Au trou!

Ça me rappelle une vieille chanson du père Maurice Chevalier, vous savez, celui qui chantait avec un canotier sur la chetron et un accent parigot antédiluvien, Momo, quoi -pas le Momo d’aujourd’hui, rien à voir avec le Prophète- un parangon de franchouillerie sympa, d’avant guerre et même largement d’après aussi. Une pointure, cela dit, ce mec, amant attitré de Fréhel, ce qui ne doit plus dire grand chose à quiconque, de Mistinguett, pour ceux qui par impossible en eussent entendu parler, et d’un certain nombre d’autres, dont Nita Raya, jolie Roumaine que l’histoire n’ a pas retenue. Un type intéressant qui disait par exemple « A soixante-dix ans, les femmes c’est mieux pour la santé de les avoir dans sa mémoire que sur ses genoux » ce qui dénote une bonne connaissance de la vie, assortie d’une dose massive de bon sens… Seulement, lui, il avait la mémoire pleine… En outre, grosse vedette hollywoodienne, adulé dans le monde entier, bref représentatif d’une époque où la simple évocation de la France faisait encore rêver. Les années anciennes, la joie de vivre, l’insouciance et la bonne humeur…le contraire d’aujourd’hui, en somme!
Je vous disais donc…ah oui, la chanson de Momo, voilà: « Ça sent si bon la France« , une bluette datant de l’occupation allemande, 1941, un truc pour essayer de ressusciter l’optimisme qui disait comme ça:

Le long des rues ces refrains de chez nous
Ça sent si bon la France,
Sur le trottoir ce clochard aux yeux doux
Ça sent si bon la France
Ces gens qui passent en dehors des clous
Çà sent si bon la France

Voilà! Ça sent surtout son vieux temps, hélas! Question parfum aujourd’hui ce serait plutôt le kébab et la chicha, quant aux refrains de chez nous, faudra se rabattre sur les ânonnements imbéciles et haineux des rapeurs vociférant dans les sonos surpuissantes des bagnoles emplies de « Jeunes »… Ça sent si bon la Chance pour la France, oui!
Le Rapeur, apparaît aujourd’hui comme le parfait symbole de ce pays qui s’en va en quenouille, pays envahi, socialisé, macronnisé, ruiné et foutu à plus ou moins brève échéance. Et jusqu’à présent il ne fallait pas y toucher, au Rapeur, le symbole hautement symbolique de la sacro-sainte « liberté artistique » (voir ici), protégé par la loi ainsi que par les juges (voir là) le délicieux artiste à la barbe fleurie pouvait tout se permettre, voir plus si affinités.
Manque de pot pour ces petits génies de la pastille et leurs affidés inconditionnels, il semblerait que tout à coup, ce statut éminemment privilégié vienne de voler en éclats!

L’affaire commença par la rencontre –a priori fortuite- de deux équipes rivales, les hommes de Booba et les gens de Kaaris. Vous ne savez pas très bien de qui il s’agit, je vous rassure, moi non plus. Et, très franchement, pas la peine d’approfondir, ces types-là appartiennent à un monde qui nous est tout à fait étranger, celui des quartchiers sans-cible, celui des commerçants en drogues molles et dures, celui des djellabas et des niqabs, bref le produit des effets conjugués du regroupement familial et des allocations du même tonneau. Bien entendu, les deux célébrités précitées en sont plus ou moins sorties, desdits quartchiers, vu les montagnes de pognon issues de leurs activités prétendûment artistiques, mais pour vivre dans l’opulence, y faut flatter çui-là qui finance, comme ils pourraient le glisser dans un de leurs petits textes si gentiment tournés (en cas de besoin, je pourrais leur filer des paroles: en deux minutes, à ce régime-là, n’importe quel analphabète vous plie une « chanson »).
Les deux grands artistes en question se détestent avec une cordialité tout à fait réciproque: rivalité professionnelle exacerbée par la nature plutôt violente de ces olibrius, particulièrement bas de plafond, qui consacrent l’essentiel de leurs efforts intellectuels à écrire des insanités mal ficelées. Aussi, le jour malencontreux où ils se rencontrèrent dans un hall de l’Aérogare d’Orly, ils ne purent s’empêcher d’en venir illico aux mains, sans sommation préalable. S’agissant de garçons bien nourris, bâtis en hercules et formatés dans les salles de muscu où ils passent le plus clair de leur temps, la confrontation fit bien du dégât. A tel point qu’il fallut fermer le hall sinistré ce qui entraîna pas mal de retards en plus de ceux qui affectent de manière générale et naturelle les vols dits « réguliers ». Outre la panique dévastatrice qui se répandit comme une traînée de poudre au sein des malheureux troupeaux de passagers, craignant une attaque en règle des commandos islamistes or something else, il fallut bien constater la destruction totale des deux ou trois boutiques duty-free qui se trouvaient, hélas, en plein champ de bataille. En deux mot, terreur et désolation! La soudaineté et la violence de l’échauffourée évoquaient de manière si irrésistible que je ne puis m’en abstraire en dépit du danger encouru, la rencontre de deux bandes rivales de chimpanzés au plus profond de la forêt équatoriale. Je ne sais si vous avez déjà assisté à ce type d’accrochage sanglant rapporté par tous les bons documentaires sur nos cousins les grands singes, mais ça fout la trouille, je vous assure! Ben là, pareil, jusqu’à l’agressivité bestiale venue du fond des âges et aux cris effrayants des belligérants déchaînés! Le temps que la flicaille intervienne et obtienne l’arrêt des hostilités, ce coin d’Orly s’apparentait déjà au Chemin des Dames à l’issue du troisième assaut!

Oui mais voilà, la révolution digitale étant passée par là dessus, il n’est plus possible aujourd’hui de se livrer à quelque acte que ce soit qui sorte un tant soit peu de l’ordinaire, sans que tous les smartphones environnants ne l’enregistrent aussitôt sous tous les angles et en vidéo-HD, évidemment. Collés en garde à vue, les deux vedettes et leurs nervis se virent ainsi présenter les preuves largement surabondantes de leur comportement de sauvages importés. Pas moyen de s’en sortir, leurs avocats respectifs en furent réduits à essayer de rejeter la responsabilité du premier geste sur la partie adverse. Le genre « c’est pas moi qu’a commencé, M’sio, c’est lui, là! »
Eh bien, croyez moi ou pas, mais les magistrats du Tribunal Correctionnel de Créteil ne s’en sont pas laissé conter: au trou tout le monde et que ça saute! Et ce en dépit d’une assistance fort nombreuse de jeunes gens issus de l’immigration, tout prêts à mettre le souk au prononcé de la sentence, mais foutus dehors manu militari, voire parfois pede militari, par des Forces de l’Ordre pour une fois assurées du soutien d’une Justice étrangement digne de ce nom…le numérique, quelle merveille! Certes, dans nos media, s’élevèrent,  pour dénoncer l’embastillement des petits chéris en question, un certain nombre de voix bien-pensantes…les mêmes, sans doute, que les adorateurs de Cantat, le massacreur de femmes: la chanson engagée, fût-ce sur les chemins de la perdition, présente pour certains un caractère absolutoire! Dieu merci les Juges du Val d’Oise s’en tinrent au bon sens avec une équanimité digne de leur fonction; qu’ils en soient loués (et non achetés, parce qu’un Juge. Monsieur, ça ne se vend jamais!).

Et voilà donc tout ce petit monde au gnouf! Pas le même, d’ailleurs, faut pas mélanger papier-cul et serviettes hygiéniques! Fleury Mérogis pour le commando frappeur de Bouba, lequel se retrouve au quartier VIP, voisin de Sa Majesté Salah Abdeslam, et Fresnes pour Kaaris -moins bien côté sur le marché du rap-  accompagné de ses petits camarades cogneurs. Ils attendront ainsi, tous, bien sagement, une audience prévue pour le mois prochain… Espérons seulement qu’entre-tant la juridiction en cause ne se ramollisse pas trop sous l’effet conjugué de la canicule et des enc… qui intercèderont en la faveur des ânonneurs de niaiseries hideuses.
En tout cas, un bon mois à l’ombre,  par les temps qui courent, ça ne peut faire de mal à personne, même pas à un rapeur… Et si ça se trouve ça va leur stimuler l’inspiration à ces deux-là…faut il le souhaiter? Qu’en pensez vous, tiens?

« Ton casier est vierge, même pas une peine aménagée (bientôt plus le cas de l’auteur)
Moïse ouvra (sic) la mer en deux, perso j’y serais jamais allé;
Le niquage de mère est journalier…
Négro, une haine venue d’ailleurs guide mes pas!
Ca c’est du Booba.

Issu du Sud sub-saharien,
Je t’allume si tu me sers à rien…
Les flics fachos rôtissent, même les manchots m’applaudissent!
…Tes potes et tes putes et ta team et ton sang,
Je leur encule leur ass sans forcer!
Ca c’est du Kaaris.

Vous préférez qui, vous?

Allez, bonne semaine à tous et que la canicule ne vous… ah flûte je ne trouve qu’une rime de rapeur!
Bon, ben conservez vous bien, voilà!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

23 réflexions sur “Au trou!

  1. berthon 5 août 2018 / 18 h 43 min

    La mère Ubu distribue au jeunes, des » chèques culture »de 600 € pour acheter les étrons de ces zartistes, reçus au palais
    par les sommités
    les soirs d’été.l
    moi aussi
    je versifie.

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    • nouratinbis 5 août 2018 / 18 h 56 min

      Chèques culture! Qu’ils aillent tous se faire enculturer!
      La culture, c’est du sûr, et même du sur mesure!
      Pourvu que ça dure
      Autant que ces ordures…
      Décidément ça vient bien…
      Amitiés.

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  2. Gérard 5 août 2018 / 18 h 57 min

    Sont pas nets, ces juges, il paraît que les prisons sont déjà surchargées.
    Ils vont avoir tous les défenseurs des droits de l’homme et du présumé innocent sur le dos, pour leur imposer ces conditions inhumaines par la chaleur qu’il fait.
    Bon, d’accord, ils n’ont pas grand’chose de réellement humain (sinon de français), et de toutes façons, il doit faire encore plus chaud là d’où c’est qu’ils viennent. Mais quand même, des artisses que macron aurait très bien pu inviter à l’Elysée, faut pas pousser !
    Sont pas près d’être au tableau d’avancement, les juges, c’est moi qui vous le dit.

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    • nouratinbis 5 août 2018 / 19 h 57 min

      Ça en effet, ça ressemble bien à du juge-facho…chose qui n’est pas censée exister
      tant les termes se révèlent antinomiques…
      La mère Belloubet a du pain sur la planche!
      Amitiés.

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  3. Pangloss 5 août 2018 / 19 h 34 min

    Détention provisoire, c’est toujours ça de pris.
    Je ne suis pas certain qu’ils aient compris
    Qu’il ne faut pas foutre le souk à Orly.
    Et si par hasard ils ont compris
    La prochaine fois ils iront à Roissy.

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    • nouratinbis 5 août 2018 / 19 h 58 min

      Allez c’est bon, tu as le diplôme
      de rapeur avec Mention
      « super cool »!
      Amitiés.

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  4. carine005 5 août 2018 / 19 h 43 min

    Lequel je préfère ?
    Difficile à dire…
    Perso, j’adore les deux, en brochettes, avec beaucoup de citron et de piment.
    Mais à condition de ne pas le savoir !
    Il faut que l’on me dise que c’est du cochon, sinon j’ai quelques préjugés, qui me passeront j’espère.
    Antropophagobizouilles !

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    • nouratinbis 5 août 2018 / 20 h 00 min

      Gaffe à ne pas t’empoisonner, tout de même, on ne sait pas trop si
      c’est du lard ou du cochon…
      Graporgzibouillards!

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  5. Isabelle 5 août 2018 / 20 h 32 min

    🙂

    Ne vous prenez pas le chou avec toutes ces diversions! En finalité c’est positif, ces voiles qui se lèvent.

    Bien à vous,

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  6. Boutfil 5 août 2018 / 21 h 49 min

    c’est des juges béton
    qui les ont envoyé en zonzon
    ils vont pouvoir gouter
    au plaisir de se faire encu…

    Gros bisous

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  7. Liz 6 août 2018 / 7 h 38 min

    Les voilà à l’isolement, dans des pensionnats différents, je doute Boutfil, qu’ils puissent explorer leur partie féminine. L’expérience ne sera donc pas complète. Tant pis !

    La bestialité bien comprise, une fois encore cher Nouratin, vous nous transmettez une analyse d’une grande justesse que la justice n’a pas pu ignorer. Pour une fois.

    Alors j’alla (re-sic pour faire pendant) sur le Net pour voir leurs compagnes et celles d’autres rappeurs issus de nos banlieues chagrines. Elles sont bien plus clairs qu’eux, quand elles ne sont pas carrément blanches. Idem pour les femmes de footballeurs.
    Les uns et les autres ne manquent de nous rappeler notre passé civilisateur, pardon colonialiste, voire esclavagiste, nos faces de craie de toubabs fragiles et « en même temps » épousent des blanches lorsqu’ils réussissent. Va falloir m’expliquer…
    D’expérience, pour avoir abordé le sujet en toute innocence (hum), je peux témoigner que l’Africaine à papiers français ou pas, le vit très mal.

    Comme lorsque les bleus foncés ont remporté la coupe de foot, il y a eu de la casse. Toujours les mêmes ! Y a pas à dire, ils sont doués.

    Un p’tit coup de colère politiquement incorrect :

    Bises à tous

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    • nouratinbis 6 août 2018 / 15 h 51 min

      Il y va sec, le barbichu…mais c’est un peu comme nous tous,
      vox clamans in deserto…
      Gros bisous.

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    • nouratinbis 6 août 2018 / 15 h 54 min

      Panpan l’arbi! Toute une époque, sacrée gonzesse tout de même!
      Amitiés.

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  8. Pr Calguès 6 août 2018 / 13 h 12 min

    Vous êtes à fond Maurice Chevalier ces temps-ci, Nouratin:
    Prosper l’autre semaine, Ça sent si bon … celle-ci.
    Dit en passant ça me va bien.
    Ce qui m’inquiète c’est l’attitude anormale de la Justice dans « l’affaire », laquelle affaire nous a valu tellement de menaces -qui faisaient froid dans le dos- des vociférateurs patentés à casquettes noires: « Ça va être la guerre, et patin et couffin. » On attend !
    La Justice m’inquiète disais-je car ces Messieurs auraient dû être gentiment sermonés puis libérés ipso facto comme c’est la coutume depuis des lustres dans notre pays qui « sent si bon » !

    En attendant « la guerre », continuez de marchez à l’ombre et buvez frais.
    Amitiés.

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    • Pr Calguès 6 août 2018 / 13 h 13 min

      marcher…naturellement !

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      • nouratinbis 6 août 2018 / 15 h 59 min

        Le rapeur serait il considéré comme une fausse racaille assortie d’un
        vrai bourge? Ça pourrait expliquer…
        Quant à Maurice Chevalier, dans mon jeune temps je le prenais pour un
        croulant périmé…j’ai changé d’avis, c’était un homme selon mon cœur!
        Baïeta.

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  9. elba 12 août 2018 / 7 h 59 min

    Le seul rappeur que j’aie apprécié dans ma vie, Nouratin, était MC Solaar. Au moins il maîtrisait la langue française et ne n…ait pas sa mère, ni la France, ou encore quelqu’un d’autre.

    J’avoue qu’à présent les Booba ou les trucs du genre ne m’intéressent guère. « Booba », dans l’enfance de mes filles (c’est dire si l’âge me rattrape à grands pas !) c’était un dessin animé dont la vedette était un petit ourson, qui était bien loin de l’agressivité ambiante. Mais les temps changent !!! Et pas en mieux.
    Personnellement, je boycotte le plus possible les « produits d’importation » qu’ils soient isra… on va dire « inuits » (clin d’oeil à Liz)… ou autres. Et je ne m’en porte pas plus mal. Il faut dire tout de même que certaines de ces « importations » nous coûtent cher en dégradations de tous ordres, que ce soit dans certains aéroports, ou dans la rue – vitrines, abribus, voitures…- et que notre gouvernement cautionne tous ces actes en ne renvoyant pas dans leurs pays d’origine ces fauteurs de troubles qui nous coûtent cher.
    C’est à cela, en partie, que nous voyons que la France a un contrat de destruction sur la tête.
    « Et ça continue encore, encore. C’est que le début d’accord, d’accord… » dirait Cabrel.

    Dites-moi, vous écrivez « entre-tant » ? Et toi, chère Liz,  » Elles sont bien plus clairs » ? Pardonnez-moi tous deux de vous notifier cela, mais certains mots me sautent dessus comme les poux sur certaines têtes enfantines lors de la rentrée des classes. Cela me fait me rappeler que je suis sotte, puisque l’écriture est la science des sots. 😉 (mais bon, pour ma défense, je vais dire qu’il s’agit là d’orthographe… :))

    Mon pc est en fin de vie, j’ai eu un peu de mal à accéder à votre blog. C’est chez moi, la période où tout tombe en panne (pfff !). Que voulez-vous, le temps fait son oeuvre ! Un de ces quatre, il s’agira de moi et non des objets qui m’entourent. C’est la vie.

    Plein de bises, à vous Nouratin, ainsi qu’à tous/toutes.

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    • nouratinbis 12 août 2018 / 15 h 52 min

      Nous y passerons tous, certes, mais rien ne presse, vous aurez un nouvel ordi
      et sans doute encore un autre après, si cela existe toujours.
      Oui, entre-tant, à l’origine c’était « entre tant et tant » mais c’était il y a longtemps,
      maintenant on écrirait plutôt entretemps, cela ne me semble pas incorrect mais
      je préfère la formule ancienne.
      Gros bisous.

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  10. Kobus van Cleef 15 août 2018 / 8 h 54 min

    Dans les temps anciens, quasi historiques, cette divergence d’opinion entre deux personnes se serait réglée par un duel
    Un vrai,aux tristes aurores, entre quatre témoins, un président de duel, un médecin pour panser un éventuel blessé et du fer à la main
    Ou alors une petoire et au signal chacun marche vers l’autre
    Mais là, les mecs se sont retrouvés comme dans leur milieu originel, en masse, mêlée confuse et vociférante, ahanements de bêtes de somme, dieu que c’était laid a regarder !
    Ce que c’est que l’atavisme, quand même….
    Quoique…..
    Atavisme peut être mais pas partout, pas sur tous les plans
    Regardez, un vrai rappeur, une vraie racaille serait sortie de la salle d’audience en force, aurait fait le coup de poing avec les matons, aurait secoué les barreaux, pas vrai ?
    Liberté, liberté chérie !
    Et là, nous avons eu le spectacle lamentable de moutons emmenés en détention sans même ruer dans les brancards
    Je suis déçu, extrêmement déçu
    Cherchons l’explication dans le statut de ces garçons, l’un est styliste ( oui, paraît que c’est le mot à employer) l’autre on ne sait quoi, mais ils ont une surface, surface commerciale et ne veulent pas la gâcher
    Ces garçons sont devenus de bons bourgeois, la chose qu’ils execrent le plus au monde !
    C’est désopilant
    Et pire que des bourgeois, des bourgeois occidentalisés !
    Avec marque de fringues, engagement, concerts URSAFF et autres cotisation
    Devant ces bons bourgeois, soyons, comme disait Jünger, de mauvais bourgeois !

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  11. nouratinbis 15 août 2018 / 10 h 56 min

    Des bourges qui singent les racailles, en somme…oups, je ne suis pas
    sûr d’avoir employé un verbe bien approprié, moi…
    Amitiés.

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