Petite précision comme suite à la remarque d’une fidèle autant que bien aimée lectrice, à propos du prénom, quelque peu inusité, de mon pote Sassi. Pie sent son vieux temps, bien sûr, cependant à mon époque on le trouvait encore porté par des jeunes-gens de bonne famille chrétienne, mon ami Sauli, par exemple, un natif de l’île de Beauté, et aussi l’illustre Cedeboue, bien connu dans les cercles interlopes pour sa manière personnelle d’arroser la Canebière et autres lieux propices. Mais surtout, Pie était l’appellation contrôlée des Souverains Tompifes de la grande époque, celle où l’on ne rigolait pas avec la Religion, toujours attaquée mais jamais abattue (poil où vous voudrez). C’était au temps où nos Pie numérotés de Un (ça remonte tout de même au deuxième siècle) à Douze, ce dernier ayant laissé des souvenirs précis dans mon esprit, ainsi que des traces dans l’histoire, surtout celle écrite par les béotiens qui l’accusent de collusion avec les légions d’Adolf lorsqu’elles occupaient Rome. C’était l’époque où le Pape se faisait trimballer à dos de curetons (San Antonio dixit), parmi les foules de fidèles extatiques. Reconnaissons-le, cette fameuse Sedia Gestatoria, ancêtre grandiose de la Papamobile, finissait par faire un peu rigoler! Un trône coruscant, incrusté d’or et de pierreries, hissé sur les épaules de quatre ecclésiastiques, choisis pour leur musculature puissante assortie d’une taille standard, le mètre quatre-vingt-dix plus ou moins deux centimètres maxi pour ne pas déséquilibrer la charge, je veux dire l’Évêque de Rome, vieillard mitré, cacochyme et podagre, balancé tout en haut, selon le rythme de la déambulation des porteurs à soutane. Il lui fallait un estomac en béton armé, au Pie, pour résister au mal de chaise… De temps en temps il devait probablement dégueuler tripes et boyaux, le pauvre mesquin! Il disposait sans doute d’un petit sac, comme dans les avions, c’est tout de même mieux adapté que la mitre pour éviter les fusées gestatoriales. Autre temps, autres papes, celui d’aujourd’hui se balade dans une camionnette en plastique anti-balles! Même plus Rital, le mec, reste à savoir s’il demeure toujours catholique avec sa façon de lécher sans arrêt le derche aux Musulmans.
Ils produisaient tout de même un autre effet, les Pie! Le célèbre Pie VII, tenez, en voilà un qui ne se faisait pas dessous, comme son nom l’aurait pu laisser croire. Tenir tête à Napoléon Premier quand celui-ci dominait l’Europe et bouffait tout le monde au passage! Fallait avoir grave les testiculos bene et panentes (1) règlementaires! Je vous parle à peine des autres, sans quoi on n’en finirait plus: Saint Pie V, l’inventeur de la messe qui ressemblait à quelque chose, celle de Mgr. Lefèbvre, Saint Pie X, le pourfendeur de la Loi Combes, l’ennemi juré de la Répupu anti-cléricale, canonisé pour miraculisation de deux bonnes sœurs! Rien que des pointures, ces Pie, pas l’oiseau genre la tête de liste des Macronnistes aux Européennes…Oui, je sais, Nathalie Loiseau ne saurait susciter la moindre confusion papale et n’eût jamais, vraisemblablement, ne serait-ce qu’effleuré la queue de Pie! C’est juste manière de causer, quoi, le passage à l’heure d’été ça éprouve!
Comme je le suggérais un peu plus haut, nous gagnerions sans doute à revenir au temps des Pie, ce serait en tout cas moins vache pour nous autres Catholiques Européens! Ces Papes-là défendaient leur beefsteak, c’est à dire, en gros, la Chrétienté. L’actuel, lui, se porte au secours des envahisseurs; son dada c’est les Migrants! Il vient encore d’en remettre une couche par un discours bien senti prononcé au Maroc devant un parterre de sub-sahariens judicieusement sélectionnés. Il a signé le Pacte de Marrakech, François, et, contrairement à nos gouvernants qui en minimisent la portée, il lui trouve des palanquées d’avantages. Pour Bergoglio ce texte va permettre la mise en application de son programme, lequel tient en quatre verbes: accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. On les reçoit comme de vieux potes, on les met à l’abri bien pépères, on propage l’idée que les nouveaux arrivants constituent une richesse pour l’Europe -comme les « chances pour la France » de l’époque regroupement familial- et puis on fait de la place pour leur « culture » afin de leur permettre de s’adapter en souplesse à notre civilisation. Voilà ce qu’il pense, Francesco Bisounoursico! Un pur rêveur ou bien un salopard absolu? Je ne saurais me prononcer. On pourrait lui accorder le bénéfice du doute, par charité chrétienne, sauf que lui il zappe complètement la charité bien ordonnée, celle qui commence par soi même! Il veut quoi, l’Argentin, la Charia en Europe? Comme ça on transfère le Vatican à Buenos Aires et le tour est joué?
Bien sûr oui, je sais, Jésus disait à ses Apôtres un paquet de trucs comme quoi nous sommes tout frères, qu’il ne faut laisser personne sur le carreau, qu’il convient d’aimer son prochain comme soi même…ce qui, au passage, suppose de s’aimer soi même à égalité, ni plus ni moins! Et puis enfin, bordel de dieu, les temps ont changé depuis l’Époque Christique! Le monde comptait alors grosso-modo entre cinquante et soixante millions d’habitants, sans l’Amérique, bien entendu, dont on ignorait l’existence, et une Afrique sub-saharienne où personne n’avait encore mis les pieds, hormis les naturels du pays qui devaient se compter par quelques dizaines de milliers à tout péter. Ils pouvaient y aller sans état d’âme, Jésus et ses disciples, à ce compte-là vous accueillez, vous protégez, vous promouvez, vous intégrez tout le monde si ça vous chante, ça ne mange pas de pain ou si peu… Mais de nos jours, vous vous rendez compte du monstrueux tsunami qu’il nous prépare, le Représentant de Dieu sur terre? On fait quoi, nous, avec les deux milliards d’Africains qui vont nous débouler sur les endosses dans les trente ans qui viennent si on écoute le Pape? Un fou, ce type, manifestement! Ou bien alors une cinquième colonne musulmane à lui tout seul!
En tout cas si vous comptez sur le pasteur pour veiller sur ses brebis, vous pouvez toujours vous brosser! François ce serait plutôt le protecteur du loup, vous voyez? Il l’accueille, le loup, il le protège, il le promeut et même il essaie de l’intégrer…et d’une certaine façon ça marche, il enrichit le troupeau, Canis Lupus, il le dévore et ça lui fait ventre, une brebis par ci, un agneau par là, rien de tel pour garder la forme! Bon appétit Ysengrin, Dieu reconnaîtra les siens…
Dans la vraie vie de notre époque, vous trouvez des tas d’amis du loup, des bobo-gauchos-écolos bien installés à côté de leurs pompes, des citadins hors-sol, donc, qui ne connaissent les moutons que par oui-dire. En revanche, pour trouver un berger ami du loup, vous pouvez toujours vous fouiller! Moi j’en connais, pour eux le bon loup c’est celui à qui ils viennent d’administrer une infusion de chevrotines et qui pourrit sagement sous les branchages au creux du vallon. Normal, ils aiment leurs bêtes ces types, ils ont à cœur de les protéger, l’indemnité qu’on leur refile sur nos impôts pour pallier les coups de dents du fauve dans la bidoche ovine laisse intacte leur colère contre les bien-pensants sus-mentionnés.
Le seul berger qui se fout de ses ouailles, qui les envoie se faire bouffer avec le sourire du Jésuite satisfait du devoir accompli, c’est le pasteur des âmes, le camarade François!
Voilà pourquoi je les regrette, les Papes Pie, ceux-là faisaient leur boulot. Ça s’est arrêté brutalement avec Pie XII, dont le successeur, Jean XXIII, ne trouva rien de mieux à faire que de désacraliser l’Église en la plongeant dans la vulgarité triviale. Après cela, bien sûr, rien ne pouvait plus fonctionner comme avant. Jean-Paul II, avec sa personnalité écrasante, réussit quelque temps à jouer son rôle avec talent et efficacité, mais la machine était grippée, elle ne pouvait plus que partir en quenouille, d’où le Pape François, l’ami du loup!
Au Maroc, nouvelle route de l’invasion depuis la fermeture des ports par l’abominable Salvini, le salaud qui protège les Ritals au lieu des Africains, il a donné sa pleine mesure, le Pape, son message est clair: laissez venir à nous les petits Muz, elle est bonne fille l’Église, elle se laissera égorger comme l’agneau pascal, sans moufter!
Vive les Pie, comme disait la vache!
Bonne semaine et amitiés à tous.
Et merde pour qui ne me lira pas.
NOURATIN
(1) La proclamation du nouveau Pape exige un certain nombre de conditions dont une paire de baloches « bien pendantes » et ce depuis le regrettable incident de la Papesse Jeanne; l’Église ne fait pas encore dans la parité mais au train où vont les choses, cela ne devrait pas tarder.