Ne rigolez pas, s’il vous plaît, ça va cailler grave! Comme disait Béru -il y a déjà si longtemps – « va falloir planquer coquette dans un paillon si on veut pas qu’elle se chope un coup de froid ». Le Moscou-Paris, ça s’appelle, l’air glacial de la Sibérie qui nous déboule sur le coin de la frite à la vitesse du cheval au galop! Ça va cogner dans les moins dix; par l’effet pernicieux d’une bise de Nord-Est le « ressenti », comme ils disent, nous promet des gelures sévères, faites gaffe à vos os, à nos âges les gros frimas ça craint. Le mieux reste encore de se claquemurer bien au chaud dans sa cagna et de n’en ressortir qu’à la remontée du mercure, d’ici quatre ou cinq jours…enfin, moi ce que j’en dis c’est pour vous, vu que dans mes parages les températures à peine négatives on les verra débouler la nuit, et comme la nuit je dors, j’oserais dire que cela me laissera complètement froid… façon de parler, bien sûr, vous l’aurez compris.
A part ça, quoi vous raconter? Sincèrement j’ai du mal à trouver, vous savez! Macrouille au Salon de l’Agriculture, hier, ça virait à l’indigestion avec occlusion intestinale! Douze heures trente il s’est trimballé dans les allées de la Porte de Versailles et impossible de regarder une télé, d’allumer une radio, ni de surfer sur les news du web sans avoir droit au petit bonhomme en train de caresser une cocotte ( juste un poulet de Loué, hein, confondons pas), de s’engueuler avec un cul-terreux, voire avec un cheminot égaré venu pour tenter un coup d’éclat…lequel foira lamentablement quand Présipède commença à lui parler retraite SNCF devant un parterre de péquenots envieux autant que vindicatifs. Bref, du Macrounet jusqu’à l’écœurement! Voilà pourquoi j’abandonne immédiatement le sujet, manquerait plus que moi aussi je m’y mette, à lui balancer l’encensoir! Donc, on n’en parle plus, c’est décidé, jusqu’à la prochaine, juré!
Seulement, une fois que j’aurai dit ça, de quoi pourrais-je donc vous parler, moi? La Syrie? Bon, je veux bien mais le sujet se trouvera vite épuisé, vous pouvez me croire. Toujours le même cirque, Vladimir et Bachar qui font la guerre avec le souci d’en finir au plus vite et l’ONU qui vote des résolutions pour les emmerder, la routine, quoi. On ne peut donner tort à personne, au fond, chacun joue sa partie, la Communauté Internationale s’indigne des bombardements sur les civils, les Djihadistes utilisent ces derniers comme boucliers humains, et les Russo-Chiites terminent le boulot sans état d’âme. Les choses continueront ainsi tant que le dernier rebelle islamiste n’aura rejoint le Paradis Coranique, ce beau jardin sous lequel coulent des ruisseaux… Tout cela nous promet encore quelques jolis mois d’emmouscailles bien moyen-orientales, un salmigondis inextricable, un merdier sans nom, un billard à quinze bandes, Sunnites, Chiites, Syriens, Iraniens, Turcs, Kurdes, Israéliens, Esbollah, Djihadistes, Rebelles anti-Bachar, Russes, auxquels s’ajoutent les duettistes Macron-Merkel, le Secrétaire de l’ONU, les Humanitaires et tout le bordel qui gravite autour… En définitive, le seul qui nous foute la paix avec cette épouvantable affaire, ça reste encore le camarade Trump, lui il s’occupe du petit dictateur poupin de Corée du Nord, apparemment ça lui suffirait comme affaire étrangère. Il faut dire qu’avec tous les ennuis qu’on lui cause dans son propre pays, au malheureux rouquemoute, il ne lui manquerait plus que d’aller chercher les anathèmes et les injures en fourrant son sale pif entre Poutine et Hassad, il en a bien assez comme ça, le vieux schnock!
Pas plus tard qu’hier soir c’est Hank Hulley qui m’en touchait deux mots: « Tu sais, old frog, il commence à fatiguer Donald, on voit bien qu’il pédale de plus en plus dans le pop-corn, le type! Depuis l’histoire de la fusillade de Parkland ils n’arrêtent pas de le harceler, de le pousser à la faute, et naturellement ça fonctionne! Il essaie de dire des trucs mais à chaque fois ça lui retombe sur la gueule, il se prend les pieds dans le tapis, il crache en l’air, l’andouille! Alors, forcément, on le compisse et le conchie à qui mieux-mieux! Il raconte comme quoi il faudrait filer des armes aux profs pour qu’ils puissent répliquer aux flingueurs… aussitôt c’est l’hallali, bullshit! Le bastard, non seulement il n’interdit pas la vente des sulfateuses mais encore il en rajoute, pour corser les massacres, l’enflure! Et de hurler tous en chœur au cynique, au sinoque, au malfaisant, au criminel, à l’ennemi public number one! Le concert des vierges effarouchés, tu vois le style! Et quand il reçoit les victimes à White-House en se faisant traiter comme s’il était lui même le tireur fou, la seule chose qu’on nous montre à la télé c’est le petit pense-bête que ses abrutis de collaborateurs lui ont préparé et sur lequel on peut lire « don’t forget to show empathy« ! Il est con, je veux bien, mais tout de même, qu’est-ce qu’on lui savonne la planche! Dommage, you know, il affichait de bonnes idées ce tordu! Il aurait le monde entier contre lui, ma foi, il pourrait encore s’en tirer, mais là, avec le Washington Post accroché à ses basques comme un pitbull enragé, je crois, hélas, qu’il est cuit à plus ou moins brève échéance, son sort semble bel et bien scellé…le quarante-sixième Président sera bien-pensant ou ne sera pas, ainsi va la démocratie en Amérique, comme disait votre vieux Toqueville. Force restera à la leftist vermin… Stay well old rubble, see you later…
Eh oui, que voulez vous, tout cela manque un peu de sel, j’en conviens. Pour trouver la petite pépite qui mettrait un peu de piquant dans la sauce insipide, il faut drôlement se remuer la pensarde. Vous ne voudriez tout de même pas que j’appelle Gnafron, le Ministre de l’Intérieur, à la rescousse, non? D’accord, il déjoue les attentats, le gâtouillard, cependant je ne saurais trop lui conseiller de la mettre un peu en veilleuse car les transfuges de Syrie rentrent au bercail à tout berzingue. J’espère qu’il continuera à déjouer, le Lyonnais Olympien, mais il aurait intérêt à veiller sacrément au grain, les gros emmerdes arrivent et les Services auront du mal à suivre…
Sans compter que s’il compte sur le plan anti-radicalisation présenté avant-hier par Barbapoux, notre sympathique Premier Ministre, il risque de se sentir encore bien seul pendant un sacré bail, le vieux gône. Des plans comme celui-là, je crois bien qu’on n’en avait encore jamais vu! En gros, on va faire de la prévention, voyez-vous? Expliquer aux petits nenfants des écoles que, certes, l’Islam reste la religion de paix et d’amour mais qu’il convient toutefois de n’en point abuser, d’éviter de s’y radicaliser, car une telle attitude entrerait en contradiction avec les Valeurs de la République… On imagine clairement l’effet potentiel d’un tel discours sur les petits Mohamed, Béchir, Sofiane et consorts… la panacée, sans aucun doute! Et dans le cas où cela se révèlerait encore insuffisant, dame la prévention ça prend du temps, nous allons créer dans nos prisons quinze-cents places, spécialement réservées aux radicalisés. Étanches qu’il dit Barbapoux, pas la moindre contagion possible! Je passe sur le reste des « mesures » planifiées…du vrai globiboulga, je vous assure… Les potes de Salah Abdeslam et d’Abdelkhader Merah ont de beaux jours devant eux, avec un ennemi comme ce brave Édouard, ils n’auront même pas besoin d’amis!
Mais quand même, pour finir, j’ai un petit truc sympa pour vous, les amis. Aurore Bergé, ça vous dit quelque chose? Non? Allez je vous déniaise, passez moi l’expression: il s’agit d’une jeune députée macronniste -ex-Les Ripoublicons, toutefois- qui exerce la fonction tout à fait digne et honorable de Porte-Parole de « La République en Marche ». Hier soir cette personne se trouvait, parmi d’autres, l’invitée du camarade Ardisson pour son émission hebdo de prime-time. En préalable, il faut tout de même vous préciser que ladite Aurore, c’est un véritable canon, une bombe, une torpille, un missile balistique à longue portée! Des comme ça, au Palais Bourbon on n’en avait pas aperçu depuis Elizabeth Guigou dans les années 80 et encore! Or, l’oiselle avait cru bon, afin de renvoyer l’ascenseur au producteur de l’émission, de porter une mini robe largement décolletée qui eût pour double effet kiss-cool, primo de déconcentrer complètement ce vieux cochon de Michel Serres, lequel, assis tout à côté de la belle, ne savait plus s’il fallait regarder les nichons ou les cuisses. La robe remontait si haut, d’ailleurs, qu’Ardisson lui même, bénéficiant d’un point de vulve imprenable, en perdait un peu le fil de son « conducteur »; et secundo, simultanément, de provoquer sur les réseaux sociaux, une bataille d’Hernani virtuelle, les uns hurlant à l’inconvenance et les autres à l’inacceptable sexisme. Je ne sais pas ce qu’elle a raconté, l’honorable parlementaire au cours de son interview, et d’ailleurs tout le monde s’en fout, mais la démocratie présentée sous cet aspect, avec des cuisses de ce calibre, moi je serais plutôt pour, cela nous change de nos parlementaires habituelles…je ne citerai aucun nom, galanterie oblige! Oups, qu’est-ce que c’est ringard ce que je viens de sortir-là! J’en viens même à me demander si ça ne tomberait pas sous le coup de la loi… On verra bien! Dans la vie d’un blogueur on rencontre des risque qu’il faut assumer, c’est la grandeur du métier, avec l’immense servitude qu’il comporte!
Veuillez croire à mon indéfectible attachement.
Bonne semaine néanmoins!
Et merde pour qui ne me lira pas.
NOURATIN