Le Covid nouveau est arrivé!

Voilà Noël déjà passé! A vrai dire on ne s’en est pas trop aperçu, chacun s’est cantonné dans ses quartiers et, malgré une levée un peu hasardeuse du couvre-feu le 24 décembre, la morosité a régné sur la ville. Il faut bien dire qu’avec tous les troquets fermés, les restos aussi, pas de cinoche, pas de théâtre, pas de boîtes, enfin rien à foutre dehors en somme, on voit mal comment il en eût été autrement. Les réunions familiales, en outre, faisant l’objet de consignes drastiques assorties de prédictions terrorisantes en cas d’infraction à la doctrine officielle, se limitèrent à la plus simple expression, les vieux crevant de trouille et les jeunes manquant de l’envie, déjà peu vigoureuse en temps normal, d’aller biser leurs aïeux. Pour couronner le tout, les Rosbifs nous ayant sorti de derrière les faggots (1) un super virus muté, vachement plus contagieux que son ancêtre chinetoque, la frousse obsidionale s’en est trouvée revigorée, reboostée, fortifiée, peut être pas décuplée mais au bas mot doublée, à l’instar de la transmissibilité du covid nouveau. Annoncée par l’ami Boris avec sa plus belle tête d’enterrement, la survenance tonitruante de ce dernier (pas Johnson, m’enfin, le virus mutant!) jaillit dans les chaumières comme une giclée de foutre, grâce à l’intervention immédiate et massive de media toujours à l’affut du coup susceptible de semer la panique dans le landerneau coronoviral. Assortie de mesures de confinement extrêmes dans le Sud-Est de la perfide Albion, la nouvelle se traduisit immédiatement par un blocage à Douvres des camionneurs Européens dont un gros paquet de franchouilles, désireux de rentrer au bercail pour Noël et du coup baisés en canard par des autorités françaises plus regardantes sur le retour de ses nationaux que sur l’accueil au Pays des Droidlom des »réfugiés » islamiques. L’exigence d’un test PCR immédiat, réalisé dans la cabine même du quarante-tonnes avec prélèvement par les intéressés eux-mêmes, faute de personnel, les petites infirmières anglaises n’étant pas toutes enthousiastes à l’idée de s’en aller, dans l’intimité feutrée des bahuts, chatouiller les narines à des routiers sympa en manque d’affection depuis plusieurs jours, dans le meilleur des cas. Cela dit, l’auto- prélèvement risque de produire des résultats aléatoires, les pauvres malheureux, derrière leur volant n’ayant pas forcément bien assimilé le principe. Aussi en a-t-on vu un, à la télé, qui se collait le coton-tige dans la bouche… et la probabilité que la plupart s’écouvillonnent au petit bonheur la chance les divers orifices dont la nature pourvoit tout un chacun, pourrait bien prendre des valeurs très élevées, rendant ainsi la négativité des tests quelque peu hasardeuse. C’est bien encore des combines à la Cachsex, ça! Mais en tout cas les files interminables de gros-culs en attente de franchissement du Chanel n’ont pas manqué de produire leur petit effet dans les foyers crevant de trouille.Faut il y voir aussi un quelconque rapport avec la conclusion concomitante du Brexit-Deal? Je n’en sais trop rien mais je vous avoue que, les coïncidences étant rarement le fruit du hasard, je ne puis me défendre d’un petit doute, tout en ayant quelque peine à déceler une intention claire…nous allons donc laisser aux braves défenseurs de nos frontières -bien qu’au dire de leur big-boss le virus n’ait pas de passeport- le bénéfice du doute. En tout cas l’alerte au virus nouveau est bel et bien lancée! Le réveillon de Noël s’est donc révélé aussi insipide que la Messe de Minuit du Pape Bergoglio, avancée à 19heures 30 et bâclée avant vingt-deux heures, devant une poignée clairsemée de pistonnés masqués et pas bien rassurés. Seul le petit Jésus en porcelaine conservait sur son visage poupin un air de sérénité enjouée, impropre toutefois à détendre une atmosphère plombée par la pétoche des postillons pontificaux.
Cela dit, pas de panique, nous avons désormais le vaccin. Dès ce matin à Sevran, en plein cœur de ce neuf-trois si joliment marqué par la diversité coranisée, la première vaccinée, une pauvre vieille d’hospice, prénommée Mauricette, passait sans préavis d’un anonymat croupissant à une célébrité fulgurante! Mauricette c’est la vedette! Bon, pour l’instant, vu qu’on dispose d’une soixantaine de doses on se contentera de limiter la piquouse à deux ehpad judicieusement choisis, mais l’essentiel c’est de participer, comme on dit, et désormais nous participons au mouvement général de diffusion de la souche Pfizer-Biontech, alléluia, les choux sont gras!
Toutefois, attention, ne comptez pas sur moi pour dénigrer, je sais qu’en disant cela je vais me mettre plein de monde à dos mais tant pis: il est évident qu’un virus se balade et qu’il est potentiellement dangereux, en conséquence s’il existe un moyen de s’en prémunir, profitons-en. Moi, en tout cas, je ne manquerai pas de me faire vacciner à la première occase, j’en ai plus qu’assez des confinements, des couvre-feus et de toute cette litanie médiatique qui nous empoisonne l’existence depuis près d’un an. Et pour tout vous dire, ma seule crainte dans l’affaire, vient de la capacité de cette saloperie à muter tout le temps, ce qui pourrait réduire à néant les espérances vaccinales. Pour le moment c’est encore à peu près le même virus qu’au démarrage de l’épidémie mais rien ne dit qu’une variante n’apparaîtra pas un jour ou l’autre qui se foutrait complètement des anticorps des camarades Pfizer et autres Moderna. J’ai déjà eu l’occasion de l’évoquer, la nature possède des moyens de défense que nous ne soupçonnons même pas; quand il s’agit de se débarrasser d’une espèce hyper-invasive et terriblement nocive du calibre de la nôtre, les mécanismes d’équilibre qui se mettent en œuvre doivent y parvenir, y a pas de raison, c’est juste une question de temps. Alors, ce virus là ou un autre ça finira bien par nous foutre en l’air, vous savez, tôt ou tard, c’est tout à fait probable. Depuis un peu moins d’un siècle l’humanité s’est dotée des moyens de défense les plus efficaces, mais le combat reste inégal et nous le perdrons forcément. Une maladie à la con ou quelque autre calamité apocalyptique finiront par nous avoir la peau!
Alors, vous vous demandez sans doute ce qui me prend, comme ça, à jouer les prophètes de malheur et, j’en conviens, c’est là une question tout à fait pertinente. Bon, c’est juste que j’en ai ras la calvitie de tout ce que je lis et entends depuis le début de cette histoire de coronavirus. Chacun dit la sienne, les branquignols qui nous gouvernent perdent complètement les pédales, confinent, déconfinent, reconfinent à tours de bras, les profs de médecine, qui n’en savent guère plus que le commun des mortels, pontifient allégrement, qui pour vanter la chloroquine, qui pour la dézinguer, et au final ce tohu-bohu sans queue ni tête se traduit par une catastrophe économique, probablement sans précédent, dont nous allons payer le prix pendant plusieurs années, désormais. Les seuls qui tiennent la route dans ce bordel-arabe restent les laboratoires à vaccins, ceux-là fonctionnent sur la base d’une logique rigoureuse, basée sur la perspective de vendre des milliards de doses, ce qui représente un jackpot d’autant plus juteux que les États assureront la solvabilité d’une demande quasi illimitée.Pourquoi voulez vous, alors, qu’ils cherchent à nous empoisonner, ces braves labos? Tuer la poule aux œufs d’or, vous savez, c’est tout à fait contraire aux principes de base de l’économie de marché! Pour tout vous dire, les types qui font ce genre de calcul économique en vue de s’en coller plein les fouilles m’inspirent confiance, à moi, alors qu’en revanche, les désintéressés de tout poil qui ratiocinent dans le vide me laissent toujours éminemment sceptique. Les gagneurs de sous ont les pieds sur terre, eux, c’est même à ça qu’on les reconnaît le mieux…pour paraphraser mon vieux pote Audiard.

Adoncques, pour en revenir à mon propos initial, le covid nouveau made in England est arrivé! Nous avons déjà un Tourangeau expatrié qui nous l’a rapporté, j’imagine qu’il n’est pas le seul, vu le nombre de camionneurs en manque qui ne cessent de débarquer à Calais munis de leur viatique en forme de test négatif bidon. Ces types-là, on ne sait pas trop ce qu’ils ont fabriqué dans le pays de la Queen Elizabeth mais je puis vous garantir qu’en ce qui concerne les gestes-barrière il ne faudra pas trop compter sur eux, après des jours et des jours de confinement en cabine avancée! Ils vont nous le diffuser à la vitesse du cheval au galop, le virus modifié, vous pouvez me faire confiance! Et comme il s’est révélé deux fois plus infectieux, il va bien nous aider les Véran et autres Professeur Défraîchi, à proposer au Chef de l’État de nous donner de ses nouvelles, retour de Brégançon où il doit se geler les glaouirs vu le froid polaire qui nous tombe dessus! La mémère Bribri risque la fluxion de poitrine dans cette vieille forteresse pleine de courants d’air, c’est bien pour l’été, comme maison de vacances, mais pour les frimas ça manque d’isolation… à se demander s’il ne l’aurait pas un peu fait exprès, ce coquin de Présipède!
En tout cas, je ne sais pas ce qu’il nous racontera pour la Saint-Sylvestre, ce garçon, mais il aura l’embarras du choix! Gageons qu’il ne nous reconfinera pas tout de suite, en guise de vœux ça la foutrait mal; il laissera ce soin à son couillon de Premier Ministre, après comptage des bagnoles cramées pour fêter le nouvel an, ça lui fera un sujet de conversation au Gascon. On n’a pas fini, c’est moi qui vous le dis!

Alors finissez bien l’année…enfin comme vous le pourrez, dans la conjoncture il ne faudra pas être trop regardant.
Je vous dis à l’an prochain, si tout va bien, et je vous souhaite de commencer 2021 le mieux possible…pour le moment on se contentera de ça…

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Oui, en réalité ça ne veut pas du tout dire la même chose, comme disait mon prof d’anglais des années cinquante « il faut se méfier des faux amis »… c’est valable pour tout, vous savez.

Justice Immanente

On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a, vous savez, par les temps qui courent (qui courent à la catastrophe, même) il importe de se débrouiller tant bien que mal… les moyens du bord, nous autres marins qui savons (de Marseille, je ne vous le cache pas) ce que parler veut dire, ça nous évoque! Imaginez donc un peu vous trouver en plein milieu de l’anus du Père Tout Puissant, avec un immense rond de mer plus ou moins malveillante tout autour et un immense rond de ciel plus ou moins courroucé tout au dessus, eh bien c’est là qu’ils prennent vraiment leur sens, les moyens du bord! Débrouillez vous avec, vous n’avez pas d’autre choix, ou alors crevez, vous mordez le topo? Ben là, aujourd’hui c’est un peu pareil, en moins tragique, bien sûr, mais on retrouve l’idée, « faute de grives on mange des merdes », comme le dit si bien Jean Foupallour…Eh bien justement, c’est en compagnie de ce dernier, du vieux Maurice et aussi de Marcel Grauburle, que nous décidâmes enfin de faire front, d’attaquer la réalité par son flanc le plus faible et d’utiliser le terrain, un peu comme Napoléon lorsqu’il avait encore Joséphine pour lui insuffler le génie, parce que dans certains cas, lorsque c’est vraiment du très lourd, l’amour peut produire ce genre d’effet. Et vous remarquerez -si vous voulez, n’est-ce pas, sans quoi vous pouvez aussi aller m’attendre un peu plus loin- qu’il a commencé à partir en quenouille du jour où il l’a répudiée, sa nana, ce n’était plus ça, voyez vous, les victoires foudroyantes, genre Austerlitz, n’appartenaient plus qu’au passé; il ramait, Napo, et puis il a fini par couler à pic, comme un rafiot sans mazout et sans gouvernail, drossé sur les récifs, foutu, désenchanté… Notez bien que c’eût été perdu de toute façon, tôt ou tard, car nous ne gagnons jamais contre les Anglo-saxons, l’autre rigolo de Barnier finira bien par s’en apercevoir lui aussi… Sauf qu’il s’en tamponne, Barnier vu qu’en toute hypothèse personne ne l’enverra croupir à Sainte-Hélène, celui-là; quelle que soit l’issue de ses négociations à la con il en sortira toujours avec les félicitations du jury, une promo, un gros paquet de pognon récupéré au passage et du matériau costaud pour le chouette bouquin qu’il publiera un jour ou l’autre pour se faire plaisir, même si tout le monde s’en fout comme de sa première capote.
Bref, je ne digresserai pas plus longtemps. Je vous disais donc que ce matin, avec mes trois potes précités, nous prîmes la décision de réagir. Le sort funeste qui nous bouffe les plus belles années de nos vieillesses à force de confinements, de restrictions, de couvre-feu et de gestes barrière, ne saurait plus longtemps priver nos gosiers de l’apéro convivial du dimanche matin. Si, par la faute de ce malencontreux virus, notre base avancée, Derrière le pauvre empereur précité, nous fait grave défaut, nous ne nous laisserions pas, pour autant, dégringoler de plus en plus vite la pente lubrifiée qui mène à la neurasthénie, à la dépression, au désespoir voire au suicide. Comme dit Grauburle, « si on continue comme-ça on n’aura plus qu’à commander le cercueil, c’est Mémène qui serait obligée de raquer pour l’enterrement et ça la ferait tellement renauder qu’elle serait foutue de me chier sur la tombe! » D’où l’idée d’une contre-attaque de grand style pour rompre enfin l’encerclement! L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme, comme le versifiait admirablement ce con de Totor, le vieux cochon génial qui aimait tellement les petites boniches que de nos jours il eût fini sans doute en victime expiatoire des Femen et de Me Too. Une sorte de Minou-la-Tringlette mâtiné de Weinstein, sauf que le père Hugo, lui, n’appartenait pas le moins du monde au Peuple Élu et, en dépit d’un conformisme intellectuel qui lui mettait les yeux un peu à côté des trous, restera à jamais comme un monument immense pour l’humanité tout entière et ses dépendances. Remarquons au passage qu’il n’y a désormais plus personne pour nous faire ce genre d’honneur, vous voyez Bernard-Henry Lévy en génie universel, vous? Remarquez bien que si la Répupu n’avait pas fait massacrer la fine fleur de notre jeunesse entre 14 et 18, vous savez « La République nous appelle, sachons vaincre ou sachons mourir… », ils ont bien su mourir, les jeunes de cette triste époque, ce qui a permis à tout un tas de gens arrivés d’un peu partout de s’emparer des places vides…voilà pourquoi, aujourd’hui, nous récoltons tout un tas de génies plus ou moins frelatés mais au goût étrange venu d’ailleurs, comme l’infecte boisson qui s’en vantait naguère.
Bon, c’est pas tout ça mais l’heure avance et il faudrait sans doute en venir au fait. Alors voilà, ce matin, avec mes trois vieux machins, nous décidâmes de fêter, contre vents et marées, le dernier jour de l’Automne. Et pourquoi pas, hein, vu que demain l’hiver arrive, avec son cortège de vent, de pluie et de neige (comme disait une petite poésie dans le genre de celles que, laborieusement, on apprenait en CE 2, au temps où l’école laïque et républichose enseignait encore quelques vagues trucs aux morpions). Ne voulant surtout pas laisser passer l’occase, nous nous mimes donc en tête de casser la gueule à une petite roteuse, afin de célébrer l’événement…pour être tout à fait franc, la prudence nous conduisit à en prévoir une seconde, au cas où. Bien nous en prit car, selon la maxime métaphorique en vogue dans le monde des pochetrons, « on ne marche pas sur une patte ». Cela dit, afin de respecter les consignes de Cachsex et consorts, l’idée nous vint d’utiliser à cette fin le garage de Grauburle, seul local susceptible de nous accueillir tous les quatre dans l’absolu respect des distances de sécurité. Une fois sortie la 4L il nous restait à nous installer confortablement sur les deux banquettes de celle-ci, dûment démontées, car à l’époque les concepteurs d’automobiles pensaient à ce genre de choses, ils prévoyaient le pique-nique (ta mère!), voyez vous, et fournissaient à l’heureux acquéreur de la bagnole un moyen facile et astucieux de s’asseoir confortablement en toute circonstance. Les bouteilles et les verres dûment posées sur une poubelle retournée nous pûmes commencer à arroser comme il convient, à la douce lumière d’une antique lampe à pétrole, le jour le plus court.
C’est Foupallour qui a le mieux résumé la situation.
-« Vous savez, les mecs, on se serait installé dans un tombeau, finalement, ça nous aurait évité les odeurs d’essence. C’est pas pour dire qu’elle pue, ta chignole, Marcel, mais on respire moyen dans ce gourbi…bon, à la vôtre quand même, fait il en se votant une belle rasade de Champagne, si on sort d’ici avec mal à la tronche faudra peut être pas trop incriminer la boisson, vous ne croyez pas? »
-« Ben oui mais qu’est-ce que vous voulez, rétorqua l’automobiliste ainsi mis en cause, on n’y peut rien, à nos âges le principal c’est d’éviter de choper cette saloperie de Covid, vous savez ce qu’on dit, pas vrai, passé soixante-dix balais si on se pointe à l’hosto, on a droit au couloir de gauche, celui qui conduit direct à la morgue sans passer par la case départ! Alors, vous vous rendez compte, un garçon comme Maurice qui tutoie les quatre-vingt-cinq! Ils le collent au frigo tout de suite, même pas y z’attendent qu’y soye claqué! C’est tout de même moins risqué de respirer un peu d’huile moteur, enfin personnellement je trouve… »
Moi, occupé à couper les tranches de saucisson appuyé sur la poubelle, j’avais dans l’idée qu’un peu de rusticité ne saurait nuire au bien être de celui qui a sa conscience pour lui, mais en même temps, comme dit l’autre corniaud, je regrettais amèrement le bistrot, son confort douillet, et puis, aussi, il faut bien le dire, les présences féminines, dans le genre Pompy, qui agrémentent si joliment la conversation, surtout quand elles ferment leurs ravissantes gueules. Là, ensevelis dans le garage de Grauburle, nous ne pouvons que pester contre le virus et les contraintes qu’il engendre, quant à Maurice, lui, il voit les choses un peu plus simplement.
-« Bon moi, vous savez, crever finalement, je n’en ai rien à foutre. De toute façon, ça va arriver, et plus le temps passe plus ça se rapproche, alors… Mais ça me fait suer de voir comment les choses se passent! Regardez un peu Présipède, tiens, ce petit merdeux prétentieux a fini par se choper la pistouille, vous l’auriez cru, vous? Voilà un gamin qui vous fait la leçon, comme quoi faut se laver les pognes cinq fois par jour au moins, comme les arabes la bite, vous voyez! Et qui prêche la prudence, les gestes barrière, la non-fréquentation des lieux clos, tout ça! Et puis il se la chope! C’est-y pas beau ça? Après avoir rigolé en douce à propos de la contamination de son gros collègue des Etats-Unis! Comment il a attrapé ça, ce petit con, vous avez une idée? Un mec protégé comme le Saint Sacrement! On ne m’enlèvera pas de l’idée qu’il a dû faire des trucs en loucedé, genre visite nocturne d’un quelconque Benalla, sinon vous expliquez comment? Ce n’est pas au Conseil de l’Europe, comme on a pu raconter sur les media de mes deux, qu’on se contamine! Vous ne me ferez jamais croire ça! Ou alors…ou alors ce serait un coup de la Justice Immanente, quelque chose de plus fort que nous tous, lui compris… Parce que, finalement voilà un gamin qui est entré par effraction dans le dispositif démocratique à la con, une sorte d’imposteur légitime, je ne sais pas si je m’explique bien, mais je le sens, ce coup-là! Alors, juste avant il venait de lancer l’idée d’un référendum qui pue la magouille foutraque à plein pif, une combine à pétrole pour essayer d’emmouscailler le gros Larcher, Pruneau Retaillé, tous ces mecs du Sénat qui constituent le dernier rempart de la République -non, je déconne- bref, une saloperie de trop et hop, la Justice Immanente qui lui en file un grand coup sur le museau histoire de lui apprendre les bonnes manières… Ça se pourrait bien, vous savez, en tout cas moi je vois les choses dans ce genre-là… A la votre, il n’est pas cochon, ce petit roteux…

Bref, après avoir torché les deux bouteilles, nous nous empressâmes de sortir du local pestilentiel, vu le mal de tronche et la nausée! La Justice Immanente, aussi, sans doute… Vivement qu’ils rouvrent les troquets, sans quoi ça finira très mal cette histoire de Covid… On a longtemps attendu la réouverture des claques, d’accord on n’y compte plus, okay, mais au moins les bistrots peuchère, comme dirait Didier l’embrouille, enfin Raoult, quoi, le savant de Marseille!

Allez, assez déconné, passez un joyeux Noël confiné, faites gaffe au virus et à ceux qui le trimballent…et remettez vous-en à la Justice Immanente, ou à la Divine Providence, comme vous voudrez, ça ne contamine pas ces choses-là, au moins!
A Dimanche prochain, enfin j’espère…

Et merde pour qui ne me lira pas.
NOURATIN

Le veau laid de l’insécurité

Un vaccin contre le Coranovirus? Bien sûr, c’est prévu, vous pensez! Nous en avons trois en préparation, vous voyez bien, n’est-ce pas, l’efficacité! Le plus avancé, c’est le vaccin de sécurité globale, celui-ci se trouve déjà au stade expérimental, à part quelques petits problèmes d’allergie, notamment chez les sujets d’extrême-gauche qui développent une antiflicardite aigüe avec des poussées de black-blockase, voire de mélanchoconnerisme, la mise sur le marché devrait intervenir très vite, à condition que le Senatus-Larcheris ne bloque pas trop, histoire d’emmerder le monde présipédique. Après, vous avez une deuxième molécule, très spécifique celle-là, que nous appellerons provisoirement vaxiséparatiste, l’appellation définitive étant forcément édulcorée, le projet lui même se révélant déjà remarquablement insipide. L’idée étant que tout le monde puisse l’avaler sans difficulté, à commencer par les plus gravement atteints. Ce vaccin s’attaque directement au coranovirus en l’empêchant de se développer…ou tout au moins en essayant, n’est-ce pas…, cela n’a rien d’ un remède de cheval, jusqu’à la mort, en effet, nous resterons fidèles au politiquement correct, pas d’amalgame, fût-ce chez le dentiste, pas de discrimination, pas de stigmatisation…du coup, évidemment, ce serait plutôt une sorte de placébo, voyez-vous? On va nous l’inoculer, le vaxiséparatiste, mais cela fera sur la maladie l’effet d’un cautère sur une jambe de bois, comme disait ma chère grand-mère. Mais, ainsi que le suggérait également cette dernière (la pauvre, si elle voyait ce que nous sommes devenus, depuis soixante ans qu’elle s’en est allée) « faire et défaire c’est toujours travailler »… Moi, comme devise des Macrouille-Cachsex, je dis qu’on aurait du mal à trouver mieux…
Reste un troisième projet, pas encore très abouti, pas très innovant, qui vise lui, plutôt, à noyer le poisson, enfin je veux dire le poison, n’est-ce pas, une démarche qui fonctionna par le passé et dont nos gouvernants attendent beaucoup, je veux parler du « Beauvau de la sécurité ». C’est quoi encore ce truc? me direz-vous…je vous répondrai juste qu’il s’agit de s’attaquer, non pas au coranovirus même, mais bien plutôt de réfléchir à l’un des moyens de le contrecarrer, à savoir la Police. L’idée consiste à mettre plein de gens -masqués et respectant les distances, je vous rassure- autour d’une grande table, au Ministère de l’intérieur, lequel se trouve sis place Beauvau, comme chacun sait…d’où le nom du produit ( voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-revolution-122675987.html, ça n’a qu’un lointain rapport mais c’est amusant), pour phosphorer en cœur sur l’organisation de la flicaille. Donc, nous eûmes le Grenelle de l’environnement, le Ségur de la santé et, dès le 8 Janvier de l’année qui arrive, nous récolterons le Beauvau de la sécurité, voilà. Je ne suis pas certain d’avoir bien appréhendé l’exacte qualité des résultats produits par les deux premiers, mais je suis bien convaincu de l’avenir radieux qui découlera du bestiau en question. Belle bête, assurément! Trop tôt pour savoir précisément s’il s’agit d’un broutard ou d’un gentil veau de lait, mais il se révèlera forcément succulent puisqu’il s’agira d’un beau veau élevé sous la mère (sous la mère Bribri s’entend) dans un lieu si proche de la demeure du couple présidentiel qu’il suffira à ce dernier de traverser la rue pour aller porter son grain de sel au vif du débat sécuro-vitellien. Est-ce que le fruit des réflexions de tous ces gens partis pour penser en commun à l’avenir des Forcedelordres de la Répupu nous apportera de nouveaux espoirs en vue de l’éradication d’une maladie sournoise qui nous ravage les tripes depuis près de trente ans? Non seulement j’en doute, mais encore je trouve bien saugrenu, à la réflexion, de poser pareille question! Qui donc pourrait imaginer une telle merveille? Pas Clémenceau, en tout cas, qui disait « si vous voulez enterrer un problème, créez donc une commission! » Ce n’est pas trop ma tasse de thé, Clémenceau, mais ce type connaissait à fond la nature humain et savait pertinemment qu’on ne produit rien de bon en discutant à plusieurs, chacun dit la sienne, tous les avis, bons ou mauvais, judicieux aussi bien que parfaitement stupides, se trouvent placés sur le même plan et feront également l’objet d’une synthèse qui ne pourra que nous conduire dans le mur. Rien ne vaut la décision d’un homme seul, ça va vite et ça percute immédiatement… sauf si l’homme en question est un gros con, ce qui de nos jours ne nous manque pas, et c’est peu dire! Bien sûr, donc, le Beauvau de la sécurité c’est purement de la foutaise, juste une grosse pantalonnade pour amuser la galerie, un peu comme le grand débat… de Macrounette, vous vous souvenez? Moi, je vous fous mon billet qu’au lieu d’un Beauvau de la sécurité, nous récolterons nécessairement un salmigondis de couillonnades sans lendemain et qui nous ramènera à ce que nous connaissons bien et rencontrons tous les jours que Dieu fait: un veau-laid de l’insécurité!
Donc, si la vaccination contre le coronavirus s’approche de nous à marche forcée, celle contre son cousin précité risque bien de nous péter entre les doigts comme un vieux préservatif craquelé. Ne nous faisons pas d’illusions et gardons la tête froide, il va nous falloir vivre avec la calamité sans espoir de s’en débarrasser un jour, tout est en place pour en assurer la pérennité, les remèdes et les vaccins du macronnisme n’y changeront rien et j’avoue commencer à désespérer de voir surgir celui -voire celle- qui pourrait nous en débarrasser, il faudrait pour cela qu’il ou elle fût doté(e) d’une stature immense, les démocraties se révèlent bien incapables de susciter ce type de phénomène, c’est cuit, ne nous faisons par d’illusions.
On constate d’ailleurs un peu la même chose dans le cas de la pandémie de Covid. Vous avez d’un côté les démocraties occidentales qui s’empêtrent, pataugent, piétinent et s’engluent lamentablement, alors qu’à l’inverse les Chinetoques, les Coréens, les Japonais, tout ça, pour eux c’est quasiment fini! La liberté c’est beau, c’est grand, c’est exaltant, c’est tout ce qu’on voudra, mais dans cette sorte de cas c’est surtout le bordel, chacun pour soi et le virus pour tous. Et lorsque s’ajoutent à cela les grands principes d’un humanitarisme ancré dans l’Union Européenne comme une tique sous le poil de Médor, ça devient totalement injouable, tout le monde peut se balader à sa guise, »le virus n’a pas de passeport », comme disait naguère Présipède, et du coup l’épidémie prospère comme yop la boum! Je vous parlais du Japon, ceux-là n’ont pas pris de gants, ne laissant plus entrer personne dans leur bled ils ont évacué l’épidémie à tout berzingue et sans même connaître de deuxième vague! Les choses de la vie -comme disait l’autre- quand elles s’y mettent vraiment, peuvent très vite exiger de la détermination et même de l’inflexibilité, continuer à faire dans la mollesse et la douceur, comme si de rien n’était, c’est l’assurance de récolter les pires emmerdements, ça se vérifie aussi bien dans le cas du coronavirus que dans celui du coranovirus! Si vous baissez un tant soit peu la garde (ou le pantalon, vous avez le choix), vous êtes liquidé…voilà pourquoi, comme je le radote depuis un sacré bout de temps désormais, on est foutu!
Nous ne manquerons pas de payer au centuple toutes les âneries mortifères accumulées depuis la première homélie présipédienne sur la guerre déclarée au virus chinetoque; le principe du « quoi qu’il en coûte », c’est à dire la ruine pour demain, le premier confinement en grande partie inutile car à l’époque le virus ne s’était pas encore infiltré partout, mais ce dernier ne laissa pas échapper l’occasion de rattraper le coup à la faveur du déconfinement, cette belle réussite du sieur Castrex, lequel s’en vit ensuite récompensé par l’attribution d’une fonction de Premier Ministre qui lui sied à peu près comme une robe du soir de Valentino en soie sauvage à une truie de batterie. Le Sénat veut se payer Salomon pour la virtuosité avec laquelle il a géré le coup des masques, certes l’idée tombe sous le sens, mais ce type n’est somme toute que le lampiste de l’affaire. J’espère que le sort de Présipède se réglera dans les urnes en mai 2022…j’espère mais sans trop y croire, vous savez, la démocratie nous a déjà réservé bien des surprises et bien des déceptions…reste seulement à souhaiter que les virus de tout poil nous foutront un peu la paix jusqu’en 2027…après, je suis à peu près sûr que ce ne sera plus mon problème…

Amitiés à tous et bonne semaine au coin du feu (couvrez-le bien et vous aussi).

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Le pire de tous!

Erdogan, on peut en penser ce qu’on veut, surtout du mal car, il faut bien l’avouer, le personnage ne saurait attirer la moindre sympathie en dehors du monde musulman, et encore pas partout, loin s’en faut. Toutefois, reconnaissons-le honnêtement, ce type peut parfois se révéler de bon conseil, même quand il fourre son sale nez dans les affaires qui ne le regardent pas. Ainsi vient-il de nous inviter, nous autres franchouilles, à nous débarrasser le plus vite possible de Présipède! C’est-y pas une bonne idée, ça? Ben oui, que voulez vous, il collectionne les conneries, ce petit rigolo, si vous y réfléchissez deux secondes, vous vous apercevrez qu’il a fait bien pire, en trois ans et demi de magistrature suprême, comme on dit, que son prédécesseur en cinq ans! L’autre pignouf de Hollandouille, finalement, n’avait provoqué que des dégâts mineurs par l’accumulation de couillonnades tenant pour beaucoup à sa personnalité de comique-né, et pour le reste à sa qualité de socialo bon teint. Toutefois cela ne pissait pas bien loin et nous aurions pu nous en tirer sans trop de casse si un président digne de ce nom lui avait succédé, je ne vise personne mais bon, n’oubliions pas l’intervention providentielle des juges, toujours prompts à marquer contre le camp de la France et dont l’action, prompte autant que déterminée, permit l’élimination du seul candidat capable, peut-être, de remettre un peu d’ordre dans le bouzbir. Du coup Macrounette l’emporta et tout espoir de remettre le vieux train, poussif et brinquebalant, sur de meilleurs rails, s’envola simultanément. Bien sûr, toute la bien-pensance, réjouie de l’arrivée du blanc-bec sur le devant de la scène, applaudit à tout rompre, soutenue en cela par les media, convaincus pour d’excellentes raisons, principalement alimentaires, que nous venions de toucher le quintet dans l’ordre. Et depuis qu’il trône à Élysée, il les collectionne au point qu’on ne reconnaît même plus le pays, lequel s’en va en quenouille dans tous les compartiments du jeu. Alors, même si l’abominable Erdogan répond à des considérations qui sont à l’opposé des nôtres, je propose tout de même, pour cette fois, qu’on prenne son idée en considération. Macrouille est un nocif, un dangereux, un toxique et un irresponsable. Ce jeune présomptueux borné, confronté à des difficultés qu’il ne pouvait même pas soupçonner et ne comprenant absolument rien à l’essentiel d’un environnement au sein duquel il se trouve brinquebalé comme un lot de slips sales dans le tambour de la machine à laver, nous entraîne irrésistiblement vers le désastre. Nous n’en sommes pas loin, vous savez, du désastre, entre les « mesures covid » qui ruinent l’économie de toutes les manières possibles, et l’autorité de l’Etat, battue en brèche par l’action conjuguée des gauchiards de tout poil, des « jeunes » de banlieue, des musulmans fanatiques, des trafiquants de drogue, des « migrants » envahisseurs et d’une coterie internationale vivement intéressée à notre dégringolante décadence, je vois mal comment, barrés comme nous le sommes par un petit merdeux mal voyant, nous parviendrions à y échapper. Nous fonçons droit sur les récifs, la barre bloquée et la machine sur full speed, en général ce genre de plaisanterie se termine en grosse cagade genre Titanic.
Vous vous souvenez, pour les plus grisonnants d’entre nous, du vieux temps de « Giscard à la barre »? Certes nous étions déjà à l’époque plutôt mal barrés, cependant le bien nommé Raymond Barre la tenait tout de même et arrivait à garder un cap susceptible de nous conduire plus ou moins à bon port. Le Président s’employait à amuser la galerie, à caresser les gauchiards de l’époque dans le sens du poil (on sait combien ça lui a réussi), pendant que le Premier Ministre faisait son boulot autant que possible, en dépit des crachats, des lazzi et des critiques imbéciles d’une presse toute dévouée à la promotion de Tonton, triomphateur souhaité de la présidentielle suivante. En ces temps déjà fort anciens, ce qui ne nous rajeunit pas, la raison l’emportait encore à peu près, au sommet de l’État, en tout cas sur l’essentiel. L’économie se trouvait préservée, les finances restaient parfaitement saines, le pays ne progressait plus, certes, mais il n’avait pas encore commencé à reculer, cela viendrait, bien sûr, dès l’arrivée au pouvoir du successeur précité, lequel se fit élire en lâchant à la grande famille de gauche un lest précieux, définitivement perdu en dépit d’un changement de cap survenu après deux ans de dilapidation et de déconnages en tout genre. Le Tonton flingueur fut à ce titre le premier fossoyeur de la France sous la cinquième répupu, alors que son prédécesseur n’en fut que le premier président-clown, un précurseur, tout de même, reconnaissons-le, car nous connûmes par la suite trois de ses disciples qui parvinrent, chacun avec son talent propre, à faire encore mieux que lui: le defunessien Sarko, le bourvillesque Hollandouille et le palmadoïde Macreux, lesquels demeureront sûrement dans l’histoire au même titre que leurs modèles du show-biz, sauf que, bien entendu, ils nous aurons coûté infiniment plus cher. Quant à Giscard, il restera à jamais l’homme de l’avortement en vente libre et celui du regroupement familial; celui qui permit à nos femmes de cesser d’enfanter, tout en favorisant l’éclosion d’une population nouvelle, française par la grâce du droit du sol et grassement financée par nos cotisations sociales. Un chouette bilan, certes, que Giscard regretta amèrement par la suite mais le mal était fait et devait être lourdement aggravé par ses successeurs de gauche, ceux dits « de droite » s’étant contentés de gérer le truc tant bien que mal, plutôt mal d’ailleurs si l’on en juge par l’évolution avant-après. Aussi bien les douze ans de Chirac que les cinq de Sarko, se sont-ils soldés par la progression constante et immaîtrisée de l’invasion. Ce n’est pas le Président qui est en cause, c’est bel et bien la Répupu, elle est comme ça, elle nous drosse tranquillement sur les récifs par la grâce de ses Valeurs, de ses substrats jacobins et de ses rigidités obtuses.
Cela dit, pour en revenir à notre petit Présipède actuel, comme je vous le disais c’est une véritable calamité. Ce type nous a trouvé la « guerre » contre le covid, le « quoi qu’il en coûte » (quoi qu’il vous en coûte, parce que lui, il s’en sortira), le virus dépourvu de passeport et je ne sais plus quelles autres âneries, vu qu’il en produit comme qui la jette, un vrai bonheur. Mais désormais, il a décidé d’aller encore plus loin dans la forfaiture crétinifère. Le mec vient en effet de donner une interview à Brut… Ah? Ça ne vous dis rien ça, Brut? Mais non, pas comme le Champagne, ça n’a rigoureusement rien à voir. Brut (sans e final mais ça pourrait), apparaît comme un medium « jeune », un truc à base de vidéos, vu qu’aux jeunes il faut des images, sans quoi ils lâchent de suite, incapables de capter ce que l’école de la Répupu a cessé depuis belle lurette de leur apprendre. De petits malins plus ou moins issus de Canal+, si ça se trouve des potes de notre joli président, ont mis au point en 2016 ce bidule destiné à bourrer le mou, par réseaux sociaux interposés, aux petits merdeux utilisateurs de smartphones… et accessoirement de se faire un max de pognon. L’histoire ne dit pas si le machin fonctionne, ce n’est pas parce que jamais auparavant nous n’en entendîmes parler qu’il faut en déduire le contraire, mais en tout cas, pour Présipède la question ne se posait pas, Brut serait le vecteur de sa pensée profonde à destination des générations bi-milléniales… et aussi bisexuelles, oui, pourquoi pas?
Et donc, j’y viens, qu’est-ce qu’il leur a raconté, aux merdeux, pendant deux bonnes heures? Eh bien écoutez, d’abord je vous sors la plus belle (mais non, voyons, je ne dis pas cela, sans compter que ce serait prétentieux de ma part), figurez vous qu’il a déclaré, s’adressant aux jeunes issus de l’immigration trimballant la nationalité franchouille « vous êtes une chance pour la République »! Ça vous la coupe, non? Voilà bien longtemps que personne n’avait osé la proférer, celle-là, eh bien lui oui! Quand je vous le dis qu’il ne recule devant aucune énormité! Notez qu’il a adapté la formule, n’est-ce pas, « chance pour la France » devient avec lui « chance pour la République », vous saisissez la nuance? Oui, évidemment ce n’est pas la même chose, la Répupu a des intérêts propres et ils sont la plupart du temps contraires aux intérêts du pays, donc, ce qui constitue une chance pour la première peut très bien apparaître comme une malédiction pour le second, il y a de la logique là dedans, ça tient la route si on regarde bien.
Et après, il a dit essentiellement deux choses, Présipède, sur les ondes Brutales, la première c’est que les contrôles au faciès sont une réalité incontestable et la seconde qu’il se propose de mettre en place une plateforme téléphonique pour offrir aux « jeunes », malheureuses victimes desdits contrôles, l’opportunité de dénoncer les sales flics qui les ont pratiqués. Et pendant qu’on y est, on pourra aussi s’en servir pour signaler tous les salauds d’employeurs et de propriétaires présumés discriminateurs… Nous allons connaître les joies du totalitarisme fasciste à la sauce République en Marche (ou crève)! S’ajoute à cela que Macrouille évalue à environ cinq pour cent des Forces de l’Ordre, les effectifs de policiers racistes et violents, l’idée émise étant « 95% des poulets sont à peu près corrects »…sauf qu’ils contrôlent quand même au faciès! Et après cela vous voudriez qu’ils matent les manifs de gentlemen de gauche encagoulés, vous, ces pauvres condés? Voilà donc en substance ce que la plus haute autorité de l’État s’est permis d’aller proférer sur une proto-chaîne d’info douteuse autant que probablement séditieuse. Ce type parvient à nous faire regretter tous ses prédécesseurs, feu Giscard, bien sûr et même -pas-encore-feu- Hollandouille! Avouez qu’il fallait le faire!
C’est bien le pire de tous, non, vous ne croyez pas?

Allez, faites vous bien gras et portez vous comme des charmes…et méfiez vous surtout du Coranovirus !

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN