rue, la seconde étant censée avoir instauré la première et se croyant fondée à en exiger des comptes, restera sans doute à jamais comme une spécificité de notre jolie Répupu. Celle-ci, depuis ses tout premiers balbutiements révolutionnaires, accumule les conneries avec une admirable constance et finira probablement entre les pieuses mains de fanatiques venus d’ailleurs qui lui enfileront alors une camisole de force en forme de burka. En attendant on continue à déconner à pleins tubes, ce qui, en définitive n’est pas très important dans la mesure où les choses sérieuses se passent plutôt sur l’autre rive du Rhin.

Et là bas, tranquille comme baptiste, le grosse Angela s’apprête à sabler le demi de bière pour fêter une victoire, certes peu éclatante mais suffisamment nette pour lui offrir son quatrième mandat de patronne, non seulement du pays des grosses bagnoles hors de prix, mais encore de l’Europe tout entière, voire plus si affinités. Il faut le reconnaître, depuis que la gravosse a pris le manche, l’Allemagne accumule les succès ainsi que les richesses, tous les clignotants ont verdi comme pelouse sous pluie d’automne et le poids de la mémère dans le concert des nations écrabouille désormais tout le monde, car celui ou celle qui tient le pognon ramasse généralement les clés du pouvoir… Même si feu la dame Bettencourt joue un peu les contre-exemples, s’agissant de la seule personne dont la fortune à augmenté d’un milliard juste parce qu’elle a passé l’arme à gauche; voilà une façon de s’enrichir dont le côté attrayant va probablement échapper à la plupart de ses collègues milliardaires… Mais je ferme la parenthèse et reviens à nos moutons d’électeurs germaniques. Le seul point qui semble avoir légèrement défrisé les Frisés (c’est ainsi qu’on les appelait sous l’occupation, à cause du côté moutonnier, peut être) concerne l’accueil « à bras ouverts » d’un gros million de « réfugiés » islamiques. Bien qu’il se trouve des media, style Le Figaro, pour soutenir mordicus la thèse du « coup de fouet économique » lié à cet apport soudain de population jeune et dynamique -essentiellement en raison des dépenses publiques supplémentaires nécessaires à la prise en charge des intéressés!- les Chleus dans leur grande majorité l’ont trouvée saumâtre. C’est bien le moins qu’on puisse dire, dans la mesure où la recrudescence des vols et des viols, de même que les attentats djihadistes, tempèrent largement un enthousiasme initial d’ailleurs assez peu répandu chez le Boche moyen.
Mais bon, on ne peut tout avoir, le beurre et l’absence de beur, semble-t-il, alors on vote Mutti parce que le pognon das ist sehr gut! La remarquable montée en puissance de l’AfD, laquelle ramasse un bon petit groupe de députés au Bundestag, ne saurait porter le moindre ombrage au triomphe de la brave vieille, laquelle devra juste trouver des partenaires pour gouverner, car le camarade Schulz -une espèce de socialo abâtardi sodomisé jadis au gauchiardisme enfiévré- s’est révélé aussi désagréable qu’insipide, pendant la campagne, et se ramasse donc la retentissante gamelle des candidats dépourvus de quelconques attraits…elle devrait pourtant le remercier l’Angèle, il est tellement nul, le mec, que même les électeurs de gauche s’en sont aperçus. A vaincre sans péril, n’est-ce pas… Comme notre petite Macrounette, tenez, avec un adversaire repoussoir on a gagné d’avance, les braves-gens se sentent obligés de voter pour le moins lamentable: et vive la Démocratie!
Européens, donc, soyez rassurés, ce n’est pas encore ce coup-ci que vous changerez de patronne. Et pour ceux à qui cela déplairait, sachez que vous n’avez d’autre solution que de la boucler, vu qu’on ne vous demande pas votre avis…la Démocratie, vous dis-je!

Remarquez, nous avons nous aussi, en Franchouillie, nos petites élection pour lesquelles on ne nous demande pas notre avis. Je veux parler, bien sûr, des Sénatoriales. S’agissant d’un scrutin au suffrage universel indirect, nous regardons voter les rigolos que nous avons élus dans nos innombrables collectivités locales. Après tout pourquoi pas? Le système nous épargne le dérangement et nos gentils représentants se débrouillent entre eux pour distribuer à leurs potes ces jolis fromages bien grassouillets que constituent les moelleux fauteuils sénatoriaux. Les esprits chagrins objecteront, certes, que le Sénat ça coûte la peau du cul pour une utilité absolument nulle… Eh bien demandez donc à M. Grocochon, là, enfin je veux dire le Président du Sénat, celui qui ressemble un peu à un éléphant de mer, vous voyez qui je veux dire? Son nom ne me revient pas, sa gueule non plus, du reste, mais il s’agit d’un homme de droite, enfin à peu près quoi, tout autant que cela puisse s’accorder avec la Franc-Maçonnerie et tous ses accessoires. D’ailleurs comment pourrait-on se faire bombarder Président du Sénat sans l’aval des Frères? Je vous le demande! Et Président du Sénat, comme boulot ça confine au nirvana, dites donc! Le deuxième personnage de l’État, logé dans le plus beau des palais nationaux et avec tellement d’avantages que si je me hasardais à en dresser la liste je serais encore là demain matin…vaut mieux pas, d’ailleurs, car cela vous détruirait complètement le moral, ce que je ne souhaite, bien sûr, à aucun prix… La démocratie, vous dis-je!
Quoi qu’il en soit, je vous rassure tout de suite, il va les garder, son siège et son logement de fonction, M. Gradubide, et tout le reste aussi, vous pensez! La Majorité Sénatoriale ne changera quasiment pas. Eût elle un tant soit peu varié que cela n’eût pas modifié en grand chose les conditions dans lesquelles nous allons continuer tant bien que mal à vivre au milieu de ce foutoir démocratique. Notre joli petit Jupiter se brossera de majorité au Congrès, ce qui lui rendra plus difficile un éventuel caviardage de la Constitution: eh bien voyez vous, tant mieux! Elle a tellement morflé cette pauvre Constitution depuis que les Présidents successifs ont décidé d’y laisser leur empreinte, qu’une petite pause apparaîtra bienvenue…surtout que les idées du Macrobiote, il importe de s’en méfier comme de l’honnêteté d’un parlementaire!

Tout cela, au fond, ne revêt qu’une importance relative au regard de ce qui nous attend la semaine prochaine. Figurez vous, en effet, que la CGT Transports, une variété presque aussi méchante que celle du Livre mais potentiellement plus emmerdante encore, nous menace d’arrêts de travail chez les chauffeurs routiers…et pas n’importe lesquels, ceux qui conduisent les camions-citernes chargés d’apporter les carburants dans les « Stations-Services » comme on disait quand j’étais petit, au temps des pompistes qui vous salissaient le pare-brise (maintenant ce sont les Roms des feux-rouges qui s’y collent sans même vous faire le plein). Alors, je ne vous décris pas les embarras susceptibles de découler d’une telle grève à la con. Dès maintenant nous voyons des queues de bagnoles assiéger les pompes de nos villes et de nos routes avec des tomobilistes blancs de trouille à l’idée de trouver du vide à la sortie du pistolet! Demain, donc, si vous avez besoin de votre piège à roulettes, apprenez donc à vous en passer, je crains que vous ne trouviez pas grand chose à lui coller dans les gencives du carburateur (oui, je sais, il n’y a plus de carburateur, mais carburateur c’est un joli mot, poétique moi je trouve, alors tant pis, je garde). Perso je m’en fous, je roule à vélo mais c’est mon côté humaniste qui parle, je compatis, voilà, remerciez pas, c’est gratos.
Et je ne vous parle même pas des abrutis mélanchonnesques, capables de suivre les instructions de ce tordu. Vous savez ce qu’ils nous promettent, ceux-là? Eh oui, le charivari des casseroles, comme naguère, lorsqu’ils empoisonnaient les meetings du précité Fillon, parfaitement! Mais à grande échelle, cette fois, tous les connards gauchos de la France Insoumise et de ses environs vont se trouver légitimés à casser les oreilles des bourges macronniens ou présumés tels. « Vous nous empêchez de rêver, nous vous empêchons de dormir! » Voilà son slogan au chasseur de nazis dans la rue! Il appelle ce bordel des « casserolades »! Alors, si vous vous en trouvez victimes -et la probabilité semble forte- je vous en prie, évitez de sortir le fusil de chasse, on n’a pas le droit de tirer sur les tapageurs, fussent-ils nocturnes et inconditionnels de Méluche!
Non, subissez avec abnégation, et puis vous savez, taper sur des ustensiles de cuisine ça représente déjà un effort, alors les potes de Méluche s’en fatigueront vite, croyez moi…d’ailleurs ce dernier lui même l’avait déclaré, en réponse au Présipède (voir Fainéantise): ses copains c’est rien que des feignasses!

Bonnes casserolades à tous!
Et à la semaine prochaine si Dieu le veut (et s’il ne veut pas qu’Il aille se faire casseroler!)

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

 

 

L’essentiel

Aujourd’hui je manque de temps, alors j’irai à l’essentiel… Oui mais l’essentiel jessépaçékoi, comme on dit si joliment aujourd’hui! S’agirait-il des « Journées du Patrimoine » qui permettent à nos concitoyens médusés d’aller baver d’admiration sous les ors de la République -lesquels dans la plupart des cas nous viennent du temps honni des Rois de France- et à nos Ministres les plus obscurs de faire les intéressants devant les caméras? J’en doute, car si le patrimoine national revêt une importance fort appréciable, les petites attentions qui lui sont consacrées deux jours par an me laissent d’autant plus froid qu’il ne me viendrait jamais à l’idée de me coltiner deux heures de queue à seule fin de visiter la Mairie ou la Sous-Préfecture (ben oui, en Province on fait avec ce qu’on a). L’essentiel se trouve donc forcément ailleurs et la consultation de la presse devrait me permettre d’y voir plus clair.
J’empoigne donc Le Figaro -on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a- et j’y trouve en première page (façon de parler, je suis un garçon moderne, moi, le baveux je le consulte sur Internet):
– La nouvelle méthode de calcul des A.P.L. ce dont je me fous comme d’une guigne, vu que les machins en question, inutile de vous dire que je n’en ai jamais vu la couleur;
-Le retour du jeune Loup Bureau (ès propi lou bureau, comme on dit chez moi), « reporter indépendant » jeté au cul de basse fosse par des Turcs qui devaient avoir leurs raisons. Macrouille et Le Driant viennent de récupérer ledit folliculaire, avec, paraît-il, l’aide discrète de Culbuto dont tout le monde sait qu’en sa qualité de tête de ressortissant à lui, le Dictateur d’Ankara l’apprécie au plus haut point. Cela dit en dehors de l’intérêt communicatoire de l’évènement pour les personnalités précitées, j’ai l’honneur de vous faire connaître que le retour de ce garçon, je m’en fous complètement.
-Après vous trouvez le Hamas qui fait un pas en direction de Mahmoud Abbas, l’article ne précisant pas s’il s’agit en l’occurrence d’un pas de géant ou d’un pas de clerc, à moins qu’il ne s’agisse d’un pas de tir, voire d’un pas de bourrée (auquel cas il conviendrait de consulter Martine Aubry). En tout état de cause, nous attendrons de plus amples précisions avant de prêter à l’évènement l’importance qu’il pourrait revêtir si, par impossible, la Bande de Gaza et la bande de salauds qui l’occupent se mettaient tout à coup à renouer le dialogue avec les Palestiniens du Fatah, ces derniers se trouvant très estimés des bien-pensants. Pour le moment laissons le sujet aux pisse-copie en mal de scoop, et passons à la suite.
-La Fête de l’Humanité! Ho putain! Question essentielle s’il en est, naturellement puisqu’il s’y traite de la querelle entre le stalinien Laurent et le bolivarien Méluche. Le torchon brûle entre ces deux brontosaures du marxisme triomphant de grand-papa…laissons le brûler et essayons de passer aux choses sérieuses, il serait temps!
-Attentat de Londres (ah, tout de même!) interpellation d’un second homme ce matin, après perquisition dans la très chic maison d’un vieux gentleman au dessus de tout soupçon… un bienfaiteur de l’humanité décoré naguère par Her Majesty pour son action en faveur des enfants abandonnés issus de l’immigration! Tiens, on dirait, pour le coup, qu’on s’approcherait de l’essentiel. Curieux comme histoire, d’autant que ce genre d’info, vous la captez au vol, comme ça, en laissant traîner l’oreille du côté des radios dont les chroniqueurs imprudents et pressés diffusent ce qu’ils apprennent, avant même que le black-out ait le temps d’être prononcé. Ce que je vous raconte là, je ne l’ai pas trouvé dans Le Figaro, ni même ailleurs, juste ce matin au petit déjeuner sur un truc genre Europe 1 ou RMC, je ne sais trop. Apparemment fallait pas le dire… ben oui, vous comprenez si un humanitariste de haut-vol, estampillé, reconnu, honoré et tout le bazar,  se retrouve mouillé dans une histoire d’attentat djihadiste, faut pas déconner, on n’en parle pas avant d’en savoir plus… et même pas du tout, tiens, comme ça on est sûr de ne pas commettre le moindre impair: mince, Sir Machintrucbidull, avec sa jarretière accrochée par Elizabeth II soi-même et en personne, à son âge, avec ses rhumatismes, ses varices, son lumbago chronique, la pauv’ vieille, tout de même, vous n’y pensez pas! Remarquez, cela vaut pour les media franchouilles, certes mais pour les journaux rosbifs vous pouvez toujours vous fouiller. La une du Sunday Times, aujourd’hui, portait une grande photo de la Reine en train d’épingler une médaille sur le poitrail d’un vieux birbe en redingote accompagné de sa super-plantureuse mémère; le titre « Terror police raid home of honour couple » chapeaute un petit article malheureusement illisible sur You Tube… On n’en saura donc pas plus sur ces bienfaiteurs de l’humanité hors d’âge qui justifient une descente de police à leur domicile de banlieue hyper-classe, avec installation d’un périmètre de sécurité de cent mètres tout autour et surveillance par une bonne centaine de flics en tenue de combat. Ces derniers ont laissé une minute aux bourges du quartier pour décamper de chez eux après quoi, fouille généralisée. Ils cherchaient la fabrique d’explosifs! Dommage que nous n’ayons pas la liberté de la presse, en France macronnisée, cela m’éviterait d’aller chercher les informations à l’étranger et le plus souvent dans des langues à la con à peu près incompréhensibles comme l’anglais, tiens, un patois barbare! Si Jeanne d’Arc ne les avait pas virés de chez nous, ces pignoufs, ils se seraient forcément mis au français, merde, ça fait réfléchir, non?
En tout cas, ils n’échappent pas non plus aux petits travers des pays d’immigration, les rigolos d’Outre-Manche: l’auteur présumé de l’attentat venait juste d’être arrêté…puis relâché! Vous comprenez, si l’on devait garder tous ceux qui sont suspects ou potentiellement dangereux, il faudrait transformer l’ensemble des bâtiments publics en prisons de haute sécurité, y compris Buckingham Palace, parfaitement! Elle ne voudra jamais, Elizabeth, vous pensez…c’est peut être pour ça qu’elle décore les dhimmis…

Cela dit, moi, comme je vous le disais, je cherche l’essentiel, ça urge parce que les attentats c’est sans doute la routine, De tout côté on n’entend plus que ça!, mais de là à dire que c’est tout ce qui compte, pas vrai? Non, grâce à Dieu… pas à Allah, bien sûr, et merde! Voilà le hic, quand dans un pays vous avez affaire à deux Pères Éternels qui ne pensent pas du tout la même chose, vous ne savez plus, c’est bien le cas de le dire, à quel saint vous vouer.
Ah, il est loin le temps des curés en soutane qui vous balançaient la Vérité Révélée, avec pour seuls contradicteurs les laïcards et autres libres-penseurs, lesquels n’emmerdaient pas le monde en se risquant dans le domaine épineux de la religion. Les mécréants c’était sympa, ça prenait les choses à la rigolade, ça blaguait gentiment les prêtres catholiques en les brocardant notamment au titre de prétendues histoires de cul, chose qui réjouissait quasiment tout le monde, à l’exception de quelques bigotes ainsi que des putes spécialisées dans l’ecclésiastique dont le bizness s’en trouvait, sinon affecté, tout au moins considérablement compliqué en raison des précautions extrêmes qu’il leur appartenait de prendre pour protéger leur clientèle. C’était toutefois le bon temps et le bon clergé, l’arrivée des imams permet, a posteriori, de bien s’en convaincre. Désormais nous voilà confrontés à deux catégories de révélations, la vieille et l’importée récente; en général, quand les anciens en trimballent un grand coup dans l’aile, ce sont les petits nouveaux qui prennent le dessus… nous n’y échapperons pas, je le crains!
Et nous les regretterons, nos vieux curés qui s’en allaient, en civil et en douce, tremper le biscuit à la ville voisine… « Jamais dans sa paroisse », telle était leur devise! Manque de pot ils n’y parvenaient pas toujours, parfois ils tombaient amoureux sur place, les pauvres types, et là ça devenait beaucoup plus dur…si j’ose m’exprimer ainsi.

Parce qu’en réalité il réside bien là, l’essentiel dont je cherchais éperdument la trace. L’essentiel c’est l’amour… enfin pas l’amour de Dieu, vous m’avez compris, ça c’est réservé à une élite, non l’amour quoi, comme ça par exemple, le truc qui vous prend et qui met beaucoup de temps à vous lâcher…si jamais il vous accorde un jour la grâce de vous foutre enfin la paix. Pas la peine d’aller fouiller plus loin… mais cela peut vous tomber dessus un jour, sans crier gare, comme disait le chef du même métal, celui qu’on prétendait cocu, dans le temps, et qui devait probablement en souffrir mais évitait scrupuleusement, toutefois, que ses états d’âme perturbassent si peu que ce soit le trafic ferroviaire… je vous parle d’un temps où la conscience professionnelle l’emportait sur tout, même sur l’essentiel!
Le problème avec cet essentiel là, c’est qu’il joue souvent à sens unique. En pareil cas ça fait très mal et c’est alors que vous mesurez vraiment l’étendue du désastre…du coup tout le reste vous semble vachement secondaire. Je ne souhaite ça à personne, vous voyez, mais bon c’est beaucoup moins dangereux pour la société que le fanatisme musulman ou bien la guerre de corée , encore que sur ce dernier point je ne sois pas totalement sûr de mon fait, après tout il n’est pas forcément aussi méchant qu’il en a l’air, Kim Jung Un (deux, à trois je fais tout péter), comparé à Cupidon on le croirait presque inoffensif, surtout qu’il ne montre pas sa quéquette à tous les passants, lui, le Kim…encore heureux!

Amitiés à tous, faites bien gaffe où vous mettez les pieds…et le reste.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Fainéantise

Reconnaissons lui, c’est bien la moindre des choses, un talent affirmé pour exprimer, avec l’air dégagé du mec qui cause météo, tout le mal qu’il pense de ses contemporains dépourvus des qualités inhérentes à tout Bobo qui se respecte. Souvenez vous des illettrées bretonnes, des costards, de l’histoire des Kwassa-Kwassa, des « gens de rien » et j’en oublie plein…ce type a l’art de mépriser avec classe et de s’en servir sans états d’âme pour faire le buzz, comme on dit puis. Et ce coup-ci, notre cher petit Présipède vient de récidiver dans le genre vache mais régulier en lançant l’anathème sur les cyniques et les extrêmes -ce dont tout le monde se fout vu qu’on ne sait pas trop de qui il s’agit- mais aussi sur les « fainéants ». Alors là, attention l’effet tsunami! Allez savoir pourquoi, tout ce qui compte et parle haut dans ce pays, s’est illico senti visé! Les fainéants, vous réalisez? La multitude, en somme, quasiment tout le monde! D’ailleurs c’est Méluche qui l’a dit: « vous voyez, hein, Macron n’aime pas les Français »… En oui, pour le Président Bolivarien de « La France Insoumise », quand on s’en prend aux fainéants l’ensemble de nos concitoyens apparaît concerné, en tout cas au moins ceux qui en méritent le titre, le bon Peuple de Gauche, les prolos, les communistes, les Trotskystes, les anticapitalistes, les antifascistes, les issus de l’immigration, les issus de tout ce qu’on voudra à condition que ça ne vote pas à droite ni encore moins F.N…. Tous des tire-au-cul, pas vrai? Certes, mais le ravissant Chef de l’État les rejette comme des malpropres, des misérables, des méprisables! Salaud de banquier, va! Quand on pense à tous ces intermittents du spectacle, à tous ces surnuméraires du Secteur Public, à tous ces syndicalistes plus ou moins permanents…Oups, attendez, rectification du CFDT Berger, « je ne suis pas un fainéant moi! » Y en a au moins un qui y échappe, vous voyez! Tout ce petit monde succulent qui fait si bien les manifs, la grève, le bordel, la chienlit, la ruine du Pays, vous vous rendez compte? Macrouille qui les montre du doigt, qui les envoie aux pelotes, qui n’en a rien à cirer, carrément! Une véritable déclaration de guerre, oui… il eût sans doute mieux fait de fermer sa gueule, l’éphèbe jupitérien, quand on s’attaque à se genre de branleur il faut craindre un sacré retour de manivelle: après tout, vu qu’ils n’ont rigoureusement rien à foutre, il leur reste tout leur temps pour emmerder… La rentrée sera chaude!
Et le mal est fait! Même si l’Élysée, Castaner et toute l’équipe des branquignols macronnophores s’emploient désespérément à laisser croire que leur little big boss visait exclusivement ses prédécesseurs: Chirac, Sarko ainsi que Hollandouille (non, pas Mitterrand, touche pas à Tonton!)…vous vous rendez compte de l’excuse? Fallait la faire celle-là! Mais non, les fainéants c’est pas les vrais gens, vous rigolez, il parlait juste des trois derniers Présidents de la Répupu, vu que ceux là, comme jean-foutres vous ne pourriez pas trouver mieux! Moi, ça fait un sacré bail que je regarde magrouiller tous les politicards franchouilles, mais je n’avais jusqu’à présent jamais rien lu ni entendu de pareil… Décidément c’est vrai qu’il y a du changement, faut reconnaître, avec l’équipe à Manu nous franchissons une sorte de Rubicon: « venez vider vessie » comme disait César, et du coup on peut compisser et conchier les présidents d’avant, les rois fainéants de la République Française Une et Intraduisible! Et tout ça pour dédouaner l’actuel monarque républico-jupitérien! Ils essaient de lui faire dire une énormité encore plus énorme que celle qu’il vient de proférer sciemment et sans la moindre ambiguïté…Moi je serais lui, je commencerais à faire le ménage dans les allées du pouvoir…mais bon, il fait ce qu’il veut, après tout…et puis ça dépendra de Maman Bribri, elle aurait ses têtes, elle aussi, à ce qui se murmure.

Heureusement pour tous ces merveilleux guignols, l’actualité apparaît en ce moment tellement fournie que la fainéantise proclamée s’en trouve reléguée au rang d’anecdote un peu déplaisante, certes, mais non écrasante, ça va vite s’oublier…Sauf que du coup, vous avez Méluche qui invite « les fainéants et les abrutis », à venir défiler avec lui… apparemment la CGT aurait bien reçu le message… Cependant les chiens de la Gauche crapouillante et trotsko-chavezienne peuvent toujours aboyer à gorge d’employés (comme disait Béru) la caravane publicitaire des media enfiévrés passera tranquillement en écrabouillant sur son passage tout ce dont elle n’a cure.
Comme le tremblement de terre du Mexique, par exemple, un des séismes le plus forts et les plus meurtriers que le monde ait connu! Et entre deux gros ouragans, en plus! Eh bien si vous en croyez les informateurs officiels de franchouillie, que dalle, peau de zébi, à l’ouest rien de nouveau, pas un mot à la reine mère! On ne peut pas traiter tous les sujets à la fois, vous comprenez, faut choisir, merde! Y a pas photo avec Irma, ses destruction dans les paradis fiscaux antillais et ses bandes armées laissées libres de toute entrave policière voire militaire, afin de piller tranquillement tout ce qui peut l’être dans ces îles pleines de riches! Encore une pierre dans le jardin des Macron’s Band, incapables d’anticiper les problème liés à un ouragan de force 5… Reconnaissons qu’à Amiens non plus que dans le Marais on ne connaît que très rarement cette sorte de calamité… et l’ENA n’enseigne pas suffisamment, faute de profs compétents en la matière, la gestion des phénomènes météorologique tropicaux. Alors, forcément on se plante: on écoute religieusement BFM TV, lequel explique, en long en large et en travers, les dégâts susceptibles de découler de vents dépassant les 300 km/h et comme on n’a aucune idée concrète de ce que cela peut représenter, on attend que ça se passe… et naturellement quand le désastre survient, on s’aperçoit qu’il n’est plus temps d’agir. Alors on envoie tout de même plein de gendarmes et de troufions à la Guadeloupe, en attendant que l’état du ciel et de la mer autorise à nouveau la traversée pour Saint-Martin et Saint Barth. Et là bas, pendant ce temps-là on vit l’apocalypse! Au dernières nouvelles on apprend en direct de la place Beauveau que le Ministre aurait rouspété, très désagréablement surpris: « ben pourquoi qu’y sont pas allés se planquer dans les traboules? » Il a bien fait, Macrounette, de mettre Collomb à l’Intérieur, dans le cas contraire, le pauvre, il aurait pris la pluie…dans l’état où il est!

Cela dit, vous savez, il ne faut pas trop s’inquiéter pour la suite, il y a de quoi faire diversion. Par exemple, tenez, pas plus tard que ce matin on nous refile un bon coup d’affaire Grégory, le feuilleton des deux siècles. Scoop monstrueux, on y apprend que les coupables seraient, non pas le Colonel Moutarde dans la cuisine avec un trusquin à pédale, mais bien feu Bernard Laroche et sa famille, dites donc, qui l’eût cru, pas vrai? Ah oui, bien sûr Jean-Marie Villemin, d’accord, mais certes pas le -feu aussi- Juge d’Instruction Lambert qui représenta si aimablement la Justice Républicaine en embastillant -entre autres énormes conneries- la mère de l’enfant assassiné. Il a bien fait de se flinguer, ce connard, mais il aurait dû y penser quarante ans avant, ça aurait évité bien des saloperies… Oui mais en même temps il nous eût ainsi privés de quatre décennies de pseudo-informations à coulisse, et ce n’est sans doute pas fini! Le bonheur des media fait toujours le malheur d’un tas de pauvres bougres, ainsi va notre jolie vie, à l’ombre tutélaire de nos admirables Institutions Démocratiques, bienveillantes et protectrices, que le monde entier et ses environs nous envient.

Toutefois nos petits soucis du jour, ceux que je viens d’évoquer, ainsi que les affaires courantes: séquestration, entre autres avanies, d’une famille juive dans le 9.3…il existerait un « soupçon d’antisémitisme » (sic), massacre à l’arme de guerre d’une mère et de ses enfants dans l’Oise, plus tout ce qu’on ne nous raconte pas… Tout cela disparaîtra la semaine prochaine, noyé dans le flot tumultueux des grèves et des manifestations cégétistes. Voilà tellement longtemps que ces copains-là se tiennent tranquilles, plusieurs mois bien tassés, qu’un retour fulgurant aux bonnes vieilles méthodes pour emmerder le monde apparaît largement à craindre.
Les Transports ne manqueront pas de ne plus transporter, ce sera l’essentiel, avec la CGT et SUD bien décidés à laver les affronts macronniques, à commencer par les fameuses Ordonnances, lesquelles, bien que quasiment inoffensives, apparaissent de nature à constituer un casus belli de première bourre si l’on se souvient de l’énorme patacaisse de l’an dernier pour cause de Loi El konnerie. En d’autres termes, dès demain, nous commencerons à entendre la litanie des interruptions de service qui ne manqueront pas d’affecter SNCF et RATP et cætera à compter de Lundi soir et jusqu’à Mercredi matin au bas mot…ben dame c’est compliqué à organiser le bordel,  m’enfin!
Et bien entendu, les agents desdits Services Publics ne sauraient rater l’occasion de valider de facto l’accusation de fainéantise dont le cher Présipède les a gratifiés sans les nommer…mais ils se seront reconnus, soyez en sûrs. Et comme le fainéant, ce qu’il fait de mieux c’est rien, eh bien autant rester à la maison, ça repose. Les pauvres manards qui iront bosser, ou tenteront vainement de le faire ces jours prochains, apprécieront… Comme d’habitude…

Bonne semaine à tous, sauf si vous devez prendre le train…en pareil cas fainéantez donc un peu, de toute façon le résultat sera le même.

Bien amicalement à vous.

NOURATIN

C’est au pied du mur qu’on voit le Macron

-« Ah ben flûte alors, ça commençait à devenir nécessaire, ça, Septembre! Deux mois qu’on s’enquille la chaleur, les incendies, les touristes, les moustiques et tout le toutim, nuisances et compagnie, là on va un peu souffler, tiens, pas trop tôt! »
Et hop, une super-lampée de Ricard on the rocks  qu’il s’enfile avec délice, le camarade Jean Foupallour, et je ne vous parle même pas de l’espèce de soupir-grognement de volupté qui suit immédiatement l’ingestion du divin liquide, un vrai bonheur!
-« On va souffler, on va souffler… Moi, observe le vieux Maurice, après le gros rot qui suit toujours chez lui la troisième gorgée de son demi-pression, je me demande bien sur quoi, tiens. Souffler sur les braises, peut être, histoire de réchauffer un peu l’atmosphère? Bon, déjà lorsque arrive l’automne aux doigts de merde on peut s’attendre aux petites augmentations de toutes leurs taxes de mes deux qui vont nous vider le porte-lasagnes,  en attendant les deux points de C.S.G. promis par le divin Macrouille avec sa gueule enfarinée et son air de ne pas y toucher. Il faut leur presser le citron aux retraités! Voilà son truc, à lui, les racailles cacochymes qui se gavent sur les jeunes générations, il va te leur faire déguster les suites des trente glorieuses, le mecton. Les trente piteuses arrivent…enfin moi, à mon âge, forcément pas tant que ça, mais tout de même, bordel de dieu, sur les quatre sous-espagnols que me balancent leurs Caisses percées, dès Janvier prochain je vais en refiler, de gré ou de force -façon de parler, vu que mon gré ils s’en passera le morveux à sa Brigitte- une jolie pincée pour engraisser un peu plus tout un tas de branleurs que je ne connais même pas. La solidarité inter-générationnelle, ils appellent! C’est Mohamed et Mamadou qui vont être contents, dites donc, ils vont prendre des forces pour venir nous crever la gueule, la vie est belle, pas vrai?
« Cela dit, vous savez, poursuit l’ancêtre sur sa lancée, enlever son pognon à un vieux c’est comme défigurer un jeune,  vous les privez tous les deux de leur potentiel de séduction! Moi, déjà, pour aller voir Jennyfer deux fois par mois, je dois me priver un peu, vous voyez, privilégier la pomme de terre par rapport à l’entrecôte marchand de vin, faut ce qu’il faut, y a pas de miracle…Mais avec les conneries de l’autre trou du cul, va falloir que je réduise aussi la ration de patates, vous vous rendez compte… Et comment je m’entretiens  les ardeurs, moi, si je ne bouffe plus, hein? Faut quand même un minimum de calories pour astiquer le tunnel, sans quoi vous n’arriver même plus a vous démarrer à la manivelle! Déjà qu’elle a tendance à devenir semi-automatique (oui faut la monter à la main mais elle redescend toute seule) l’inanition ne risque pas de m’arranger le coup! Elle va marcher beaucoup moins bien comme disait Bourvil! Pédé de Macron, va! »

Ce qu’il y a de plaisant, entre autres avantages, DERRIERE NAPOLEON, c’est qu’il y a toujours un zigomar prêt à saisir la balle au bond pour relancer la conversation dans une direction inattendue. En l’occurrence sur ce coup là, l’ancêtrissime Blaise Sanzel, mettant à profit le décilitre de bière dûment englouti par l’orateur, glisse mezzo voce  une petite interrogation pas vraiment innocente, bien qu’accessoire.
-« Oui, Maurice, cette demoiselle Jennyfer, tu voudrais pas nous en dire un peu plus? On ne connaît pas, nous autres, alors comme ça peut intéresser du monde, on ne sait jamais, n’est-ce pas, sans compter les tarifs de groupe qu’on peut toujours négocier le cas échéant… »
-« Ah écoutez, les vieux cochons, intervient Thérèse en claquant un grand coup de torchon mouillé sur le zinc, vous fréquentez une maison sérieuse, ici, pas un lupanar! Alors vos histoires de pétasses, vous en parlez où vous voulez mais pas devant les dames, crédieu! Et puisque vous voulez tout savoir, Monsieur Blaise (sans « L » hein, vous n’avez pas honte à votre âge?) la Jennyfer en question vous la trouverez sans difficulté dans le magasin de chaussures à l’angle de la rue en face, la petite brune un peu sur le retour qui sert de vendeuse au patron, vous savez, Oreste Malchaussay…Enfin, elle ne lui sert pas que d’employée, faut préciser, mais ça ne l’empêche pas, la coquine, d’exercer en extra, vu que la godasse nourrit mal son homme et encore moins sa femme, de nos jours, avec la concurrence d’Internet et des grandes surfaces. Alors si le cœur et le plus-bas vous en disent, c’est vous qui voyez, pas de problème, mais siouplait évitez d’étaler vos turpitudes chez les honnêtes gens! »
-« Heu, la petite brune, vous dites, risque le vieux schnock, celle qui métisse juste ce qu’il faut dans  l’antillais…huumm, j’adore… »
-« Ah écoutez, espèce de vieux satyre vicelard, vous comprenez le français où vous virez complètement gaga? Changez de sujet où alors de crèmerie, au choix! M’enfin qui c’est qui m’a foutu des nonagénaires de ce calibre, j’ai fait quoi au bon dieu, moi, pour mériter ça? De toute façon pour aller vous désengorger la tubulure, faudra attendre Mardi, vu qu’Oreste, le Dimanche et le Lundi, il emmène la petite dans un gourbi à la montagne, ils organisent des rencontres avec d’autres personnes, vous voyez…mais pas des fossiles de votre espèce, je vous rassure, commencez pas à fantasmer, tel que je vous vois, sardanapale! »

Pensant qu’il devenait indispensable de créer la diversion, notre bien cher Maître Jean Trentasseur, qui vient de vider son désormais habituel godet de Mc Ron, intervient opportunément histoire de placer son petit couplet militant néo-socialiste revu et corrigé Répupu en Marche.
-« En attendant, vous pouvez dire ce qu’il vous plaira mais je vous ferai observer, Messieurs, la ponctualité avec laquelle notre Gouvernement tient ses engagements. Nous attendions les ordonnances, les voilà! … Au fait ma bonne Thérèse vous n’auriez pas son portable à Melle. Jennyfer, juste comme ça, pour ne pas déranger mon ami Malchaussay… Plaît-il, que dites vous? Ah que j’aille me faire…Oooh! Très bien, n’en parlons plus, Maurice tu dois l’avoir, toi, non? Ah, je puis me brosser…Bon alors revenons à nos moutons. … Contrairement à ce qu’un vain peuple eût pensé, bien accueillies par le patronat les ordonnances Penicaud, et sans grand tapage de la part des syndicats, vous l’aurez remarqué, j’imagine! Ces gens-là savent naviguer, vous auriez mauvaise grâce à prétendre le contraire, et les prophètes de malheur qui prédisaient une rentrée chaude en seront pour leurs frais, tenez vous le pour dit!..
-« Ben pour sûr, tu parles, rétorque Foupallour, y a que dalle dans sa soi-disant réforme! Le petit Manu y devait envoyer la révolution et y nous balance deux trois mesurettes de misère, avec la possibilité de négocier pour les petites entreprises, comme s’ils l’avaient attendu pour causer ensemble, les patrons et les manards, tiens! Et même pas la peine de venir nous faire miroiter l’histoire du plafonnement des indemnités prud’hommmales, à ce que je me suis laissé dire ce sera cassé par le Conseil Constitutionnel à cause des juges  qui n’aiment pas qu’on leur ratiboise du pouvoir! »
-« Mais attendez un peu, réplique alors le Maître, vous découvrez l’Amérique, là, mon bon Jeannot? Figurez vous que la révolution du Code du Travail c’est ce que nous avons laissé croire aux andouilles de droite qui ont voté pour nous, enfin! Vous n’avez tout de même pas envisagé que nous foutrions en l’air notre belle législation sociale, non? C’est nous qui l’avons bâtie, figurez vous! Alors qu’on prenne des mesure favorables aux grosses entreprises et à la haute finance afin de renvoyer l’ascenseur à ceux qui nous ont facilité la prise du pouvoir, cela me semble parfaitement  raisonnable, mais au delà, voyons, vous n’y pensez pas! »
-« Mais dites, alors, Maître, si c’est vraiment comme ça, pourquoi, alors, les socialos vieille école et les recyclés dans le macronnisme se foutent-ils des torgnoles devant tout le monde au point de s’envoyer aux soins-intensifs? Bon, je veux bien que le Macronnien en question s’appelle M’jid El Guerrab, ça explique  un peu, mais on a affaire à des députés, tout de même? »
-« Attention Jeannot, Padamalgam, en rajoute ce brave Blaise, n’oublions pas qu’un témoin, sans doute digne de foi, rapporte que l’hospitalisé, lequel s’est morflé une bordée meurtrière de coups de casque de scooter, aurait traité ce pauvre M’jid de sale arabe de merde… Remarquez, venant d’un socialiste comme ce Boris Faure, la chose paraît fort peu crédible…arabe de merde, à la rigueur je veux bien, mais sale, tout de même… »
-« Ho, vous pouvez persifler, cher ami, fait le Maïtre, en attendant cette altercation, certes regrettable la violence restant inadmissible quelle qu’en puisse être l’auteur ni la cause, ne comporte pas le moindre rapport avec les avancées irrésistibles de la Présidence Macron. Et puisque vous jugez utile d’évoquer cet incident, je vous ferai respectueusement remarquer que M. El Guerrab suivit jadis sa scolarité dans les écoles catholiques, c’est sans doute de là que lui viennent de telles pulsions agressives, vous savez…pour peu qu’il ait subi dans son enfance, les assauts pédophiles de prêtres sans scrupules… »

-« Vous en avez de bonnes, y a pas, conclut Maurice! Un avocat socialo-macronnien ça vous ferait prendre des vessies de porc pour des lanternes islamiques! En revanche, j’aimerais autant que vous évitiez tous de tourner autour de Jennyfer, on a ses petites jalousies, vous savez, ce n’est pas une question d’âge, ni de tarif…Et puis, Maître, vous allez récupérer du boulot, maintenant, vous pouvez nous raconter ce que vous voulez mais il est au pied du mur, désormais, votre petit Présipède, et comme on dit, n’est-ce pas, c’est au pied du mur qu’on voit le Macron! Whaaarfff! »

Eh bien en effet, s’il en est ainsi nous n’avons pas fini de le voir, alors, le petit Manu!

Bonne semaine tout de même et amitiés à vous tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN