On le sent un peu inquiet, le populo. Après tout, voilà même pas deux ans, il portait le petit Présipède dessus le trône élyséen et maintenant il commence à mesurer le niveau de la connerie ainsi commise. Eh bien, qu’il soit rassuré, le populo! D’accord, il en a fait une belle, bien gratinée sur le dessus, dorée sur les bords et fondante à l’intérieur, comme dirait l’illustre Castapiane, le bovin dragueur de Beauvau. Sans aucun doute. Toutefois, dans le fond, n’était il pas condamné, en toute hypothèse, à merder lamentablement en choisissant le Roi? Bien sûr, Macrouille dans le genre pas de clerc, ça se posait là, mais bon, les choses eussent elles évolué plus favorablement en cas de victoire de la mère Le Pen? La probabilité semble nulle! Avec Présipède ce sont les petits blancs laissés pour compte du socialo-libéralisme-En-Marche qui ont foutu la merde. Pour une histoire de prix du gazoil, en plus! C’est dire à quel fil ténu les intronisations démocratiques tiennent. Une victoire des sales fachos, eût en revanche immédiatement suscité la levée en masse de toutes les bien-pensances alliées à tous les antis de la Gauche, auxquels se fussent ajoutés les fonctionnaires, les affidés de l' »Économie Sociale et Solidaire », les immigrés des différentes générations et des diverses origines arabo-africaines, sans oublier, bien entendu, la « Justice de la République » ainsi que les media de toutes obédiences ou presque. En même temps, l’Union Européenne nous tombait dessus à bras raccourcis, avec pour objectif de faire rendre gorge le plus vite possible à la bête immonde installée à Paris tel un chancre affreux sur le visage d’une femme sublime. Il suffit pour en acquérir l’absolue certitude, de comparer les traitement réservés, en matière budgétaire, d’une part à l’Italie, condamnée pour avoir présenté un déficit à 2,7% du PIB contre les 2,4% promis par le précédent gouvernement, et la France macronnifique, largement au dessus de 3% depuis le 10 Décembre dernier…et pas loin de quatre depuis Jeudi. La botte ça pue le gros pied salvinien, l’hexagone ça sent bon le parfum délicat de Présipède!
Donc, avec tout ça, vous pourrez constater que dans tous les cas nous étions foutus. Peut être aurions nous pu bénéficier d’une petite chance avec Fillon, un homme qui aime tellement l’argent ne peut pas être mauvais, pas vrai? Mais bon, vous avez vu, n’est-ce pas, la Répupu s’en est débarrassée afin de s’éviter l’arrivée à sa présidence d’un bonhomme capable, avec un peu de chance, d’améliorer son sort. La démocratie, contrairement à tous les autres modèles, possède une tendance suicidaire qui ne s’est jamais démentie en France depuis 1789. C’est ainsi et cela ne finira qu’avec la Charia. Un peu de patience, ça vient.
Que va t-il donc se passer maintenant? Hé bien vous savez, pas grand chose! En tout cas, pas grand chose de nouveau. Dans une regrettable indifférence générale, s’approchent désormais les élections européennes. Quatre semaine jour pour jour et nous connaîtrons la fin du suspense -pas vraiment insoutenable- sur le point de savoir laquelle, des listes Loiseau, à gauche et Bardella, à droite, pointera en tête au soir du 26 Mai. En dépit des accointances anciennes de cette pauvre Nathalie avec les nauséabonds estudiantins, je ne vous cache pas qu’une victoire du second serait particulièrement appréciable, histoire de bien marquer l’existence, chez nous aussi, d’une sérieuse opposition à l’envahissement ainsi qu’à la décadence civilisationnelle. Les États Européens convaincus de l’absolue nécessité de se préserver de l’invasion sont aujourd’hui suffisamment forts et nombreux, n’en déplaise à nos très chers amis humanitaristes, pour qu’un geste fort des électeurs franchouilles viennent un peu contrebalancer les positions immigrationnistes du petit potentat élyséen et nous replace, nous aussi, du bon côté, avec les défenseurs de notre civilisation. Avec les Autrichiens, les Italiens, les membres du Groupe de Visegrad…et peut être bientôt les Espagnols, nous commencerions peut être à peser un peu au sein d’une Europe centro-molassonne dominée par les gaucho-technocrates. Alors les Espagnols…eh bien nous allons pouvoir dès ce soir, apprécier la tournure des évènements.
Rappelons d’abord que l’Espagne souffre, comme nous, d’une soi-disant « Droite » incapable de s’assumer en tant que telle et portée, en conséquence, à conduire une politique passe-partout compatible en tout point avec les dogmes bien-pensants. Ladite « Droite », s’étant pris les pieds dans une motion de censure déposée par les Socialos, elle dut, naguère, laisser à ces derniers la charge de gouverner le pays. Ce fut un tel succès qu’après huit mois de déconnage gauchiard, le sieur Sanchez, chef du Gouvernement, se trouva dans l’obligation de recourir, avec près d’un an et demi d’avance, aux élections générales. Sanchez va t-il aussi perdre son fauteuil branlant et du coup, forcément, se briser le coccyx ? La probabilité apparaît considérable dans la mesure où, en un temps record, la Gauche Espagnole administra au pays la preuve de son impéritie nocive. Les Ibères ayant peu apprécié le flux d’envahisseurs africains, détournés de l’Italie par la politique salvinienne, qui déferle aujourd’hui sur ses plages. L’espagnol déteste les débarquements de Musulmans, souvenez vous du Cid, tiens « le flux les apporta, le reflux les remporte« ! Manque de bol, avec le beau Sanchez point de reflux! Du coup « les Maures et la mer montent jusques au port et les premiers y restent! Là c’est la poisse!
Sans compter les vieilles lunes réveillées par les acharnés de l’anti-franquisme, déterminés à expulser le Caudillo du tombeau. On peut en penser ce qu’on veut mais les souvenirs de la guerre civile persistent dans les tronches ibériques; autant les héritiers des Marxistes -dits Républicains- tiennent à foutre leur bête noire à la poubelle, autant les descendants des autres, ceux qui n’ont pas oublié les méthodes communistes et leurs effets sur les populations adverses, Catholiques notamment, apparaissent décidés à laisser Franco bien pépère dans son mausolée. Qu’on le veuille ou non, tout cela crée un climat, plutôt favorable à la résurrection d’une vraie Droite.
Et c’est bien ce qui semble se produire. Le parti Vox, la Droite Espagnole, a réussi ces derniers temps une entrée fracassante dans les parlements régionaux; il arrive maintenant au niveau national, crédité de plus de dix pour cent des suffrages. Manifestement sous évalué, le score de Vox pourrait bien en réalité dépasser les treize points, ce qui lui offrirait plus de trente sièges au Congrès et l’opportunité de peser sur la coalition gouvernementale susceptible de sortir des urnes. Sauf que l’autre Droite, la molle, devra aussi négocier avec les centristes de Ciudadanos…la démocratie, quoi! Si tous ces braves-gens ne parviennent pas à un accord, ce sera de nouveau un conglomérat de Socialo-Gauchistes qui récupèrera le manche, avec une nouvelle dégringolade à la clé. La possibilité n’est pas à écarter, si l’on considère l’intérêt de Vox, lequel prospère superbement à l’ombre de la foutaise gauchiarde… Comme quoi ce qui se passe aujourd’hui dans la Péninsule risque d’emporter de sacrées conséquences. Pour ma part je regarderai ça attentivement, c’est plus important, à mon avis, que les derniers soubresauts d’un giletjaunisme allié de la CGT et des Blackblocs.
Voilà. Vous remarquerez, je pense, mon silence relatif à la conférence de presse de notre cher Présipède. Normal, considérant n’avoir pas de temps à perdre, je n’ai même pas regardé… Il semblerait que j’aie bien fait…
Bonne semaine de premier Mai, n’oubliez pas le muguet et ne manquez pas, s’il vous plaît, de faire bien dévotement vos pâques marxistes. Cependant, ne vous donnez pas la peine de descendre dans la rue pour tout casser, on en connaît plein qui vont s’en charger, ne vous en faites pas.
Amitiés à tous.
Et merde pour qui ne me lira pas.
NOURATIN