Évitez les supermarchés!

Depuis bientôt quarante-cinq ans que les gens raisonnables -une toute petite minorité, vous savez-  se cassent le trognon à tirer le signal d’alarme, le train de la Répupu, accueillante et diversificatrice, continue de foncer dans le brouillard, en se foutant pas mal des victimes collatérales autant que du désastre inévitable qui ne manquera pas de nous choir sur la gueule à plus ou moins brève échéance.
Notre bien aimée Démocratie n’avait pas manqué jusque-là d’engendrer des myriades de conneries mais, jusqu’à l’élection du sémillant Giscard en 1974, elle tenait bon sur le front de l’immigration musulmane et ce en dépit des bronchas véhémentes de la Grande Famille de Gauche, en proie, sur ce sujet,  à une fièvre obsidionale qui virait carrément à l’hystérie depuis Mai 68.
La disparition prématurée de Georges Pompidou conduisit le corps électoral à confier le pays, non pas aux Marxistes de tout poil, encore assez mal vus, mais à une espèce de ludion un peu étrange qui promettait « la Société libérale avancée ». La combine devait comporter une cargaison de surprises bien gratinées, genre majorité à dix-huit ans, avortement à la portée de tous les utérus,  collège unique pour fabriquer plein d’analphabètes, pilule remboursée par la Sécu afin de s’envoyer en l’air sans bourses délier, remplacement -décisif!- de la jaquette par le veston dans les cérémonies officielles et aussi, hélas, trois fois hélas, cent-mille fois hélas, le fameux « regroupement familial » qui parvint si bien, par la suite, à transformer le pays en souk el maghreb!
Et en dépit de toutes ces jolies risettes aux Progressistes forcenés, le zigomar se retrouvait, en 81,  viré comme un malpropre au bénéfice du camarade Mitterrand. Ce dernier, se foutant du tiers comme du quart de la grande invasion qu’il voyait cependant venir,  n’eut en aucune façon cure d’y porter remède, d’où quatorze années d’immigration de peuplement, suivies des douze d’un Chirac qui n’en fit pas plus, tout comme Sarko, Hollandouille et enfin Macrounette dont nous n’attendons évidemment rien de mieux.
Et voilà pourquoi, avant-hier, le dernier avatar d’une interminable liste d’assassins- Allahou Akbar tout ce qu’il y a de plus « français », le nommé Radouane Lakdim, a pu, non seulement blesser quinze pauvre bougres malencontreusement placés sur son chemin, mais encore en zigouiller quatre autres, dont l’infortuné colonel Beltrame, mort à cause de ces putains de « Valeurs de la République » auxquelles il croyait sans doute…encore n’est-ce pas tout à fait certain… et qui aura rempli sa mission jusqu’au bout, ce qui, à notre époque, apparaît rarissime.
Encore une fois, inutile de rechercher les vrais coupables parmi ces abrutis de musulmans fanatisés jusqu’à l’os du pylore. Les authentiques criminels se trouvent au cœur de toute cette bande de politicards et de médiatiques dont les larmes de crocodile baignent aujourd’hui la dépouille du jeune officier de gendarmerie. On pouvait encore entendre ce matin même le sieur Castaner, socialo-macronniste de pointe, débiter son catéchisme sur Europe 1: droidlom, valeurdelarépupu, étadedroua, et autres fadaises du même tabac. Les centaines de morts et de blessés, ça, on s’en fout, enfin non, encore pire, tout juste si ces ordures ne vous balancent pas qu’il s’agit du prix à payer pour sauvegarder les principes fondateurs de notre merveilleuse démocratie! Et puis, de toute façon -c’est encore Castaner qui parle- « on ne peut pas surveiller tous les « fichés S », trop nombreux, comprenez vous? Et les embastiller, encore moins, vous n’y pensez pas! Ils n’ont rien fait ces braves gens… Plaît-il? Ah, ils risquent de faire? Ah oui, c’est cela, les coller dans un fichier, pour vous c’est pareil que les condamner? Le procès d’intention quoi, bravo! Les expulser? Et puis quoi encore,  ce sont des citoyens français comme vous et moi, tout de même! Alors que faut-il faire?…Ben je ne sais pas… de la prévention, tiens! C’est super, ça, la prévention. »

Et nous autres Franchouilles, niquedouilles, bredouilles, andouilles, sans-couilles, nous supportons ça sans bouger. Mieux, nous votons pour tous ces gens-là, sans barguigner, à une écrasante majorité! Cocus, battus et contents, morts bientôt…mais qu’importe, l’essentiel était d’écarter le danger Front National! Alors, bien sûr, je ne dis pas, et d’ailleurs je n’ai jamais prétendu, que la mère Le Pen, ni même, temporibus illis, son vieux paternel, possédaient les qualités requises pour conduire le pays sur la voie de la richesse et de la félicité. Évidemment non, ces gens-là ne sont que des aventuriers tout juste bons à surfer sur nos malheurs et à s’en engraisser sans vergogne. Mais quoi? On leur préfère toujours nos assassins, tous ces infects qui ont laissé sciemment s’installer une « cinquième colonne », comme disait Estrosi à l’époque où il mentait moins, les complices des Merah, Nemmouche, Abdeslam, Lakdim et consorts, qu’on ne peut même plus citer tant la liste en est longue. De deux maux il faut choisir le moindre et nous, en Mai dernier, nous avons encore une fois opté pour le pire: ce qui nous arrive et l’avenir abject qui nous pend au nez, c’est bien fait pour nos gueules de pétochards minables, veules et pusillanimes!

Juste un petit éclair de joyeuseté, quand même, parmi toute cette abomination: les journalistes qui se sont rendu dans la banlieue du bienheureux Radouane, le nouveau martyr de l’Islam. Un vrai bonheur! Le Monde, FR3 Occitanie, B.F.Macrouille et même une équipe de la Télé Suisse, expédiés à la Cité Ozanam de Carcassonne… Je ne vous dis pas la partie de rigolade! Après les sommations d’usage, style « barrez vous ou on vous casse les jambes » ou bien encore « casse toi je vais t’éclater », les folliculaires en cause se sont morflé une attaque de grand style, à la barre de fer, avec confiscation des « moyens techniques », lancers de pieds de caméras en pleine gueule et sauve qui peut désordonné.
En tout cas, vous ne trouverez pas trace de l’évènement dans les media comme il faut, ce serait tout de même malheureux, pour trois ou quatre engins électroniques esquintés et quelques collaborateurs un peu ensanglantés, d’aller raconter à tout le monde comment les choses se passent au sein des bastions de la Diversité Triomphante! Cela pourrait se révéler nocif pour notre cher « vivre-ensemble » , vous voyez? Ne confondons pas droit à l’information et provocation à la haine raciale!

Et puis, encore une dernière sur le sujet, pour la route. Vous avez le camarade Stéphane Poussier, un bon pote de Méluche, vous savez, un homme de gauche, un peu comme le brave rocker Bertrand Cantat, un pur! Ce sympathique garçon, bien sous tout rapport, a eu le malheur de twitter sa profonde satisfaction de voir dézinguer un gendarme.  « Un colonel, en plus, quel pied! » Cela s’explique fort bien chez un membre éminent de la « France Insoumise » et on comprendrait difficilement qu’une réaction aussi naturelle et spontanée puisse lui être reprochée. Sans compter son vieux copain Rémy Fraisse, mort au champs d’honneur de Notre Dame des Glandes, victime d’un tir de barrage de ces salauds de Pandores maudits. Eh bien figurez vous qu’ils l’ont arrêté, ce pauvre Poussier! Vous vous rendez compte! Livré à la vindicte populaire sous prétexte « d’apologie du terrorisme »! Un scandale, une honte…bon, maintenant relativisons, on laisse un peu le truc se tasser et dans deux-trois heures il rentre à la maison, faut pas déconner, nous n’allons pas risquer de nous mettre à dos M. Mélanchon juste pour un chargeur de 7-65 dans le buffet d’un traîneur de sabre, pas vrai?

Et voilà… Alors elle est pas belle, la France? Quand on pense à ces pauvres Russes, obligés de voter à 76% pour une charogne du calibre de Vladimir Putin, ou aux malheureux Amerloques, forcés de se coltiner Trump, celui qui construit des murs pour protéger le pays contre l’invasion! Nous au moins nous avons la liberté, n’est-ce pas? En tout cas celle de crever comme des rats pour peu qu’on se trouve au mauvais endroit au mauvais moment. Et puis nous possédons le bien le plus précieux au monde, Présipède, le petit génie de la pastille qui nous a tirés du pétrin. Il ne lui reste plus qu’à trouver le moyen de mettre au pas les vingt-mille « fichés S »… et aussi les quelque cent-mille qu’on n’a pas encore détectés. Comme chacun le sait, ce garçon se trouve doué d’une intelligence qui dépasse en efficacité tout ce qu’on a pu connaître jusqu’à présent, au moins dans le domaine politique…vous me direz sans doute que, dans ce dernier cas, il ne s’agit pas d’un exploit, mais tout de même…
Il devrait donc y arriver, forcément, à condition de le vouloir vraiment… Oui mais ça on ne sait pas, faudrait peut être demander à Bribri, si par hasard vous la rencontrez, demandez lui, elle vous dira sûrement, elle est tellement sympa la dame!

Et c’est dans cet espoir fou que je m’en vais vous quitter. Faites bien attention à vous, en traversant, en déambulant, en roulant en voiture, en bus, en fauteuil, tout ça. Et surtout, surtout, évitez les supermarchés! En France c’est plus dangereux que l’avion, la bagnole, le shit et la moto réunis!
Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

On ne fait pas de Macrounette sans casser du vieux!

Comme dit Grauburle, « moi, du temps où je bossais comme facteur, je leur refilais le calendrier des PTT, aux usagers du Service Public; mais là, ils font beaucoup plus fort, à la SNCF, ils nous balancent leur calendrier des grèves! Et gratos, siouplaît, à titre amical, juste pour nous mettre au parfum, vous voyez, qu’on sache bien quand y aura pas de train du tout ou…quand ce sera le gros bordel sur les rails. Parce qu’avec leur combine de un coup oui un coup non, ils nous la joueront soit en arrêt, soit en reprise, donc jamais en mesure de faire rouler les trains normalement… enfin je veux dire comme d’habitude, quoi, avec une chance raisonnable de pouvoir choper un dur et d’arriver à destination avec moins de trois heures de retard. Non, y a pas à tortiller ils ne craignent personne, les gus de la CGT Cheminots! Pour foutre la super-merde ils n’ont pas leurs pareils! »
De mémoire d’homme, en effet, on n’avait pas encore expérimenté une combine aussi prometteuse. Bien sûr, la « grève perlée » on connaissait, ça s’est pas mal pratiqué pendant les trente vaseuses, enfin soi-disant glorieuses quoi, mais le coup du calendrier, avec tout le bordel bien annoncé, clair , net et précis, pour les trois mois qui viennent, jour par jour, et même téléchargeable sur Internet histoire de pouvoir l’enregistrer dans le smartphone pour tenter d’organiser l’inorganisable, ça c’est vraiment du jamais vu! Bon, tout de même, ils se  réservent le droit, les braves rouges du chemin de fer-chemin de croix, de modifier leurs prévisions à leur guise. Et lorsqu’il s’agit se réserver des droits, ces gens-là, on peut leur faire confiance! Entre les droits acquis, les droits imprescriptibles des Travailleurs qui n’en branlent pas une, le droit de retrait dès qu’un contrôleur de province se coince la bite dans le porte des cagoinces, j’en passe et des plus mahousses encore, nous possédons, en leurs augustes personnes, les champions universels toutes catégories du privilège franchouillo-marxiste élevé au rang de principe absolu, total et illimité dans le temps aussi bien que dans l’espace. Au nom de quoi nous récoltons une chie-en-lit pas possible dès lors qu’un politicard vaguement plus audacieux que les autres se propose d’envisager, si peu que ce soit, une remise en ordre de cette énorme et ruineuse pétaudière.
Voilà donc notre bien aimé Présipède qui s’y colle, maintenant. Enfin bon, doucement, avec tact et mesure, vous voyez, sans excès de zèle, un projet de réformette comme il sait si bien les bricoler afin de peaufiner son image de président courageux et efficace qui prend le taureau par les burnes…le bestiau SNCF il essaie plutôt de le prendre par les sentiments, en lui promettant un changement si progressif qu’il ne s’en apercevra même pas…les voyageurs et le contribuable non plus, d’ailleurs, mais ce qui compte c’est l’intention, voyez vous, l’envie de bien faire, la volonté d’y arriver même si l’on ne sait pas trop où l’on va. Pour ça il excelle, le petit coquin. Les syndicalistes aussi, prêts à se battre jusqu’à la mort du petit cheval contre les moulins à vent des atteintes bidon à leurs privilèges bien concrets. Au bout du compte, tout le monde sera content, sauf les usagers du rail et l’économie du pays, laquelle en prendra, comme d’habitude, un méchant coup. Seulement on n’a rien sans rien et Macron, à la fin du spectacle, sortira vainqueur tout comme la CGT et Sud-Rail qui auront su préserver  l’essentiel: la lutte des classes, laquelle restera vivace dans nos jolis wagons tant qu’il y aura des premières et des secondes.
Cela dit, quasiment trois quarts de siècles après la dernière guerre, nous continuons à payer la « bataille du rail », la « résistance héroïque » des cheminots communistes, ainsi que l’incapacité de la Répupu à distinguer entre la jolie légende de la France victorieuse et la réalité des profiteurs de tout poil qui ont su en tirer un scandaleux parti sur le dos du vulgum pecus, aveugle et manipulable à l’envi. Depuis le temps que tous ces enfoirés se foutent de nous, on voit difficilement pourquoi ils auraient scrupule à continuer: des trains qui roulent au petit bonheur la chance et cinquante milliards de dette, après tout ça ne pèse pas grand chose au regard du bien être de cent soixante mille agents bien pénards qui nous coûtent chaque année près d’un milliard et demi de salaires sans parler du reste. Et comme il n’est pas question de privatiser le monstre, tout cela continuera allègrement, quoi que puissent faire Macrouille et sa Ministre des Transports dont j’ai déjà oublié le blase. Comme on disait naguère tout près d’ici A nous de vous faire préférer le train! Décidément nous continuerons encore longtemps à préférer… le goût prononcé des Français pour la sodomie passive, sans doute…

Et pourtant, à bien y regarder, nous ne demandons pas grand chose, quasiment rien pour faire notre bonheur. Prenez un type comme Grauburle, tiens, justement, voilà un garçon qui se contente de ce qu’il a, très peu à vrai dire, sa petite biture quotidienne chez Thérèse -pour oublier un peu la tyrannie de Bobonne- sa partie de pétanque bi-hebdomadaire avec le vieux Maurice et les copains du clos bouliste, et puis rien d’autre quoi, voilà tout. Il n’a même pas besoin de trains qui circulent, le type, pour faire ses cinq-cent mètres par jour, ses godasses lui suffisent largement et en cas de déplacement plus lointain, genre quand il va aux champignons avec Jean Foupallour, sa vieille 4L répond toujours présent sans autre forme de procès. Pour lui, le seul os ça reste le montant de la retraite, déjà pas très reluisant mais désormais amputé de quelques Euros, autrement dit d’un certain nombre de verres de blanc-sec dont il aura bien du mal à se passer, vu l’addiction invétérée. Chez ce genre de pauvre bougre tout se calcule au centime près, un impératif catégorique pour arriver à faire cadrer l’ensemble, du loyer à la tournée dominicale avec les copains en passant par le gaz, l’électricité et la kyrielle des petits frais de toute nature qui vous plombent un budget si vous n’y faites pas gaffe. Alors il a un porte-monnaie, Marcel, et il s’en sert comme d’une espèce d’ordinateur à programmer la vie, il se dose les menus plaisirs à partir des quelques sous qu’il trouve dans sa mini-caisse. Donc, avec un rond par jour disparus dans le gouffre de la CSG, il a perdu ses repères le malheureux, il panique grave et les efforts pathétiques qu’il consacre à éviter de le montrer transparaissent dans le saccadé du geste et l’inquiétude morbide du regard.
Une vraie vacherie, cette histoire de CSG. Macrouille, lui, ça lui semble parfaitement dérisoire ces quatre sous de moins pour les vieux schnoks. Et puis il explique bien, le mec, la preuve, l’autre jour il s’est retrouvé à serrer la paluche d’une brave vioque qui l’attendait derrière la barrière pour lui reprocher amèrement sa petite baisse de revenu:

-« Ben oui, Mon Président, vous savez moi j’ai cotisé toute ma vie pour me faire ma retraite et vous, vous m’en ratiboisez un bout, c’est point normal ça, moi je trouve! »
-« Diable, rétorqua Macrounette, vous voilà dans la plus profonde erreur, chère Madame! Ce n’est pas pour vous constituer une retraite que vous cotisâtes toute votre vie durant, ah mais pas du tout, vous n’y êtes pas! »
-« Ben quoi mon Président, et pour quoi que c’est-y que j’aurais autant cotisé alors? »
-« Mais, ma bonne amie, vos cotisations ont servi à payer les pensions de ceux qui avaient pris leur retraite avant vous. Et maintenant c’est votre tour de profiter de la solidarité des jeunes qui travaillent, ce sont eux qui vous assurent votre revenu…et comme ils sont moins nombreux, il faut bien qu’au bout du compte ils vous donnent un tout petit peu moins, comprenez vous? »
……….-« Aaaaah……. ptè’t ben, Mon Président, mais chuis ben embêtée quand même! »

Et le plus rigolo c’est que parmi tous ces vieux kroumirs qui viennent au renaud, qui défilent, qui revendiquent et qui contestent, les trois-quarts ont voté Macrouille en Mai dernier! Ils le savaient bien, ces corniauds, qu’il allait leur refiler un bon coup de CSG dans les gencives! Alors, bande de moitié-crevés, de bidoche à cercueils,  fallait y penser avant! Même pas foutus d’assumer les conséquences de leurs décisions! Faut pas s’étonner de la situation où nous nous trouvons à présent, n’oublions pas que ce sont ces andouilles-là qui ont laissé se construire notre société d’aujourd’hui, avec sa SNCF, son Éducation Nationale, sa Sécu, ses impôts, ses administrations pléthoriques, ses limitations de vitesse et ses envahisseurs au nom d’Allah… Alors on va les abandonner dans le pétrin où ils se sont majoritairement collés! C’est bien fait pour eux… même si évidemment c’est plutôt mal fait pour nous! Mais que voulez vous, on ne fait pas de Macrounette sans casser du vieux!

N’en passez pas moins une excellente semaine!
Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

 

 

 

Vive le cuba-libre!

On n’en a guère parlé, il est vrai, mais tout de même Angela va pouvoir former un gouvernement. Depuis le temps que l’affaire vasouillait en marchandages d’arrières boutiques partisanes et pré-accords copieusement alambiqués, on finissait par douter d’une issue favorable…ou présentée comme telle. Dieu merci, gott mit uns, les militants du Parti Social Démocrate viennent de mettre fin à cet insoutenable suspense en validant sans ambiguïté l’accord conclu avec la CDU-CSU de dame Merkel . Pourtant, elle n’en voulait pas de cette alliance, la Gauche pépère des Chleus, pas question de s’embarquer à nouveau dans une coalition mal foutue et de nature à faire fuir l’électeur. Ce qui a fini  par les décider, c’est la perspective d’un retour aux urnes assorti d’une déculottée encore plus massive que la dernière fois avec, en prime, le gros raz de marée nauséabond. Une nouvelle poussée de l’AfD apparaissait, en effet, tellement certaine que la Droite molle et la Gauche placide, terrorisées, se voyaient contraintes et forcées de pactiser, comme au bon vieux temps. Pas d’autre solution! Sauf que pour désengorger un peu le carbu et retrouver son bon vieux fauteuil de chancelière, elle a dû lâcher un sacré paquet de lest, la grosse mémère. Les Finances, les Affaires Étrangères, la Justice, le Travail, l’Environnement et la Famille! Tout ça pour les camarades SPD! Sans compter, histoire de garder dans sa majorité les Bavarois de la CSU, le Ministère de l’Intérieur qui échoit à un vrai mec de droite, identitaire et anti-immigrationnise… Ça va décoiffer dans les séances du Conseil! Cela dit, les Allemands s’en sortiront toujours. L’opulence sauve bien des choses et le gros bon sens choucroutier de nos voisins d’Outre-Rhin fera en sorte qu’ils continuent tranquillement à manipuler l’Europe. Pour ça, pas de problème, ils s’y retrouveront toujours et ce n’est pas notre petit Présipède qui y changera quoi que ce soit. Reste qu’avec une coalition pareille le -probable- dernier mandat de la daronne risque de se révéler mouvementé…et non seulement en politique intérieure!

Oui, parce que désormais se dessine un plan Mercouille-Makrelle, je veux dire Merkel-Macrouille, pardonnez moi, dont les contours consisteraient à relancer l’intégration européenne, comme ils disent. Une avancée significative vers l’Europe Fédérale, avec la Zone Euro en première ligne, le ministre des finances commun et tout le toutim, l’idée de notre cher petit chef: plus d’Europe que diable! L’ennui, dans cette affaire, réside dans l’opposition désormais affirmée d’un certain nombre de membres de l’U.E. qui commencent à en avoir soupé du couple Franco-Allemand et de ses deux composantes, à commencer par la première citée. Il s’agit, s’il vous plaît, d’un groupe de huit, sous le leadership hollandais, avec la Suède, la Finlande, le Danemark, l’Irlande et les trois Pays Baltes. Ces braves gens commencent à ruer dans les brancards, non pas tant à l’égard de l’Allemagne, dont ils connaissent trop bien les tenants et les aboutissants, mais surtout contre Présipède. Ils commencent manifestement a en avoir les roustons pleins de celui-là, avec ses façons de jouer les stars hollywoodiennes et de faire main basse sur les manettes. Se monte donc, au Nord, un front anti-Macron, pour appeler les choses par leur nom, dont à la fois ce dernier et la grosse Angela auront à se méfier dans les mois qui viennent. La question est de savoir si notre joli leader charismatique se révèlera vraiment aussi incontournable que ce qu’on veut bien nous seriner et si, en définitive, les Boches ne vont pas lui suggérer de fermer un peu son claque-merde pour laisser travailler les gens sérieux.
D’autant qu’avec ledit front du Nord et ses exigences économico-financières, il va falloir compter aussi avec nos amis de l’Est, le groupe de Visegrad, le V4, Hongrie, Pologne, Tchéquie et Slovaquie. Ceux-là, outre leur opposition farouche à l’immigration massive, souhaitent vivement l’élargissement de l’Union aux Balkans occidentaux ainsi qu’à la Moldavie, ce qui compenserait, en termes d’effectifs, la sortie du Royaume Uni. Quant aux misères que l’Europe entend faire à ce dernier pour le punir du Brexit, le V4 les considère comme une connerie, nos intérêts consistant plutôt à conserver de bonnes relations avec les Rosbifs. Si vous ajoutez à ces copains-là  une Autriche qui ne devrait pas tarder à prendre des positions plutôt voisines, une Bulgarie qui pense à peu près pareil et une Roumanie qu’il ne faudrait pas trop pousser pour qu’elle en fasse de même aussitôt sortie de ses embarras de politique intérieure, vous comprenez vite que le sacro-saint couple Franco-Allemand aura quelque difficulté à assurer dans l’avenir la direction sereine des opérations. En d’autres termes, comme toujours les Fridolins tireront leur épingle du jeu… Macrounette l’aura dans l’os… et nous avec? Pas forcément, dans le fond…

Après, bien sûr, il faut relativiser. Tout cela ne compte guère, en somme, face aux poids lourds qui dirigent le monde et dont nous savons bien qu’ils n’ont pas grand chose à voir avec la démocratie de façade affichée en Occident afin d’amuser la galerie. Bien sûr, nos façons compliquées de gérer la vie politique et l’incapacité des dirigeants élus à assurer le fonctionnement harmonieux de leurs boutiques, constituent pour nous un boulet pesant qui nous empêche de disputer la course. Même Sarko s’en est aperçu qui est allé sortir dans une des ses juteuses conférences à Abu Dhabi : « …chaque heure est utilisée par tout le monde, réseaux sociaux et autres, pour détruire celui qui est en place, comment voulez vous avoir une vision à long terme pour un état? C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, les grands leaders du monde sont issus de pays qui ne sont pas de grandes démocraties ». Il se trouve vachement bien placé pour le savoir, ce cher vieux  Nico.! Le fait est que les choses vont beaucoup mieux en Chine, par exemple, où le camarade Xi Jin Ping peut aisément imposer ses vues… cela comportant toutefois quelques inconvénients dans le style Goulag et autres méthodes de persuasion un peu corsées. Mais bon, en règle générale et d’application universelle, ne souffrent que les pauvres bougres du vulgum pecus, ceux qui fonctionnent dans le cadre strict des normes imposées par les structures politiques. On voit bien, à côté, les grandes sociétés multinationales, notamment, qui s’en affranchissent avec une facilité déconcertante et qui prospèrent (yop la boum) à qui mieux-mieux.

Par conséquent, je me demande bien, au fond, quel intérêt sérieux pourrait bien s’attacher à disserter de nos petites affaires politicardes, fussent-elles européennes; de toute manière les choses sérieuses se passent en dehors de tout ce pastis. Ainsi ai-je bien du mal à trouver un quelconque intérêt à la nouvelle dénomination du parti de Mme. Le Pen. Le Front qui se mue en Rassemblement, voilà sans doute qui comporte une signification politico-philosophique assez lourde… toutefois, la franchise m’oblige à vous l’avouer: je m’en fous éperdument. Elle cesse de faire front et elle rassemble, la Marine…grand bien lui fasse… je ne suis pas certain, d’ailleurs, que le fait d’avoir définitivement liquidé son paternel l’aide beaucoup dans cette nouvelle tâche: vingt pour cent des délégués à son Congrès ont voté contre elle sur ce point, c’est significatif!
Et je vous en servirai autant pour ce qui concerne le voyage de Manu et Bribri aux Indes, sur fond de Taj-Mahal et de contrats plus ou moins bidons. C’est joli à voir, c’est sympa, rafraîchissant malgré les températures locales, mais bon, on a un peu l’impression de revoir un de ces superbes films en technicolor dont on nous abreuvait dans les années cinquante. Une belle opération de com, merveilleusement relayée par les media à commencer par BFMacron-TV.  Du vent, quoi, comme toujours. Vous me direz, il en faut, ça s’est toujours fait, de Gaulle aussi allait partout prêcher la bonne parole franchouillarde…et vous auriez raison…Il ne lui manque plus, à Macrounette que de s’en aller à Montréal, hurler comme un goret égorgé « Vive le Québec libre! »…oui d’accord mais cela sentirait un peu trop le réchauffé…moi je lui conseillerais plutôt La Havane, tiens! Et puis, avec « Vive le cuba-libre » il ne risquerait pas trop de se faire mal voir.. à part les casse-couilles des trucs anti-alcooliques qui veulent déjà lui saboter le pinard…

Allez, je crois que ça ira pour aujourd’hui,
Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

 

Les populations du Cap…

Voilà un sacré bout de temps qu’on ne le voyait plus l’ami Umberto Cazzoficca (voir ici et là   et aussi là). Et puis, hier matin l’idée lui est venue de débarquer comme une fleur Derrière Napoléon, le Macaroni, tout pimpant, le cheveu grisonnant artistement ondulé, le costard croisé impeccable et l’œillet à la boutonnière. Il ne change pas, ce mec, il évolue, juste, au gré d’un temps qu’il met à profit pour en rajouter sur le côté séducteur intemporel. Le prototype, après la guerre, à l’époque de nos parents quand ils se remettaient joyeusement des années merdeuses, c’était Vittorio De Sica, le quinquagénaire irrésistible qui les tombait les unes après les autres, à commencer par l’adorablissime Gina Lollobrigida -Lolo pour le commun des mortels, vu les nibards- malgré une différence d’âge a priori rédhibitoire. Marrant, ça d’ailleurs, mon paternel, je m’en souviens, il ne pouvait pas le sacquer ce Vittorio, il le traitait de comique de cirque or something else…je n’ai jamais trop su pourquoi d’autant qu’il était plutôt excellent ce vieux-beau, dans son boulot… jalousie gratuite…allez donc savoir, ils sont cannés tout les deux depuis belle burette… foutons leur la paix à jamais, si l’on cherchait à démêler les petites détestations intimes de tous les morts, l’éternité n’y suffirait pas!
Or donc, pour en revenir, arrivée soudaine et tonitruante de l’ami Umberto, dans le troquet de la brave Thérèse!
– » Dio boia (1) fait-il sans ambages, encore une affaire qui m’a claqué dans les doigts, dites donc! Ça se présentait plutôt pas mal, le Vatican se montrait favorable, et puis voilà-t-il pas que les doutes sévères sur l’élection de demain m’ont fait capoter l’opération. Et capoter c’est bien le cas de le dire! Il s’agissait d’une combinazione croisée avec les technocrates du P.D…. Comment, prego? Ma ché, qu’est-ce que vous élucubrez M. Foupallour? Pas le « pédé », voyons, que voudriez vous que j’en eusse à foutre? Encore que… Mais pas du tout, je vous parle du P.D. le Parti Démocrate de chez nous, vous savez? Nos Socialos, quoi, les camarades de Renzi et de Gentiloni! Comment ça « qui c’est Gentiloni? » …Quoique, oui, après tout je comprends, c’est un peu comme si vous demandiez à un mien compatriote s’il a entendu parler d’Édouard Philippe… Bon, bref, alors voilà, le Gouvernement Italien s’était retrouvé, par un hasard assez fâcheux et à la suite d’une erreur dans l’interprétation d’une commande, possesseur d’un stock de cinq-cent-mille préservatifs frappés des armes papales…vous savez, les deux clés de Saint-Pierre avec la grande tiare pontificale au milieu… L’opération était basée sur l’idée de décorer les objets en question d’une paire de testicules surmontés d’un phallus en érection, voyez vous? C’était pour distribuer à nos migrants, afin qu’ils en saisissent bien l’usage, qu’ils évitent de les confondre avec les jolis ballons de baudruche dont on se sert pour égayer les repas de fête auxquels les humanitaires les convient de temps à autres. Oui parce qu’il faut savoir que l’Africain, d’une manière générale, ne se pose pas trop de question lorsqu’il s’agit de fourrer, il y va carrément, n’est-ce pas, spada al vento (2) comme on dit chez moi, et n’a pas pour habitude de se casser les allants, de se briser le rythme, si vous voyez ce que je veux dire. Sans compter que, dans ces pays où la misère –porca miseria!- règne sans partage, le condom revient à un prix tellement exorbitant, pour ne pas dire exorpinant, que ces malheureux n’en ont, pour la plupart, jamais vu un seul de toute leur existence. D’où l’intérêt d’une représentation explicite à visée pédagogique. L’idée de nos bons gouvernants reposait en effet sur la nécessité de prendre en compte les impérieux besoins de nos jeunes invités, sans toutefois oublier les impératifs de salubrité publique… Le principe de précaution, en quelque sorte. Le pragmatisme leur avait semblé exiger, face à l’augmentation exponentielle et manifestement corrélée à l’immigration, des « actes sexuels d’occasion », comme ils disent, la mise en œuvre  de mesures sanitaires à la hauteur des circonstances.
« Bene. Cela dit, les services compétents firent réaliser l’illustration par un artiste de renom, lequel dessina, sur un fond rouge, une superbe paire de baloches bien rondes surmontées d’une admirable bite ornée de fioritures mordorées, une œuvre de grande classe dans le style baroque, fort décorative au demeurant. Manque de pot, cela ressemblait tellement aux armoiries du Vatican que le fournisseur tomba allégrement dans la confusion. Du coup, par souci d’économie et pour gagner du temps -car il disposait dans ses archives d’une maquette toute prête- il fit réaliser sur le champ un demi-million de capotes revêtues du Saint Blason de l’Église! Curieusement la regrettable malfaçon passa totalement inaperçue au moment de la livraison, l’agent administratif chargé du contrôle s’étant essentiellement attaché à contrôler la qualité technique du produit en procédant à deux ou trois essais en réel, avec la collaboration de la secrétaire. Ce qui aboutit à une réception sans observation ni réserve! La facture fut donc payée rubis sur l’ongle, débloquant ainsi le règlement des différents dessous de table dont le contrat était assorti, conformément aux usages en vigueur. Ce n’est qu’au moment où les lots furent préparés en vue de leur distribution auprès des « jeunes » que le pot aux roses se trouva découvert par une des religieuses, au demeurant fort scandalisée, qui participait à cette tâche bénévole.
« Immédiatement saisis de l’affaire, les ministres compétents, celui de la Santé Publique et celui de l’ Accueil Bienveillant des Réfugiés, s’attachèrent à l’étouffer autant que possible. C’est là que j’intervins à titre de spécialiste des relations confidentielles avec le Vatican. L’idée consistait à essayer de fourguer le stock aux services ecclésiastiques afin qu’ils l’utilisent au mieux dans le cadre des besoins de leurs ressortissants. Hé bien oui, quoi, qui d’autre voudriez vous? La tiare papale et les clés du paradis, sur une queue profane ça peut juste faire rigoler, ce qu’à Dieu ne plaise! En revanche, porté par un Prêtre de Curie, la chose peut passer plus facilement, d’autant que lesdites armoiries figurent assez souvent sur leurs chaussettes et décorent parfois même leurs sous-vêtements, rien que de très normal en somme. Je m’employai donc sur le champ à conclure l’affaire au plus vite. Je ne vous le cache pas, cela devait me rapporter une bonne centaine de milliers d’Euros, tout au black (ça s’imposait, non, vu le cas d’espèce?). Le deal était pratiquement conclu lorsque éclata l’histoire de Pamela, suivie de la fusillade de Macerata.
« Bien embêtant, cet épisode, vous savez: une petite nana d’à peine dix-huit ans, un peu camée sur les bords à ce que racontent les media, violée par quatre Nigérians, zigouillée au couteau, puis découpée en morceaux et balancée aux ordures dans des sacs-poubelle le 30 Janvier dernier. Un peu la routine, en somme. Mais là où les choses ont mal tourné c’est quand l’ami de cœur de la petite, un sale facho militant de la Ligue du Nord, s’est avisé de tirer dans le tas des Africains, accoutumés à se réunir en quasi-permanence sur la grand-place de Macerata, afin de palabrer tranquillement, comme au bled, voyez vous…et plus si affinités. Bien sûr, scandale absolu, « fusillade raciste », manifestation de protestation de toute la Gauche courroucée. Jusque là, pas de problème majeur, sauf que dans l’opinion basique elle est plutôt mal passée l’affaire Pamela. Les braves gens de chez nous détestent qu’on vienne d’aussi loin pour leur violer, assassiner et mettre en pièce nos petites filles, même toxico si tant est qu’elle le fût réellement. Et du coup, en pleine campagne électorale, le thème de l’immigration s’est mué en scandale de l’invasion du pays par les sauvages. Une aubaine pour les partis de droite, Berlusconi et ses alliés nauséabonds, mais une cata pour la Gauche, totalement incapable de faire face à la vindicte populaire. Et c’est alors, Madona Santa, que Renzi apprit le fameux projet des capotes vaticanes. Porca Madona, je ne vous raconte pas la colère du mec! Laisser partir dans la nature une histoire pareille! Si ça vient à se savoir les élections même plus besoin d’y aller, bordel, autant déclarer forfait tout de suite! Bref il m’a foutu l’affaire au vide-ordures en cinq minutes le maialino (3)! Il faut cependant le préciser à sa décharge, -reconnaissez que je choisis opportunément mes mots pour un rital!- il apparaissait préférable pour nos amici di sinistra (4) d’éviter que les électeurs eussent vent d’un projet visant à fournir des préservatifs aux violeurs importés…il était à craindre, en effet, que ces préoccupations sanito-humanitaristes ne fussent très mal perçues.  Alors déjà qu’ils sont partis pour une déroute électorale, ces tordus de la Gauche… En attendant, pour mon petit bakchich je puis désormais me brosser, proprio una sciagura! Porca démocrazia! » (5)

Il a fallu mettre en perce un nombre impressionnant de cartons de champagne pour le rasséréner quelque peu, le pauvre malheureux… Tout ce qu’on peut lui dire pour le consoler, c’est qu’avec les potes de Berlusconi au gouvernement, un stock de préservatifs, même siglés Pape François, ça devrait pouvoir se négocier sans trop de peine.
Et comme on disait aux temps de l’apartheid et de Jean-Paul II réunis: les populations du Cap sont laborieuses, ce dont vous ne sauriez douter s’agissant d’une contrepèterie d’assez bon aloi…
Allez Forza Italia! (6)
Bonne semaine à tous!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Littéralement: « Dieu bourreau »
(2) Flamberge au vent
(3) Petit cochon
(4) Nos amis de gauche
(5) Un vrai désastre! Saleté de démocratie!
(6) Allez l’Italie! (Le nom du parti de Berlu.)