Une goutte d’eau dans l’océan

-« Pauvres andouilles, lance Maurice rigolard, on se croirait revenu au bon temps de Sarko, le président des riches comme ils disaient! Et là: rebelote, même motif même punition! Vous vous rendez compte, ça continue à défiler en beuglant comme des veaux séparés de leur mère… Sauf que l’an dernier, comme un seul homme, ça a voté pour l’autre petit merdeux. Voulaient pas de la grosse Tapedur, les braves gauchiards, tout sauf les fachos au pouvoir, qu’ils disaient, je les ai entendus, ces cons! Du coup ils ont élu un transfuge de la Banque Rotschild, aussi sec, sans barguigner…et maintenant ça la leur coupe de le voir présider pour les friqués: faut vraiment trimballer un blindage de char d’assaut soviétique, faites confiance! »
La saison du pastaga prend désormais son plein essor DERRIERE NAPOLEON ; par la force des choses les conversations suivent le mouvement, elles s’animent, elles virevoltent, elles explosent parfois en mille étincelles déjantées, bref elles sentent la belle saison, un peu comme le vieillard cacochyme et podagre retrouve, à la faveur du joli soleil de Mai, une vigueur, certes un peu vacillante, mais révélatrice d’un semblant de vie retrouvé.
Je dis ça à cause de l’ancêtre Blaise Sanzel (voir par exemple ceci ), dont le grand âge, que dis-je, l’immense, l’énorme, l’invraisemblable, l’inconcevable, l’ahurissant, âge, lui offre encore la fortune d’allégrement franchir les cinq-cent mètres qui séparent son vingt-pièces-cuisine de notre cher bistrot Bonapartien, afin d’y déguster le breuvage à Popaul (Ricard s’entend). Et donc, le vieillardissime en question, loin de jouer les utilités, entend toujours participer activement aux débats d’idées alcoolisées qui animent généralement nos matinées dominicales. Sur ce coup-là il philosophe, Blaisou:
-« Comme vous le savez peut être, déclare-t-il en chopant avec une habileté confondante une poignée de cacahuètes, j’ai bien connu Edgard Faure (1), celui qui disait notamment: lorsqu’un problème est difficile, il faut toujours recourir à une solution compliquée. J’ai eu l’occasion à maintes reprises de vérifier la sagacité du personnage ainsi que la justesse de la maxime en question. Voilà pourquoi, je pense, notre petit Présipède, garde le vent en poupe et franchit tranquillement les obstacles que de gros rigolos dépourvus d’envergure, tel par exemple Jean-Cul Méchancon… enfin un nom comme ça… placent sur sa route. Sa marge de manœuvre apparaît très restreinte, tout ce qui touche de près ou de loin à la bonne vieille gauche enracinée dans ses certitudes d’un autre âge, s’acharne à lui foutre le bordel. Les cheminots, les fonctionnaires, les Black-Blocs, les pauvres couillons de tout poil qui perdent à chaque coup, surtout lorsqu’ils croient avoir gagné, tout ce conglomérat rébarbatif joue la révolte des six-pailles- voire sept ou huit si l’on compte aussi les hommes du même métal. Macrounette, lui, se contente de sortir des réformettes tellement alambiquées que personne n’y pige que pouic. Alors il a beau jeu de faire semblant d’en expliquer les tenants et les aboutissants -voire même les abrutissants- au bon populo, lequel, subjugué par la fabuleuse intelligence du petit génie encensé par des media quasi-unanimes, n’a plus qu’à s’écraser mollement face à la vérité révélée. Ainsi le Jupiter au petit pied, se trouve-t-il en passe de gagner la partie… Encore un mois de Juin un peu dur, sans doute, mais au fond pas tant que cela, et le tour de passe-passe sera joué. L’opération de communication promotionnelle aura fonctionné à bloc, la stature nationale et internationale du « Grand-Réformateur » en sortira définitivement confortée et il pourra commencer à bricoler une nouvelle usine à gaz inextricable, ce coup-ci pour les retraites, après quoi il ne lui restera qu’à se mijoter tranquillement les conditions d’une bonne ré-élection en 2022. »

-« C’est pas dit que tu soyes encore là pour vérifier la prédiction, intervient Jean Foupallour déjà aux trois quarts bourré, mais dans tous les cas on fera un saut au cimetière, manière de te mettre bien au parfum »…et ce con de partir dans un de ses fous-rires irrépressibles qui le contraindra d’ici deux minutes à un repli stratégique et précipité en direction des chiottes. En pareil cas il ne parvient plus à se retenir, le brave Jeannot, la prostate, sans doute… Un qui apprécie moyen le trait d’humour, c’est évidemment le camarade Blaise, dans la mesure où, passées les quatre-vingt-dix piges, la notion de trépas prend une tournure particulièrement concrète autant qu’évocatrice; mais bon, comme on connaît ses saints on les honore, la meilleure réponse à cette sorte de naïveté corniaude reste encore la commande d’une nouvelle tournée en jaune, laquelle je m’empresse de passer histoire de regonfler une euphorie collective momentanément émoussée.

La très exceptionnelle présence parmi nous de notre vieil ami Umberto Cazzoficca nous en offre aussi l’occasion. Venu faire un tour du côté de Monaco où il conserve toujours un point de chute doré sur tranche, le flamboyant Rital nous apporte, en supplément de programme, des nouvelles fraîches de la trépidante démocratie transalpine (de cheval, bien sûr) et de ses tribulations politiquement iconoclastes.
« Vous savez, nous explique-t-il, chez nous les choses se révèlent souvent bien plus simples qu’il n’y paraît vu de l’extérieur. Nous avons un gouvernement tout nouveau, formé par deux partis dont l’unique point commun est l’opposition au « Système ». Les urnes ayant attribué la victoire à ces braves gens, ils ont réussi, non sans mal, à se mettre d’accord sur un programme, plutôt risqué mais néanmoins cohérent. A partir de là, leur grand ennemi, le « Système », donc, a essayé par l’entremise du Président de la République, Mozzarella -je veux dire Matarella- de leur coller l’ensemble des bâtons possibles dans les roues. Ce dernier, en bon démocrate, a donc tout tenté pour empêcher de gouverner la coalition légitimée en vertu des dernières élections. Voilà pourquoi l’affaire a traîné un peu en longueur mais, comme on dit chez nous, a poco a poco si guadagna il gioco (2) , le gouvernement MS5-Liga ne devrait pas tarder à se mettre au boulot. Cela dit, bien entendu, entre les difficultés intestines et les saloperies exogènes qui vont lui tomber dessus, le cabinet en question ne tardera pas à se péter la gueule lourdement. En attendant, nous aurons récolté quelques mesures d’assainissement fort appréciables, notamment une jolie baisse des impôts avec juste deux taux respectivement à quinze et à vingt pour cent et aussi une politique anti-immigration conduite par Salvini soi-même, lequel mettra tout en œuvre pour la mener à bien pendant les quelques mois au cours desquels il disposera des moyens d’agir.
Ce dernier point constituerait plutôt une mauvaise nouvelle pour vous, mes pauvres amis, car s’il veut aller vite, Salvini, il va lui falloir refiler la patate brûlante aux copains… Je ne vous fais pas un dessin, pas vrai, quand il y a des clandestins Africains à fourguer en catastrophe, c’est à la France, pays des Lumières et des Droidlom, qu’on pense en priorité, hein?  Porca miseria, ça me fait de la peine pour vous mais votre bon cœur vous perdra toujours…surtout que les Tedeschi, enfin les Chleus comme vous dites, depuis les grandes ouvertures de la grosse Angela et leurs conséquences, ils ont compris leur douleur: on n’arriverait même pas à leur en expédier la moitié d’un! Cela dit, ce n’est pas si grave, voyez vous, après tout il n’est question, à peine, que d’un demi-million de jeunes-gens…pour vous, franchement, une goutte d’eau dans l’océan, non? »

Salauds de Macaronis, va!
« Accablé des malheurs où le destin nous range,
Je vais les déplorer… »

Bonne semaine, conservez vous bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Politicard de haut vol et grand fornicateur devant l’Éternel, sous les IVème et Vème Répupus.

(2) Traduction libre: « petit à petit l’oiseau fait son nid ».

 

Panique dans la volière

Vous avez vu? Gnafron Collomb qui se rebiffe! Voilà un garçon à qui il n’en faut point  conter, quand la coupe est pleine elle déborde, lui pareil! Déjà le coup des quatre-vingts kilomètres à l’heure, mesure démocratiquement contre-productive soutenue mordicus, bec et ongles, par Barbapoux, notre excellent Premier Ministre, dont l’acharnement en l’espèce tient sans doute au fait qu’il s’agit de la seule innovation dont il peut, à titre personnel, revendiquer la paternité. Curieux personnage que ce grand barbu ex-socialo recyclé dans l’UMP pour des motifs exclusivement électoralistes (voir ici ), nous aperçûmes la semaine passée un documentaire à lui consacré par FR 3 et sobrement intitulé « Edouard mon pote de droite »… énorme bide en termes d’audience, certes, mais symptomatique de la grosse ficelle visant à piéger le gogo. Barbapoux, descendant direct de communistes notoires, ex-rocardien, juppéiste d’occasion et Macronnien d’opportunité, c’est tout ce qu’on voudra sauf un homme de droite, en revanche je serais bien en peine de le coller dans quelque case politicarde que ce soit. Un OPNI, en quelque sorte, Olibrius Politique Non Identifié , tout juste bon à emmerder le provincial avec des limitations de vitesse à la con. Une buse de haut vol!
Et donc, son coadjuteur Ministre d’Etat et de l’Intérieur, l’ineffable Gnafron précité, lequel connaît parfaitement la musique démocraticarde pour la pratiquer en virtuose depuis cinq décennies, fait savoir urbi et orbi dans quel endroit de sa personne le cher Philippe-de-droite peut se carrer sa limitation. Par surcroît, le vieux briscard socialo se fout ouvertement du soi-disant « recadrage » à lui consacré par le poilu de Matignon. Il préserve son pré-carré, Gnafron, à savoir Lyon et ses vastes alentours, avec plein de routes à deux voies et d’électeurs qui roulent dessus. En raison des Municipales qui se pointent à l’horizon, le moment apparaît mal choisi d’aller emmerder ces braves-gens, surtout pour faire plaisir à une hurluberlue présidente de ligue contre la vitesse et, accessoirement, à un Ministre des Comptes Publics assoiffé de radars automatiques- jackpots. Sans compter qu’il en rajoute dans le registre démago, le Gône, en attirant l’attention sur la petite étudiante islamiste de l’UNEF, Maryam Pougetoux, dont il dénonce le « prosélytisme » lié à son accoutrement de fatma… Bonne idée au demeurant puisque la très féministe Ministre Schiappa, bien embêtée, n’a pu faire autrement que d’emboîter le pas à son vénérable collègue en taxant l’UNEF de soutien à l’Islam Politique. Réponse du Syndicat Estudiantin: « Derrière le supposé débat sur une laïcité excluante, se cache une islamophobie décomplexée! » Oh coquin de sort, dites, Collomb et Schiappa islamophobes! Là on est dans le dur…quelque chose me dit qu’on n’a pas fini d’en parler, grosse partie de rigolade en perspective! Ça tombe à pic, vu que ces temps-ci nous manquons un peu d’occases d’esbaudissement collectif…il y a bien les Anglais, mais bof…

Non, je dis ça à cause du fameux mariage du Prince Harry avec sa belle métisse Amerloque. Tout de même, y a pas à dire: respect! Trois milliards de téléspectateurs, records battus, enfoncés, pulvérisés, même son frère le futur Roi-un-jour-ou- l’autre, complètement largué en dépit de noces époustouflantes voilà sept ans déjà (voir ici ). Un succès incomparable, sans précédent, seuls les Rosbifs arrivent à réaliser pareils exploits. La marque Windsor, quoi, un label pire que de Cadix comme eût blagué cette chère Louise-Maria Naud, pour les quelques fossiles qui s’en souviennent encore. Il faut dire que l’affaire partait sur de sacrées bases: le fils cadet du Prince de Galles, lequel n’est pas forcément le véritable auteur de ses jours, y a qu’à voir leurs gueules respectives -et néanmoins respectables- qui épouse une actrice de séries américaines descendante d’esclaves par sa maman. Cette dernière, prof de yoga à Los Angeles. a tout pour plaire aux media, aux anglais des banlieues et même à ce brave Charles précité, manifestement en sympathie avec la dame en question. La seule à tirer un peu la gueule c’était Her Majesty the Queen Elizabeth…ses vieux rhumatismes, peut être… sinon comme je vous disais: un tabac absolu! Des people plein le parterre, le beau Clooney, cette vieille pédale d’Elton, le couple Beckham avec Victoria en deuil transparent et sans soutien gorge, enfin tout pour régaler le gogo, sans oublier des gospels plutôt BCBG dans la Chapelle Royale et, en vedette américaine, le Révérend Michael Curry, chef des Anglicans U.S.  Un scoop à lui tout seul celui-là, un sermon de prédicateur noir comme on n’en fait qu’Outre-Atlantique, complètement déjanté, gigotant,  farfelu, incongru, déplacé, grotesque, avec une couche bien épaisse de Martin-Luther King et des bons sentiments bondieusards comme s’il en pleuvait… une scène d’anthologie hyper-médiatique en somme! Et donc euphorie totale dans la mouvance afro-amerloque-démocrate: le triomphe des damnés de la terre qui entrent de plein pied dans la gentry la plus huppée de l’univers, le bonheur total pour pas un rond! D’ailleurs on a pu entendre une brave nana interviewée par l’incontournable BFM -en délestage de Macron, pour une fois- déclarer tout naturellement: « en tant que personne noire je suis heureuse de voir une femme de ma communauté entrer dans la Famille Royale »… Je vous laisse imaginer l’inverse, par exemple une blancos qui eût balancé « en tant que personne blanche je suis contrariée de voir une black épouser le fils de la Reine »… Sacrebleu le racisme! Méfions nous de la symétrie, dans notre société d’aujourd’hui ça peut jouer des tours pendables… Quand je pense à ce cher La Fontaine: « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » Aujourd’hui il lui eût fallu inverser la finale, du coup ça lui foutait sa rime en l’air! Non, décidément les temps ont bien changé… Comme en Italie, où l’on assiste, héberlué, à des phénomènes d’une nature tout à fait inédite et qui foutent tellement la frousse aux media qu’ils osent à grand peine évoquer le sujet.

Et voilà! Chez nos voisins et -jusqu’ici amis- transalpins, la démocratie et ses arcanes bizarroïdes viennent de produire un monstre jamais imaginé par les plus audacieux: un accord de gouvernement entre La Ligue et le mouvement Cinq-Étoiles! Pour les non-initiés, La Ligue c’est le parti de droite vraiment à droite et l’autre machin une espèce de fatras anarchiste gauchisant, un bricolus politique créé par Beppe Grillo, un genre de Coluche version napolitaine. Un peu l’alliance de la carpe et du lapin, certes, mais qualifiée par les media de groupement des populistes d’extrême-droite et d’extrême-gauche… Une horreur! L’Europe en danger, forcément, le pays de Dante qui bascule en enfer, la schizophrénie au pouvoir, l’hydre bicéphale qui va bouffer la péninsule! Un cauchemar que nul chroniqueur digne de ce nom n’aurait imaginé, puisque la commune opinion des docteurs auto-proclamés de la science politique consistait à prédire une situation inextricable et définitivement bloquée, assortie d’un prochain retour aux urnes… Eh non! Les deux vainqueurs de l’élection dernière ont trouvé un terrain d’entente, et pas n’importe lequel… De quoi épouvanter la Bien-Pensance jusqu’au tréfonds de son humanitarisme le plus politiquement-correct et de son européisme le plus chevillé au corps.
Jugez plutôt:
-Baisse drastique de l’impôt sur le revenu,
– Les Francs-Maçons -ainsi que les condamnés à quoi que ce soit- interdits de postes ministériels!
-Révision complète de la politique migratoire, cinq-cent-mille « migrants » sortis d’Italie par tous moyens, rapatriements ou passes en retrait aux autres membres de l’Union!
-Arrêt immédiat des sanctions contre la Russie et rapprochement avec l’ami Vladimir- sans remettre en cause, toutefois, l’Alliance Atlantique!
Ça c’est pour La Ligue, après vient le lest qu’elle a dû lâcher pour parvenir à un accord:
-Création d’un « revenu de citoyenneté » fixé à 780 Euros…heureusement le bénéficiaire sera tenu d’accepter tout emploi proposé par l’ANPE ritale,
-Minimum retraite à 780 Euros,
-Le droit à pension sera acquis dès que la somme de l’âge et des année de cotisations atteindra cent, autrement dit, soixante ans pour ceux qui ont commencé à bosser à vingt,
-Relance par la demande en s’asseyant sur les 3% de Maastricht!
A l’évidence c’est le volet « de gauche » qui va tout foutre en l’air, mais c’est bien tenté quand même et puis, qui sait, avec les Italiens on peut s’attendre à tout, démerdards comme on les connaît… Et aussi, vous savez, des gens capables de virer les Franc-Maçons à grand coups de lattes dans le derche, ça devrait pouvoir faire de grandes choses!
En tout cas, ils vont s’y mettre, c’est bien parti, et même si, selon toute probabilité, l’aventure s’en ira assez vite en quenouille, l’effet panique dans la volière de ceux qui pensent convenablement, nous offrira sûrement, dans les jours qui viennent, un spectacle des plus réjouissants…

Et pour ce qui fait paniquer les volières, je vous recommande l’intervention surprise de la belle Asia Argento en clôture d’un Festival de Cannes féministe et chiant comme jamais:
-« Weinstein m’a fait le coup du père François, ici même, voilà vingt et un ans; maintenant qu’on lui a donné le compte, on va commencer à s’occuper de vous et -désignant d’un geste large le Tout-Cinoche installé dans le grand auditorium du Palais- nous savons qui vous êtes, numérotez vos abattis! »
On en imagine un paquet, dans ce panier de crabe, dont à cet instant précis on n’aurait pas aimé jouer le rôle du caleçon… L’histoire ne dit pas si Luc Besson, l’inoubliable auteur du Grand Bleu, était de la fête…

Que le Saint-Esprit de la Pentecôte, vous descende dessus sans toutefois vous brûler!
Bonne semaine à tous!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

La foire d’empoigne

Elle s’est drôlement pris les panards dans le tapis, ce matin, la Répumédiablique! D’accord fallait se lever tôt, donc un jour de grasse mat’ les dégâts collatéraux se révèleront forcément limités mais tout de même… Alors figurez vous qu’en tout début de matinée, aux alentours de sept heures, on pouvait lire sur l’écran de BFM à propos de ce nouvel attentat qui vient nous rappeler au bon souvenir de l’Islam conquérant: …un homme… « de type nord-africain » … Je vous jure: textuel! Dans le genre stigmatisation il apparaît difficile de faire pire, ne trouvez vous pas? D’autant qu’on apprenait, une petite demi-heure après qu’il s’agissait d’un Russe! Oui enfin d’un Tchétchène, okay,  mais la nationalité ça reste ça: Russe…pas Algérien, pas Tunisien, même pas Marocain: Russe bordel! Putain la nauséabonderie, dites donc! Et puis au bout d’un moment qu’est-ce qu’on nous sort du chapeau, je vous le donne en tout ce que vous voulez…un jeune Français! Eh oui, comme tout le monde, naturalisé!
Du coup évidemment on efface tout, on se contente de bien insister sur le côté barbu du mec…oui mais padamalgam, gaffe aux confusions, vu qu’en même temps vous avez le Premier Ministre qui se pointe sur les lieux pour se féliciter de l’efficacité remarquable des Forces de l’Ordre, lesquelles ont réussi -à la faveur d’une panne de taser- à coller une balle entre les deux yeux au soi-disant Nord-Af’. Certes, si le matériel poulaga fonctionnait correctement, le jeune terroriste serait resté en vie et aurait pu envisager, après quelques années de taule (en cas de non libération immédiate pour vice de forme) de reprendre ses activités au sein des organisations mahométanes radicales. Mais bon, que voulez vous, ce qui est fait est fait, on ne peut pas ressusciter un martyr de l’Islam, vous n’y pensez pas, il se goberge déjà au Paradis, le mec, avec ses soixante-douze vierges personnelles! Alors autant se féliciter, pas vrai? Comme Edouard-Barbapoux Philippe et aussi son copain Gnafron, le rigolo de la Place Beauveau, venu en catastrophe à l’hosto voir un blessé (le pauvre) et surtout pour bafouiller, face aux caméras, un hommage appuyé à ses Services dont la rapidité d’intervention a juste laissé le temps au terroriste de zigouiller un malchanceux qui passait par là et d’en amocher grave quatre autres. Donc, à part ces derniers, tout le monde est content, à commencer par l’ami Présipède qui pouvait twitter, depuis Brégançon où il se fume le Week-End avec Mémé Brigitte: « …nous ne cédons pas un pouce de terrain… » Espèce d’écornifleur, va! Avec ce qu’on a lâché comme terrain depuis quatre décennies on pourrait reconstituer la Suisse, la Belgique et même le Luxembourg en supplément de programme…sauf que là, le pognon qu’on y transfère on ne le revoit plus jamais…
Cela dit, il y a du soulagement dans l’air. En effet, non seulement la charogne de criminel allaouhakbar ne fera plus de mal à personne, mais encore les flics l’ont identifié illico…à croire qu’ils le connaissaient déjà, non? Qu’en pensez vous? Eh oui, voilà, on les apprend au fur et à mesure, au compte goutte: fiché S le franco-tchétchène! Elle vaut son pesant de sourates, celle-là! Encore un! Encore un mort et des vies esquintées pour un olibrius parfaitement repéré et laissé en liberté parce qu’on ne peut pas mettre trente policiers derrière chacune des douze-mille ordures enregistrées dans le fameux fichier! Voilà comment on nous justifie la totale liberté laissée à ces bombes à retardement; et merde! Un type comme celui-là, bi-national, on l’aurait rendu à Poutine on n’en parlerait même plus et un brave garçon parfaitement innocent, mort pour les Valeurs à la mords moi le nœud de la République de mes deux, aurait pu au moins fêter ses trente ans.
Et puis qu’est-ce qu’ils foutaient là ces Tchétchènes…ah, évidemment, j’oubliais: le droit d’asile! Eh oui, mais c’est bien sûr: France, terre d’asile de fous encore un coup, dites donc, c’est pas la connerie qui nous arrête, nous autres, on n’en cède pas un pouce, de connerie, on garde tout pour nous! Et donc, ce jeune salopard se trouvait installé chez nous, avec Papa et Maman -collés en garde à vue histoire de leur demander des nouvelles du petit- à nous pomper les prestations sociales, comme tout le monde…faut pas se demander pourquoi on nous augmente la CSG, pas vrai? Les Tchétchène ça bouffe comme des bestiaux, dites-donc…encore heureux qu’ils musulment, sans quoi fallait financer aussi la vodka! Combien de temps allons nous encore tolérer des absurdités pareilles, nous? …En vérité je vous le dis, nous n’en verrons jamais la fin. Nous avons pris l’habitude de la sodomie passive, je ne dis pas nous y avons pris goût, absolument pas, c’est juste un manque de courage, la veulerie, la résignation, l’aveuglement plus ou moins volontaire. Nous n’en sortirons jamais, voilà tout.

Et par voie de conséquence, maintenant on voit des choses étranges qu’on n’aurait même pas imaginées voilà seulement un petit lustre. Par exemple une étudiante parlant au nom de l’UNEF et bâchée comme un camion des années quarante, une convertie, manifestement, vu le nom, franchouille à n’en plus pouvoir… Quand on sait que ces sympathiques  mouvements de petits jeunes gauchiards constituent la pépinière des partis dits « progressistes », ça donne une idée de ce qui nous attend dans quelques temps. Va falloir s’y faire, les amis, et aussi s’adapter, se couler dans le moule. Bon, j’admets, les vieux ils les laisseront peut être tranquilles; ça ne sert plus à grand chose, les vieux, sauf à aggraver les comptes publics à force de crever de plus en plus tard et de coûter de plus en plus cher avec leur dépendance à la con. Cependant, naturellement, les générations contemporaines de la demoiselle précitée ont du souci à se faire. Se soumettre ou se démettre, en somme, la valise ou le cercueil comme on disait au temps de l’Algérie-je-vous-ai-compris. Pour ceux qui s’en souviennent, les naturels du Maghreb n’ont pas manqué l’occase de se débarrasser de nous, au début des années soixante. Reconnaissons qu’il y trouvaient une certaine légitimité puisque l’occupant étranger, quelle que soit la dénomination dont on l’affuble, restera toujours l’affreux à dégager par tous les moyens possibles. Le problème c’est qu’après nous avoir virés de chez eux, ils s’apprêtent désormais à nous lourder de chez nous…vu que chez nous désormais c’est chez eux et que par la force du nombre nous ne tarderons pas à nous retrouver dans la position de l’occupant illégitime.
Le cœur du problème réside évidemment dans la question religieuse. L’Islam étant par construction rigoureusement intolérant, les « infidèles » d’ici présentent un potentiel de survie limité à une trentaine d’années, pour la jouer optimiste. Passé ce délai, l’écrasante majorité fera son boulot, à savoir la chasse au mécréant. Il faut bien que s’applique la loi de Dieu et Ce Dernier explique clairement le sort qu’il convient de réserver à ceux qui ne la respectent pas.
A vrai dire, les Chrétiens et les Israélites habitants des banlieues à population issue de l’immigration (issue des pieds aussi, peut être), ont déjà commencé à bien sentir le vent du boulet; ces malheureux traînent leur misère sous les quolibets, les injures, les crachats et les coups (voir l’histoire-déjà vieille- de ce pauvre Dylan). Seule la conversion peut les sauver, ces abandonnés de la Répupu, alors ils se convertissent, de gré ou de force…mais dans les deux cas on peut faire confiance aux Imams dont le patient travail de sape les transformera toujours en bon Musulmans, c’est réglé comme du papier à musique arabe…tiens au fait, ça s’écrit comment ces mélopées orientales lancinantes et entêtantes? Sur des portées comme chez nous autres, sur des peaux de bouc, avec de la graine de couscous, ou pas du tout, si ça se trouve? Je vais chercher, tiens, ça m’intrigue, et puis il faut absolument se préparer, ça en fait partie, la musique, même si c’est très mal vu par les plus fanatiques…je reviens de suite…

…Eh bien voilà, la musique arabe ça ne s’écrit pas! Elle se transmet par tradition orale même si, de nos jours, certains utilisent la notation occidentale encore que celle-ci se révèle mal adaptée aux particularités du truc en question… Cela dit, vous avez tout à fait raison, au fond on s’en fout complètement! Moi ce que j’en dis c’est histoire de meubler, vu que je ne vois même pas ce que je pourrais encore vous raconter d’intéressant dont les media ne vous auraient pas déjà abreuvés jusqu’à l’écœurement.
Je ne vais pas vous narrer l’histoire de la malheureuse Naomi, victime de ce système français de santé que le monde entier nous envie. Une grosse saloperie d’agente du sacro-saint Service Public qui envoie péter hyper-méchamment une jeune agonisante, ça n’a rien d’extraordinaire, vous savez, ça arrive tous les jours, plus ou moins. Normal, un agent de Service Public c’est là pour profiter des « avantages », pas pour bosser, m’enfin! Ça l’enquiquine, les gens qui veulent toujours des trucs, qui demandent, qui sollicitent, qui protestent…qui supplient, parfois, comme la petite noirpiote en question, c’est les plus chiants, ça, les gus qui supplient, surtout quand ils meurent! Peuvent pas faire les choses tranquillement, sans déranger? Ou à la rigueur SOS Médecins, ceux-là ils veulent bien, vu qu’ils peuvent facturer les déplacement et les majorations…

Voilà. Vous êtes content vous d’être Français? Moi pas du tout, je vous assure! De moins en moins!
Sur l’air de l’autre Québécois…

Mon pays ce n’est pas un pays c’est l’bordel,
Ma nation ce n’est pas une nation c’est la merde!
Mon idée c’est qu’il faut rapidos qu’on s’éloigne,
Mon pays c’est carrément la foire d’empoigne!

Allez, bonne semaine tout de même…
Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

La fête à neu-neu

Sur mille deux cents Black-Blocs recensés le 1er Mai dernier pendant la manif des Syndicats, les Poulets étaient parvenus à en choper deux-cent-quatre-vingt trois. D’accord ça laisse du gros déchet, les neuf-cent et quelques évaporés dans la nature doivent bien rigoler en préparant leur prochaine razzia sur la ville. Cependant, n’importe quel couillon de la rue serait en droit d’imaginer qu’au moins tous les activistes ainsi pris en flagrant délit de crime en bande organisée (ben oui,  notamment les atteintes aux personnes fliquesques et aussi les incendies volontaires) eussent lourdement morflé pour leurs agissements. Eh non! Que nenni! Pas du tout! Erreur sur toute la ligne mon pote! Au bout du compte, tout le monde dehors! Tous remis en liberté avec seulement sept mises en examen… la Justice de la République a parlé! Disons-le toutefois, rien d’anormal à cela. Les Juges, vous le savez aussi bien que moi, émargent fréquemment aux même officines que leurs petits amis à cagoules (voir par exemple ici ou la ), on les verrait donc mal embastiller les jeunes-gens en question comme de vulgaires malfrats. Ah, bien sûr, lorsqu’il s’agit d’emmerder M. Bolloré, lequel se bat comme un lion pour faire pièce aux Chinetoques en Afrique de l’Ouest, là on trouvera toujours une armée de magistrats pour lui coller des barres à mines dans les rayons. Sans problème. En revanche, les plus farouches combattants de la lutte ouvrière, les héros de notre monde inhumain, acharnés à faire rendre gorge au bourgeois -comme le précisaient si délicatement les actes fondateurs du Syndicat de la Magistrature- les glorieux soldats du trotskysme et du gauchisme, ceux-là méritent non pas de la mansuétude, ils n’en auraient que foutre, mais bien de la collaboration révérencielle, c’est le moins qu’on puisse faire pour que perdure la lutte des classes et qu’elle s’achève enfin, le jour du Grand Soir, par la victoire totale et écrasante des Camarades.
En tout, cas, hormis quelques incidents mineurs, dont notamment la mise à sac et à feu d’une camionnette appartenant au Service Public de l’Audiovisuel, la « Fête à Macron » se serait plutôt bien passée, merci. Huit interpellation en tout et pour tout sur une cinquantaine, aux dires mediatiques, de casseurs masqués vêtus de noir. Un seul policier blessé, autant dire rien du tout, quoi…
A part ça, un peu plus de trente-cinq mille andouilles pour piétiner le pavé parigot d’Opéra à Bastille où les plus primesautiers dansaient devant les Cars de CRS; un Méluche en super-forme, comme on le voit souvent quand arrivent les beaux-jours (jetez donc un coup d’œil à ceci), et qui pérorait à tort et à travers dès qu’un micro se pointait dans son espace vital, bref, la fête, la fête à neu-neu, la « Fête à Macron », même, en dépit de l’absence remarquée de ce dernier, en représentation spéciale du côté de Nouméa. Ils lui ont fait sa fête, les gauchiards, à Présipéde… lequel s’en fout éperdument vu que sa chouette caravane passera toujours, en dépit des aboiements forcenés de la meute insoumise. Il s’en tamponne d’autant plus, le cher Manu, que ces gens-là ne lui font pas le moindre tort, bien au contraire, la « Fête à Macron » ça déplait à l’électorat macronniste presque autant que les perturbations du ferroviaire et de l’aérien, toutes choses mauvaises pour la tranquillité ainsi que pour la croissance. Somme toute, il marque des points, le Macrounette à sa mémère, lui c’est le garant de la France qui marche vers le redressement, les autres marchent juste pour foutre le bordel. Alors forcément la lutte est inégale. Et puis, tout cela commencera dès Juin à se dissoudre dans les prochaines grandes vacances et personne, à la fin,  n’en parlera même plus; ce mois de Mai aura duré comme ses prédécesseurs, avec beaucoup de ponts et de viaducs pour ramollir les ardeurs militantes et, comme ses prédécesseurs, il passera à la trappe sans même que l’addition -laquelle sera un jour ou l’autre présentée au Tribuable- ne soit évoquée si peu que ce soit, sauf pour mettre vaguement le nez des cégétistes dans leur caca grèveux. Et, la rentrée venue, nous passerons à autre chose… ainsi va la « démocratie sociale » à ne confondre ni avec la « Social Démocratie », ni, surtout pas, avec les « démocraties populaires ». Il s’agit juste d’un machin très spécifiquement franchouille, dont la recette n’a jamais vraiment fonctionné hors des frontières hexagonales, une affaire de folklore en quelque sorte, coûteuse, certes, mais la tradition n’a pas de prix…

Pendant ce temps, les choses suivent tranquillement leur cours. Le Moyen-Orient demeure toujours aussi bordélique, les Chiites qui font risette à Vladimir, les Sunnites qui demandent à Israël de les débarrasser une fois pour toutes du Hesbollah, les Amerloques qui veulent niquer les Ayatollah et les Turcs qui jouent sur leur stock de « migrants » largables à tout moment vers l’Europe pour continuer paisiblement à massacrer du Kurde. La routine, en somme. Dans le même temps, la Syrie s’apaise, avec la victoire désormais acquise de l’armée régulière si efficacement soutenue par les Russes. Merci, en passant, à ces derniers car sans eux nous étions bien partis pour nous coltiner un grand État Islamique aussi puissant qu’impitoyable, propre à faire peser sur la Chrétienté, sur l’Occident et sur le Monde entier, une menace dont nos belles Démocraties bisounoursiques n’avaient même pas idée. Avec notre propension, bien ancrée depuis le Siècle des Lumières dans les beaux esprits bien pensants, à chérir tendrement nos ennemis les plus acharnés, il s’en est fallu de peu que nous donnions encore une fois dans le panneau…le peu en question s’appelle Poutine, le gros facho du Kremlin, honte à lui, il nous a sauvés!

A propos de gros fachos, vous en avez un autre, dans un genre différent et d’un niveau inférieur de plusieurs degrés, qui continue tranquillement à faire bisquer la Bien-Pensance internationale: l’ami Donald, le rouquemoute de White-House. Ce coup-ci, il en a sorti une qui visait essentiellement à rasséréner ses amis-sponsors marchands d’armes. L’idée émise, dans toute sa simplicité naïve, consiste à supposer que si les victimes du Bataclan avaient porté des armes, elles auraient pu se défendre. C’est con, pas vrai? Qui, déjà, pourrait imaginer, en France, autoriser les honnêtes-gens à se trimballer avec un pétard dans poche révolver, hein, je vous le demande? Tout le monde sait très bien qu’au pays des Droidlom seuls les terroristes islamistes et les voyous des quartchiers sans-cible  disposent du droit imprescriptible de porter la kalachnikov en bandoulière! Non mais des fois, tout de même! Et puis, vous vous rendez compte, le scandale de cet espèce de primate mal embouché à tignasse? Imaginez un peu ce qui se passerait si n’importe qui pouvait aller faire l’emplette d’un flingue chez l’armurier du coin? Personne ne serait plus en sécurité nulle part, vous vous rendez compte? … Comment, que dites vous? C’est déjà le cas…Oui d’accord mais c’est pas pareil, nom de dieu, moi je vous parle des Valeurs de  la République! Et les Valeurs de la République, dussent elles provoquer le massacre de tout un tas d’innocents, ce qu’elles font allégrement depuis deux siècles, nul ne saurait transiger avec! Jamais! Quant à l’autre rigolo de Washington, le pote à Macron, mettez vous bien une fois pour toutes dans le crâne qu’il s’agit d’une pourriture proche de l’extrême-droite! Partant de là, même et surtout lorsqu’il dit la vérité, ce qui, somme toute, arrive assez fréquemment, il ne saurait proférer que des propos abjects et condamnables par définition. Ici, Monsieur, dans notre admirable Démocratie, les victimes n’auront jamais le droit de se défendre, c’est un principe intangible et qui découle, en plus, d’une logique implacable! Ben oui, quoi, une victime qui se rebiffe ce n’est plus une victime, là! C’est clair, ce coup-ci, ou vous voulez que j’en remette une couche?… Bon, ça va pour cette fois mais n’y revenez plus!
Alors, qu’on se le dise bien, en cette époque sans foi ni loi, la France reste le phare du monde, elle montre la voie, elle brille comme un soleil au milieu des ténèbres. En conséquences, toutes les conneries, toutes les absurdités, toutes les énormités invraisemblables dont notre beau pays se révèle prodigue bien plus que n’importe quel  autre, tout cela concourt forcément à ce rayonnement fabuleux qui nous rend si incomparables. Et même lorsque, grâce à l’accumulation des erreurs, des lâchetés, des renoncements et des aveuglements de toute nature, nous finirons par nous coltiner la Charia, nous persisterons à ne recevoir de leçon de personne. Et surtout pas d’un sale gros cochon rosâtre d’Américain de droite!

Profitons bien de ce joli mois de Mai, de sa fête à neu-neu et de ses grèves!

Bonne semaine à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN