Maison de tolérance, zéro!

Un jeune une solution! Chouette alors! Avec un slogan de ce calibre nous voilà tranquilles, on voit clairement où ils veulent en venir, nos très chers gouvernants, six milliards et demi d’argent magique, celui qu’on invente à tours de bras depuis la survenue du virus, pour faire face à l’arrivée sur un marché du travail en capilotade de huit cent mille jeunes-gens dont on ne sait déjà pas trop quoi faire lorsque tout va bien. Il y a jeune et jeune, me direz vous à juste titre, cela se conçoit fort bien, pour parler clair et dire les choses comme il est convenu de les taire, le hic c’est Mohamed, et puis Mamadou aussi, et puis tous leurs copains, vous voyez? Hélas, les Allocations Familiales les ont fabriqués, ces charmants bambins, et simultanément l’État s’est désintéressé du problème. Mal élevés par des parents sortis du même moule, livrés à une Éducation Nationale incapable d’éduquer qui que ce soit à commencer par les enfants de l’immigration débridée, ces derniers se sont fait leur petite culture personnelle avec l’aide des caïds de cités et des imams venus d’ailleurs. La Répupu ne leur apportant, en dehors des subsides issus de nos impôts, que frustration et répulsion, ils l’ignorent superbement tout en agressant  volontiers ses manifestations visibles, dont en premier lieu les pompiers et les flics. Et donc, le plan Un jeune une solution ambitionne d’en trouver aussi pour les peigne-culs en question, des solutions. Moi, j’en proposerais bien quelques unes, mais je crains qu’elles ne déplaisent à nos maîtres à penser de la Bien-Pensance, ce qui pourrait m’attirer de graves ennuis. A mon âge on n’a pas besoin de courir ce genre de risque. Me sentant donc dans le collimateur d’un nombre impressionnant de misères qui n’attendent qu’une occasion, je ne saurais en rechercher d’autres en supplément de programme. J’invite en conséquence ma plume virtuelle à calmer le jeu, le sort des précités Mohamed et Mamadou ne dépendant évidemment pas de mes misérables élucubrations. Il reste qu’on voit bien dans la vie de tous les jours, les résultats de l’embauche non-discriminée désormais imposée aux employeurs sous peine de sanctions terribles autant qu’infamantes. Au mieux vous avez affaire à des malappris qui salopent un boulot dont ils n’ont rien à foutre, au pire vous vous retrouvez en face de petits escrocs prêts à vous entuber s’ils en découvrent l’opportunité. Et encore avons nous affaire en pareil cas, à ceux qui acceptent de s’insérer dans le monde du travail des kouffar, la plupart des jeunes concernés étant plus attirés par le métier de droguiste en quartchier sans-cible, moins contraignant et bien plus rémunérateur. Certes l’activité en cause comporte quelque risque, toutefois pour qui se tient tranquille et respecte scrupuleusement la hiérarchie banlieusarde l’espérance de vie peut largement dépasser la trentaine. On le voit bien à Nice, où, en dépit des fusillades, des batailles rangées et des petits meurtres entre coreligionnaires, l’immense majorité des habitants des zones infestées survit sans grand problème, avec l’aide d’Allah et des prestations sociales. Si je vous parle de Nice c’est parce qu’hier c’est là que cela se passait!

Beau trio de présipedistes! Cachsex en big-boss de mission, Moussa Darmanin en couverture et le gros Dupi-Moretton (ou le contraire, peut être…) en serre-file. Avec leurs masques pour se gaffer du Covid…mince, de la Covid, veux-je dire…une virus, n’est-ce pas, c’est logique…enfin bref, on eût dit une équipe de desperados genre il était une fois dans l’Ouest, ne manquaient que les stetsons…les colts pouvant le cas échéant s’imaginer sous les chouettes vestons de ces fabuleux serviteurs de la Répupu. Reçus par le Maire Motodidacte, membre éminent des Ripoublicons et cependant au mieux avec notre petit Présipède, lequel, titulaire du Pouvoir Suprême, appelle l’affection exquise des opportunistes invétérés. L’ami Estron n’est pas le seul, soyons justes, à adorer le  Jupiter élyséen, le camarade Sarko lui même nourrit, à l’égard de son successeur post Hollandouille, une dilection aussi sincère que possible pour un politicard véreux de son espèce, affection qui se traduit par de fréquentes visites vespérales en ce château fameux qui abrita d’abord son dépit amoureux puis, grâce à Cupidon et aussi à Mme. Carla, le renouveau médiatisé de sa passion brûlante. L’intérêt prodigieux des péripéties en question a d’ailleurs conduit le petit bonhomme à les raconter dans un de ces bouquins à la mords moi le grand cordon dont il est coutumier… un best-seller qu’il importe surtout d’éviter de lire, pas la peine de craquer vingt-trois balles pour ce genre de niaiserie égotiste… « tempête en juillet, t’en chies en Octobre », comme on dit… Si vous tenez vraiment à lire quelque chose, je ne saurais trop vous recommander Flaubert, Céline, ou, à l’extrême rigueur, DERRIERE NAPOLEON!
Mais pour en revenir à notre trio de cow-boys dans le far-ouest niçois, nous eûmes droit à un prodigieux discours affichant un style pompé sur la Troisième, avec le ton ampoulé d’un Albert Lebrun, et agrémenté, qui plus est, de l’accent à la con du Gascon-con de Vic Fezensac. Pour les allocutions sur pupitre il tient vachement la route, le mec, faut avouer! Bien sûr, comme il se doit lorsqu’on s’attaque à un sujet aussi délicat que les territoire envahis de la Répupu, il convient avant tout de donner dans le baratin creux, celui qui évite soigneusement les idées qui fâchent. Il fait ça très bien, le Premier Ministre actuel, pas un mot sur le fond du problème, la véritable origine de tous nos malheurs, celle qui provient des lâchetés accumulées par la cohorte des salopards de son espèce, les pilotes de la Répupu des quarante-cinq dernières années!
En revanche, pour ce qui est de mettre la main à nos poches, là on le sent bien à l’aise, il y aura des moyens, voilà! Les moyens apparaissent en effet comme la panacée démocratique, le truc qui fait passer toutes les pilules, si indigestes fussent elles. Donc il y est allé carrément. Déjà soixante flics de plus pour l’agglomération niçoise. Très bien, pas vrai? Bon d’accord, dans un bled qui compte au moins soixante-mille voyous potentiels ça ne pèse pas bien lourd, cependant ça va dans le bon sens, voyez vous…un petit pas pour l’homme mais une grosse rigolade pour la racaille…et le rire c’est le commencement de l’amour, alors… Mais ça ne s’arrête pas là, il va nous construire une belle prison, Cachsex, avec tout le confort moderne, bien sympa comme il faut! Et aussi un superbe hôtel de police, un modèle du genre, avec le tout à l’égout, le gaz et l’électricité à tous les étages! On n’oubliera pas, naturellement, la Justice qui, telle l’agriculture du Maréchal, manque cruellement de bras, n’allons pas chercher la petite bête sur la curieuse manière de juger des Juges, avec des moyens tout ce caravansérail s’arrangera sans aucun doute, fermez le ban! Et puis, surtout, joli fruit confit sur la brioche estrosienne, la flicaille municipale niçoise verra ses pouvoirs augmentés ainsi que le souhaite depuis longtemps le Premier Magistrat de la Baie des Anges. Cela s’accomplira dans le cadre d’une expérimentation nationale censée permettre de révéler s’il s’agit d’une idée géniale ou d’une grosse connerie…parions sur la première hypothèse, pas vrai…sauf qu’après, ces choses là s’oublient et on passe à d’autres tribulations républicouilles, n’oublions pas les années électorales qui pointent à l’horizon… Bon, bref, tous ces petits cadeaux motodidactiques ne manquèrent pas de produire leurs effets dans les contrées environnantes, le genre pourquoi lui? Nous autres on pue de la gueule? Et même un peu de partout, les maires à police municipales veulent tous, désormais, participer à l’expérimentation! Peu importe qu’il s’agisse alors d’autre chose, d’une généralisation, n’ayons pas peur des mots… L’État n’y tient pas, bien sûr, la concurrence régalienne lui fait horreur, c’est bien normal…mais rassurez vous, le Gascon de Matignon s’en est retourné par là-haut et maintenant on passe à autre chose, à chaque jour sa priorité absolue! Aujourd’hui nous avons le petit Darmanin qui se fait traiter de sale violeur en pleine cérémonie d’hommage au Père Hamel… des Gilets-Jaunes, nous récite Le Figaro, avec peut être aussi quelques jeunes-gens d’extrême-gauche! La routine, quoi, rien de bien méchant, un peu d’indignation et ça passera, ne vous en faites pas. Mais ça change un peu les idées, vous comprenez, ainsi avons nous déjà oublié les divagations niçoises du brave Cachsex, sic transit… intestinal!
Et comme l’actualité ne s’arrête jamais, il nous arrive à nouveau le Rwandais…oui c’est cela, le petit protégé de l’évêché de Nantes…bon, vous comprenez, il se trouvait sous le coup d’une obligation de quitter le territoire, alors, ne sachant pas trop où aller, surtout pas dans son pays où il risquait de laisser les quilles, il n’a rien trouvé de mieux que de foutre le feu à la Cathédrale! Cet aveu l’a bien soulagé, comme dit son avocat, et comme ça le voilà tranquille pour un bout de temps! Nourri, logé et adulé comme un pacha par ses petits camarades co-détenus…ben oui, un garçon qui brûle les lieux de culte chrétiens, surtout des gros comme celui-là, vous imaginez bien…
Alors, comme le dit si gravement Présipède, maintenant c’est tolérance zéro! Vu le bordel ambiant je crois qu’il convient de comprendre maison de tolérance, zéro! Zéro pointé carrément!

Que la semaine vous soit douce, faites bien attention à vous et amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Nouvelle vague

-« Ah, quel pastis! On dira ce qu’on voudra mais pour moi Ricard ça reste Ricard, sans équivalent, que ce soit le goût, le désaltérant ou le désinhibant on ne fait pas mieux. Et puis ça se digère bien, vous voyez, ce n’est pas le cas de tous, loin de là, vous en avez qui vous restent sur l’estomac et vous foutent mal à la tête, Ricard non, jamais, au bout du vingtième vous restez lucide et en pleine forme, j’ai constaté à maintes reprises, comme on dit, ça ne fait pas l’ombre d’un doute ».
-« Okay Jeannot, lui rétorque notre ami Yves Rognes descendu de sa montagne pour se refaire un peu la sociabilité, mais à mon avis ça reste discutable, car bien avant le vingtième pastaga, en admettant que tu restes en pleine forme ta lucidité en prend tout de même un coup! Là déjà, tout le monde peut voir ce que tu fabriques avec ta braguette en observant subrepticement l’entrecuisse de Pompy… à jeun tu planquerais les meubles, je te connais, tu es un garçon bien élevé, faut pas croire! »

Vous vous rendez compte! Le pauvre Jean Foupallour, tout rouge, honteux et confus, jurant sur son Ricard qu’on ne l’y prendrait plus! Et Pompy qui joue les mijaurées, voire les pucelles effarouchées, rôle de composition s’il en est, alors qu’elle profite de la circonstance pour se tortiller lascivement sur son haut tabouret. Du coup l’attention de tous se mobilise et l’hilarité générale fait place à la tournée du même métal, commandée illico par mes soins afin d’amortir le coup vicelard lancé par ce vieux malveillant d’Yves Rognes, éternellement incapable de s’interdire la vanne qui tue, fût-ce pour épargner un brave copain sans malice.
Que voulez-vous, l’été est ainsi fait qu’il offre plein d’opportunités de prendre la vie du bon côté, ce qui n’est pas toujours le cas de ses acolytes, les saisons plus habillées et moins propices à la désaltérance euphorisante. Et pourtant, cet été-ci, celui de l’an de crasse 2020, recèle une particularité épidémique qui lui confère un petit côté fin du monde, enfin plutôt fin d’un monde, celui de l’insouciance et de l’optimisme envers les lendemains. Là, nos lendemains on ne sait pas trop… alors une espèce de chape ténue mais bien présente, on la sent tout le temps, couvre les pensées de chacun et chacune d’un voile d’inquiétude diffuse, inexprimable et obsédante.
Vous avez ceux qui ont la frousse de crever, ça on trouve surtout chez les vieux et sans doute encore plus les vieilles, telle que cette chère Monique (1) toujours collée à son Yves momentanément redescendu de Trounaze, la besace pleine d’herbes à la con…tiens c’est de là que ça vient, beuze, la bonne fumette qu’on trimballe dans la besace…oui enfin bref, on s’en fout! Je vous parlais de Monique parce qu’ayant passé les soixante-cinq elle se sent proie à coronavirus ce qui la plonge dans une panique permanente lourdement renforcée par l’annonce de plus en plus prégnante d’une deuxième vague qui nous pendrait au nez comme un sifflet de deux sous. Cela complique un peu la cohabitation avec ceux qui s’en foutent complètement, les zigotos comme nous, Maurice, Marcel, Jeannot et compagnie, sans parler d’Yves qui dans son bled inaccessible n’avait même pas eu vent, ni du coronavirus, ni du confinement, ni du déconfinement, ni même du reconfinement qu’on commence à nous agiter sous le groin comme le bâton à un cochon-truffier. Nous autres, c’est bien malheureux à dire, mais le Covid 19…ou plutôt la Covid puisqu’aussi bien l’Académie nous range cela dans le féminin, comme catastrophe, calamité, Ségolène… la Covid, donc, nous n’en avons pas grand chose à secouer. Pour nous, claquer apparaît comme une évidence inéluctable et que ce soit du coronavirus ou d’une quelconque  saloperie mortifère, on aboutira au même résultat final. Bien sûr on préfère le plus tard possible, d’accord, mais s’il faut se coller la rate au court-bouillon et s’enquiquiner l’existence juste pour jouer à cache-cache avec un partenaire qu’on ne voit même pas, autant continuer comme si de rien n’était, tout en se protégeant tant bien que mal par l’absorption de solutions hydroalcooliques propres également à combattre la prochaine canicule. Je sais bien que sur les tables de chevet de mes potes on ne risque pas de tomber sur les œuvres complètes de Sénèque, cependant la pensée profonde de ce dernier correspond parfaitement à notre philosophie bistrotière: la vie c’est très bien mais une fois mort on ne s’en aperçoit même pas et en plus on est vachement pénard! En conclusion, pas la peine de s’enquiquiner pour si peu et à votre bonne santé!

Toutefois, reconnaissons-le, chez les septua-octogénaires ordinaires c’est tout de même la frousse qui domine. On les voit se trimballer masqués alors même qu’on ne leur en demande pas tant. Présipède et Cachsex évoquent seulement les lieux publics clos… admettons qu’on puisse avoir un petit doute sur les abri-bus et les pissotières mais pour le reste, la déambulation en extérieur notamment, on peut s’en passer du masque. Cela dit, permettez moi un gros éclat de rire sardonique face à l’évolution de la parole scientifiquissime des branquignols officiels plus ou moins médicaux qui dictent nos conduites anti-covid. Voilà trois petits mois les mêmes hurluberlus nous expliquaient doctement l’inutilité absolue du masque, aujourd’hui ils nous disent, j’ai entendu cela pas plus tard qu’hier: « s’agissant d’une affection des voies respiratoires, le masque constitue la meilleure des barrières, il est donc absolument indispensable« ! Non mais vous vous rendez compte? La vérité se trouvant probablement dans ce qu’on nous raconte aujourd’hui, vous imaginez facilement le nombre de contaminations et donc le monceau de macchabées induits par leurs affirmations d’avant! Ces gens-là sont à proprement parler des meurtriers en série, des criminels de droit commun, des salauds comparables aux waffen SS, lesquels au moins évitaient de se dissimuler sous les oripeaux de la bien-pensance! Ce qui n’empêche pas lesdits assassins de continuer à pérorer tous azimuts, tranquilles comme baptiste, pour causer comme le petit Moussa Darmanin, la victime expiatoire des pétroleuses Mitou… Et vous voudriez qu’on les écoute, ces pignoufs? Je préfère mille fois Donald Trump qui vous sort carrément « combattre le virus c’est très bien mais si ça passe par foutre en l’air l’économie, le remède sera bien pire que le mal, fuck-you! » Et il a raison! Bolsonaro aussi d’ailleurs, sauf que lui il en a fait un peu trop et a fini par se choper le virus… histoire de vérifier les théories du Savant de Marseille sur l’efficacité du remède anti-palu. Soit dit en passant tous ceux qui ont suivi le traitement du Buffalo Bill de la Canebière s’en sont bien sortis: Bébert de Monaco, Estrosi et tant d’autres… Boris aussi s’en est remis, me direz vous…mais bon, si ça se trouve, lui aussi, en loucedé… Le traitement de Raoult ne tue pas, contrairement à ce que les susdits  scientifiques à la mords moi le stéthoscope ont aussi proféré, alors qu’est-ce qu’on risque, pas vrai?

Tout cela pour vous dire qu’en cette fin de matinée, un peu chaude mais juste ce qu’il faut pour mouiller la meule avec délectation, les inquiets du virus et ceux qui s’en foutent trinquent joyeusement; les premiers pour conjurer le mauvais sort et si possible l’oublier, les seconds juste pour le plaisir de se faire un peu de joie à bon marché. Il y a toutefois le père Blaise Sanzel, un nonagénaire, c’est vous dire s’il s’en fout du coronavirus, qui vitupère grave à propos de la Cathédrale de Nantes.
 » Vous voyez, nous déclare-t-il en substance, cette affaire n’est pas catholique, c’est bien le moins qu’on puisse dire. Vous avez un réfugié Rwandais en garde à vue depuis hier après- midi, suspect d’avoir foutu le feu d’une manière ou d’une autre, et, par ailleurs, la « Ligue de Défense Noire Africaine » qui tweete sa satisfaction de voir cramer « la cathédrale payée par les négriers nantais par l’argent de la traite-esclavage »! C’est plus fort que de jouer au bouchon (2) ça, pas vrai? Même pas foutus de réaliser qu’au quinzième siècle les seuls négriers c’étaient les Arabes! Black lives matter tant que vous voudrez mais sincèrement, avoir vécu si longtemps pour voir ces gens-là nous sodomiser de la sorte, à sec, sans vaseline et avec du piment de Cayenne pour agrémenter, en vérité je vous le dis, ça donne envie d’attraper le coronavirus et de s’en aller vite fait rendre visite au Diable! »
Écœuré, le pauvre Blaise, faut le comprendre aussi, c’est déjà dur pour nous, les infamies qu’on nous mijote à toutes les sauces, mais pour un type comme lui qui fit tellement suer le burnous et le boubou du temps de sa jeunesse folle, ce doit être une torture morale intolérable. Bon…mais tout de même, de là à souhaiter l’arrivée d’une nouvelle vague encore pire que celle de Godard!

Allez, je vous souhaite une bonne semaine estivale, passez à l’ombre et, surtout, conservez vous, comme dans le temps disait Fernandel (3).

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) voir DERRIERE NAPOLEON chapitres VIII, IX et XVI, notamment.

(2) expression encore très usitée dans la première partie du siècle dernier, le jeu en question s’étant semble-t-il largement perdu depuis lors.

(3) Il nous racontait ses souvenirs dans une série d’émissions à la radio, vers le début des années soixante, c’était savoureux et il concluait sytématiquement par cette formule « conservez vous ».

Marche blanche…blanc cassé!

Et voici les vacances! Ça fait tout  de même du bien après tout ce tintouin, covid, confinement, déconfinement, chômage « partiel » total, téléboulot, reprise de l’école en pointillés, enfin bref la crise du coronavirus, quoi! Voilà bien un patacaisse qu’on n’avait pas forcément vu venir ! Alors bien sûr on n’en a pas foutu lourd depuis le mois de mars dernier, faut reconnaître mais qu’est-ce que ça fatigue, je vous jure… Du coup il me revient la blague de la nana dans le bus qui demande à un brave type de lui céder sa place au motif qu’elle est enceinte, ce dernier s’exécute tout en lui faisant remarquer que cela ne se voit pas, et la donzelle de lui rétorquer « ça ne fait qu’une demi-heure mais ça coupe les jambes vous savez ». Ben là c’est pareil. D’accord on n’a pas bossé bien dur mais un stress de ce calibre vous épuise pire qu’une vraie année de labeur! Et puis, bon, les vacances présentent pour nous autres Franchouilles une intangibilité sacrée que nul ne songerait à remettre en cause si peu que ce soit. On pourrait croire l’heure venue de se retrousser les manches pour essayer de rattraper un temps perdu dramatiquement traduisible en points de croissance négatifs, mais non! Pas question! On veut bien à la rigueur retrousser les manches, mais juste pour attaquer une bonne partie de pétanque, tu la vises et tu la manques! M’enfin, voyons! le 14 Juillet est là, les morpions ont fini leur trimestre de quinze jours, pour les courageux… Les plus analphabètes ont même décroché leur bac, encore mieux que d’habitude, fingers into the nose! Alors en voiture Simone ( ou plutôt Karyne, ou Maélys ou même Khadija, faut vivre avec son temps) c’est parti pour les bouchons! Et puis, attention, hein, les vacances des uns font le taf des autres, aussi, ça compte ça! Comment voulez vous que les marchands de soupe de Palavas Les Flots, d’Arcachon ou de Perros- Guirec se sauvent la mise si l’ouvrier Parisien, le fonctionnaire Orléannais ou le comptable Nancéen restent à l’établi pendant tout l’été? Vous voyez bien qu’on n’y peut rien, avec la meilleure volonté du monde faut quand même poser les outils, que voulez-vous, la reprise attendra, le PIB aussi! Surtout qu’on les prend par chez nous, à cette heure, les vacances! Pas question de sortir du territoire national, trop dangereux et pas du tout citoyen! Les sous des congés-payés on les garde pour la France, Monsieur, on a assez souffert comme ça pendant la résistance au Covid, la Libération venue sus au Camping du Soleil, ou de la Mer, ou Mon Repos, tout ce que vous voudrez mais dans l’Hexagone; d’ailleurs Barbapoux nous l’avait formellement prescrit du temps qu’il existait encore. Sans compter qu’il importe de compenser. Les étrangers ne viendront pas nous apporter leur pognon, cette année, ou très peu. Et en tout cas ni les Amerloques ni les Chinetoques! Ce n’est pas avec quatre Allemands, trois Belges et deux Suisses qu’on va se regonfler la balance des paiements, vous savez! Alors songez à tous nos amis profiteurs de touristes, essayez autant que vous le pourrez de leur cracher au bassinet, avec un peu de chance vous parviendrez à sauver les moins fragiles et à entretenir gentiment les espoirs fallacieux des autres.
Prenez un type comme Grauburle , au hasard, son épouse Germaine -Mémaine dans l’intimité conjugale- exigeait systématiquement un petit séjour à l’étranger, certes pas en été mais bien au doux soleil de l’hiver maghrébin, le Maroc et la Tunisie pouvant offrir au prolo des vacances de rêve pour trois fois rien. Hé bien cette année, elle lui a dit tout de go, la Mémaine, que l’escapade de décembre ce sera dans la famille, parfaitement, à Clamecy! Par le fait on ne craquera pas un rond mais l’honneur sera sauf et le blé restera dans la Patrie en danger, faut pas rigoler avec ça. D’autant qu’aller en avion dans des pays où l’hygiène fait encore office de mouron pour les petits oiseaux d’Europe, par temps de virus baladeur faut s’en gaffer à mort! Et cela nonobstant que dans ces coins-là on peut prendre le bus ou traverser la rue sans risquer de se faire estourbir par la racaille, pas comme chez nous… préférons malgré tout notre grand et beau Pays, même s’il part complètement en quenouille.

Hé oui, hélas, covid ou pas, le monde d’avant continue à peser lourdement sur nos petites existences.  Je ne vous parle pas, bien sûr du remaniement ministériel, lequel démontre brillamment qu’on peut faire un peu n’importe quoi pourvu qu’on crée le buzz ou à la rigueur la buse, comme avec la nomination de Bachelot à la culture. Le problème n’est pas de gouverner la France, vous savez, ça de toute façon on ne sait pas faire, non, l’objectif c’est la réélection de Présipède en Mai 2022. Alors, on monte une sorte de troupe théâtrale et l’on fait défiler sur la scène médiatique tout une bande de comiques troupiers chargés de réjouir les foules votantes dans la perspective de la grande confrontation pour rester à l’Élysée. On y va carrément! Un bon coup de pied dans le fion à Belloubête et hop, on colle le gros Moretti dans son fauteuil, quitte à en scier les accoudoirs pour qu’il puisse y poser son quintal et demi. Vu le calibre du bonhomme -dans l’ordre médiatique veux-je dire- son arrivée place Vendôme fait grand bruit, les juges hurlent à l’intolérable provocation et les féministes au scandale misogyne. Pour ces dernières le plat de résistance se trouvant toutefois constitué par Darmanin, lequel, bombardé à l’Intérieur, offre au greluches activistes une occasion en or de vociférer contre l’ignoble violeur. Peu importe qu’il n’ait jamais violé personne, le petit Gérald-Moussa, lui sa tactique consistait juste à aider les jolies femmes en difficulté…pas de problème pour votre dossier, chère amie, je m’en charge…vous n’avez rien de prévu pour ce soir? Que voulez-vous, cette sorte de petite faiblesse découle d’un patrimoine génétique qui a ses exigences, il ne faut pas lui en vouloir à ce garçon.
Bon, cela dit, son remaniement, à Présipède, on s’en fout bien pas mal. Foutaise et poudre aux yeux n’ont jamais à ma connaissance permis de redresser les situations mal embarquées. La nôtre apparaît de plus en plus désespérée et, comme je vous le confiais quelques lignes plus haut, nous partons complètement en quenouille. Ainsi la semaine qui vient de s’écouler nous a apporté deux tragédies bien révélatrices de notre dégringolade au plus profond de l’horreur: l’affaire de la gendarmette et celle du chauffeur de bus. Qu’en savons nous? Ben oui, ce que racontent BFM TV et consorts, une jeune femme à képi de vingt-cinq ans fauchée par un chauffard et un autobussier de Bayonne tabassé à mort par une bande de marginaux à chiens. Dans les deux cas, visites ministérielles, larmes de crocodiles et marches-blanches en attendant que l’actualité nous les fasse oublier, ce qui ne saurait tarder. Pas question, bien évidemment, de révéler au grand public les identités ni les palmarès judiciaires des « personnes » en cause. Vous pensez! Dans le premier cas, nous avons affaire à Yassine E. trafiquant de drogue bien connu des services, lequel conduisait à tombeau ouvert (pas pour lui, hélas) mais sans permis, cela va de soi. Dans le second cas, nous faisons face à un quatuor de choc: Mohamed C. Mohamed A. Moussa B. et Sélim Z.! Elle n’est pas belle, la vie? Encore des délinquants notoires, certains de leur impunité et donc capables de n’importe quoi !
Alors, bien sûr, ça y va à la manœuvre: actes odieux, intolérables, ne sauraient rester impunis, des sanctions sévères, la plus extrême fermeté…tout le bordel habituel en somme. En revanche, pour dégotter les prénoms des racailles en question, vous avez intérêt à vous accrocher et à sortir des sentiers battus par les media comme il faut. Ben oui, que voulez vous, il s’agit d’une infime minorité, ne stigmatisons pas, padamalgam! Et merde à la fin! Ces deux arbres-là cachent une forêt en comparaison de laquelle l’Amazonienne prendrait des allures de buisson sahélien. Tous les jours, partout, se passent des ignominies du même tonneau! On n’y prête même pas attention. Par exemple, tenez, l’histoire du vieux Breton attaqué chez lui par un multi récidiviste naguère condamné pour assassinat, excusez du peu. Un coup de tatane dans le déambulateur pour le mettre à terre et il lui a chié sur la tête, au vieillard, en criant Allahou akbar… Bon, ce que j’en dis, c’est juste comme ça, entre les milliers d’autres saloperies du même type qui ont lieu chaque jour qu’Allah fait. Et de plus en plus!
Mais pas de souci, une bonne marche-blanche bien sentie et ça ira vachement mieux! Et tous ces politicards, surtout ceux qui prêchent depuis des décennies pour le vivre-ensemble et autres simagrées dans le genre, qui se permettent d’y apporter leur petite déclaration indignée… Ils ont combien de victimes sur l’inconscience, tous ces infects, vous vous rendez compte? Encore Chirac, il a claqué, lui mais Giscard, hein, l’autre instigateur premier du regroupement-familial, la cause de tout! Il est toujours-là, le type, faut voir ce qu’il nous a coûté en entretien… et à l’occasion il trouve encore le moyen d’ouvrir sa gueule! Merci à tous, les Mitterrand, les Badinter…et la grande armée des autres! La liste serait trop longue entre les criminels de plein exercice et leurs complices on n’en finirait pas! Les seuls qui n’aient pas, de près ni de loin, trempé dans cette espèce de génocide mou on les a déconsidérés et fait passer pour des dangers publics…On voit le résultat…
Dans ces conditions, les marches blanches moi je veux bien, mais blanc-cassé alors, on sera plus près de la vérité.

Bonne continuation à tous, faites bien gaffe si vous mettez le pif dehors, le Coranovirus rode plus que jamais!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Exit Barbapoux!

Cachsex, oui enfin un nom comme ça… le nouveau Premier Ministre de Présipède, quoi,  à peine adoubé par ce dernier qu’il s’en morfle plein la gueule! Et pas par n’importe qui, vous savez, une députée mélanchonienne, Danièle Bonobo qu’elle s’appelle… grosso-modo. Une personne bien sous tout rapport, née Gabonnaise et naturalisée Française en 2011, tout pour plaire en somme, à l’heure des Assa Traoré (y a bon Traoré!) triomphantes et des Sibête porteuses de parole, elle est en plein dans le mouv’ la nana. En tout cas, elle ne le lui a pas envoyé dire, à Pastex, « …homme blanc, de droite bien techno et gros cumulard » qu’elle a tweeté, la gabonno-franchouille! C’est y pas bien envoyé, ça? Franchement, comme Premier Ministre il y avait un coup à faire, un seul: nommer la Sibête N’Diaye précitée! Là oui, on aurait fait un immense bond en avant, pour paraphraser le Grand Mao, notre maître à tous! En pareil cas plus de critiques, la paix sociale assurée, les media en adoration, St Germain des Prés en extase, toute la gauche conquise, Méluche récupéré, la Droite Républicaine (l’autre façon d’être de gauche) bien obligée de fermer sa gueule, pas risquer l’accusation ô combien infamante de racisme post-colonial! Au lieu de ça il fait quoi, le Présipède? Eh oui, il refile Matignon à un mâle blanc de plus de cinquante ans! Un pur scandale! Les féministes aussi viennent au renaud, vous pensez, au début il souhaitait qu’une gonzesse devienne premier ministre, Macrounette, absolument! Pendant sa campagne il n’avait pas manqué de former des vœux en ce sens…et puis va te faire foutre, sitôt élu il choisit Barbapoux! Même en cherchant bien et avec la meilleure volonté du monde, on aurait du mal à faire passer cet individu pour la femme à barbe… Et maintenant, rebelote, il nous dégote une espèce de plouc sarkozyste, forcément porteur d’une paire de baloches à rendre jaloux un bouc des Pyrénées! Vous pensez, un Gascon (mais non, pas « comme la lune », nous n’en savons encore rien) un mec du Gers! Vous connaissez le Gers, vous? Moi oui, et je puis vous affirmer que les zigotos de là-bas, grands buveurs d’Armagnac et de Pousse-Rapière, leur souci premier ne consiste pas à respecter le politiquement correct et les ukases de la Bien-Pensance. Historiquement ces types se disent radicaux, voire socialos, juste pour la tradition, voyez vous…en réalité vous aurez du mal à trouver plus réac-campagnard. Mais là n’est pas la question. Déjà, le nouveau Premier Ministre, né Gascon (non, pas non plus « comme un panier », m’enfin!) apparaît comme un exilé politique! Maire de Prades! Oui, parfaitement en pleine Catalogne, pour un Gascon (« comme une bourrique »? Bon admettons mais brisons-là, je vous prie) la démarche semble un peu étrange. Nous l’eussions bien vu Maire de Vic Fezensac dont il est natif, ou bien encore de Mirande, pourquoi pas de Masseube, voire  d’Auch bien sûr on pourrait y penser, sauf que Maire d’Auch ça sonne plutôt mal, tout le monde ne s’appelle pas Bayrou pour se sentir à l’aise dans la peau du Merdepot. Le meilleur choix eût été Condom, sans conteste. Le premier magistrat de cette localité jouit incontestablement d’une notoriété mondiale, assortie d’un label « Qualité-France » bien utile dans les relations d’un chef de gouvernement avec ses homologues étrangers. Le monde entier sait pertinemment ce que condom veut dire et notre Gersois de Matignon eût été mieux inspiré de s’y faire élire plutôt que de se porter en terre étrangère pour solliciter des suffrages pradéens dont la notoriété dépasse à peine les limites du canton éponyme. Et le fait qu’il trimballe un peu une tête de préservatif, ne l’empêchera certes pas de capoter, à la rentrée, quand les affaires du pays vont commencer à tourner au vinaigre, Maire de Prades ou pas!

Oui, parce qu’en fin de compte, le camarade Barbapoux n’a pas demandé son reste, il a foutu son camp comme un pet sur une toile cirée. Dès hier matin on le voyait faire une halte pipi, tout joyeux, dans une station-service de l’Autoroute qui mène au Havre (j’ai la flemme de chercher le N°, veuillez m’en excuser). Pour lui, la mairie de cette belle ville, si bien reconstruite après-guerre dans le style moussolino-dépouillé d’Auguste Perret, le Michel Ange du béton armé, constituera à proprement parler un havre de paix en comparaison de l’enfer matignonnesque. Fini tous les fâcheux en permanence sur son dos, à commencer par Présipède soi-même et la bande des pignoufs de tout poil qui lui servaient de ministres. Finis les emmerdements incessants qui lui tombaient dessus en trombes de mousson. Cela dit, malgré toute la pommade que les media ont pu récemment lui passer, au grand dépendeur d’andouilles, on ne le regrettera pas, je le crains, car son successeur relève peu ou prou de la même catégorie: des mecs soi disant de droite bien calés à gauche et tout à fait à l’aise auprès des hurluberlus ahuris de la Répupu qui marche. Il reste maintenant à attendre l’annonce des nouveaux ministres, gros suspense bien gentiment entretenu par des media qui savent y faire quand il s’agit de nous agiter sous le pif ce genre de hochet. Après les ministres ce sera la kyrielle des secrétaires d’État et tout cela ne changera strictement rien à la manière bizarre dont les affaires du pays se trouvent gérées depuis l’arrivée au pouvoir du conjoint de Bribri.
En revanche, ce que nous avons appris tout de suite, avant même la nomination du Gascon (y a le téléfon qui son) c’est l’arrivée de son directeur de cabinet. L’annonce balancée sur les ondes signalait qu’un Homme de Gauche serait installé à ce poste éminent, afin de compenser l’arrivée à Matignon d’un nouveau transfuge de la mouvance Les Ripoublicons. Ben oui, que voulez vous, draguer l’électeur de type ventre- mou centro-droitiste n’implique pas d’abandonner aux sirènes de l’écologie-pastèque les gauchiards modérés, susceptibles de macronniser dès le premier tour. Et puis, aussi, il convenait d’éviter le loupé de 2017, Babapoux ayant alors refusé de se laisser imposer le type en question comme dirlo de cabinet. Dame, c’est un vieux copain de Présipède Nicolas Revel, et par surcroît un socialo bon teint affirmé et proclamé. Il fallait donc couper l’herbe sous le pied de l’arrivant afin de réaliser un coup présentant tous les avantages. Un gauchiard doublé d’un informateur, comme bras-gauche ( ben oui, comment voulez vous…) du Premier Ministre, pour le petit Jupin de l’Elysée ça fait un sacré plus. Et du coup gros battage autour d’une nomination qui se prononce  habituellement dans la plus grande discrétion! Sans compter qu’il s’agit d’une pointure, le petit Nicolas! Fils de Jean-François Revel et de Claude Sarraute, demi-frère du bouddhiste de choc Mathieu Ricard (ah, quel pastis!), petit fils bien aimé de Nathalie Sarraute née Tcherniak, celle qui écrivait des romans pour insomniaques (ça rime) et père de trois garçons, Simon, David et Benjamin, histoire de ne pas oublier les racines… Un homme de bien, je vous assure! Et pour tout vous dire, ce garçon assumait jusqu’à Vendredi dernier la direction générale de la CNAMTS, la Sécu si vous préférez, il en faut un, vous savez, mais ils lui trouveront bien un remplaçant, ne paniquez pas! Cela nous en dit long sur le proche avenir! La France sera désormais gérée un peu comme l’Assurance Maladie… bonnes gens réjouissez vous, c’est un spécialiste des trous qui va venir s’occuper du gouffre de nos finances publiques!

Quant au nouveau Premier Ministre, évidemment, il se retrouve déjà à trimballer un sacré boulet avant même de commencer. Quand votre principal collaborateur vous est imposé par l’étage au dessus, vous pouvez vous préparer à déguster, je vous en parle en connaissance de cause, ça m’est arrivé…dans le temps… Cela dit, relativisons tout de suite, c’est un fonctionnaire ce Castex (ah, ça y est, je le tiens), il s’agit même là de sa caractéristique essentielle et un fonctionnaire, comme disait l’autre, ça fonctionne tout le temps et en dépit des envieux et même de l’univers entier. En revanche, évidemment, ça va nous faire un clampin  dans le genre Juppé, vous voyez, droit dans ses bottes mais nocif, parce que dépourvu de toute imagination créatrice, incapable de faire abstraction du politiquement-correct et de la pensée dominante. Donc, ne comptez pas trop sur lui pour nous arranger le bordel ambiant, vous seriez cruellement déçus. Cela dit, il n’est pas là pour ça, ce brave garçon, sa raison d’occuper Matignon se résume à un seul objectif: la réélection de Présipède dans deux ans. Le reste n’est que littérature!

Je ne vous en parle même pas, du reste. L’imbécillité dominante nous en fabrique de trop belles, telles que, par exemple, l’intronisation sur le Vieux Port d’une tordue, gauchiste, altermondialiste, féministe et écolo pastèque au point que le rouge intérieur déteint carrément au dehors. Pas la peine d’épiloguer, l’axe Paris-Lyon-Marseille réapparaît désormais dans toute sa splendeur…dans toute son horreur…
Adieu Barbapoux, restez bien calfeutré au Havre et au plaisir de ne jamais plus avoir affaire à vous!

Bonne semaine à tous et à Dimanche prochain…si tout va bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN