Un îlot de vérité dans un océan de bullshit

Pour le moment, ça parle beaucoup, les rumeurs vont bon train, entre deux controverses de voilà le Covid et autres couillonnades relatives au pass-sanitaire ou bien encore à l’efficacité plus ou moins contestée des vaccins censés nous éviter un prochain confinement. Mais la présidentielle de l’an prochain s’invite de plus en plus fréquemment dans les media de tout poil qui nous arrosent sans pitié de leur baratin lancinant. Alors, évidemment, il va bien nous falloir tenter un point de situation, étant donné qu’aujourd’hui la fin des vacances marque pour de bon le début des vraies hostilités. L’échéance déboule à la vitesse du politicard au galop et non plus à un train de sénateur comme on pourrait le croire en observant Gérard Larcher, lequel est à la promptitude de mouvement ce que l’éléphant de mer est à l’anguille. Nous avons grosso-modo huit mois de déconnage à pleins tubes en perspective, commençons donc à nous y préparer.
Qu’on ne s’y trompe pas, ce coup-ci l’enjeu commence à peser lourd, même s’il convient de ne pas se faire trop d’illusion, hélas, sur une issue qui schlingue la réélection de Présipède à pleins naseaux. Parce qu’il va se passer quoi, somme toute?
Eh bien là, telles que se présentent les perspectives, le camp de la « Droite Républicaine » (l’autre façon d’être de gauche, vous savez…) voit s’opposer deux pointures manifestement sous-dimensionnées au regard de l’objet convoité. J’ai nommé, bien sûr, l’ami Xavier Bertrand, le maçonnique en rupture de ban, et la très chère Valérie Pécresse, illustre fondatrice du mouvement « Soyons Libres » dont quelques uns ont pu, à condition de se montrer particulièrement attentifs, apprendre l’existence avant de l’oublier définitivement. Deux bien-pensants représentant superbement cette tendance ventre-mou qui nous a conduits à l’extrémité dramatique où nous voilà rendus! La différence entre ces deux zigotos et Macrounette apparaît tellement ténue qu’on ne verrait même pas la différence, si par impossible ils se retrouvaient, l’un ou l’autre, propulsés à L’Élysée.
Je ne parlerai même pas des autres postulants de la soi-disant Droite, de ce pauvre Ciotti dont on se demande quel taon du Mercantour a bien pu le piquer, jusqu’au professeur Jouvin, lequel a tout autant de raisons de se retrouver candidat qu’un Ayatollah en chaire à Notre-Dame (quoi que ce dernier exemple soit plutôt mal choisi à l’allure ou l’islamisation progresse) en passant par le très-mou Michel Barnier avec sa tronche de chef de gare des années cinquante. Les braves-gens qui cherchent à gratter quelques suffrages à une primaire de plus en plus hypothétique méritent sans doute un peu de commisération, par charité chrétienne, mais certainement pas de plus amples développements, vu que nous avons autre chose à foutre que de disserter sur les causes perdues.

Si l’on passe rapidement sur les comiques-troupiers de service, genre la Merdeparis, Méluche, les écolos-rigolos, Philippot (au feu tous les samedis) et autres branquignols dépourvus du moindre intérêt, on en arrive tout de suite là où les choses sérieuses se passent, je veux dire, bien entendu, à droite, enfin vraiment à droite n’est-ce pas. Et là, les choses se compliquent. J’éluderai carrément Dupont-Gangnan, dont je doute qu’il dépasse ce coup-ci les deux points et demi et j’en viendrai directement à la question de fond, à savoir le duo Le Pen-Zemmour. Nous n’avons pas fini d’en entendre parler de ces deux-là, vous pouvez me faire confiance!
Pour résumer, sans l’intervention trublionnesque du petit juif en question, nous partions directement pour un remake du second tour de 2017. Les même causes produisant généralement les mêmes effets lorsque les circonstances demeurent à peu près constantes, les duettistes de choc se fussent retrouvés à la table du débat d’entre-deux et, la trouille du corps électoral jouant toujours parfaitement son rôle, nous eûmes obtenu un résultat sensiblement équivalent au précédent. On prend les mêmes, on recommence et Bribri continue à régner sous les ors de la Répupu.
Sauf que là, ça risque fort de changer de musique car la survenue du trouble-fête va singulièrement compliquer le jeu. Surtout qu’il attaque balèze, Zem, dès hier, à Mirabeau (c’est tout dire) il déniait carrément à la pauvre Marine, toute chance de se voir élue à la magistrature suprême et ce devant la forêt de micros et caméras venus tout exprès pour voir le phénomène monter au front.
Le problème avec Zemmour c’est qu’il dit la vérité, il y voir clair, analyse la situation avec une intelligence aiguisée et, du coup, appuie là où ça fait mal. Et comme il ne s’embarrasse pas du fatras politiquement correct qui émascule les velléités de ses concurrents, il se retrouve tout seul à soulever le couvercle de la marmite à couscous avarié. Plus précisément, il n’y a que lui sur le ring présidentiel à s’en prendre au grand-remplacement, vous mordez le topo? Là où les petits challengers précités de la soi-disant droite croient se dédouaner en évoquant à tout bout de champ l’immigration clandestine, le type en question explique que le cœur du problème réside dans les possibilités offertes par la loi aux immigrés eux mêmes d’organiser une immigration légale, bien plus redoutable encore que la clandestine. Par tous les biais qui existent, et notamment le regroupement familial et les époux/épouses importés du Bled, ceux qui sont déjà là détiennent les clés, et font entrer chez nous qui ils veulent, aussi facilement que dans une pissotière. Du coup, la candidature de ce garçon, dans la mesure où elle semble ne plus guère soulever de doute, pourrait bien faire l’effet du gros pavé dans la fosse à purin. Son idée se résume à une constatation simple: « je sais ce qu’il faut faire et je vais donc essayer de le faire ». Jacques Bainville annonçait la seconde guerre mondiale dès la signature du traité de Versailles en 1920, il savait ce qu’il fallait faire, il ne l’a pas fait, jugeant qu’un historien n’entre pas en politique active. Vu le désastre subséquent, Zemmour considère qu’au contraire, quand on sait il faut y aller. Il ira donc très probablement se mêler à la bagarre, reste à savoir ce qu’il pourra bien en résulter.

Pour être franc, je l’imagine mal jouer en 2022 le même coup que Macrouille en 2017. A moins qu’il ne dispose, comme ce dernier, du soutien de la grosse artillerie financière, il n’a évidemment aucune chance. Et même en pareille hypothèse, n’oublions pas que l’autre était bien lisse, bien clean, bien jeune, enfin bien sous tout rapport quoi, alors qu’en l’occurrence nous avons affaire à un personnage que toute la bien-pensance compisse et conchie depuis vingt ans. Le handicap sera dur à remonter! En d’autres termes l’arrivée de cette candidature hors-norme pourrait fort logiquement avoir pour principal effet, de priver la mère Le Pen de second tour. Zemmour apparaît largement en mesure de lui bouffer un nombre de points, conséquent, entre huit et dix au moins, selon toute probabilité, largement assez pour l’éliminer d’entrée de jeu. Reste à savoir si le nouveau venu pourrait alors se retrouver lui même face à Présipède le jour du fameux débat, imaginez donc un peu le régal! Il lui faudrait pour cela, toutefois, récupérer non seulement une grosse partie des voix du R.N. mais aussi un sacré paquet de suffrages républicouilles, tout en piquant au passage quelques électeurs de ci-de là aux Dupont-Philippot brothers… Il est très fort, l’israélite, mais ça représente quand même un sacré boulot!
Reste que l’intéressé tient un langage costaud. Lui, il annonce au bon populo que d’ici la fin du siècle la France sera devenue une république islamique. Il le dit très bien et il argumente d’autant plus aisément qu’il s’agit d’une vérité qui saute aux yeux, il suffit à chacun de regarder autour de soi. Du coup peut être pourrait-il provoquer une prise de conscience au sein de l’électorat blancos, les victimes potentielles du désastre annoncé. Sachant que d’autre part il exposera les solutions qu’il préconise et qui passent à l’évidence par une série de referenda (ou referendums, je ne sais trop), des tas de gens vont peut être comprendre l’idée générale qui consiste essentiellement à sauver ce qui peut encore l’être. En revanche, il dit aussi, Zemmour, qu’en cas de réélection de Macron nous sommes foutus, qu’il n’y a plus de temps à perdre et que nous en avons assez perdu comme cela depuis plus de quarante ans.

Pour conclure, si vous voulez le fond de ma pensée, lequel vaut bien celui de votre pantalon, je ne vous cache pas que cette candidature m’intéresse beaucoup, même si je ne crois guère, hélas, à ses chances de succès. Il reste qu’un clampin de ce calibre aura au moins le mérite de porter le vrai débat sur la place publique, ce que personne jusqu’à présent, au moins depuis la disparition médiatique du père Le Pen, n’aura eu le courage de réaliser. Même si le pessimisme reste forcément de rigueur, ce sera toujours ça de gagné, un petit îlot de vérité dans un océan de bullshit! Ce n’est pas l’ami Hank Hulley qui me contredirait…

Avec mes remerciements et mes amitiés bien sincères à tous ceux qui auront lu ça.
Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

La bérézina de Robinette

Comme dit notre ami Hank Hulley, les politicards Démocrates amerloques sont les pires fucking-bastards que le monde ait jamais porté. Le type en question votant républicain depuis l’époque où il était encore puceau, de temps immémoriaux, donc, il n’y a pas lieu de s’étonner d’une prise de position aussi radicale. Cela dit, à bien observer, force est de reconnaître que l’assertion tient plutôt correctement la route. Si vous y regardez d’un peu près, ces gens-là portent tout de même le terrible fardeau de s’être trouvés les premiers, et Dieu merci les seuls, à balancer sans état d’âme la bombe atomique sur des villes abondamment peuplées de malheureux civils qui n’en pouvaient mais. Personne n’a jamais osé depuis, envisager une saloperie d’un niveau tel qu’en comparaison les crimes de guerre de nos amis Allemands passeraient pour blagues de collégiens en goguette. Vous imaginez, vous, les cris d’orfraie de tout ce qui pense comme il faut, si l’abominable Adolf s’était rendu coupable de pareil forfait sur Boston ou sur Los Angeles? Okay, je veux bien, il n’en avait pas les moyens, le Führer…c’est tout sauf une excuse, pas vrai, s’il avait pu il ne se serait sans doute pas gêné! D’accord, sauf que Truman, lui, il a carrément envoyé la sauce! Hiroshima et Nagasaki rayées de la carte, empoisonnées pour des décennies avec leurs morts tout de suite, leurs morts après des tas d’atroces souffrances et leurs survivants encore plus malheureux si c’était possible. Ça en fait beaucoup, ça, des victimes innocentes, mais que voulez vous, il fallait gagner la guerre le plus vite possible, ce qui fut fait. Les vainqueurs ne sont jamais punis pour leurs crimes, au contraire ils deviennent des héros, regardez un peu Staline vous comprendrez mieux.

Pour en revenir au parti Démocrate et à ses petits héros bien à lui, Hank Hulley faisait allusion à Robinette, vous savez, Sleepy Joe, le bon papa gâteux de White House, l’ex vice-président de Barack-Hussein, le pourfendeur de l’affreux Donald, le chéri de la bien-pensance, quoi, le sauveur de l’Amérique politiquement évoluée qui pense tout bien comme il faut Et donc il m’exposait, Hank, pas plus tard qu’hier et par WhatsApp interposé, le fond profond de sa pensée sur le président en question. A vrai dire, depuis le début il ne peut pas le saquer, le vieux schnock, il lui pue au nez rien qu’à le voir avec sa pauvre gueule bricolée tant bien que mal par des chrirugiens-esthétiques peu inspirés. Mais s’il n’y avait que sa tronche, au brave gâtouillard, la détestation en question n’aurait pas lieu d’être, le problème c’est le reste, tout le reste, et, désormais, le coup de l’Afghanistan. Alors ça, il ne gobe absolument pas, le sieur Hulley, ça nous le fout dans une rogne épouvantable, indicible, inextinguible!
– « Non mais tu te rends compte, old frog, à quel point il nous ridiculise ce bloody ass-hole? Voilà un complete big schmuck qui nous la joue du style let’s go, allez, on s’en va, bonjour chez vous et qui ne pense même pas à refermer la porte derrière lui! Un abruti intégral, quoi, incapable de comprendre que les corniauds d’Afghans qui marchaient avec nous, c’était juste pour récupérer un max de blé, pas pour aller se colleter avec les fous furieux enturbannés engraissés au coran! Motherfucker! Ça veut être président des Etats-Unis et ça n’est même pas foutu d’essayer de comprendre quelque chose au merdier absolu dont il veut se dépêtrer…et puis qu’est-ce que tu veux qu’il y capte à cette affaire de sauvages mal léchés? Il s’imaginait sans doute qu’ils allaient nous laisser partir bien poliment, les barbus cradingues, que les milliards qu’on y a laissés serviraient de coussin pour quand les collabos de là bas se casseraient la gueule! Parce qu’il le savait, cette espèce de shit of a coward , il le savait que l’armée bidon se déballonnerait à la première apparition des muz fanatiques, les moins cons de ses conseillers le lui avaient expliqué en long, en large et en travers à cet enfoiré! Eh bien il a écouté les autres, les humanitaristes à la beat my dick, des fucking eunuchs qui ne feraient même pas le différence entre une bonne-sœur et un ayatollah, vu que c’est habillé quasi-pareil!
Résultat des courses, la débandade! Tu me diras que la débandade c’est de son âge à ce graveyard challenger, sans doute… sauf que c’est tout le monde, là, qui ne bande plus, même pas d’une! Je te jure, la vraie bear garden! Fuck you, incredible! La honte! Shame, shame, shame, shame on that old schit! Sans vouloir faire de politique fiction, je te fous mon billet que l’autre là, le gros à tignasse blondasse, jamais il ne se serait laissé embarquer de la sorte! Okay, il avait compris la nécessité de se tirer du piège, mais jamais il n’aurait foutu son camp sans refiler le boulot à des mecs capables d’apprécier les tenants et les aboutissants. N’importe quel shitting dumbass peut comprendre qu’on ne sort pas de la nasse sans préparation préalable…sauf les fucking Democrats, bien sûr, cette engeance-là c’est stupid enough to eat hay! Plus con on ne peut pas trouver! »

Même en faisant la part d’une haine politique invétérée, viscérale et inconditionnelle, il faut bien reconnaître qu’il n’a pas entièrement tort, cette espèce d’Hank Hulley. Le comportement de Biden dans cette affaire apparaît proprement irresponsable. Sénilité, stupidité, inconscience, naïveté amerloque, je-m’en-foutisme? On se perd en conjectures. En tout cas, une bérézina comme celle-là, on n’en avait pas vu depuis la retraite de Russie! Encore convient-il de rappeler que la bataille de la Bérézina fut une réussite technique incontestable et, en définitive, une victoire militaire de Napoléon qui permit à la Grande Armée de se sortir d’un piège mortel tendu par les Russes. Aucune comparaison avec la débâcle piteuse et lamentable des pauvres Amerloques d’Afghanistan, subordonnés à une administration Biden plus minable que tout ce qu’on avait pu voir jusqu’à présent. Avec un chef de ce calibre, dont les qualités de stratège l’apparentent sans aucun doute à son illustre prédécesseur Jimmy Carter dit Peanuts, un type qui avait autant de raison d’occuper le poste que s’il se fût agi d’un cochon d’inde…quoi que finalement, sur un coup comme le désastre de Kaboul, peut être n’eût il pas réussi à se montrer aussi nul que Robinette. Pour tout vous dire, je crois qu’ils ont touché le gros lot, les compatriotes de l’ami Hank, ce vieux kroum c’est le champion incontesté toute catégorie!

Quoi qu’il en soit, les Talibans ont gagné. Victoire éclatante, en plus, et quasiment sans coup férir, ce qui donne une idée de l’état de déliquescence d’une armée Afghane sur laquelle Robinette et ses sbires comptaient pour pouvoir tranquillement filer à l’anglaise (entre Anglo-Saxons, vous savez…). Raté! Et maintenant voilà les Islamistes solidement installés sur ce territoire qui nourrit en son temps les forces de l’illustre martyr Oussama Ben Laden, le vainqueur des Twin Towers. C’est même, d’ailleurs, à cause de ce dernier et de leur projet de se débarrasser d’Al Qaïda -histoire de claquer le bec à une opinion publique un peu énervée- qu’ils sont repartis en Afghanistan, nos potes U.S. et qu’au passage ils nous y ont un petit peu entraînés aussi, voilà vingt ans déjà, comme le temps passe pas vrai? Sans oublier tout de même qu’au départ de l’action, comme on dit en rugby, ce sont bel et bien les Amerloques qui, pour emmerder l’URSS, avaient décidé de soutenir à bloc les Talibans! Si vous y comprenez quelque chose, vous… Remarquez, il n’y a pas grand chose à comprendre, vous savez, c’est juste un effet de la démocratie: les présidents- et donc leurs stratégies politiques- changent au petit bonheur la chance, tous les huit ans dans le meilleur des cas, parfois plus vite, comme au temps du précité Peanuts – vraiment trop con pour rester- voire, si l’on veut remonter plus loin, à l’époque du regretté John Kennedy, quand la Mafia jouait sa partie (plutôt décontractée) sans idée préconçue…bon, je vous fais grâce d’Abraham Lincoln, mais c’est bien parce que c’est vous!

Et voilà le travail! Robinette a donc confortablement installé l’ennemi juste là d’où ses prédécesseurs l’avaient chassé. Beau résultat, sans nul doute. Et nous en entendrons parler, je vous le garantis, pas en bien, certes, puisqu’il est toujours ennuyeux de fournir une base arrière à ceux qui veulent la mort de l’Occident…mais bon, ce dernier la mérite bien, la mort…avec des grands-chefs de cet acabit!

Que la Providence vous ait en sa Sainte Garde et réjouissez vous, cette brave Joséphine va entrer au Panthéon! Ça mettra un peu d’animation en ce lieu sinistre, tout de même! Celle qui fut en son temps la vedette adulée de « La Revue Nègre » (ben oui, qu’est-ce que vous voulez, ça s’appelait ainsi, je n’y puis rien, c’est historique) et qui se dandinait toute nue ou plutôt sobrement vêtue d’une ceinture de bananes (on demandera ce qu’elle en pense à Mme. Taubira), voilà qui nous change du temps de Malraux! Entre ici, Joséphine, avec ton cortège…oui, bon allez, passez une semaine de rêve et à Dimanche prochain, si Allah n’y voit aucun inconvénient.
Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Juste manière de parler

Pendant que nos chers compatriotes se disputent comme des marchands de brousse sur le point de savoir s’il est liberticide ou non d’exhiber son QR-code pour aller casser une petite croûte au restau, le monde continue gentiment à tourner avec les grandes et les petites catastrophes qui en constituent la routine incontournable. On voit bien, d’un œil distrait, qu’un gentil curé s’est fait zigouiller par un clandestin Rwandais incendiaire de cathédrale qui n’a même pas l’excuse d’être musulman. Mais, somme toute on s’en fout complètement car le Covid et sa gestion hasardeuse par la bande à Présipède nous tient lieu de tout, rien d’autre aujourd’hui ne saurait si peu que ce fût occuper nos esprits. Et pourtant elle mériterait bien un peu plus d’attention, l’histoire du Père Maire, victime de notre État de Droit de merde et de nos Juges masturbés à l’humanitarisme gauchiard le plus crétinisant. Le sacristain rwandais, fou à lier mais protégé par les règles tatillonnes qui empêchent, avec l’aimable complicité de la Justice Administrative, l’expulsion des envahisseurs illégaux, jouissait d’une liberté d’action qui lui a permis de massacrer son protecteur à grands coups de gourdin sur la chetron!

Ô combien de curés, ô combien de fliquettes,
Occupés à fliquer ou bien à faire la quête,
Par un manque de pot, par notre connerie,
Tombèrent un jour affreux sous les coups d’une ordure,
D’un clandestin odieux, d’une infâme raclure,
Protégé par les lois qui crèvent ce pays.

Parce qu’on finit par ne plus les compter, ces enfoirés qui viennent jusque dans nos bras égorger nos poulets, nos poulettes, nos profs illuminés et nos prêtres un peu trop charitables! Autant d’affaires sinistres où l’on nous déballe le pédigrée d’un assassin entré en France par la porte à clapet, vous savez, celle qui ne marche que dans un sens. Autant d’indésirables non refoulés, non expulsés et, au bout du compte, autant de morts comme des cons, juste parce que le Pays des Droidlom, au lieu d’assurer leur sécurité, a consacré toute son énergie à protéger leurs meurtriers. Combien de tragédies aurions-nous évité en jouant le coup à la Orban, par exemple, et ce depuis quarante-cinq ans? Mauvaise question, pas vrai? Mieux vaut certainement se focaliser sur les conséquences de la loi scélérate qui nous impose le pass-sanitaire, l’étoile jaune du pauvre! Au moins, en s’en prenant au QR-Code on ne dit pas de mal de son voisin de HLM, c’est-y pas plus gentil comme ça? Bien sûr, ce pauvre Père Maire aura eu de jolies obsèques, avec, comme représentant du Gouvernement, le Garde des Sceaux, Dupont-chose soi même venu gerber en personne…un peu comme si, pour couronner le tout, on lui avait craché à la gueule à cet infortuné cureton…

Alors, défilons bien, allez, haut les cœurs! C’est sûrement le bon combat, le vaccin, le pass, tout ça, et puis au moins, pendant ce temps on ne regarde pas ce qui se déroule dans un Afghanistan joyeusement abandonné par ce cher Biden, le gentil successeur de l’abominable Donald. Aucune importance, cette affaire-là, vous savez. Bon d’accord Kaboul et du coup le pays tout entier, tombent en ce moment même aux mains des Musulmans les plus fanatiques, les plus sanguinaires, les plus arriérés, et ce n’est pas peu dire! Mais on s’en fout, on a bien assez de souci avec notre privation de liberté d’aller au cinoche sans sortir le smartphone! Bien sûr, comme les Franchouilles s’en foutent éperdument, ça laisse un joli espace à la clique présipédique pour agir tranquillement. Et ils ne s’en privent pas, croyez-moi! Et donc, non contents d’avoir recueilli les Afghans qui travaillaient pour les institutions françaises, ce qui est bien la moindre des choses, l’Élysée annonce qu’il va ouvrir largement la porte à clapet susvisée à tous ceux qui se prétendront futures victimes potentielles des Talibans…et, cerise sur le gâteau, désormais toutes les expulsions de migrants Afghans sont stoppées sine-die! Pourquoi se gêneraient-ils, pas vrai, puisqu’on ne regarde pas, nous autres, on proteste contre le passe-sanitaire! Sans compter qu’ils sont gentils les clandestins d’Afghanistan, vous savez; certes de temps à autres ils violent un peu les gamins, parce que chez eux c’est une tradition, le bacha bazi ça s’appelle, il s’agir donc d’une question culturelle, vous comprenez? Juste que si vous avez un petit garçon pré-pubère, ne le laissez surtout pas, maintenant encore moins qu’avant, traîner tout seul dans la rue. Par contre, si le cœur vous en dit, vous pouvez-très bien l’emmener défiler avec vous contre le pass-sanitaire, il y a très peu d’Afghans dans les cortèges, question privation de liberté ils ont nettement mieux dans leur pays.

Comme dit souvent Marcel Grauburle, « moi ce que je vous en cause c’est juste manière de parler« . En somme, qu’un tas de braves-gens manifestent afin d’enquiquiner Présipède, non seulement cela ne me dérange pas du tout mais encore l’intention me semble intéressante, il n’y a pas, chez moi, la moindre ambigüité à cet égard. Toutefois, c’est la futilité du motif qui me gêne. En peine épidémie, sachant que je vois tout de même d’assez près des gens en mourir -des vieux bien sûr et parfois vaccinés, en plus- le fait de faire tout un fromage d’une mesure prophylactique guère plus stupide qu’une autre, après tout, me paraît plutôt maladroit. Et probablement contre-productif, par dessus le marché, j’ai déjà eu l’occasion d’en parler, ces manifs ne font que remotiver la clientèle potentielle de Macrouille. Vous imaginez bien que si un type dans mon genre trouve ça un peu idiot, une écrasante majorité des gens qui ont voté pour ce dernier en 2017 (66%, tout de même, rappelez-vous) vont se tenir le même raisonnement mais puissance dix, facile. Et comme il existe un risque sérieux de voir les manifs prendre une tournure un peu moins bon enfant à la rentrée, avec black-blocs et tout le toutim, j’imagine que le petit Manu pourrait fort bien tirer les marrons du feu en avril prochain. Les gens qui ne disent rien, autrement dit la majorité silencieuse, en ont ras le chignon du bordel hebdomadaire et l’autre aura beau jeu de répliquer « c’est le pass-sanitaire ou le confinement« . S’il se trouvait un candidat sérieux face au petit rigolo, un type capable de ramener l’ordre, ou en tout cas de le laisser croire, je ne dis pas, mais comme nous n’en prenons pas du tout le chemin, en vérité je vous le dis, à ce rythme-là Présipède a course gagnée et, en plus, on lui facilite les choses! Voilà pourquoi cette histoire de fronde anti-pass m’apparaît à l’évidence comme une connerie de première grandeur. Quand les braves-gens défilaient contre les augmentations insensées des prix des carburants, là ça tenait la route, si j’ose dire. Aujourd’hui, j’en suis bien désolé, je sais que je vais perdre des amis mais la révolte contre le passe-sanitaire c’est juste du déconnage d’enfants gâtés! Tenez, demandez donc à nos vieux copains Haïtiens ce qu’ils en pensent, vous ne serez pas déçu…

Quoi qu’il puisse en être, depuis un an et demi Présipède et ses mignons gèrent cette crise sanitaire en dépit du bon sens, personne ne saurait de bonne foi soutenir le contraire. Cela continue de plus belles avec la mise en place, un peu n’importe comment, de mesures autoritaires comme celle qui impose aux établissements sanitaires de suspendre leurs salariés non vaccinés. En voilà une imbécillité de première grandeur! En plein mois d’août, au plus fort des congés d’été, essayez donc un peu de faire tourner un Ehpad avec la moitié, voire le tiers du personnel restant, vous en faites quoi des pauvres vieux, vous les emmenez au chenil? Et les hôpitaux antillais, avec les infirmières qui préfèrent le vaudou au vaccin Pfizer-Biontech, ils passent directement la main aux croque-morts? Bon, mais pas la peine de descendre dans la rue, vous savez, ça s’arrangera tout seul, comme pour le contrôle technique des motocyclettes… vu qu’ils ne font pratiquement que des conneries, nos gouvernants, ils ont parfaitement assimilé le rétropédalage, c’est à peu près la seule chose qu’ils maîtrisent d’ailleurs.

Après, pour finir sur une note positive, si vous tenez vraiment à manifester ce ne sont pas les thèmes qui manquent. Prenez par exemple les prélèvements sociaux, cotisations, CSG, CRDS, enfin toutes ces petites fantaisies qui font qu’au bout du compte un clampin qui travaille coûte à son patron le double de son salaire. Le brave bougre qui touche un salaire acceptable, on va dire deux-mille cinq cents balles, par exemple, son boss en versera autant à l’état, et pour financer quoi? Je vous le donne en mille (c’est le cas de le dire): pour financer les types qui ne travaillent pas, bien sûr! Quand il s’agit des vieux qui touchent une retraite pour laquelle ils ont eux mêmes cotisé toute leur vie, ça se comprend bien, mais les autres, hein? Notamment les envahisseurs et leur progéniture de branleurs incapables? Vous trouvez ça convenable, vous, ça ne vous dérange absolument pas? Vous préférez hurler à la mort contre le QR-code?

Moi, ce que j’en cause, hein, c’est juste manière de parler, comme dirait mon copain Marcel…

Bon dimanche à tous, amitiés.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Pédagogie

Au sein de l’Union Européenne il ne fait pas bon s’en prendre aux Juges. C’est sacré, ça, les Juges, pas touche, guardare ma non toccare, vietato, verbotten, achtung minen, no trapassar! Nos amis Polonais, catalogués nauséabonds ne l’oublions pas, viennent d’en faire l’amère expérience. Figurez vous que ces salfachos prétendaient instaurer une cour disciplinaire dotée du pouvoir de sanctionner les Juges! Non mais vous vous rendez compte! Les Juges en Europe font ce qu’ils veulent, c’est bien connu, ils jouissent du privilège d’irresponsabilité associé, c’est en tout cas ainsi en France, à un pouvoir absolu et incontrôlé d’interpréter la Loi à leur guise, c’est à dire, pour parler clair, de la faire, la loi. Personne n’est parfait, certes, mais aux Etats-Unis les juges sont élus démocratiquement, du coup, au moins peuvent-ils se faire virer au cas où ils déplairaient à une majorité de citoyens. On peut en penser ce qu’on veut et même affirmer qu’il s’agit là de la pire des solutions, car la démagogie et la justice font forcément mauvais ménage, mais tout de même la possibilité d’une sanction existe bel et bien, ce qui n’est pas le cas chez nous. On pourrait citer des centaines d’exemples de magistrats ayant déconné à plein mortier, depuis l’affaire de Bruay en Artois, jusqu’à celle d’Outreau en passant par les déconnages judiciaires odieux qui entourèrent l’assassinat du petit Grégory, en n’évoquant, bien sûr que les dossiers les plus médiatisés. On pourrait en rappeler bien d’autres, notamment les procès à coloration politique marquée, style condamnations de Zemmour, ou, en sens inverse l’ensemble des décisions vachement laxistes, évidemment favorables aux voyous, lesquels profitent largement de la mansuétude illimitée des magistrats, sans parler des créations de toute pièce comme « le droit à une vie familiale normale« , mettant l’arme absolue à la disposition de nos très chers envahisseurs,. Toutefois, la barque judiciaire est bien assez chargée et, de toute façon, personne ne saurait envisager un seul instant de l’envoyer par le fond, ce n’est tout simplement pas possible. Pas touche, vous dis-je, bas les pattes, circulez y a rien à voir!
Ainsi donc, les Polonais souhaitaient mettre un peu d’ordre dans tout ce bazar et faire en sorte que leurs magistrats, dont une partie non négligeable remonte à l’époque soviétique, puissent se voir sanctionnés pour les fautes commises dans l’exercice de leurs fonctions. Mal leur en a pris car la Commission Européenne les a tancés vertement et menacés d’un gros pan-pan-cucul s’ils s’avisaient de persister dans leurs erreurs! Non mais des fois! L’idée consistant à invoquer la prépondérance du droit européen au regard des législations des pays membres et, en droit européen, il est hors de question de sanctionner les juges, un point c’est tout! Et puis, il y en a marre de ces états de l’Est qui se permettent de prendre des mesures contre les LGBT, contre les migrants, tout ça, il va falloir les mettre au pas et fissa, comme dit l’amie Ursula, la Présidente, « la Commission n’hésitera pas à faire usage des pouvoirs qui lui sont conférés par les traités, pour garantir l’application uniforme et l’intégrité du droit de l’Union ». En gros « en rang par deux, crédieu, et je ne veux voir qu’une seule tête! » Du coup, aux dernières nouvelles, les Polaks s’écrasent mollement, remballent leur cour disciplinaire et font profil bas…tout en se demandant s’il n’y aurait pas quelque intérêt à faire un peu comme les Anglais, une sorte de Polxit si vous voulez. Si vous m’en croyez, nos copains de l’ancien Pacte de Varsovie pourraient bien un jour ou l’autre faire sécession pour s’éviter les conséquences de la débilité bien-pensante à l’occidentale, celle qui nous fera tous crever un jour ou l’autre. Ils ne s’y décideront, toutefois, qu’après avoir pompé un maximum de pognon…d’où l’attitude prudente de nos copains Polonais, on ne va tout de même pas zigouiller la poule aux œufs d’or, pas vrai? C’est bien trop tôt!

Pour ce qui nous concerne, en revanche, nous autres Franchouilles, pas de problème, nous ne risquons pas le schisme pour cause de mal-pensance, tout au contraire. Et puis, nous avons le Conseil Constitutionnel, vous savez, le Concon, comme on l’appelle avec cette familiarité affectueuse qui nous attache aux amis de toujours. Et il est vrai que c’était une belle invention, à l’origine, le Concon, ça permettait à une assemblée de vieux sages plus ou moins désintéressés -ou présumés tels- de garantir la conformité des lois à la Constitution. C’était parfois nécessaire, mais rarement tout de même, la démocratie parlementaire supposant un minimum d’intangibilité pour les lois votées par le Parlement. Sauf qu’aujourd’hui on arrive au contraire. Pratiquement tous les textes votés passent par la moulinette du Concon, les andouilles qui se sont succédé au pouvoir ayant largement ouvert la consultation de l’instance suprême, laquelle statue aujourd’hui sur n’importe quoi et pour un oui aussi bien que pour un non. Du coup nos gouvernants prennent désormais les devants: aussitôt qu’un texte est adopté, hop, une passe en retrait aux Sages de la Rue Montpensier…Faut voir l’équipe, tout de même, deux spécimen notamment à signaler, Fabius, le Président du Concon, installé par Hollandouille juste avant qu’il ne parte à la pêche et Juppé, nommé voilà deux ans par le Président de l’Assemblée Nationale…oui, c’est cela,  Ferrand soi même! Ça vous donne une petite idée du climat qui doit régner dans cette ineffable Juridiction, je ne vous parle même pas des autres, inconnus du grand public mais drôlement bien branchés dans l’ordre relationnel… des gens au dessus de tout soupçon, quoi, un peu comme le susnommé Ferrand, voyez vous?
Et pour en venir au fait, disons deux mots de la fameuse loi « relative à la gestion de la crise sanitaire », celle à qui le Concon vient d’accorder son nihil obstat … enfin pas tout à fait nihil puisqu’il a tout de même réformé les deux bricoles que les sbires de Présipède avaient ajoutées pour lui donner un os à ronger, comme on dit. Vous voyez le genre « bon, je vous l’autorise, d’accord, votre pass sanitaire, mais faudrait y coller une ou deux conneries, qu’on puisse pas nous reprocher d’avoir signé sans regarder, n’est-ce pas, les gens sont tellement méchants… » Et voilà, sitôt dit sitôt fait et tout le monde est content…enfin pas tout le monde mais l’essentiel, quoi, les vaccinés; donc tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, il va pouvoir continuer sa campagne sur Tik-Tok, Macrounette, pour lui ça se présente au poil. Merci M. Fabius!
C’est qu’il se donne du mal, Présipède, pour expliquer urbi et orbi sur les réseaux sociaux tout l’intérêt qui s’attache au vaccin et au pass sanitaire. Ça, on ne peut pas lui reprocher de ne pas se décarcasser, un vrai Ducros! Pendant les vacances en plus, avec Bribri à ses côtés…bon, là, justement, il a peut être un peu moins de mérite à bosser comme un malade, faut reconnaître, c’est toujours ça de pris contre les vicissitudes de la vie conjugale. Toujours est-il qu’il fait, vous savez quoi: de la pédagogie! Si, si, je vous assure, on le voyait ped tout ce que vous voulez, mais pédagogue pas spécialement. Soyons sérieux, s’il y a un mot dont on nous bassine à longueur de temps, aussi bien nos chroniqueurs radio-télé que nos plus ou moins talentueux folliculaires, c’est bien celui-là: pédagogie! Pour ce qui me concerne (d’accord, on s’en fout un peu de ce qui me concerne mais tant pis) entendre des niaiseries pareilles ça me court grave sur le haricot, si vous voyez ce que je veux dire. De nos jours, les âneries se répètent à l’infini et ceux qui les profèrent ne cherchent même pas à en vérifier un tant soit peu la signification. En l’occurrence pédagogie ça vient du grec (comme salpyngite, si vous êtes sages je vous la raconte un jour, celle-là) païs (païdos au génitif) qui a donné en français, pédagogie, pédophilie… mais pas pédé, non, je vous arrête tout de suite. Donc païs signifie « enfant » et paidagogia l’art d’enseigner aux enfants, ce qui constitue la définition même du mot pédagogie. En d’autres termes tous ces corniauds ont l’air de considérer le citoyen comme un petit merdeux dépourvu d’expérience et de jugement. L’air seulement car ils ne savent pas ce que parler veut dire, ces minus.
Or, il faut savoir qu’enseigner aux petits enfants est un exercice, certes un peu oublié aujourd’hui, puisque les morpions arrivent au baccalauréat dans un état d’analphabétisme souvent total, mais en tout cas un exercice beaucoup moins difficile que celui d’expliquer aux adultes. La raison en est simple, les enfants n’ont pas encore eu le temps de devenir complètement abrutis. Il faut pour cela des années et des années de déformation, de désinformation, de gobage de conneries véhiculées par les enseignants, les media, les réseaux sociaux, les politicards, les syndicalistes, les imams et autres gourous de tout poil. Au départ le petit bonhomme est dépourvu de ce fatras abominable et pour peu qu’un bon pédagogue s’en occupe il se développera harmonieusement et grandira la plupart du temps sans devenir excessivement con. Manque de pot les bon pédagogues ne courent pas les rues et l’Éducation Nationale, si par impossible elle en trouvait un, se chargerait de le transformer à bref délai en gros fainéant incapable, voire toxique. En revanche, une fois l’individu bien abruti par son environnement délétère, la pédagogie ne sera plus d’aucune utilité. C’est alors la démagogie, laquelle ne s’adresse pas aux enfants mais au peuple (toujours le grec ancien), qui devra prendre le relai en tant que seule solution de rechange… Hélas, les deux mots ne sont pas interchangeables impunément. Vous imaginez  » le Président doit faire preuve de démagogie« , ça la foutrait mal, pas vrai? Comme disait Mère-Grand, « la vérité n’est pas toujours bonne à dire ».
Quoi qu’il puisse en être, pédagogue, démagogue ou tout ce que vous voudrez, il joue sur le velours, Présipède. Cette histoire de crise sanitaire, savamment dramatisée, lui donne le beau rôle, celui du héros qui se sacrifie en prenant, pour le bien du peuple, le risque implacable de l’impopularité…sauf que ses électeurs potentiels soutiennent sans état d’âme la vaccination et le pass sanitaire. A ce propos, vous avez vu, la Mère Le Pen? Ben non, justement on ne la voit plus, surtout pas! Elle se garde bien de prendre parti pour les braves hurluberlus qui manifestent le samedi, c’est bon pour les seconds couteaux, ça, les Philippot (de chambre), les Dupont-Gnangnan, les Mélenchon, tous ceux qui n’ont aucune chance de figurer au second tour l’an prochain et qui draguent l’électorat protestataire pour s’arrondir un peu le score. Il est là, le problème, et pas ailleurs! Et pendant qu’on se bagarre autour du coronavirus, les vraies questions, à commencer par le Coranovirus , personne n’y pense plus…et le génocide rampant qui nous détruit à petit feu poursuit tranquillement son œuvre. Regardez bien autour de vous, vous verrez… Allahou akbar!

Bonne semaine à tous et faites bien attention où vous mettez les pieds, surtout si vous défilez…

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Transition aoûtienne

Voici venir le mois d’Août. Autant dire que 2021 trimballe déjà un sacré plomb dans l’aile, vu qu’il ne se passe jamais rien avant Septembre et qu’une fois ce dernier arrivé les choses vont très vite, c’est bien connu. Sauf que là, toutefois, on est un peu dans le brouillard, même si le soleil brille joyeusement et encore pas partout, loin s’en faut. Le coup du variant delta, disons-le franchement, personne ne l’avait vraiment vu venir. Pas plus d’ailleurs, soyons justes, que le coup du virus chinetoque, celui par lequel tout ce patacaisse a commencé. Nous avons pu assister, depuis un an et demi bien tassé, à la plus jolie des valses hésitation politiques, plus fort que toutes les figures de style que nos politicards nous avaient servies jusque-là! Du jamais vu dans le petit monde de la Répupu! Je passe allégrement sur les péripéties genre « quoi qu’il en coûte », confinement obsidional, palinodies du masque, loupés vaccinatoires et autres vasouillages de nos petits apprentis sorciers macronnesques, pour en venir à l’état actuel des choses et, surtout, à ses évolutions prévisibles… Enfin, quand je dis « prévisibles », j’avoue y aller un peu au culot, puisque bien malin qui pourrait nous prédire l’avenir ne serait-ce qu’à échéance de septembre.
Pour Présipède et ses sbires, désormais, les choses sont simple: hors du passe-sanitaire point de salut. Bon, voilà qui a le mérite d’être clair. Bien sûr, la combine ne plaît pas à tout le monde, ce qui conduit quelques -plus ou moins-braves bougres à descendre dans la rue pour vociférer contre la dictature-sanitaire. Pas plus tard qu’hier, ils arpentaient en masses compactes et bigarrées de plusieurs milliers de mécontents en rogne, les rues de Paris et de plein d’autres lieux provinciaux. Reconnaissons à cela le mérite d’une certaine nouveauté, car jusqu’à présent le week-end de transition entre juillet et août se trouvait de facto exonéré de manifs faute de manifestants, ces derniers ayant généralement autre chose à foutre en un moment pareil. Ce coup-ci, ils auront réussi, Macrounette et ses affidés, à précipiter les gens sur le pavé un samedi 31 juillet, aidés, certes, par quelques rigolos opportunistes dans le genre Philippot (de chambre), lequel apparaissait hier aux colonnes des gazettes, dans une posture dantonnesque brandissant hardiment un micro sur fond de Tour Eiffel et de drapeau tricolore! Les récupérateurs de grogne antipasse et antivax, ne manquent pas, l’indestructible Dupont-Gnangnan surfant lui aussi sur la vaguelette avec plus de discrétion, certes, mais chacun son style, pas vrai?
Cela dit, reste à savoir quoi penser exactement. Avant d’essayer de comprendre où l’on se dirige, encore faut il définir aussi précisément que possible l’endroit ou l’on se trouve présentement (pour l’exprimer façon Mamadou). Et c’est bien là que ça coince, hic jacet lepus comme on disait dans le temps, quand on avait des lettres (maintenant nous n’avons plus que des e mails et des textos). Parce qu’en réalité nous n’en savons absolument rien. Présipède, le Professeur Défraîchi, le petit Véran, tous ces gens là, non moins que nous autres, se trouvent dans une ignorance quasi-totale de la situation. Trop d’inconnues et trop de paramètres! L’équation apparaît tellement compliquée et les probabilités tellement opaques qu’on y voit à peu près aussi clair que dans le postérieur de notre grand champion de judo Teddy Riner (le frère de Vété )! Alors, que voulez vous qu’il fît, le petit Manu à sa Bribri, devant un imbroglio fuligineux de ce calibre, hein? Je vous le demande! Hé bien, il a pris les décisions qu’il a pu! Fallait bien faire quelque chose, pas vrai? Alors, sentant le coup de la vaccination obligatoire complètement foireux, risqué, mortifère, il s’est rabattu sur le passe-sanitaire, un pis-aller qui en vaut bien un autre, après tout…mais vraiment histoire de dire qu’il maîtrise, voyez-vous, ou tout au moins d’essayer de le faire croire, autant que possible.
Sauf qu’évidemment, le credo du vaccin omnipotent commence un peu à partir en brioche. On voit bien, déjà, que nos potes Israéliens (et pour la plupart également israélites, ce qui n’est pas rien) en sont déjà à la troisième dose de Pfizer. S’ils en arrivent là, le Peuple Élu, c’est qu’ils ont constaté une baisse drastique de l’immunité chez les vaccinés de fin 2020 et de début 2021, il faut donc relancer la machine. Oui, certes, mais alors il y a de quoi s’inquiéter, sans blague. Je vous explique: prenez un clampin au hasard, votre serviteur par exemple, doublement vacciné depuis la mi-février mon immunité face à cette saloperie de covid risque fort de se révéler faiblarde, voire nulle, sauf administration à très bref délai d’une troisième dose, ce qui ne semble pas figurer dans les prévisions de nos tronches pensantes sommitales. Cependant, figurez vous que je possède un passe-sanitaire de toute beauté, avec son QR code et tout ce qui s’ensuit, le viatique absolu, nécessaire et suffisant pour m’en aller de partout, en parfaite liberté, sans limite aucune et la conscience en paix…ce qui me donne toute latitude, le cas échéant, pour refiler la pistouille aux quidams infortunés qui croiseraient mon chemin. Mais, comme c’est la loi, je contaminerai légitimement et de plein droit. Et, sachant que le variant delta se révèlerait, aux dires des savants qui causent dans les media, énormément plus contagieux que ses prédécesseurs, je ne vous fais pas un dessin quant au véritable danger public que nous représentons mes consorts vaccinés et moi-même. Human bombs, comme disait l’autre…mais scrupuleusement en règle, attention!
Et là, je m’en tiens juste à la situation à ce jour, n’est-ce pas, la suite des évènements, personne, je dis bien personne, absolument, n’est en mesure de la prévoir ne serait-ce qu’avec une vague approximation. L’extinction progressive de l’immunité vaccinale, l’apparition probable de nouveaux variants, voire de maladies associées telles que le « champignon noir » qui sévit en Inde et fait froid dans le dos…ou bien à l’inverse une régression inpromptue de l’épidémie, comme cela semble se passer chez nos amis les Rosbifs…Nostradamus en personne se révèlerait infoutu de nous prévoir septembre, ni encore moins octobre, alors vous pensez, Présipède! Voilà pourquoi nous ferons avec le passe-sanitaire en priant Dieu, ou encore mieux Allah -plus enclin à chasser le coronavirus que le Coranovirus, évidemment- que ça s’arrange tout seul et aussi vite que possible. Comme tout gouvernant qui se respecte, Macrouille est bien obligé de s’en remettre au hasard et, comme tout démocrate digne de ce nom, il lui appartient essentiellement de prendre les mesures susceptibles d’assurer sa réélection. A ce dernier titre, sa petite combine de passe-sanitaire ne semble pas plus mauvaise qu’une autre, ses électeurs potentiels recelant tous, bien niché au creux de leur smartphone, le précieux viatique qui permet d’aller là où les gueux invaccinés se font refouler sans pitié.

A ce propos et pour finir, je change un peu de sujet afin juste d’attirer l’attention sur une histoire plutôt édifiante qui nous permet d’apercevoir la surprenante géométrie variable des valeurs de la Répupu. Avez-vous entendu parler de l’invasion de la Place des Vosges? Non, n’est-ce pas? Ou alors de manière très fugace, je pense sans grand risque de me gourer. A l’extrême rigueur, ceux qui suivent un peu C News, la télé nauséabonde du salfacho Bolloré, ont pu, fortuitement, capter un embryon d’information Vendredi dernier en début de matinée. Encore fallait-il se trouver devant son écran au moment précis du reportage en question, sans quoi c’était foutu, aussitôt après l’étouffoir a été mis dessus, et sans barguigner! Pour tout vous dire, Jeudi dernier en fin de soirée, Utopia 56, une de ces associations qui collaborent si aimablement avec nos envahisseurs, installait à tout berzingue quelques tentes sur la pelouse de la Place précitée, dans le but d’y fourrer six-cents de ces derniers. La nuit se passa doucement, étant précisé que les téléphones chauffèrent dur, le Bobo de haute volée adorant bien entendu les clandestins mais pas dans son espace vital. Les relations dûment sollicitées ayant joué leur rôle, au petit matin les intrus furent délicatement évacués par la flicaille, tous les Africains campeurs éphémères étant relogés aussi sec par la Mairie de Paris et dans des conditions conformes aux impérieuses exigences de l’association précitée. Comme on dit, voilà une affaire qui s’est réglée en deux coups les gros! Les habitants de Stalingrad eussent bien apprécié que les Pouvoirs Publics fassent preuve à leur égard d’une aussi belle célérité…manque de pot les gus du XIXème sont loin de disposer de réseaux du même niveau que ceux de nos Élites de la Place des Vosges. A noter qu’il s’agit en l’occurrence de gens de gauche, n’est-ce pas, l’ami Jack Lang, par exemple, pour ces copains-là l’égalité c’est sacré, la valeur socialo par excellence! Voilà pourquoi, comme disait Coluche, ils sont beaucoup plus égaux que le commun des mortels. Pour le prochain coup, lorsque les collabos associatifs souhaiteront en remettre une couche, je leur suggère Saint Germain des Prés, ça devrait se régler encore plus vite!

Joyeux mois d’Août à tous, n’oubliez pas votre passe-sanitaire, vos masques et votre Coran histoire d’assurer le coup un max.
A dimanche prochain si rien ne vient s’y opposer.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN