La pire des tares c’est d’être de droite!

On peut dire tout ce qu’on veut, moi Présipède je trouve qu’il cause vachement bien anglais. La preuve: je comprends à peu près tout ce qu’il raconte! En revanche le Président des États-Unis, ce triste sire, articule comme un cochon, englue les trois quarts des mots dans une sorte de bouillie inextricable sous-tendue par tout un jeu de mimiques, grimaces, branlements syncopés du chef et autres roulements de gobilles qui lui conférent l’apparence d’un crétin de l’Oklahoma, en dépit d’une origine new-yorkaise remontant à un sacré paquet de générations. Cela s’est bien vu à Davos où les applaudissements mesurés destinés à ce dernier contrastèrent de façon singulière avec le triomphe réservé à Macrounette dans une ovation debout tout ce qu’il y a de plus standing et de plus enthousiaste, saluant ainsi la performance du premier président franchouille à abandonner carrément l’emploi de sa langue maternelle dans ses discours à vocation internationale.
Un pur bonheur! « France is back » a-t-il lancé face à une élite mondiale ébahie autant qu’enamourée, signifiant en cela le retour en pleine lumière du pays des fromages qui schlinguent. Un retour new-look, toutefois,  revisité, comme on dit dans les émissions culinaires, remis au goût du jour par la grâce de l’idiome anglo-saxon outrageusement dominateur. Question de politesse, somme toute, il a bien raison de laisser choir un french language désormais inaccessible au commun des mortels et tout juste bon à laisser vivoter, outre une poignée d’écrivains faméliques coincés dans un micro-marché tristement étriqué, quelques profs de lettres modernes, vox clamans in deserto, enseignant leur discipline fossile devant des parterres clairsemés de petits branleurs scotchés à leurs smartphones.
Il a d’autant plus raison que la défense du français apparaît depuis longtemps comme un combat d’arrière-garde, dores et déjà perdu et dont la justification se bornerait purement à l’ordre sentimental. Et chacun sait bien que dans les affaires il faut se garder de tout sentiment. Macrouille, lui, il fait du bizness, ou plutôt du marketing, ou plus précisément du cinéma… conséquemment, la langue de Hollywood semble bien la seule adaptée au cas qui nous occupe. Tout cela n’est après tout qu’un juste retour des choses puisqu’à compter de l’ordonnance de Villers-Cotterets, l’État exigea que les actes officiels fussent rédigés en « langage maternel français et non autrement » avant que la Répupu n’en généralise l’emploi à toute forme d’expression publique voire privée, afin de faire un sort implacable et définitif aux différents parlers régionaux ou locaux. Ces derniers ne subsistent plus désormais qu’à l’état folklorique et se voient remplacés, au fil du temps, par l’anglais dans les strates huppées de la population et par l’arabe approximatif des cités au sein du vulgum pecus, le « langage maternel français » demeurant toutefois l’apanage de l’administration et des films amerloques dûment doublés par les intermittents syndiqués du spectacle.
D’aucuns parleront de renoncement, à juste titre sans doute, mais notre Chef de l’État n’en a rien à foutre, il vit avec son temps et son temps n’a plus grand chose à voir avec celui des vieux schnocks qui tenaient farouchement à leur langue comme partie essentielle de leur identité. Ces concepts à la con, poussiéreux et ringards, se révèlent désormais  quantité négligeable face aux exigences de notre monde  du vingt et unième siècle, globalisé, indifférencié et ouvert à tous les vents fussent-ils pestilentiels. Le succès fulgurant de Présipède tient essentiellement à sa solubilité dans la mondialisation; à le voir on ne dirait pas forcément un franchouillard, tel que par exemple son immédiat prédécesseur, et le contraste joue terriblement en sa faveur sur la scène internationale. Macron c’est la France sans les inconvénients des Français, voilà pourquoi il fait un tabac mondial!
Cela dit, si ce dernier, à Davos, assura le spectacle et amusa gentiment la galerie, le personnage principal, celui qui monopolisa l’attention générale, ce fut incontestablement le vieux Trump, le clown amerloque dont chaque parole, dite ou bien encore omise, fut disséquée, passée au crible et commentée de toute part. En comparaison, le bienheureux Barack-Hussein passait quasiment inaperçu, tant on constate aujourd’hui qu’il n’avait, somme toute, pas grand chose d’intéressant à raconter. Donald, lui, expliqua très clairement qu’il entendait appliquer son programme « America first » sans toutefois négliger complètement les copains occupés à ramer derrière lui. « Il y a de la place pour tout le monde à condition que je conserve la première et la conforte le plus possible ». Comme disait le fabuliste « primam partem tollo quia nominor Leo« …on connaît la suite, numérotons nos abattis: si la France est de retour, l’Amérique, elle, se réveille et les retombées, à n’en pas douter, se révèleront saignantes…de quoi alimenter les inquiétudes et les conversations! Pour peu qu’on intègre les Chinetoques à la réflexion nous obtiendrons beaucoup de souci à nous faire! Fort heureusement nous avons Macrounette et, grâce à lui, l’amitié des media et de la haute finance. Nos riches devraient donc s’en sortir sans trop de casse, c’est l’essentiel, non? Pour le reste, back ou pas, la France continuera à se traîner en queue de peloton. Quant on trimballe des populations de moins en moins employables, des salaires nets deux fois inférieurs aux coûts salariaux et un modèle social archaïque incapable de se réformer sérieusement, on a du mal à attirer les investissements. Mais bon, il faut toujours dire du bien de soi, histoire de faire courir le bruit favorable et pour ça nous pouvons faire confiance au petit Manu, il n’a pas son pareil et, en plus, sans vouloir me répéter, il le dit dans la langue de Shakespeare -ou à peu près- et du coup les autres l’écoutent poliment!

Alors bien sûr, la France qui brille à Davos, encensée par le super-gratin de la finance-économie, ça ne suffit pas à satisfaire les gardiens de prisons, ni les riverains de Château Bougon, le fameux aéroport de Nantes, ni même les vieux croutons dont la misérable retraite se voit encore amputée d’une dose supplémentaire de CSG. Certes, je n’en disconviens pas mais en cherchant bien on peut toujours trouver le moyen de satisfaire les braves gens. Ainsi par exemple, tenez, notre bien aimé Ministère de la Culture s’apprêtait à commémorer dans un bulletin officiel le cent-cinquantenaire de Charles Maurras, lequel, né en 1868, arrivait cette année, comme un certain nombre d’illustres plus ou moins connus, à maturité commémorative sous le regard un peu distrait du Haut Comité aux Commémorations Nationales. On apprend du coup l’existence dudit Haut Comité dont le prodigieux intérêt n’a d’égale que la richesse de sa composition, toutefois,  je vous fais grâce de cette dernière car vous me croirez sûrement sur parole. L’instance en question conseille la dame Nyssen, actuelle Ministre de la culture, sur les anniversaires de marque à souhaiter dans l’année aux disparus dignes de quelque intérêt. L’ennui, dans le cas qui nous occupe, c’est le côté vachement nauséabond du défunt Maurras: royaliste, nationaliste, capable de traiter Léon Blum de « détritus » et antidreyfusard par surcroît! Avec un palmarès de cette qualité, le type ne possédait pas la moindre chance de se tirer sans encombre de la Libération et de ses purges! Indignité nationale, voilà! Plus quelques mois de taule pour mauvaises pensées…et c’est ce mec là que les abrutis du Haut Comité croupion susvisé voudraient commémorer? Non mais des fois! Alors la LICRA et ses copines, montées au créneau avec l’ardeur qui caractérise les nobles vecteurs de grandes causes, ont obtenu illico la mise au pilon de tous les bouquins commémoratoires édités! Il y en a sans doute pour un paquet de pognon, mais peu importe, Maurras se retrouve une nouvelle fois rayé des cadres de la Franchouillie bien-pensante. Ouf, l’honneur est sauf!
L’ennui c’est évidemment que Charles Maurras, on aime ou on n’aime pas, fait partie des Grands Français qui ont marqué l’histoire et la littérature…manque de pot il n’avait aucun goût pour les envahisseurs et puis, disons le tout net, il ne s’agissait pas d’un homme de gauche, il s’en faut de beaucoup. Qu’on le laisse donc tomber dans l’oubli et qu’il y reste ad vitam aeternam, amen! Parce que dans ce pays à a con, la pire des tares c’est d’être de droite, je veux dire vraiment de droite, n’est-ce pas, on ne parle ni de Juppé ni de Pécresse, pour ceux là et leurs semblables, ça pourra toujours s’arranger…

Je ne vous raconte pas les avanies techniques dont la production du présent article s’est trouvée émaillée, mais je vous prie de bien vouloir en excuser la piètre qualité.

A la semaine prochaine si tout va bien.
Amitiés à tous.

Et flûte pour qui ne me lira pas

NOURATIN.

 

La Répupu qui marche

D’un côté de l’Atlantique, vous avez un joli garçon bien sous tout rapport qui crée huit impôts nouveaux en six mois et en augmente quelques autres, en face vous observez un vieil hurluberlu mal fagoté  qui vient de faire adopter une réforme fiscale caractérisée par des baisses drastiques et des simplifications en pagaille. Le premier bénéficie d’une cote d’amour unique en son genre, l’autre se retrouve à longueur de temps vilipendé, insulté, couvert de honte et d’opprobre, soupçonné de folie douce ou furieuse selon l’inspiration du moment, bref jeté plus bas que terre par tout ce que notre monde occidental compte de maîtres à penser, détenteurs officiels et patentés de la vérité révélée. Rien de plus logique, n’est-ce pas, car les types  qui raquent au bassinet de la pompe à phynances étatique disposent seulement du droit de fermer leurs sales gueules. En revanche les seigneurs, ceux qui peuvent parler haut et fort, se débrouillent en général pour laisser aux autres le soin d’assurer le fabuleux train de vie de nos admirables démocraties. Bien entendu, ce que je vous dis là ressortit au populisme le plus obscurantiste et mérite tout naturellement de subir le traitement réservé aux nauséabonderies: la condamnation irrémédiable au silence, lequel fait office de cordon sanitaire autour des élucubrations mal-pensantes. C’est pourtant vrai, hélas, de toute éternité les cochons de payant n’ont eu qu’à fermer leurs gueules et les autres, les esprits éclairés, se foutent bien pas mal d’une pression fiscale qu’ils se débrouillent pour ne pas subir, mieux, même -pour peu que nous évoquions le cas franchouille- dont ils profitent largement puisque la Répupu sait reconnaître ses amis et, partant, les arroser avec cette belle générosité qui découle si souvent de l’affection sincère.
Cependant, en dépit d’un trump-bashing constant autant que forcené, la mayonnaise ne prend pas tant que cela, même chez nous en Franchouillie. On notera, ce matin, un sondage du Figaro sur le thème « Trump est il, oui on non, un bon président », les avis ressortent partagés à quasi-égalité. En d’autres termes, tout le monde n’est pas dupe, loin s’en faut, du dénigrement sans précédent orchestré en permanence à l’encontre du gros zigomar de White House. Malgré le côté clownesque du personnage, la situation florissante des Etats-Unis saute aux yeux comme un pied au cul, et, pour peu qu’on se renseigne, on constate aisément le travail de fond accompli par les sbires du susdit en vue de réformer en profondeur dans ses aspects les plus cruciaux le fonctionnement du pays. Tout cela doit évidemment déplaire aux Démocrates qui profitaient largement de la situation, mais les Républicains, dans leur écrasante majorité, s’en trouvent confortés vis à vis de leur électorat. Quand les fruits du boulot réalisé viendront à maturité, l’Amerloque moyen ne manquera pas de voir la différence, n’en déplaise aux gauchiards dorés de Hollywood.
Alors pour bien marquer le premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir du vilain pas beau, la Bien-Pensance mobilise autant que possible; les Pussy hat ressortent pour l’occasion en défilés massifs ou prétendus-tels. A Los Angeles Natalie Portman,  en tête de cortège, proclame la « révolution en marche »  (un peu comme la République de Macrouille)  tout ce joli monde mélange allègrement les turpitudes éhontées du milieu cinématographique, avec ses Weinstein, Woody Allen et compagnie, et les vagues accusations de racisme et de sexisme portées à l’encontre du 45ème. Président… Je n’ai pas besoin de vous décrire le tsunami médiatique s’il s’était par malheur trouvé quoi que ce soit de concret pour étayer les racontars en question! Et c’est donc dans ce climat vocifératoire et vindicatif, assorti, pour agrémenter un peu, d’une fermeture des administrations en raison de crédits budgétaires non votés, que le camarade Donald inaugure sa deuxième année de mandat. Heureusement qu’il a la santé, comme en atteste le médecin de la Maison Blanche au grand dam des folliculaires dépités, sans quoi le pauvre milliardaire aurait bien du mal à finir le boulot. Là, s’il veulent s’en débarrasser, il leur faudra vraiment trouver quelqu’un pour lui faire péter la gueule…à sa place je me méfierais…

Ainsi donc, comme je le laissais finement entendre, mieux vaut augmenter les impôts que les baisser comme ce sinoque de Trump. Futé comme pas un, notre joli petit Présipède à nous, se garde bien de choir dans un piège aussi grossier, il trace sa route sans état d’âme et surfe sur une popularité qui, certes, s’érode de deux petits points ce mois-ci, mais il n’a pas à s’inquiéter, l’avenir s’annonce radieux. On n’en cause encore pas tellement, bien sûr, dans les chaumières, cependant l’affaire de « l’année blanche » devrait monter en puissance au fil des mois. L’année en question c’est 2018, celle qui précède l’entrée en vigueur du prélèvement fiscal « à la source », pour l’instant tout le monde ou presque s’en fout…c’était l’effet recherché pour éviter que les tribuables cernés (le reste allant de soi) ne prennent les dispositions nécessaires en 2017. Mais bon, on essaiera d’éviter d’en parler, ça pourrait en chagriner quelques uns et pour ça, Macrounette, vous pouvez compter sur lui, il a horreur de faire de la peine. En attendant, à l’exception des sales vieux qui vont s’en récolter plein la musette de CSG supplémentaire, tout ce passe pour le mieux dans le meilleur des mondes républicouilles qui marchent…enfin tout ou presque…
Je vous dis ça parce qu’elle vient de se prendre un peu les pieds dans le tapis, la République, à marcher comme ça, à l’aveuglette, sans trop regarder où elle met ses arpions. Notre Dame des Landes, ils ont beau saluer l’affaire comme une grande victoire du Macron qui va de l’avant, qui tranche, qui ne se chatouille pas pour décider, tout ça, cet épouvantable merdier constitue l’exemple éclatant des monstruosités que peut produire un état bien républicain et bien démocratique comme celui qui nous pompe nos sous, la France éternelle quoi… éternellement lamentable, oui! Voilà donc un projet conçu depuis plus de cinquante ans et qui a donné lieu à toutes ces décennies de déclarations d’utilité publique, d’expropriations, de procédures en tout genre, de batailles rangées -un seul mort, mais super médiatisé- entre la flicaille, la racaille verte des Zadistes et la noire des  Black-Blocs,  avec enfin, pour parfaire le tableau, un referendum approuvant le projet à cinquante-cinq pour cent. Et puis, tut-tut:
Macron est arrivé-é-é,
Sans se presser-é-é,
Le grand Macron,
Le beau Macron,
Avec Philippe et Gérard Collomb!
Alors, il a fait quoi le petit mignon? Eh bien d’abord il l’a jouée bien ferme et bien droit dans ses bottines, pendant la campagne présidentielle:
-« Z’allez voir, moi Notre Dame des choses ça va pas traîner, je te vire les cradingues qui occupent, je te rétablis l’ordre républicouille en deux coups les gros, et je te lance vite fait le chantier pour que les big zavions y puissent atterrir et même décoller d’ici trois quatre ans au maxi. Cons se le disent! »
Après, une fois élu:
-« Bon, alors , faites moi voir un peu c’est quoi ç’te merde, là…Ouh, ça pue l’embrouille ce bordel! Vous savez pas? Ben je m’en vais demander un rapport, enfin un audit, enfin un avis bien costaud, du genre incontestable, avec plein d’experts, de spécialistes et de gros Centraliens bien chers, tout comme il faut. Ah oui, au fait, on va juste leur dire de conclure à l’agrandissement de Château Bougon…non, pas « grognon »! « Bougon », merde, c’est l’actuel aéroport de Nantes, renseignez vous au moins, bande de nazes! Allez, passez leur la consigne, hein qu’ils déconnent pas s’ils tiennent à leur chèque! » Et sitôt dit sitôt fait, deux-trois mois après il trouvait le rapport sur son burlingue, en vérifiait la conformité à ses prescriptions, puis, aussi sec, il faisait mander Barbapoux au rapport afin qu’il accomplisse son office de Premier Ministre, à savoir l’exécution des basses œuvres. Et comme ça, après un petit tour des popotes du pays Nantais, histoire d’amuser la galerie, ce dernier rentrait à Paris en vue de déclarer en Conseil des Ministres:
-« Voilà, M’sieurs-Dames, j’ai bien tout vu, on va faire comme c’est marqué dans le rapport, laisser tomber le projet Ayrault, qu’on n’en a plus rien à glander vu qu’on s’en torche de ce vieux schnock, et on va agrandir Château Ducon…on la joue comme ça M’sieur le Président, j’ai bien dit tout comme il faut? »
-« A part que Ducon ça serait plutôt ta pomme, c’est tout bon comme t’as dit, Edouard, on va le faire annoncer le plus soft possible par le premier clampin qu’on trouvera… Non, pas toi, Hulot, faudrait quand même pas me chouraver la vedette, espèce de pastèque, parce que le mec qui prend les décisions difficiles, celui qui a enfin les couilles, c’est moi…en tout cas on va expliquer comme ça…arrête de rigoler Darmanin, sans quoi je te bombarde ambassadeur au Sud-Soudan pour t’apprendre à te foutre de la gueule des copains! »
Et voilà comment on expédie les projets grandiosement novateurs autant que pharaoniques, après cinquante ans de vasouillages, d’atermoiements et, sur la fin, de Valls-hésitation!
C’est y pas chouette, quand même, une Répupu bien démocratique, surtout qui marche?

Allez, bonne semaine et amitiés à tous.

Et zut pour qui ne me lira pas (c’est décidé, je cesse d’être grossier).

NOURATIN

 

Des trous à quoi, déjà?

Tiens voilà du bizarre! Pas plus tard que ce Vendredi,  l’ami Macrounette recevait, à l’Élysée, le Chancelier Autrichien Kurz  et personne n’en a soufflé mot, enfin presque. Curieux ce silence médiatique inaccoutumé… Il faut dire qu’il affiche neuf ans bien sonnés de moins que notre Présipède, le petit Viennois, on dirait un collégien ce mec, et forcément il lui balance un sacré coup de vioque au Jupiter Elyséen, sur la photo du Monde on dirait quasiment père et fils! On ne va tout de même pas claironner sur les toits la maturité déjà flétrissante de notre quadragénaire en chef, tout de même! Après avoir glorifié la jeunesse et la fraîcheur printil du bonhomme, ce serait tout de même ballot de le présenter maintenant dans le rôle grotesque du barbon cacochyme et podagre, pas vrai? Et d’ailleurs, le jeunisme béat qui ravigote l’opinion fatiguée des citoyens de notre chouette Répupu risquait d’engendrer une frustration contre-productive à l’occasion de la confrontation sommitale Franco-Autrichienne.
Donc embargo quasi-total sur l’affaire, c’est vachement mieux comme ça! Sans compter les côtés nauséabonds du sieur Kurz (c’est là) lequel se permet de constituer un gouvernement truffé de néo-nazis arc-boutés sur des positions, racistes autant que xénophobes,  dont la seule évocation refile des éruptions cutanées sanglantes à tout’selzésseu (1) qui pensent convenablement. Car enfin voilà des gens qui soutiennent, avec un aplomb digne du vieil Adolf, que les « réfugiés » et autres « migrants » ont intérêt à rester du côté non-européen de la barrière sans quoi on les foutrait aussi sec dans des « centres de concentration »! Plaît il…Mais si, mais si, je vous assure il l’a dit, promis juré-craché, sacré nom d’un petit goebbels! Leur Ministre de l’Intérieur, l’affreux puant Herbert Kickl, (déjà  rien que le nom, ça poque le Troisième Reich à plein tarin!) a sorti le mot, tout juste s’il n’a pas dit « camps » mais c’est du kif! Le concept hideux perce  sous la formule honteuse! Sans compter, vous savez, la pensée sous jacente… extermination …solution finale…chambres à…ho putain! Ça fout les jetons pire que Le Pen, ça, faites confiance! Faut relancer Nuremberg fissa! Ressortir les potences, merde, couper le mal à la racine, dare-dare, sans barguigner, y a urgence, là, faut pas déconner, y vont nous faire une schoah d’Africains ces ignobles-infects! Ne recommençons pas les erreurs du passé, étouffons les dans l’oeuf, il n’est que temps, bordel, la peste-brune étend déjà son manteau purulent sur l’Europe! Et Macrouille qui les reçoit! Comme le Maréchal en 42, dites donc! Vous vous rendez compte? Et vous voudriez que la Presse, libre et indépendante, en fît état? Non mais on déconne à pleins tubes, là! Réveillez vous, ô mânes des victimes génocidisées, ils reviennent et personne ne dit rien, c’est Munich qui recommence avec Macron dans la peau d’un Daladier, voire d’un Laval pour peu qu’on regarde la façon dont il veut traiter les « migrants », le méchant! Vous réalisez qu’il envoie les sbires de Gnafron-Collomb, faire le tri, oui, vous avez bien lu, « le tri »!…entre les réfugiés à droit d’asile et les autres, les indésirables, ceux qu’on vire à paquets comme des malpropres…enfin qu’on envisage, quoi…Des procédés dignes des S.S., comprenez vous? La sélection pas naturelle, les tout’selzésseu qu’on envoie à la chambre à gaz et les autres qu’on garde provisoirement comme main d’œuvre pour charger les fours! L’horreur, le pire des cauchemars qui reprend du service, en somme, les HLPSDNH (2) de retour, juste au moment où l’on s’y attendait le moins! Et vous voudriez qu’en plus on médiatise l’entrevue de Macron avec les nazis d’Autriche? Non mais des fois, vous partez en quenouille!
Dieu merci on a mieux à se mettre sous la plume chez les Folliculaires, et je ne vous parle même pas du footeballe. Rien que l’affaire Lactalis, tenez, le lait contaminé à la salmonelle, ça c’est du nanan, comme on disait chez mon vieux pote Bibi Fricotin! Et puis vous avez l’embarras du choix, rien qu’avec ce monument de l’absurdité franchouille que constitue si joliment, depuis plus d’un demi-siècle de valse hésitation, l’Ayraultport de Notre Dame des Landes…construira… construira pas? Suspense insoutenable! Une bénédiction du ciel pour les pisse-copie en manque de boustife; sans compter qu’une décision macronnifique nous est promise d’ici la fin du mois; enfin il va trancher, lui, pas comme tous ses prédécesseurs infoutus de se mouiller et tout juste bons à faire zigouiller à la grenade les braves militants occupants de ZAD. Très bon, ça, good for Manu the great! Et si d’aventure cela ne suffisait pas à opacifier l’écran de fumée, et bien il nous resterait toujours ce brave Donald, le punching-ball de ces messieurs-dames, l’infâme objet de tous les ressentiments, la bête noire des gens comme il faut, l’affreux abject, quoi, celui qui doit périr un jour ou l’autre, et le plus tôt sera le mieux, sous les coups redoublés d’une Bien-Pensance acharnée mordicus à sa perte.

Et avec celui-là, pas de problème, on trouvera toujours matière à gloser, quasiment à l’infini, sur ses innombrables « dérapages », twittés ou autres. Ce coup-ci on lui fait dire « shithole countries » à propos du Salvador, d’Haïti et d’un certain nombre, imprécisé, de pays africains. Le Président aurait tenu à peu près ce langage:  » Pourquoi se faire suer à importer des immigrants de tels pays trou-à-merde? On en a déjà bien assez comme ça, dont on ne sait trop que foutre! Faisons plutôt venir des Norvégiens, tenez, ceux-là semblent tout à fait bien polis, propres sur eux et en plus, comme ils ont tous étudié, on est sûr de pouvoir en tirer quelque chose »…Ce qui dénote une vision assez simpliste des choses assortie d’une connaissance très superficielle du pays scandinave évoqué, lequel taille des croupières à la France en termes de musulmanisation galopante. Toutefois le raisonnement qu’on lui attribue demeure assez rationnel dans la mesure où les candidats norvégiens à l’exil amerloque s’appellent bien plus fréquemment Eirik que Mohamed (même si ce dernier caracole en tête des naissances à Oslo).
Toutefois, reconnaissons que les propos insultants pour nos amis des pays trou à…enfin comme précité, résulte de la déclaration d’un sénateur démocrate, Dirk Durbin, qui semblait se trouver tout seul a avoir entendu l’horreur en question jusqu’à ce que le rejoigne le républicain Lindsay Graham. Interrogé sur ce point par le biais de notre ami commun Skype, le camarade Hank Hulley m’a fait savoir ce qui suit.
– « M’étonne pas tiens, deux shitholes mal torchés, ceux-là! Le premier, plus à gauche que lui tu trouves à peine Staline et Fidel Castro, et encore, quant à l’autre il s’agit d’un pote de ce old lazy lump de Mc. Cain. A propos de Trump, ces deux là sont capables de l’avoir vu niquer sa vieille maman, et même, en cas de nécessité son grand-oncle Edmund, celui qui avait participé à la construction du Pont de Brooklyn! Cette paire de  shitty bastards vient déclencher le feu nucléaire médiatique juste pour contribuer autant que possible au lynchage programmé du vieux rouquemoute, histoire de le déconsidérer un peu plus,  quoi, avancer tranquillement vers l‘impeachment tant espéré. D’ailleurs tu as vu, old frog, d’où ça vient ce bordel? Ben oui, du Washington Post, bien sûr, les flingueurs patentés de la Droite, ceux qui jadis eurent la peau de Nixon! Ceux-là, quand il faut trouver des témoins tu peux leur faire confiance, ils savent à qui s’adresser, des vrais pros…big bunch of floozies, indeed! Seulement ils se foutent le doigt dans l’œil, cette bande de motherfuckers, les Amerloques, à part les bobos de new york et les gaucho pédés de Frisco, ça leur plaît bien comme philosophie, cette histoire de shithole countries, les pays trou à merde dont il ne peut rien sortir de propre…et du coup, même s’il ne l’a pas vraiment dit comme ça, ben ça lui fait une sacrée pub! Et puis, de toute façon ils n’arrêtent pas, ces putridities, de lui chercher des morpions dans le calbar, à Donald! Un vrai rouleau compresseur! Pas plus tard qu’hier, le Wall Street Journal -siouplaît!- ragotait comme quoi Cohen, avocat Trumpien, aurait acheté le silence de la hardeuse de porno Stormy Daniels, à propos d’une petite escapade à trois, en 2006, à laquelle elle aurait participé en compagnie d’une copine. Évidemment ça la fout mal parce que six mois avant le type épousait Melania…seulement, à l’exception des enfoirés de journalistes, personne ne corrobore cette histoire. Quant à la fille en cause, elle nie tout en rigolant, vu que s’il l’a payée pour une partie de jambes en l’air, conformément aux exigences du métier, ce dernier implique aussi un secret professionnel absolu; pas besoin de cracher au bassinet pour la faire taire, c’est une clause du contrat de base. Tu comprends, old fellow, il les emmerde tous effroyablement, ce mec, au point qu’ils en rêvent la nuit! Ils feraient tellement n’importe quoi pour avoir sa peau qu’un jour ils finiront par lui coller les assassinats de Lincoln et de Kennedy sur les endosses, tu verras ce que je te dis, on n’est pas au bout des surprises! »
Bon, tout ce qu’il voudra, Hank, mais en attendant c’est très mal d’aller traiter les pays pauvres de trous…comme il dit? D’ailleurs l’illustrissime Jack, dit Lang de pute, a sauté sur l’occase pour traiter ce sacré Don de « président de merde ». Comme quoi, dès que l’occasion se présente, l’ancienne reine de la culture socialiste en veston rose et actuel directeur, grassement appointé, de l’Institut du Monde Arabe, ne recule devant rien pour qu’on célèbre encore un peu sa délicieuse personne, quitte à insulter grossièrement le Président des États Unis. Mais ça, voyez vous, tout le monde trouve très bien, très courageux! Comment il dit, le gros rouquin mal embouché, tous des trous…des trous à quoi, déjà?

Allez, portez vous bien et à la semaine prochaine si Dieu le veut et si le Diable en est d’accord.
Amitiés.

Et… comme dit l’autre pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) « Toutes celles et ceux » tic verbal favori de Macrounette…Curieux cette manière de féminiser à bloc au mépris des règles les plus élémentaires de la langue, pour le moment encore officielle, de la République.

(2) Les « heures les plus ombres de notre histoire » dont on ne précise jamais si elles incluent ou non les atrocités commises par les soi-disant vainqueurs, communistes franchouilles notamment, à l’occasion de la libération.

Un de plus un de moins!

-« Avec tout ça, nous dit Grauburle, voilà encore une année qui fout son camp sans même qu’on ait eu le temps de la voir passer et la nouvelle qui se pointe avec tous les emmerdements qu’elle va forcément trimballer. Déjà l’épiphanie, tiens, moi je vous le dis comme je le pense, dès qu’on commence à bouffer la galette, la Saint Sylvestre n’est plus très loin…à se demander si ça vaut vraiment le coup de continuer comme ça ou s’il ne conviendrait pas mieux de passer l’arme à gauche de suite, histoire de gagner un peu de temps quoi, de toute façon à la vitesse où ça défile on ne verrait pas trop la différence. Bon bref, à la vôtre! …. Quand même il n’est pas cochon le petit roteux à la Thérèse, dans le fond on va peut être essayer de durer encore un peu, t’en penses quoi toi, Maurice? »
Évidemment, Derrière Napoléon, l’apéro dominical ne saurait, fût-ce pour la commémoration du déboulé de Rois Mages à Bethléem, faire l’impasse sur les amuse-gueules et les cochonnailles, tant lyonnaises que corses, dont la patronne prend soin d’assurer un approvisionnement aussi constant que profus. Et pour le premier apéro de l’année, le Champagne apparaissant de rigueur, les petits toasts au foie gras préparés par l’amie Monique remplacèrent avantageusement une galette dont nous n’eussions que foutre à cette heure pré-prandiale. Cependant, afin de préserver la tradition, la bonne dame crut malin de coller une fève, ou plus précisément un gros bouton de culotte en ferraille, n’ayant rien trouvé de plus adapté, dans l’un des bouts de pain gentiment tartinés par ses soins. N’en ayant soufflé mot, manière de laisser la surprise faire son œuvre, la dondon attendait impatiemment que le Roi se découvrît, avec l’espoir secret que Jean Foupallour, dont la légendaire goinfrerie lui confère toujours une avance considérable sur les copains, trouve ladite fève afin qu’il la couronne à son tour et lui roule, en supplément de programme, un bonne grosse pelle assortie d’un massage judicieusement localisé. Manque de pot, l’objet en question, au lieu d’échoir à de brave Jeannot, se retrouva directement dans le clapoir du vieux Maurice, lequel, au lieu de répondre poliment à la question qui venait de lui être posée, se répandit aussi sec en injures et imprécations.
-« Sacré nom de bordel de dieu de putain de merde, c’est quoi cette saloperie de connerie d’arnaque à la mords moi le nœud? Christ pountach buzaron putane (1), précisa-t-il, employant ainsi l’une des expressions les plus percutantes qu’il tenait de sa vieille nourrice piémontaise, voilà-t-y pas que je me suis pété ma dernière molaire, sans compter la saloperie qui m’est entrée dans le corgnolon…ça coince, viédâne! Ça ne veut plus ni monter ni descendre, cornebleu! Tapez moi dans le dos, crévaindieu, au lieu de me regarder m’étouffer comme ruminants abrutis! Thérèse, nahdin bébek (2), un coup de roteux, vite, ça urge, laisse moi pas crever comme un rat dans le désert, viergé pétan salopa! Démontrant ainsi une tessiture polyglottique englobant, outre le turinois moderne, l’arabe le plus classique, ainsi que le nissart du Babazouk (3).
Du coup, tout le monde s’y est mis, Thérèse lui déversant carrément la divine boisson dans le gosier et nous autres étrillant les endosses du vieillard comme jadis une horde de Chemises Brunes l’échine percluse du rabbin égaré. Bref, en deux coups les gros le bouton de culotte dégringolait dans l’estomac du vieux birbe, en attendant une prochaine évacuation, plus ou moins douloureuse, par les sorties traditionnelles. Tout est bien qui finit bien, sauf pour la dent endommagée. Pas content le Maurice!
-« Alors c’était quoi ce piège à gnolus, là! Faudrait voir à justifier les défectuosités de la marchandise, dites donc, comment je vais faire pour mastiquer, moi désormais, hein? Avec la bite et le couteau, c’est ça? Va falloir que je me mette à la purée liquide, merde, avec une paille! Vous réalisez la cata, hein?…
Bon, ques’tu me disais, Marcel, avant de parler? »…
Il avait déjà oublié sa ratoune, le mec! La gravité des dommages apparaissant dès lors manifestement surévaluée, l’incident se retrouva clos, au grand soulagement de la malheureuse Monique qui ne savait vraiment plus où se mettre… D’un commun accord, tacite autant qu’informel, nous décidâmes illico de zapper la cérémonie de couronnement épiphanique afin de terminer paisiblement les toasts au foie gras, lesquels ne présentaient plus désormais le moindre danger.

Marcel Grauburle,  les susdites circonstances dramatiques lui avaient fait totalement oublier la question évoquée par le vieux Maurice. Du coup, il se retourna vers les potes, d’un air interrogatif, en essayant de trouver parmi nous l’assistance d’une mémoire secourable. Naturellement, vu que tout le monde s’en foutait éperdument, la tentative se solda par un échec…sauf qu’à ce moment-là notre ami remarqua un détail susceptible de relancer la conversation dans une direction nouvelle:
-« Dites, Maître, fit-il en s’adressant à se cher Jean Trentasseur, lequel tenant sa coupette d’une main délicate, le petit doigt légèrement surélevé, s’attaquait de l’autre à l’assiette de lonzu et de figatelli dont le contenu baissait déjà à vue d’œil, c’est chouette ce badge Je suis Charlie, vous au moins les accessoires vous font de l’usage! »
Il est vrai que notre avocat ex-socialiste, désormais macronophore (voir ici), affichait au revers de son veston d’alpaga, juste à côté de la rosette, une sorte de gros pin’s émaillé portant le fameux slogan blanc sur noir, si cher à tous ceux qui pensent convenablement en ce bas monde. Comme toujours, dans le bistrot de cette chère Thérèse, l’éminent juriste en question se révèle le seul à étaler avec éclat ses convictions, rigoureusement conformes, par principe, aux diktats de la sacro-sainte Bien-Pensance, aux dogmes gaucho-laïcards, ainsi qu’aux exigences profondes des poncifs maçonniques. Et, comme toujours, il se trouve un énergumène de la bande de facho-réacs, pour engager l’opération foutage de gueule trentasseurienne.
-« Alors, puisque vous êtes toujours Charlie, poursuivit vicieusement Grauburle, vous pourrez peut être nous expliquer pourquoi, à ce qu’on entend, ça serait désormais passé de mode, surtout chez les d’jeun’s…Faut dire que si les sondeurs ont demandé à Mohamed, Djibril ou Moustafa, y a peu de chance qu’ils répondent présent, ou alors ça serait qu’ils n’auraient rien capté à la question…c’est sans doute pour ça qu’on arrive encore à trouver des Charlie chez les dix-huit à trente cinq piges…oui probablement même, vu que les merdeux en question, ils ne savent même plus de quoi ça causerait cette affaire…trois ans déjà…pour ces morpions ça représente un sacré bail, le temps de l’oubli, quoi… »
« De toute façon, intervint Foupallour sans même laisser à l’interpellé l’opportunité d’en placer une, vous autres les gens bien, ça fait cinquante ans que vous prêchez pour importer du Maghrébin à doses massives et en plus pour les encourager à nous fabriquer un déluge de chiares tous plus mal éduqués les uns que les autres. Et vous avez conforté tout ce joli monde dans sa religion de mes deux, qu’il ne fallait surtout pas toucher ni encore moins critiquer si peu que ce soit, sous peine de condamnation pour racisme, islamophobie et autres inventions géniales de la Grande Famille de Gauche. Maintenant que vous vous retrouvez avec une population innombrable de Muz fanatiques qui nous aiment comme vous adoreriez manger leurs excréments (enfin je suppose), vous la trouvez saumâtre et du coup, au lieu de prendre les mesures qui s’imposeraient, par exemple le renvoi de toute cette racaille là d’où elle vient, vous vous collez des chouettes badges sur le poitrail et vous défilez comme des cégétistes entre République et Nation! Vous êtes sans doutes des super-intellectuels, tous autant que vous êtes, mais quelque part ce n’est pas la logique ni le bon sens qui vous étouffent, non? Je me goure? Parce qu’avec vos idées à la con -et les rigolos de Charlie-Hebdo parmi les premiers, paix à leurs âmes- vous nous avez foutus dans une mélasse pire que ce qu’on avait pu connaître dans toute l’histoire de ce pays de tordus… Charles Martel, lui, il ne se faisait pas suer avec les concepts éthérés de la pensée germanopratine, il chargeait lance en avant, ce Charlie-là, et les Arabes de l’époque, ce genre de méthode ils comprenaient parfaitement… ceux d’aujourd’hui ne sont pas si différents, vous savez, ce sont les mêmes…et nous aussi dans le fond… sauf les couilles… »

Alors, bon, on n’allait tout de même pas continuer systématiquement à tabasser ce pauvre bougre, à la longue cela eût plombé l’ambiance. Pour sauver Jean Trentasseur d’un naufrage idéologique prévisible, souvent Thérèse parvient à choper la balle au bond; cette fois, en guise de balle, elle trouva France Gall, dont le décès venait de tomber sur les téléscripteurs, lesquels, bien qu’ils n’existassent plus depuis lurette, se révèlent encore bien pratiques pour le pauvre blogueur qui cherche des expressions imagées afin de pondre tant bien que mal ses conneries à deux balles (voire pas de balles du tout). Bon, ça jette tout de même un froid quand tout à coup vous voyez à nouveau disparaître un petit morceau de votre jeunesse. Je l’aimais bien moi, cette mignonne, avant qu’elle n’épouse l’autre couillon chevelu… Après, bien sûr, il ne m’en restait plus grand chose à foutre. Mais l’impression s’impose, dure et implacable, « un de plus un de moins » comme disait, temporibus illis, une vieille de ma connaissance…sacrée philosophie de vie!  Ça s’applique à tout ce truc, vous ne trouvez pas?

Bonne semaine et amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Difficilement traduisible et pas très catholique, en tout cas, ne parlant pas le piémontais je vous laisse le soin d’en saisir grosso modo le sens général.

(2) Question arabe, je n’en connais pas plus…en l’occurrence il s’agirait d’une histoire de religion maudite et conchiée par le bon Musulman…mais je ne saurais l’affirmer.

(3) Ça, je sais! Ce terme désigne la vieille ville de Nice et viendrait de « Bab el Souk » ainsi qu’elle fut appelée en 1543, lors de l’occupation par les Turcs et les Français de François 1er… Comme quoi la France a toujours su bien choisir ses amis…