L’échéance approche à vive allure, le mois prochain marquera le début de l’année pré-électorale, celle qui revient désormais tous les quatre ans nous rythmer la vie médiatique. Avant, lorsque nous avions encore le septennat, c’était différent, moins fréquent (ben oui, comme eût dit La Palice) et donc plus solennel, plus classe, moins banal, enfin mieux, quoi, vous en pensez ce que vous voulez mais la démocratie, plus on s’en sert plus elle s’use, un peu comme la pile Wonder, pour ceux qui s’en souviennent, laquelle, déjà mise à mal par une CGT soixante-huitarde encore plus con que nature, fut proprement liquidée par ce pauvre Tapie qui la vendit pour quatre sous aux Amerloques. Or, changer de roi tous les cinq ans, notre règle depuis le referendum de septembre 2000, c’est presque aussi idiot que de lui couper le cigare, comme le firent si aimablement nos premiers républicains aux temps affreux de la Terreur. Le principe apparaît d’autant plus naze qu’il suppose des élections législatives dans le mois suivant la proclamation de l’heureux élu, lequel, par la même occasion récupère la majorité à l’Assemblée et règne donc en maître absolu faisant fi des sacro-saints principes de séparation des pouvoirs. Du coup il en devient tellement odieux au populo qu’il descend à la prochaine, ce qui fut le cas des deux rigolos prédécesseurs de notre petit Présipède actuel, Sarko dit « Talonnettes » et Hollandouille qui restera à jamais le petit livreur à scooter, en raison des croissants qu’il portait à sa belle dès potron-minet. L’actuel Chef de l’État en dépit d’une taille plutôt modeste (1) n’éprouve le besoin de se surélever que de deux ou trois centimètres seulement et, par ailleurs, ne risque pas de se faire gauler comme un con à visiter une nana aux aubes. Il n’en trimballe pas moins une série de casseroles de nature à lui causer quelques difficultés l’an prochain au moment crucial. Nous verrons bien mais je crains que nous ne réussissions pas si facilement à nous en dépêtrer, de celui-là.
En tout cas, si vous voulez mon avis -si vous n’en voulez pas allez donc m’attendre trois ou quatre lignes plus bas, ça devrait suffire- donc, si vous voulez mon avis ce n’est pas la candidature dores et déjà proclamée de l’ami Bertrand, Xavier -vous savez, le héros fabuleux de la guerre anti-tabac- qui fera beaucoup de tort à Présipède. Il promettait, ce garçon, je me trompai même lourdement à son sujet dans le temps, voilà douze ans bien sonnés, en le prenant pour celui qui niquerait Sarko en 2012! Erreur de jeunesse, à l’époque je n’avais que soixante-trois ans et quelques dents de plus qu’aujourd’hui, ça peut excuser un peu, mais pas tant que ça tout de même. Bertrand fait partie de ces types que l’on classe à droite parce qu’il émargeait jadis à l’UMP, ce que les media appelaient « la droite républicaine »…l’autre façon d’être de gauche, comme chacun a pu le constater. Et, cerise blette sur le gâteau rassis, Bertrand porta très longtemps les couleurs du Grand Orient, il ne s’en est un peu écarté que pour éviter les inconvénients électoraux d’un positionnement gauchiard trop ostentatoire. C’est donc cette espèce de franc-maçon crypto-socialiste qui voudrait faire pièce l’an prochain à l’autre socialo-défroqué de Macrounette. Un doute sérieux m’habite, sans compter qu’il court tout seul, Bertrand, il ne cotise même plus aux Ripoublicons…vous me direz, cela revient à peu près au même, en somme…
Mais, soyons sérieux, on s’en fout. En réalité le grand cirque électoral devrait commencer par les régionales, toujours prévues en juin prochain pour peu que l’illustre Professeur Défraîchy et le Grand Chambellan Salomon en soient d’accord. Entre le covid et la stratégie présipédique, toujours un peu louvoyante, la tenue dudit scrutin demeure très incertaine encore. Cependant, avec un délai déjà inférieur à un an entre les deux élections le problème se révèle épineux, d’autant que la Répupu en Marche devrait se ramasser une gamelle retentissante dans l’ensemble des régions ce qui prépare plutôt mal la réélection du petit président en exercice. L’équation pourrait se compliquer encore en cas de victoire des potes de Marine, lesquels se trouvent en position de remporter la timbale au moins en Paca et peut être dans le Nord, dans ce dernier cas la déculottée du Bertrand précité viendrait corser un peu plus encore le grand-guignol démocratique. Alors, je ne vous dis pas qu’on va bien s’amuser vu qu’il y a bien longtemps que cette sorte de clownerie ne réjouit quasiment plus personne et que le lancinant tapage médiatique associé nous les brise en petits morceaux. Pourtant ces urneries ne manqueront pas d’intérêt; savoir comment les franchouilles se feront encore une fois couillonner sera riche d’enseignements dans l’ordre anthropologique. Comme le dit si bien Zemmour, un quinquennat Macron égale deux millions d’immigrés supplémentaire…donc, en reprendre un second, vous voyez où ça risque de nous mener… Et pourtant cela nous pend au nez comme un sifflet de deux sous! Au point où nous voilà rendus aujourd’hui, deux millions de plus -en admettant qu’il ne mette pas le turbo, Macrouille- ça pourrait bien suffire à nous faire basculer dans l’abomination, vous savez, la grosse goutte qui ferait déborder le vase… Nous constatons aujourd’hui des phénomènes que nous ignorions encore sous Hollandouille, par exemple, tenez, la dernière de la dame Audrey Pulvar, celle qui dit « toi y en a saloperie de blanc, toi y en a fermer ta sale gueule« , enfin à peu près, quoi… Eh bien à l’époque, souvenez vous, la petite Audrey c’était la gonzesse de Montebourre, même qu’on le surnommait Montaudrey de ce temps-là. Le gros rigolo en question portait alors le titre exceptionnel (ça ne s’est plus jamais fait ensuite, et pour cause) de « Ministre du Redressement Productif« , ce qui m’avait inspiré un petit billet lequel comportait notamment une java du redressement productif, témoin historique de mes déconnages passés. Or, ce brave redresseur, bien qu’un peu mitigé maghreb, se présentait alors comme le champion de la marinière bretonne et du presse-purée made in France, un patriote exacerbé, toujours prêt à mouiller la chemise, voire même le slip, pourvu qu’il s’agisse de purs produits de nos terroirs profonds. Dans ces trous-là on ne peut tout de même pas laisser la parole aux seuls Africains d’importation récente, non? Mais il est vrai aussi que le couple avait fait long feu, largué au bout de deux ans seulement le pauvre Arnaud, trop blanc, probablement! Il a fallu qu’il se console dans les bras de sa collègue Filipetti…décidément un vrai socialo, celui-là, il ne copule que dans la militante pure et dure! Et pour vous le finir, ses redressements se révélèrent alors vachement productifs, le fruit de ses amours interministérielles se prénommant Jeanne, on ne saurait faire plus conforme à la tradition de chez nous, celle qui pue aux nez de Miss Pulvar et de ses potes.
Tout ça pour vous dire -oui je sais, je me répète- qu’une resucée de Macron (j’aime bien resucée, moi, même si en l’occurrence ça peut paraître un peu connoté) nous entraînerait encore plus profond dans l’abîme insondable de l’invasion et du grand remplacement. Avec lui nous sommes sûrs du coup. Les autres, ma foi, à ce jour je ne vois que la grosse mémère, elle se trouverait bien obligée de faire quelque chose, tout de même, ne serait-ce qu’un referendum pour nous demander notre avis sur la question, ça changerait un peu au moins… On peut toujours rêver, pas vrai, pour tenter de mieux supporter l’horreur.
Allez, je m’arrête là pour cette fois-ci, en attendant qu’en ma qualité de sale vieux blanc nos nouveaux maîtres m’intiment un jour ou l’autre l’ordre de me taire à jamais…ça s’approche tout doucement…
Bonne Semaine Sainte à tous, n’oubliez pas de faire maigre Vendredi, ça vous fera du bien au cholestérol!
Et merde pour qui ne me lira pas.
NOURATIN
(1) 1,73 M. si j’en crois ce qui se dit sur Internet…tant que les pieds touchent par terre…