Le coup du virus chinetoque

Il y avait longtemps qu’on ne nous l’avait fait, le coup du virus jaune! Tout petit, je me rappelle, nous avions déjà la « grippe asiatique », une saloperie qui faisait frémir dans les chaumières! Je me souviens des vieilles, elles imputaient le phénomène, qui à la bombe atomique, qui à la malveillance soviétique, qui à la vengeance d’un Bon Dieu, vachement en rogne de voir ses ouailles déserter les églises, déjà… Remarquez, ladite grippe avait fait entre deux et cinq millions de morts selon les estimations, un peu comme pour les manifs, vous savez, la vérité pourrait se situer à mi-chemin…et puis, après tout on s’en fout des épidémies d’il y a soixante ans! Si vraiment on veut se faire peur, alors on n’a qu’à exhumer la « grippe espagnole » de 1918, plus de victimes à elle seule que la grande-guerre, c’est tout dire! Voilà pourquoi le virus d’aujourd’hui, avec ses cinquante petits décès de rien du tout, ne m’impressionne pas, pour moi c’est juste un sujet à occuper les media, lesquels nous bassinent avec, à longueur de journée, à tire-larigot, sans débander le moins du monde. On flanque une bonne trouille aux braves-gens et simultanément ça leur évite le souci de penser à autre chose. D’une paire de…je veux dire, d’une pierre deux coups!
En même temps, soyons justes, un jour ou l’autre ça finira bien par tourner à la grosse catastrophe, ces histoires de virus qui mutent, qui essaient plein de solutions pour nous niquer la gueule à nous autres, espèce invasive et immensément délétère. Je me dis comme ça que la Nature, dans sa grande sagesse, a toujours su mettre un terme à ce qui pouvait lui poser problème. Question d’équilibre. Quand il existe un quelconque déséquilibre quelque part, quelque chose se passe toujours pour remettre le système d’aplomb. De nos jours, j’ai l’impression que le processus naturel défensif pourrait bien travailler sur les virus, c’est à peu près la seule cochonnerie contre laquelle l’humanité se trouve un peu dépourvue, mal armée, sans recette miracle pour y faire face et s’en débarrasser. Ça cherche, vous dis-je, à chaque nouvelle affection virale, on subodore qu’il s’agit d’un essai, pour vérifier si ça fonctionne ou pas. Par exemple l’actuel, celui de Wu Han, se révèle infiniment trop faiblard pour éradiquer l’espèce humaine, il élimine juste les plus vieux et les plus malades, certes c’est bon pour les retraites et pour la Sécu mais elle s’en fout, la Nature, là n’est point son souci, elle voudrait bien, je pense, nous faire disparaître avant qu’il ne soit trop tard…elle pourrait y arriver, sans doute, à force de mutations… D’ailleurs il paraît, à en écouter les chaînes où s’expriment les ex-paires, que le petit dernier en question n’arrête pas de se modifier, il tourne, il vire, il mute en permanence, un peu comme le furet du bois-mesdames (1) et si ça se trouve, un beau jour sans crier gare, comme Saint Lazare, il se lève, il marche et il nous dézingue tous les uns après les autres sans nous laisser la moindre chance de continuer à foutre le bordel dans l’ordonnancement naturel de notre chouette planète! Ce qui m’amuse dans ce style de probabilité c’est que tout le monde y passerait, Greta Thunberg comme Donald Trump, Ségo la Pintade comme Marine Le Pen, Présipède comme Méluche, Yannick Jadot comme Dupont Gnan-Gnan! Tous, dites donc, nettoyés, éliminés, éradiqués! la Gauche, la Droite, les Verts, les Rouges, les Gris, les Blacks! La grande lessive, quoi, la vraie, la big punition divine, l’Apocalypse, now or after! Moi, j’y crois sincèrement, vous savez, je ne vois pas comment nous pourrions encore longtemps continuer comme ça, impossible! Le moment finira bien par arriver un jour ou l’autre, où il faudra rendre la terre aux animaux, aux plantes, aux saloperies d’insectes grouillants, aux petits oiseaux qui gazouillent et qu’on entend de moins en moins, aux éléphants et aux baleines, tout ça, quoi, y a pas de raison!
C’est vrai que les moyens de nous foutre en l’air ne manquent pas; une bonne grosse comète, un superbe astéroïde qui viendraient nous percuter tout à trac, un réveil généralisé des volcans, ou même, tout bêtement, l’atmosphère rendue irrespirable par toutes les dégueulasseries que nous y déversons. Certes. Toutefois ce serait dommage, trop de dégâts collatéraux, alors qu’il suffirait de bousiller une seule espèce et tout rentrerait aussitôt dans l’ordre… Non, croyez moi, la solution c’est le virus, le jour où il aura dégotté la bonne mutation l’affaire tombera tout seule dans le sac… et nous avec! Remarquez, ce n’est pas tellement que je le souhaite, ce qui d’ailleurs serait particulièrement stupide de ma part, n’est-ce pas, mais bon, ça me paraît logique, et quand il existe une solution adaptée au problème, elle parvient généralement à se mettre en place, tôt ou tard.
Dans le temps la Nature se débrouillait à nous tenir en respect grâce aux bactéries. Ça marchait très bien! Dès que la population humaine prenait un peu trop d’ampleur, une bonne épidémie de peste et le tour était joué. Et, il n’y a pas même si longtemps, des trucs comme la tuberculose, le choléra ou le palu, régulaient les populations en mode plus ou moins endémique et sans faire trop d’histoires, naturellement quoi… Et puis, malins comme nous sommes, nous avons fait la grosse trouvaille, les antibiotiques! Quand je dis nous, bien entendu, je parle des Occidentaux, les autres ils n’ont jamais trouvé grand chose, à part le moyen de nous emmerder la vie. Seulement, au lieu de les garder pour nous, les antibios, ce qui, somme toute, n’aurait pas eu de conséquences bien méchantes, il a fallu qu’on les refile au monde entier! Résultat des courses, personne ne meurt plus et on se retrouve avec des milliards et des milliards d’abrutis qui salopent l’environnement à qui-mieux-mieux. Et voilà pourquoi Mère Nature a dû se rabattre sur les virus… Ce n’est évidemment pas par hasard qu’elle les fait apparaître en Asie, voire en Afrique, parce que la surpopulation se joue là, essentiellement… Elle sait bien ce qu’elle fait, allez, la mère Nature…
Donc, si vous voulez, le petit virus de Wu Han, avec son air con et sa vue basse, ne me semble pas pour l’instant se présenter comme un candidat sérieux à l’harmaguédon, tout juste un tir d’essai pour vérifier la hausse… En revanche c’est un pas de plus vers la solution finale, pas celle du rigolo à moustache carrée, non, l’autre, la vraie, celle qui ne fait pas de différence et qui nous mettra d’accord, des Juifs aux Muz, en passant par tous les autres, nous compris. Ça viendra quand ça voudra…rappelez vous la formule de Jésus « je viendrai comme un voleur« , à mon avis il pensait déjà au virus. Donc ça peut se produire demain, comme dans cent ans ou dans mille ans…sauf que ça m’étonnerait qu’il attende aussi longtemps…enfin moi, ce que j’en dis…

Cependant, je vais arrêter là parce que, voyez vous, avec ce genre d’article je risque quand même un peu de me mettre tout le monde à dos!
N’oubliez pas de regarder les résultats de l’élection d’Emilie-Romagne, en Italie, ça pourrait se révéler croustillant…
Bonne semaine à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Une jolie contrepèterie visant l’Abbé Dubois et ses petites habitudes à la Minou la Tringlette

 

Les mœurs du Seigneur sont impénétrables

Je serai bref; une fois n’est pas coutume, et puis, allez savoir, je dispose à la fois d’un temps de plus en plus limité et d’une inspiration proportionnellement décroissante. Soyons lucides, je me répète, certes, mais il n’y a plus grand chose de passionnant à observer, ni même de foncièrement drôle. Prenez Ségolène, tiens, au hasard, reconnaissons lui, dans le passé, une extraordinaire force comique! Une nana qui nous avait comblé de bonheur désopilatoire à l’occasion de la campagne présidentielle 2007, singulièrement lors de son débat avec l’autre rigolo, là, Sarko, où elle suggérait entre autres trouvailles de faire raccompagner les fliquettes après le service, sans doute par d’autres nanas qu’il eût également fallu escorter back to home, ce qui au bout du compte pouvait permettre une baisse drastique du chômage. Souvenez vous, aussi, de Ségotine Raubryal et puis également de Ségo la Pintade,  autre époque…désormais c’est le pathétique qui caractérise la pauvre tordue avec ses foutaises minables d’ambassadrice polaire fainéante et de candidature improbable à une présidence de la répupu qui lui échappa, somme toute de peu en 2007…comme quoi la démocratie recèle des réserves de connerie réellement insondables. Mais désormais c’est fini, la mode a changé, le vent a tourné, l’effet de surprise ne jouera qu’en faveur d’autres sinoques, peut être du même calibre, mais jamais plus pour la mémère Royal, elle fait partie de l’histoire dérisoire de ce pays d’andouilles, elle appartient à l’ancienne génération, elle est périmée!

Et à part ça il nous reste quoi? Ben pas grand chose, que voulez vous, Présipède qui se fait un peu secouer au théâtre…bof, pas de quoi fouetter un chat, rien à voir avec les grands moment genre attentats de Cadoudal ou du Petit Clamart, juste un misérable  chahut à la dimension infime du personnage. Et pour l’emmerder, ces cons, ils foutent le feu à La Rotonde! Moi je l’aime bien La Rotonde, du coup ils m’enquiquinent aussi, pourtant je ne leur ai rien fait! Même pas voté Macron, dites donc, Dieu m’en préserve! Et je vous fous mon billet que parmi tous ces abrutis qui s’acharnent à lui secouer les puces, à Macrounette, vous en trouveriez plein qui lui ont apporté leur suffrage, voire se sont abstenus, ce qui revient à peu près au  même. Mais bon, trêve de balivernes, les évènements en question manquent à la fois de grandiose et de risible, c’est juste de la roupie de sansonnet, à la hauteur d’une époque pusillanime et bébête, à la hauteur des gens qui nous gouvernent, tous plus lamentables les uns que les autres, à la hauteur de nos maîtres à penser médiatiques, pratiquement tous formatés à la bien-pensance activiste. Rien de tout cela ne mérite vraiment notre attention. Cherchons ailleurs…

Sachant que les variations Trumpo-Xiginpinguesques sur le commerce américano-chinetoque apparaissent un peu trop techniques pour constituer un bon sujet, que les affaires d’Iran, on ne peut tout de même pas en parler à tout bout de champ et que je ne comprends rien aux histoires libanaises, excepté l’affaire Ghosn déjà exploitée, je ne vois pas grand chose à me coller sous la plume.
Il y aurait bien les aventures fabuleuses du Duc et de la Duchesse du Sucesex, les ineffables Harry et Megan, cependant nous n’en avons strictement rien à secouer! Ah oui, au temps d’Edouard VIII, là on trouvait de la matière, du flamboyant! Le Roi qui envoie tout péter pour l’amour d’une femme! Je crois qu’on n’a plus rien observé d’aussi chouette depuis lors, moi en tout cas ça me fascine totalement, je le comprends à bloc, l’Edward en question! Et on pourra lui reprocher tout ce qu’on voudra, y compris le copinage présumé avec les Nazis, rien ne m’empêchera de le considérer comme un frère, ce mec, un frère heureux, lui, heureux comme la grande masse des imbéciles qui n’y ont rien capté. Sans atteindre un tel niveau, l’histoire de Diana aussi avait de la grandeur, romantique à souhait, superbe! Mais Harry et Mégane, le rouquemoute et la…je veux dire l’actrice de séries à la con… avec leurs velléités de fuite sans renoncer complètement aux petits avantages matériels de la famille. Vous trouvez quelque chose à raconter là dessus, vous?

Allons donc! Pas la peine d’en rajouter, ça pédale dans la choucroute de partout… Ouh, au fait, à propos de pédale, j’en ai quand même vu une bien bonne dans le genre ignoble mais riche d’enseignements. Une espèce de petite fiotte qui chantait, sur France Inter, bien sûr, la radio qu’on paye à prix d’or pour nous enfler la tronche à la propagande gaucho-islamiste. Alors le zigomar en question nous gratifiait d’une parodie de « Jésus reviens » ce chant idiot qui servit longtemps à ridiculiser les catholiques et le catholicisme, mais avec des paroles tout à fait inédites, jugez plutôt:

« Jésus, Jésus, Jésus est pédé,
Membre de la LGBT,
Y a qu’à voir comme il est fringué,
Pourquoi l’avoir cloué et pas enculé?
Y a pas que l’hostie qu’il faut sucer »
Etc, etc…

Dans le studio du Service Public ça rigolait à gorge d’employé (comme disait Béru) pendant que le petit merdeux s’égosillait! A la fin, l’animatrice en chef, essuyant ses larmes et réprimant enfin son hilarité, s’est efforcée de bien préciser le caractère imprescriptible autant qu’absolu du droit au blasphème. C’est une merveille, ça, le droit au blasphème, faudrait même l’inscrire dans la Constitution… sauf, toutefois, qu’il importerait alors de préciser « droit au blasphème anti-chrétien », sans quoi on irait vers  des ennuis vachement lourds…
Alors oui, moi à la limite elle ne m’aurait pas gêné sa chanson de merde, à la petite tarlouze, à condition qu’il rajoute juste un petit vers de rien du tout, vous voyez, genre:

Jésus, Jésus, Jésus et pédé,
Mahomet l’a sodomisé...

En plus ça rime bien et, au fond, il y a beaucoup de vrai… Oui, seulement là ça ne le ferait pas, vous voyez, d’abord nul ne songerait plus à se fendre la poire, dans le studio, mais encore sonnerait illico le téléphone de Delphine Ernotte et les sanctions tomberaient à sceau comme une pluie d’Automne sur le Sud Cévenol! Faut pas déconner avec le Prophète! En revanche Jésus, c’est permis, on peut y aller joyeusement et sans limite!
Donc, comme je vous le disais, ça se marrait bien dans le studio…sauf que ça n’a pas duré  longtemps, il a quand même sonné, le téléphone! Parce que si le droit au blasphème anti-Jésus, pas de problème, ça joue à fond, en revanche le droit de dire « pédé » ça non alors! Pas question, c’est défendu, interdit, prohibé, contraire à tous les principes bobos de la bienséance gaucho-universo-germanopratine! Il a fallu qu’il s’excuse platement, le petit chanteur à la croix dans le fion, et les petits rigolards du studio aussi, et même la mère Delphine! M’enfin, quand même, y a des limites à la libre expression, ce n’est pas toujours celles que tout un chacun pourrait imaginer de prime abord, voilà tout! Comme quoi, si les voies du Seigneur sont impénétrables, ses mœurs présumées le semblent presque autant… mais c’est juste une question de vocabulaire…

Bonne semaine et amitiés à tous,

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

 

 

On l’a pas descendu exprès le Boeing!

Alors, vous avez l’enturbanné de service: « Oups, ben oui, on s’excuse, vous savez ce que c’est ces engins-là, ça part tout seul, on l’a pas fait exprès, vous imaginez! Mais aussi, c’est quand même bien la faute à cette charogne de Trump, crédieu…enfin je veux dire, qu’il soit maudit jusqu’à la cinquantième génération, si Allah n’a rien contre! Qu’est-ce qu’il avait besoin, ce grand satan à peau de cochon malade, d’aller nous zigouiller l’Immense  Général Souleimani! Vous vous rendez compte! Ça nous a foutu le Guide Suprème dans une rogne de chien enragé…enfin épouvantable, quoi, si Dieu le veut, et du coup il a mis la pression, le Saint-Homme, à force de secouer les puces à ses potes des Hautes-Sphères vous comprenez bien l’ambiance, un vrai capharnaum, l’adrénaline coulait à flots en permanence. Vu la tripotée de croyants (ben oui, on dit comme ça mais ça signifie tout le monde, parce que les ceusses qui croivent pas, on les a expédiés en enfer depuis lurette) qui sont venus au zobe-sec du feu-Général, on a bien compris que ça allait sharkler grave, par le fait. Le Peuple pissant la colère par tous les orifices et les Forces étant sur le pied de guerre avec armes, bagages et doigt sur la gachette, vous imaginez ce que ça peut donner dans une atmosphère aussi électrique! Ben là ça n’a pas loupé, le préposé aux missiles sol-air, voyant un objet volant pas bien identifié sur son écran-radar, son sang n’a fait qu’un tour! Bon il a bien tenté d’appeler son supérieur mais, manque de pot, panne de téléphone! Vous vous rendez compte de la poisse, hein! Et comme il n’avait plus de temps, hé ben mauvaise pioche! Il a appuyé sur le joystick – lequel s’est révélé plutôt sadness-stick vu les cent-soixante seize couillons qui ont laissé les quilles dans l’opération, sans compter un joli Boeing ukrainien presque neuf! Toutefois, rassurez vous, le type en question on va la lui faire payer sa précipitation incontrôlée, on va lui couper les baloches et les lui coller dans la bouche, après quoi on l’écorchera vif, sans préjudice qu’ensuite lui seront arrachés au bulldozer tous les membres l’un après l’autre, les bras, les jambes et, pour finir en beauté, le scoubidou décapoté, le restant sera, évidemment, jeté aux chiens errants, y a pas de raison qu’y se régalent pas aussi les pauvres bêtes… Oui mais attention, hein, tout ce que je vous dis là, seulement après un jugement d’au moins deux heures et en parfaite conformité avec les exigences des Conventions Internationales machin-truc, hein, on n’est pas des sauvages! Il aura même droit à un avocat agréé par les Ayatollahs, c’est vous dire! Donc, bon, après ça j’espère que vous aller cesser de nous casser les roubignoles à propos de ce regrettable incident… Et  puisqu’on vous dit qu’on l’a pas fait exprès, m’enfin! »

Bon, moi je veux bien tout ce qu’on voudra mais faut quand même pas pousser mémé, pas vrai, des olibrius de ce calibre mieux vaut éviter de les laisser se bricoler tranquillement une bombe atomique. Et encore une fois, désolé, les faits donnent raison à Trump! On voit bien le danger qu’ils représentent ces mecs-là, il semblerait plus raisonnable d’attendre qu’ils se dotent d’un gouvernement non inféodé aux fanatiques pour discuter le bout de gras avec eux. En même temps, on risque d’attendre longtemps étant donné, pour ceux qui s’en souviennent, la manière dont ils se sont débarrassés du pauvre Shah! Et une fois encore, il a fallu que notre belle Répupu, giscardienne à l’époque, se distinguât en fournissant un asile bien pépère à l’Ayatollah Khomeini, celui par qui le malheur islamico-chiite est arrivé. En outre, n’oublions pas ce théorème fameux de Jean Foupallour, ce sage parmi les sages: les Chiites font chier et les Sunnites suer.
Cela reste tout à fait d’actualité, plus que jamais, dirais-je. Les Sunnites, c’est vrai, tiennent généralement le haut du pavé, il ne se passe pas une minute sans que quelque part dans le monde ils ne sèment peu ou prou la panique, le bordel ou la terreur. Plus discrets, en revanche, les Chiites, dont nos amis les Ayatollahs constituent le gratin élitaire, ne se manifestent que dans les grandes occasions. Celle-ci en est une! Ainsi, après la sombre histoire du Boeing descendu en flammes, de très nombreux Iraniens, principalement des étudiants, descendirent-ils dans la rue pour rendre hommage aux victimes et aussi pour prier le gouvernement de bien vouloir aller se faire foutre afin de laisser le champ libre à des gens sérieux et responsables. A noter que l’Ambassadeur de sa très gracieuse majesté The Queen, lequel s’était joint à l’hommage populaire, se trouva pris dans la manif et embastillé sans ménagement par la Garde Ayatollesque, dépêchée dare-dare pour rétablir l’ordre d’Allah. Ils l’ont gardé une heure, le diplomate-voltigeur (1) et l’ont ensuite relâché avec un bon coup de pied dans le cul! Inutile de préciser que cela fait désordre! Si l’histoire ne donne pas encore le nombre des décédés et autres blessés relevés à l’issue de cette petite rébellion populaire -pour mémoire celle de novembre dernier avait produit trois-cents morts- l’Iran en prend dores et déjà un gros paquet dans les galoches. Non seulement ces pignoufs abattent par mégarde les avions civils, non seulement ils répriment dans le sang les manifs de rue, mais par dessus le marché ils piétinent allégrement les règles les plus élémentaires du droit international! L’ambassadeur britannique au trou comme le premier gilet-jaune persan venu! Des impairs de cette nature, il reste à souhaiter que le pouvoir de Téhéran en commette encore des tonnes; ainsi peut être les plus farouches admirateurs du régime des Mollah, gens de cette gauche anti-sioniste et musulmanophile à qui les media occidentaux laissent si volontiers la parole, finiront-ils par fermer quelque peu leurs grandes gueules… remarquez, je dis ça mais, bien sûr, je n’y crois pas une seconde. En revanche, les Démocrates amerloques peuvent désormais se brosser de la grande offensive parlementaire qu’ils envisageaient à l’encontre du camarade Donald pour l’empêcher d’agir en Iran… à moins qu’encore une fois ils n’aient envie de passer pour des cons… Attendons la suite, le spectacle, à mon humble avis, ne fait que commencer, espérons seulement que cela ne nous fasse pas trop grimper le prix du gazoil, déjà qu’on a du mal à en trouver dans les stations-service (comme on disait de mon temps)… Remarquez que c’est mon altruisme invétéré qui s’exprime ici, parce que pour rouler à vélo, je n’utilise aucun carburant, à l’exception de ceux que l’on pompe joyeusement, accoudé au zinc de Thérèse.

Et par ailleurs, pour vous le dire très franchement, qu’il s’agisse des tribulations syndicales sur fond de retraite plus ou moins réformée, des pivotements de l’âge pivot,  des compromis à la Barbapoux, ou même, dans un autre registre, des vieilles histoires de gauchiards pédophiles genre Con-Bandit, Mitterrand (pas Tonton, Tata) voire des minableries de Kouchner , celui qui signe les pétitions sans regarder parce que c’est Jack Lang qui demande (2), tout cela ne m’inspire pas grand chose. De la bouillie pour vieux débiles, c’est notre lot quotidien!

J’en resterai donc là. Amitiés à tous et à Dimanche prochain si Allah le veut bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Petite subtilité vaseuse à l’intention des anciens fumeurs de l’époque SEITA

(2)Bernard Kouchner: « Ah oui, j’ai signé le manifeste en faveur des camarades pédophiles parce que c’était Jack qui me le demandait, mais j’avais pas lu… » (no comment)

D’où l’expression « se faire la malle »

–« Bof, la routine, fait il en ponctuant le propos d’un claquement de langue évocateur de la qualité du petit Muscadet actuellement en service. Par rapport à l’an dernier on ne voit pas trop de changement. Les trains qui ne roulent pas, les déséquilibrés-Allahou-akbar qui zigouillent les braves-gens, les Amerloques et les Ayatollah qui se mettent sur la gueule pour faire monter le prix du baril, Présipède et ses sbires qui poursuivent l’œuvre à la con entreprise en vue d’aggraver la situation des retraites, l’Australie qui voit enfin arriver la pluie pour arrêter de cramer de partout, bref rien de spécial, en somme, la routine, je vous dis… Ah, si, tout de même, y a bien un truc marrant et pas ordinaire, une histoire comme on aimerait en entendre plus souvent… Comme avant, quoi, lorsqu’il arrivait des choses, quand on prenait connaissance avec délectation des journaux du matin… Je vous parle des années soixante-soixante-dix, vous voyez, ça ne nous rajeunit pas mais à l’époque -je ne sais pas si j’embellis pour cause de ma jeunesse foutue- on assistait tout le temps à plein d’évènements réjouissants, petits ou gros, peu importait du moment qu’on rigolait bien. On voyait des personnages extraordinaires, des Krouchtchev martelant le pupitre de l’ONU avec sa godasse, des Krazucki bourrés comme des cochons à se mélanger les pinceaux entre les millions et les milliards, des Marchais beuglant à télé « allez Bobonne, fais les valoches ou rentre à Paname« , tout des denrées de ce calibre, vous comprenez… On ne voit plus ça, aujourd’hui, dommage, ça ne coûte pas grand chose mais ça met de la vie dans le médiatique… »
Et du coup, on capte qu’il a perdu son fil, le père Grauburle, il sent bien qu’il allait quelque part mais avec sa digression nostalgique il butte sur du blanc, le trou de mémoire . Alors, sans autre forme de procès, le voilà qui s’enfourne une paire d’huitres dans le corgnolon et envoie par dessus une grosse rasade de Muscadet. Spectacle fascinant, personne ne moufte, on attend la suite…laquelle ne manque pas de survenir sous la forme d’un gros rot barytonesque…
-« Ah, ben voilà, j’y suis, ça me revient, reprend-il rasséréné, moi aujourd’hui le chouette évènement de derrière les fagots, c’est Ghosn, Carlos Ghosn, le type qui a niqué les Jaunes comme des bleus! Vous vous rendez compte, le mec, évanoui dans la nature sous le nez de tous ces Nippons acharnés à lui enfoncer la tronche dans le tas de fumier? Que du feu, ils n’y ont vu, les Japonais! Un coup je te vois, un coup je te vois plus! Filé à l’anglaise, ce qui pour un Brésilo-Franco-Libanais, constitue un exploit sans précédent…surtout que des mecs avec trois nationalités de ce calibre ça ne court pas les rues, ce doit être un exemplaire unique, à tous les coups! Et faut voir comment il s’est barré, le Carlos, dans une énorme caisse, dites donc! Ça me rappelle un vieux film où l’on voyait Marielle, je crois, installé dans une grosse malle cabine, pour s’évader de je ne sais plus quel bled pourri…Encore une réminiscence du bon temps, tiens, quand on allait au cinoche pour bien s’amuser et non pas, comme aujourd’hui, se farcir des pelloches de propagande à la gloire des immigrés et autres « réfugiés » de tout poil! Donc, Ghosn s’est fait la malle au sens propre du terme et moi, je ne sais pas vous, mais je trouve ça superbe, magnifique, resplendissant… Rien que de voir la tronche des sujets du Mikado, ça me réconcilie avec la vie, tiens, ça voudrait presque dire qu’on n’est pas encore tout à fait foutus, qu’il reste un peu d’espoir, quoi, un tout petit résidu, peut-être, allez savoir… »

-« Pas idiot, ce que tu racontes, Marcel, réplique Jean Foupallour tout en déglutissant sa fine de claires, sauf que nous n’y sommes pour rien dans l’aventure de ce mec. Sa fuite il l’a organisée avec des Amerloques, et destination Beyrouth! La France, sur ce coup-là, on n’en cause même pas. D’ailleurs la confiance en Macrounette et son équipe, faudrait qu’il ait pété un plomb pour la conserver, loin de Carlos l’idée de se réfugier chez nous, tu parles, on serait même foutus de trouver un joint pour le retourner aussi sec au pays des matins calmes! Après avoir bossé chez Michelin, il a remis Renault sur la voie de la réussite, il en a même fait le premier constructeur du monde (et non pas « au monde » comme ils disent maintenant tous ces petits cons). Mais va te faire foutre, la Répupu le laisse tomber comme une vieille chaussette, ce type, elle n’a jamais bougé le petit doigt! Heureusement pour lui, le zigoto s’est engrangé une montagne de pognon, il en a tellement qu’il peut se permettre d’abandonner la caution de quinze millions grâce à laquelle les jaunes l’on laissé sortir de taule! Pour lui quelques millions ça ne représente même pas les cent balles que ce pauvre Marcel réussit à planquouzer discrétos tous les mois pour pouvoir aller au bistrot sans éveiller les soupçons de Mémaine! Si, je vous jure! Du coup, avec deux ou trois autres petits millions de rien du tout il a foutu son camp, Ghosn, et malgré ça, il reste toujours aussi riche qu’avant! Pas con, le mec, y  a aucun doute! »

-« Vous savez, ajoute Blaise Sanzel, ce Ghosn, au fond, doit être regardé comme ce qu’il est fondamentalement, un chrétien maronite Libanais. Ces gens-là ont bien plus d’un tour dans leur sac! Habitués à se dépatouiller dans un environnement hostile, truffé de musulmans, ils ont toujours réussi à tirer leur épingle du jeu. Là bas ils tiennent l’argent, un peu comme chez nous les Israélites, si vous voulez, et par conséquent ils maîtrisent la situation, pour le moment en tout cas. Voyez le type en question, élevé chez les Jésuites de Beyrouth il n’a pas eu de mal à accéder à Polytechnique, à Paris, puis à intégrer l’Ecole des Mines d’où il a rejoint Michelin qui l’a envoyé remettre en ordre ses affaires au Brésil, pays natal du jeune ingénieur. Succès éclatant! Du coup, le voilà qui reçoit la responsabilité de l’Amérique du Nord: succès encore plus flamboyant, il fusionne avec Goodrich et fait de Michelin le numéro un mondial du pneu!  Et pour continuer, je vous la fais courte, Renault, puis fusion avec Nissan, puis rachat de Mitsubishi…et puis au trou parce qu’il commençait à devenir un peu encombrant pour les Samouraïs! Heureusement pour lui, il s’est montré assez malin pour se faire la malle, comme dit si bien Marcel, sans quoi il finissait ses jours dans un cul de basse fosse à la merci des matons aux yeux bridés, dont tout le monde sait qu’ils sont les plus vicieux de l’Univers entier. En résumé, un fabuleux créateur de richesses, ce Ghosn, dont la France a bien profité au temps de sa splendeur. Toutefois, notre beau pays ne manquerait pas, s’il s’avisait d’y revenir, de le foutre en taule pour lui faire payer ses petites festivités louisquatorziennes au Château de Versailles. La gratitude n’étant pas le fort de la République, il a bien fait, ce Monsieur, de ramasser un maximum de pognon, ainsi, il n’aura jamais besoin de la France pour se sortir du pétrin… c’est préférable, vous savez, cela s’est toujours vérifié, si vous avez besoin d’emmerdes, adressez vous à notre beau pays, vous ne serez pas déçus; sinon, dépatouillez vous tout seuls, vous vous en porterez bien mieux!
Allez, j’offre une tournée générale en l’honneur de Carlos Ghosn, de sa grosse valise et de son tas de fric! Comme disait si bien l’ami Napoléon, l’âme de céans: « voilà un brave« !  »

Bonne année à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN