Les Deux Mosquées…

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais en ce moment-ci on bouffe du Zemmour à toute heure du jour et de la nuit. La super-star du moment, vous voyez! Zemmour contre Méluche, Zemmour à la plage qui bisouille sa nana de vingt-huit ans, Zemmour qui vend ses bouquins à raison de mille exemplaires à l’heure, Zemmour chez Orban avec Marion Maréchal, Zemmour qui s’envole dans les sondages…et j’en passe des tas sans quoi on n’en finirait pas. Le phénomène apparaît d’autant plus surprenant qu’on en discerne mal les raisons profondes. Pourquoi ce nauséabond notoire bénéficie-t-il d’une méga-promotion tsunaméenne comme on n’en avait plus connue depuis au moins le regretté Général Boulanger? A bien y regarder c’est tout de même notre bien aimé Présipède qui pourrait, en douce, pousser la cote de l’intéressé, un type qui pique des électeurs à l’ennemi c’est pain bénit, ne croyez vous pas? Parce que les actuels onze pour cent d’Eric l’hyper-facho, ce n’est pas dans l’électorat de Macrouille qu’il s’en va les débaucher. Les crypto-socialos et les mollusques droito-centristes ne donneront jamais leurs voix au sulfureux polémiste qui dit du mal des Musulmans et qui se rend à Budapest, histoire de discuter le bout de gras avec l’infâme Orban, un monstre qu’on croirait, à entendre les media, directement sorti de la cuisse de Hitler. D’ailleurs, à propos de sulfureux, tiens, je lisais l’autre jour sur le bandeau déroulant d’un écran, chez BFM TV, « le sulfureux président hongrois« … Vous savez ce que c’est, ça? Oui, parfaitement: de l’agit-prop comme on disait au temps béni du communisme triomphant! La Tévé du délicieux Fogiel n’est autre qu’un brulot déguisé en medium généraliste sérieux, en réalité toujours prêt à distiller perfidement le catéchisme bien-pensant-humanitariste! Le citoyen conscient, organisé, majeur et vacciné (surtout vacciné, faut pas déconner) qui croit s’informer sur cette sorte de pravda hertzienne, subit en réalité, et vingt-quatre heures par jour s’il vous plaît, un lavage de cerveau digne des grandes heures du stalinisme…mais en douceur, à pas lents, musique en tête, sans fureur, aurait blagué le vieux Totor. Et insensiblement la victime glisse vers un macronnisme de bon aloi, tel qu’il permettra en Avril prochain la réélection triomphale de Présipède!
Qui d’autre que ce dernier, en effet, aurait à la fois la puissance nécessaire et un intérêt majeur à favoriser la montée en charge de l’opération Z comme Zemmour (et non comme zob contrairement à ce que suggérait une chroniqueuse du Service Public)? Il peut manifestement compter sur l’appui total de son pote Patrick Drahi, patron d’un certain nombre d’organes de presse dont évidemment BFM et RMC, de quoi répandre la bonne parole avec une efficacité sans équivalent dans le pays. Et du coup la résultante c’est Zemmour, le salfacho de service dont l’intervention massive dans un jeu présidentiel qui ronronnait, brouille les cartes, sème l’inquiétude, l’angoisse et bientôt la panique dans tout ce qui se trouve à droite du jules a Bribri. Et les braves gens assistent sans vraiment s’y intéresser aux soubresauts pathétiques de ces pauvre Ripoublicons, contraints de se choisir un candidat entre le Franc-Maçon Bertrand, lequel leur a rendu la carte depuis belle lurette, la dame Pécresse qui en a fait autant, et le sieur Barnier, toujours encarté, lui, mais dont le score prévisible se révèlerait encore plus catastrophique que ceux dont se trouvent crédités les deux rigolos précités. Si vous y ajoutez l’arrivée tonitruante du camarade Zem, ces pauvres couillons de Républichoses risquent de se retrouver au niveau de Méluche, parce que la frange droite des électeurs de Fillon en 2017 pourrait bien basculer avec armes et bagages dans le camp du nouveau venu. Au bout du compte, il se réclame de Napoléon, le petit berbère, ça plaît à beaucoup de monde, et puis de Gaulle il en a plein la bouche, chose qui devrait rameuter la clientèle des vieux qui le connaissent et des jeunes qui en ont entendu parler. Pour peu que la mayonnaise prenne vraiment, le type va nous siphonner carrément le stock des vrais électeurs de droite, ceux qui ne savaient plus pour qui voter et qui entendent désormais un langage sonnant agréablement à leurs oreilles! On va réaliser ce que le R.P.R. proposait en 1990 à Villepinte, lors de la Convention des Etats Géneraux de l’opposition sur l’immigration (1), document dont la lecture se révèle particulièrement instructive car c’était ce qu’il fallait faire et que nous n’avons -hélas, trois fois hélas et quatre fois hélas!- pas fait. Et c’est exactement le programme de Zemmour! Sauf qu’il y a trente ans la situation apparaissait bien différente; en arrêtant toutes les conneries, regroupement familial, frontières béantes, droit d’asile de fous et autres stupidités criminelles aux conséquences effroyables, la France était sauvée. Trois décennies plus tard, on constate les dégâts! Il arrive bien tard, le sauveur baptisé au sécateur, mais à l’esprit des gaullistes traditionnels et de tous ceux qui s’en réclament plus ou moins, montera la réminiscence des propos de Charlot Gros-Pif cités par Peyrefitte « Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après demain quarante? …Mon village ne s’appellerait plus Colombey Les Deux Églises mais Colombey Les Deux Mosquées! » Pour peu qu’il s’y prenne bien, le petit bonhomme, il ramènera du gaulliste dans ses filets, croyez-moi, ce n’est pas pour rien que Présipède et tous ses acolytes lui ouvrent grand la porte médiatique, avec Zemmour il élimine purement et simplement la bonne vieille « Droite Républicaine », en tout cas il la réduit à son expression centriste-ventre-mou, celle qui votera pour lui au second tour si ce n’est directement au premier.

Et parallèlement, avec un discours pareil, le trublion en question s’en vient également chasser sur les terres de la mère Le Pen. Il l’affaiblit sûrement parce qu’une forte proportion des trente et quelques pour cent qui votèrent pour elle en 2017 le firent plus ou moins par défaut. Elle n’est pas crédible, la mémère, elle cherche depuis son rapprochement avec Philippot (de yaourt) à ménager la chèvre et le chou, à se « dédiaboliser » comme ils disent, à se désulfuriser comme dirait le Fogiel précité. Elle a tellement cessé de se montrer sulfureuse, la Marine, qu’elle en devient inodore, incolore et insipide. Les gens qui veulent vraiment voter à droite n’avaient qu’elle, jusqu’à présent, désormais ils ont Zemmour! Et ils l’auront de plus en plus, l’aventure ne fait que commencer, nous en reparlerons dans trois mois! Déjà, la nièce a fait son choix, la tata ringardisée elle n’en a plus rien à foutre, elle part avec Zemmour, la petite blonde! Et ça, vous savez, c’est un coup terrible pour la grosse, ça va suivre derrière, vous verrez ce que je vous dis, les électeurs un tant soit peu évolués y viendront forcément. Maurras, Barrès, Bainville ça parle à la frange intellectuelle, le reste suivra sans doute, au moins pour une bonne part. Il a intérêt à se prévoir une garde rapprochée l’ami Eric, car lorsque tous les braves gens qui grenouillent en politique prendront conscience du danger qu’il représente, il ne leur restera plus qu’à tenter de lui faire la peau!
Parce que, somme toute, c’est un pari qu’il fait, Présipède. Mais si tout ce que je viens de vous raconter s’avère, c’est contre Zemmour qu’il se retrouvera au second tour, parce qu’en prenant un bon morceau de l’électorat traditionnel de droite plus une partie substantielle de celui du Rassemblement ex-Front National, ça nous fera facilement du vingt pour cent bien tassé. Alors, qui, dans une conjoncture de ce genre pourrait atteindre un tel niveau? La droite-mollusque évidemment pas. Quant au RN, avec sept à dix points en moins il sera bien loin du compte. Naturellement je ne vous parle pas des condegauches… de la Maire-de-Paris aux écolos-pastèques en passant par l’ineffable Monte- Bourre…donnez moi deux minutes que je rigole…voilà ça y est, on repart. Il doit, à ce jour, gratter une dizaine de points pour y parvenir, Eric Zemmour, ce n’est pas une mince affaire mais avec l’aide de Macron et de ses media affidés, il pourrait fort bien réaliser l’exploit…et en pareil cas, le moment viendra où ça se fera tout seul, les petits électeurs viendront à lui tout bonnement parce qu’il auront bien compris le message…enfin la probabilité me semble forte qu’il se trouve opposé à Présipède à l’issue du premier tour…après, évidemment il perdra, c’est forcé, il est tellement sulfureux, le bougre, que son coreligionnaire Drahi, celui dont je vous parlais au début, fera le nécessaire pour le descendre en flammes. Et nous aurons donc droit, à plus ou moins brève échéance, à Colombey Les Deux mosquées…l’histoire ne repasse jamais les plats, l’occasion c’était en 90 qu’il fallait la saisir, aujourd’hui, trente et un ans après, c’est trop tard, nous sommes bel et bien foutus.

Que la paix soit avec vous malgré tous nos malheurs et à Dimanche prochain, si Allah nous prête encore un peu de vie.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Si le lien ne marche pas, une recherche sur « vie publique.fr » permet de trouver ce texte qui présente un intérêt historique hors du commun

La torpille a Robinette

Macron la sens-tu qui te rentre dans le tube lance torpille, la torpille! Cette embrouille de sous-marins va nous faire perdre une trentaine de milliards, une gouttelette dans un océan de quoi-qu’il-en-coûte, sans compter que le contrat trimballait déjà pas mal de plomb dans l’aile; mais l’incident n’en est pas moins riche d’enseignements. On ne traite pas d’égal à égal avec les Anglo-Saxons quand on est la France. De Gaulle se trouvait idéalement placé pour le savoir et il en avait tiré toutes les conclusions en quittant le commandement intégré de l’OTAN tout en se rapprochant à la fois de la Russie et de la Chine. L’affaire des submersibles australiens pourrait nous offrir l’opportunité de récidiver. On ne se fait pas traiter comme un excrément sans réagir lorsqu’on possède un minimum de baloches…oui mais voilà, Présipède semble laisser quelque peu à désirer de ce point de vue particulier, rappeler les ambassadeurs apparaît, certes, comme un bon début…mais hélas ça s’arrêtera là, n’est pas le Grand Charles qui veut, et certainement pas notre adorable Manu à sa Bribri. En tout cas, moi je rigole comme un bossu à imaginer tous ces abrutis qui se trémoussaient comme des toutous en chaleur aux cris joyeux de « Biden, Biden, Biden! » On l’a vu, sur ce coup-là, le Robinette de ces dames, un peu gâteux, certes, prompt à baisser son futal devant les Muz fanatiques, mais encore assez malin pour considérer le bled de ses lointains ancêtres (1) comme roupie de sansonnet. Un ramassis de bouffeurs de fromage-qui-pue, incompétents, inconséquents, brouillons et pas fiables pour un cent! En Europe les seuls qui comptent aux yeux des Amerloques sont encore et toujours les Allemands, gens sérieux et efficaces qui se gardent bien, eux, d’aller camelotter des sous-marins et des avions de guerre sous le pif crochu de l’Oncle Sam (fait ch…). Le Germain vend des grosses bagnoles chic et des machines qui fonctionnent, ça suffit à son bonheur et il ne vient pas jouer dans la cour des grands pour essayer de fourguer des engins de mort. Ils s’étaient bien vaguement associés aux franchouilles dans la négo foireuse avec nos amis Suisses pour tenter de leur vendre des Rafales mais, les Guillaume-Tell ayant eux aussi préféré acheter amerloque, ils ne sont pas près de récidiver. De toute façon, il faut bien se faire une raison, jouer la concurrence contre les States c’est le pot de terre qui se cogne au pot de fer (et parfois même au pot de vin, par dessus le marché). Pour rester avec La Fontaine (qui, décidément contient tout, il suffit d’aller puiser dedans) la raison du plus fort est toujours la meilleure! Adieu, veaux, vaches, cochons, couvées! Le commerce de l’armement devra se limiter pour nous à la kalachnikov d’occase, domaine où nos petits amis des banlieues se révèlent bien plus efficients que Le Drian dans le négoce des avions et des sous-marins.

Justement parlons-en, tiens, de Le Drian! Politicard socialo, breton et franc-maçon, ce type-là jouit d’une espèce d’aura dont on se demande bien sur quels éléments objectifs elle repose. Soi disant grand ministre des armées, désormais immense diplomate, le mec, en dehors d’activer à bloc ses réseaux arabo-africains, pour pistonner son fils, n’a d’utilité que de maintenir les socialistes en rupture de ban dans le giron de Présipède après les y avoir attirés en 2017. C’est la raison pour laquelle,pas plus tard que ce matin, DERRIERE NAPOLEON, notre vieil ami Jean Trentasseur se livrait à une déclaration percutante au sujet de l’intéressé.
-« En voilà un, nous dit-il, qui n’a pas sa langue dans sa poche ni ses burnes dans les sacoches du vélo! Vous avez vu, ça, dites donc, la promptitude avec laquelle il a rappelé les ambassadeurs, Le Drian? Du jamais vu, n’est-ce pas, et depuis le dix-huitième siècle s’il vous plaît! Paf, prends ça dans les dents! Pour l’Australien c’est incontestablement un camouflet de première grandeur, mais pour BIden il s’agit d’une beigne en pleine gueule, passez moi l’expression, un soufflet comme on disait dans le temps! Là, voyez-vous, grâce à ce Monsieur, le monde entier peut voir ce que c’est que la France: un grand pays qui ne s’en laisse pas compter et dit son fait à qui le mérite, fût il le président des États-Unis! Et vous avez entendu, aussi, les paroles qu’il a prononcés, Jean-Yves (2), mensonge, duplicité, mépris, rupture majeure de confiance! Et la meilleure: la méthode Biden ressemble à celle de Trump! Oui, parfaitement, c’est lui qui l’a dit, c’est Le Drian, je vous jure! Il fallait du courage, pas vrai, pour proférer une injure de cette envergure! Non décidément nous avons là un homme d’état, je l’ai toujours dit et je m’enorgueillis d’en percevoir aujourd’hui l’éclatante confirmation.
« Tournée générale, Thérèse, à la santé de notre diplomatie triomphante et vive la France! »
Tout en appréciant le geste auguste de l’offreur de tournée, nos potes du bistrot paraissaient tout de même globalement dubitatifs après les propos de l’avocat socialo-macronniste. Il en fallait bien un pour récupérer le crachoir au vol, ce fut donc le vieux Maurice, toujours aussi caustique à l’endroit du Maître, qui s’y colla.
-« Oui, bon, vive la France, tout ça, on est bien d’accord, je ne dis pas…mais on l’a tout de même grave dans l’oignon, si j’ai bien compris, enfin je crois, non? Sur le baveux il disent qu’il y en avait pour un sacré paquet de milliards, de quoi engraisser Cherbourg et ses environs pendant quarante ans! Du coup là haut ils vont se brosser, non? Alors je veux bien qu’on rappelle les ambassadeurs et qu’on claque le beignet à Robinette, okay, mais les Cherbourgeois (attention, pas les chers bourgeois, gaffe, me faites pas dire ce que je n’ai pas dit) donc les Cherbourgeois vont se tortorer des rutabagas et des topinambours pendant un sacré bout de temps, on dirait. Ça va que la mode est aux « légumes oubliés » mais ça reste un régime pauvre en protéines, croyez moi! Sans compter, si j’ai bien compris, que les Australopithèques…ou les macaques, j’ai un trou, là…c’est comment les habitants de l’Australie, déjà? Ah, oui, les Australiens! Que c’est con d’être vieux, quand même! Bon bref, question satisfaction du client on dirait que les Australiens, puisqu’Australiens il y a, c’était plutôt rabougri. Entre les délais qui n’arrêtaient pas de s’allonger et les prix qui montaient jusqu’à plus soif, ils commençaient à la trouver saumâtre, les kangourous! Alors, vous avez tout d’un coup les Yankees qui se pointent avec des sous-marins atomiques, là où nous autres on leur refilait des diesels comme au temps de la marine de grand-papa, et qui en plus se déclarent tout à fait prêts à leur transférer la technologie… vous feriez quoi, vous? Pas contents du tout du service et vous voyez se pointer un zigoto qui vous propose la Cadillac au lieu et place de la 4L reconditionnée, et pour le même prix, en plus…ben oui, vous n’hésitez même pas une seconde, vous envoyez paître le premier et vous accueillez le second à bras ouverts! Même le pire des abrutis, vous savez, impossible de refuser, c’est la vie, ça, et l’autre machin, là, le ministre, il pourra rappeler qui il voudra, le pape, même, si ça lui prenait, on ne les fera pas changer d’avis les ploucs de là bas et nos potes de Cherbourg claqueront du bec jusqu’à la prochaine commande en espérant qu’elle se révèle moins pourrie que la combine des sous-marins à mazout! »
Et avant même que Maître Trentasseur n’ait le temps de placer une réplique c’était Grauburle, ce cher Marcel, toujours aussi à côté de la plaque qui posait la question qui tue.
-« Dites un peu, les amibes (c’est sa blague favorite, on ne lui en veut pas) vous savez vous pourquoi, tout d’un coup, dans une histoire comme ça, avec des complications internationales, le chef de l’Australie, Robinette et tout le toutim, pourquoi donc c’est le petit bonhomme, là, comme dit Maître Jeannot, le Brillant, c’est ça? Parce que même qu’il se montrait encore plus brillant que le soleil -une supposition malgré sa ressemblance troublante avec Lucien Corgnolon, le charcutier de la Rue du Commerce- dans un coup vachement important comme celui-là, en général c’est Macrounette qu’on voit à la télé, dans les journaux, partout? Et là, sur une affaire de ce calibre, il envoie au charbon un second couteau -scusez-moi Maître- alors que généralement il s’occupe de tout, surtout à présent qu’il s’accélère la campagne électorale? Ce serait-y pas qu’il se sentirait un peu merdeux, dans cette affaire? Non, bon, enfin, je dis ça-je dis rien…m’enfin un doute m’habite… »
– » Mais non, mon cher Marcel, lui répondit l’avocat du tac au tac, d’abord Jean-Yves Le Driant se trouve être le chef de notre diplomatie, et non un second couteau comme vous l’affirmez si naïvement, et ensuite c’est à lui, et non au Président, qu’il appartient de gérer l’incident L’affaire prendrait tout d’un coup une tournure trop drmatique si ce dernier montait au créneau, comprenez vous, il faut dans cette sorte de jeu délicat ne pas envoyer immédiatement l’artillerie lourde. Et il est probable d’ailleurs que les choses en resteront là, vous savez, personne n’a intérêt à envenimer longtemps ce genre de différend… »
-« Et puis, faut bien voir aussi, ajouta Foupallour en lui coupant grossièrement la parole, qu’il n’a pas intérêt à trop la ramener, Présipède, c’est tout de même lui, au bout du compte, qui se l’est morflée en plein dans le derche, la torpille à Robinette, y doit avoir du mal à s’asseoir, non, vous ne croyez pas? »

Allez, passez une bonne semaine et ne nous en veuillez pas trop, les propos de bistrot, eux au moins, ne créent jamais d’incident diplomatique.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) ses ancêtres Robinette, sans doute plombiers de leur état et huguenots de confession ont quitté la France pour l’Angleterre au XVII ème siècle.

(2) en sa qualité d’ancien député socialiste de l’époque miterrandienne Jean Trentasseur a bien connu toute la mouvance politicarde qui hantait la buvette de l’Assemblée Nationale.

Le discours de Boumedienne

Tout s’en va en quenouille. C’est plus qu’une impression, vous savez, de quelque côté qu’on se tourne on ne voit que cagades, désastre et désolation! Les rues se remplissent progressivement de fatmas bâchées assorties la plupart du temps de poussettes à deux places sans parler des mouflets plus grands qui accompagnent en serre-file. Les « jeunes » se font omniprésents, on les voit partout, pas tibulaires mais presque et parfaitement à leur aise dans un monde où nous avons cessé de nous y sentir, à l’aise. A part ça, vous avez aussi les drogués qui s’installent tranquillement dans l’espace public pour s’y adonner, en toute impunité bien sûr, à leur passe-temps favori et leurs dealeurs… in french ce serait droguiste s’il n’existait une ancienne signification associant la profession en cause à celle de « marchand de couleurs » comme disaient nos grands-mères… cela dit, ce ne serait pas faux non plus, puisque les marchands en cause sont très souvent des gens de couleur… Eh flûte, on peut encore le dire sans aller en prison, ça, gens de couleur? De mon temps, quand on commençait tout doucement à évoluer vers le politiquement correct, c’était la formule idoine, celle qui passait allègrement les portiques encore vastes de la dictature bien-pensante. A vrai dire, dans les années soixante-dix on prenait encore les choses en riant (contrepèterie signalée à babord), à la bonne franquette quoi, en témoigne la petite blague de l’époque aux termes de laquelle « on ne doit plus dire « le vinaigre » mais « le sexe d’un homme de couleur« , vous trouviez ça dans la presse à grand tirage, vous voyez l’évolution?
Le problème, aujourd’hui, vient principalement des États-Unis, lesquels ont instauré le wokisme. Contrairement à ce qu’on pourrait penser il ne s’agit pas en l’espèce de promouvoir l’usage culinaire de cette sorte de petite poêle destinée à confectionner le riz-cantonnais, mais bien de l’idéologie Woke selon laquelle tout le monde est gentil à l’exception des sales mâles blancs hétérosexuels dont l’engeance maudite doit se voir pourchassée et persécutée jusqu’à extinction totale. Partant de ce principe, tout le restant de l’humanité dispose d’un droit illimité à la mansuétude. Et il semblerait, précisons le, que le mâle blanc précité dispose d’un moyen infaillible de s’exonérer de la susdite malédiction: devenir toxicomane. Il apparaît en effet qu’une bonne addiction à la drogue, dure si possible, permet à l’intéressé de bénéficier de l’appellation junkie, le classement dans cette dernière catégorie prime sur la blanchitude masculine portée sur le sexe opposé et lui confère, en conséquence, une nouvelle honorabilité woke, totalement irréfragable.
Je m’interrogeais donc sur le point de savoir si la formule « gens de couleur », tout à fait recommandée au siècle dernier, demeurait encore politiquement correcte… Je crains qu’il n’en soit rien! En effet, si regrettable que cela puisse apparaître pour les marchands de couleur faisant commerce de shit, de crack, de coke ou de je ne sais quel produit destiné à transformer le sale blanc en personne digne d’intérêt, il ne faut jamais plus se livrer à ce type de différenciation entre les êtres humains ou présumés tels, voilà! Bronzé ou basané, lippu ou crépu, voire les deux, on oublie, on ne voit même pas, on efface, on zappe, on garde seulement présent à l’esprit qu’il s’agit d’une victime potentielle des blancs, lesquels, conscients ou non, apparaissent tous comme des suprémacistes en puissance, les salauds! Pourrait se poser, tout de même, la question des Juifs, celle qui nous a si bien occupés pendant toute la seconde moitié du XXème, mais non, même pas! Sionistes, oppresseurs, colonialistes! Un peuple « sûr de lui et dominateur », comme disait jadis Charlot Gros-Pif; et il avait raison, c’était un précurseur, de Gaulle, il voyait si loin qu’il avait déjà subodoré certains éléments du wokisme!
Et par conséquent, tout cela me met dans une position très difficile au regard de la poursuite de mes élucubrations! Comment puis-je continuer à vous exposer l’horreur que je ressens face à l’envahissement du pays de nos ancêtres par tout une tripotée de maghrébins, de subsahariens, de musulmans antipathiques venus d’un peu partout et qui font irrésistiblement songer à ce fameux discours prononcé par le camarade Boumedienne (1) devant l’Assemblée Générale de l’ONU en avril 1974. Ça disait à peu près « des millions d’hommes viendront du Sud et s’installeront dans le Nord. Ils ne viendront pas en amis, ils iront là bas en conquérants et ils vaincront grâce aux ventres de leurs femmes »! Voilà qui prend tout de même un petit côté prophétique, pas vrai? Un de ces avertissements sans frais dont il est raisonnable de tenir compte…
Sauf que cette prétendue déclaration serait totalement apocryphe, il n’aurait jamais dit ça, ce vieux Houari, nous serions face à une manœuvre machiavélique des salfachos pour foutre en l’air le vivre-ensemble! J’avoue humblement avoir tenté de retrouver les paroles originales de cette intervention fameuse devant l’ONU…manque de pot il a prononcé son allocution en arabe, le sagouin, vous la trouvez facilement mais non sous-titré! Dans l’os! Vous m’en voyez navré mais pas moyen de vous garantir absolument la véracité du propos. Je n’ai pas le temps de procéder à de plus amples recherches, ni les moyens de m’offrir les services d’un traducteur, lequel d’ailleurs serait bien capable de me dénoncer pour incitation à la haine raciale, perspective qui m’incite à une prudence absolue; on ne pend pas encore mais ça viendra un jour où l’autre, la plus extrême méfiance est de rigueur, croyez-moi! A nos âges le courage s’apparente toujours à l’inconscience, rendons-nous donc à l’évidence.
Et cependant, la déclaration en question je me souviens de l’avoir entendue, rapportée par une copine à moi qui connaissait du monde, vers le début des années 90. A cette époque, les gens comme il faut se trouvaient plutôt attachés aux niaiseries du style « touche pas à mon pote » prônées par l’illustre SOS Racisme dont notre vieil ami Julien Dray, celui qui aime tant les jolies montres, fut l’un des membres fondateurs aux côtés de son vieux complice (mes c… aussi) Harlem Désir, lequel en assura la présidence et s’y montra quelque peu dispendieux, au point de morfler, en 1998, une condamnation pour abus de biens sociaux ce qui le rendit un poil plus discret par la suite, jusqu’aujourd’hui où l’on n’en entend carrément plus parler .
Pour revenir à nos moutons, il convient de savoir qu’en effet, voilà une bonne trentaine d’années, on évoquait dans les milieux un peu informés le discours de Boumedienne et les enseignements qu’il nous eût appartenu d’en retirer…ce que nos gouvernants se gardèrent bien de faire, nous voyons le résultat aujourd’hui. Mais c’était avant Internet et à l’époque, les recherches documentaires…tiens fume ! comme disait si vulgairement l’autre. Et puis en ce temps-là j’avais autre chose à foutre que d’aller chercher la minute du discours de cet individu. Moyennant quoi, je suis quasiment certain qu’il a tenu des propos de ce genre mais je me trouve bien incapable d’en rapporter la moindre preuve. Cela dit, sans vouloir sombrer dans le complotisme, ce qu’à Allah ne plaise, je me demande tout de même si la disparition de toute source incontestable sur ce point ne serait pas un petit peu concertée… Je pense notamment aux articles du Monde qui traitent du sujet et ne font pas la moindre allusion au passage annonciateur de l’invasion…il a pourtant bien dit un truc, le camarade Boumboum…bon, nous n’en aurons probablement jamais la certitude.Et puis, de toute façon ça n’a plus d’importance, le mal est fait et bien fait, la situation semble désormais d’autant plus irréversible que ceux qui pourraient s’y attaquer, genre Zemmour ou même Ciotti (on prononce Chiotti dans sa vallée d’origine) ne possèdent aucune chance d’accéder l’an prochain à la magistrature suprême.
Autant en emporte le vent des occasions loupées, tous les imbéciles qui nous ont foutus dans le pétrin où nous voilà piégés aujourd’hui, se portent comme des charmes et continuent pour la plupart -à l’exception notable des morts, évidemment- à bouffer leurs fromages dans les gamelles de la Répupu ou de l’Union Européenne…oui, finalement au train où va l’invasion, des tas de gens ont intérêt à ce qu’on l’oublie, ce putain de discours de Boumedienne, dans quelques années les victimes pourraient venir le leur faire bouffer!

Bonne semaine à tous, faites bien attention, les rues ne sont pas sures!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Houari BOUMEDIENNE Chef de l’État Algérien puis président de la République Algérienne entre 1965 et 1978.

Nous le savons…de Marseille!

C’était une des vannes favorites de mon paternel, ça, pauvre vieux, Dieu ait son âme…oui enfin, Dieu il s’en foutait comme de sa première capote et la réciproque est forcément vraie, vu qu’il n’a pas rigolé tous les jours, mon dabe, une jeunesse bouffée par la guerre dont une nuit, non pas sur le mont chauve mais bien sous le bombardement de Dresde dont il fut l’un des rares survivants. Bref, je ne suis pas là pour vous parler de mes histoires familiales mais bien pour évoquer une actualité marquée cette semaine par les tribulations marseillaises de Présipède. J’aurais donc pu titrer aussi Macrounette sur la Canebière, Oh putain de la Bonne Mère, ou bien encore Macrouille chez les cr… mais finalement, vu le côté très attendu d’un séjour marqué par les lieux commun et l’arrosage incontournable, mon choix s’est arrêté sur Nous le savons…de Marseille! Nous le savions (d’avance) eût sans doute été préférable, toutefois nous le savions de Marseille ne produit absolument pas l’effet comique escompté. Je m’en tiens donc à la version de Papa, une façon comme une autre de lui rendre hommage en dépit du lourd bagage de défauts rédhibitoires qu’il trimballait et de l’erreur grossière qu’il a commise en me concevant sans trop y réfléchir.
Le petit bonhomme à sa Bribri s’en est donc allé faire son cirque pré-électoral dans la cité phocéenne. Fausse et haine pourrait convenir également, compte tenu du bidonnage absolu constaté notamment lors de la visite en question et, par ailleurs, des sentiments sans ambiguïté qu’une proportion écrasante de la population locale porte au pays des droidlom et à ses souchiens, comme on dit puis. Rien de bien extraordinaire, d’ailleurs, puisqu’il en est de même, grosso-modo, dans les agglomérations parisienne, lyonnaise…et finalement un peu partout dans les environnements suburbains des grosses métropoles. Toutefois, allez savoir pourquoi, les choses, quand il s’agit de Marseille, prennent illico une tournure un peu grand-guignol qui conduit à l’exagération, à la dramatisation et au mépris ironique. Prenez un clampin comme Michel Chevalet, pas plus abruti qu’un autre, le type, mais dès qu’il évoque « le Sud » c’est un peu comme s’il parlait de peuplades barbares et essentiellement fainéantes, d’une espèce de terra incognita indigne de la Répupu. Remarquez bien que cela n’a rien de particulièrement nouveau ni d’original, je me souviens notamment d’une petite remarque d’Alexis Carrel, un vieux birbe dont on nous rebattait les oreilles au temps lointain de mon adolescence, et qui avait trouvé le moyen d’écrire doctement un truc du genre « personne ne songerait à contester la supériorité de l’homme du Nord sur l’homme du Sud » il ne parlait pas d’hémisphères le père Carrel mais bien de la France métropolitaine! Un Ch’ti vaut mieux que deux Toulousains, en somme…il rédigeait son truc dans les années trente, le mec, mais l’idée reste d’actualité, chez certains!
Sauf que petit à petit, sous l’effet conjugué du changement de population et de l’abrutissement généralisé, les prétendues différences vont peu à peu s’estomper. Entre le Beur de Lille et celui de Toulouse, bien malin qui pourrait établir la moindre distinction sinon pertinente, du moins basée sur des données objectives. Tout le monde parle le même sabir avec le même accent improbable, tout le monde déteste les Céfrans, voire les Kouffar, tout le monde casse du flic et du pompier avec le même allant, tout le monde gagne honnêtement sa vie en complétant les prestations sociales par le produit juteux du commerce de la drogue.
Mais les vieilles idées, bien ancrées dans l’imaginaire collectif franchouille, demeurent. Marseille reste donc un cas particulier, une ville de gros rigolos; amateurs de pastis, de bouillabaisse et de sieste, qui détestent souverainement le travail et vivent d’expédients en s’accommodant à leur façon de la légalité républicaine. Et comme, il faut bien l’admettre, ces derniers temps on s’y zigouille entre droguistes encore plus qu’en d’autres lieux tout aussi infestés, on a vite fait chez les communicants faisant, pour Présipède, office de conseillers, d’inviter ce dernier à débouler vers la patrie de Marius pour y produire un numéro grandiose sous les feux croisés des sunlights médiatiques. Le déplacement dans la capitale de la Provence, question buzz ça marche à bloc! Surtout trois journées pleines pour déguster du Macron à toutes les heures du jour et de la nuit! Et le plan a parfaitement fonctionné, cinq pour cent de popularité gagnés d’un coup, un bonheur, du quasiment jamais vu depuis au moins plusieurs mois, sans compter que si le premier tour de la présidentielle avait lieu à présent -ce qu’à Dieu ne plaise- il devancerait la mère Le Pen de trois gros points et les autres…passons sous silence, par charité. Qu’a t-il donc fabriqué pour empocher pareil pactole? Eh bien, que diable, il s’est montré tout le temps, depuis le Quartier Bassens -nettoyé à grands frais par la Ville avant son passage- jusqu’au Palais du Faro où il se fendit d’un discours mémorable, lucide et courageux, tout ça, et donc encensé à bloc par la quasi-totalité des media, émerveillés sur commande. Tout cela est parfaitement bidon, me direz-vous…certes mais la démocratie elle même ne l’est elle pas au moins autant? Poser la question revient à y répondre, pas vrai?
Quand notre bien-aimé Chef de l’État, soutenu depuis le début par la haute finance internationale, veut mettre le paquet sur une opération de promotion dans le style de celle qu’il vient de réaliser à Marseille, forcément les dividendes cascadent comme un jackpot dans la machine à sous. En l’occurrence, et pour peu que l’on y regarde de près, il n’a raconté que des niaiseries, du bullshit de la plus belle eau! Comme quoi on va transformer les directeurs d’école en patrons de leur boutique à endoctriner les morpions, on va se baser sur les jeunes des quartchiers pour redynamiser l’économie, on va désenclaver les cités sans-cible, harceler les réseaux de trafiquants, réserver des emplois pour les petits beurs, en un mot « investir dans les personnes et réinventer les lieux« ! C’est y pas beau, ça? Complètement imaginaire, illusoire, imbécile, certes, mais le temps que les braves gens s’en rendent compte, le petit bonhomme sera réélu, c’est l’objectif, vous savez, il n’y en a pas d’autre. Et pour ce qui concerne le concret, pas de problème, un milliard et demi d’argent-magique distribué pour rénover les chiottes des écoles de la Répupu et pour créer les nouvelles lignes de tramway ainsi que de métro qui permettront aux « jeunes » susvisés de descendre plus facilement en centre-ville pour y exercer les talents insoupçonnés dont ils seraient prétendument pétris. S’y ajoutent deux bonnes centaines de flics supplémentaires assortis d’une chiée de juges, tout ce petit monde étant censé terroriser les délinquants et faire régner sur les deux-cent-quarante kilomètres carrés de la ville l’ordre le plus sévère et l’harmonie républicaine la plus délicieuse. Fermez le ban!
Et, cerise pourrie sur le gâteau empoisonné, nous avons eu droit également à une nouvelle petite séquence « Présipède fait l’andouille » du plus heureux effet. Macron dans le registre » je parle aux jeunes » produit toujours de grands moment youtubesques, celui-là valait son pesant de shit. Réussir à caser la photo encadrée des deux connards Mc Fly et Carlito, assortie à la fois d’un hommage quasi-rigolard à Samuel Paty et de voeux de bon courage pour la rentrée scolaire, tout cela en deux minutes, personne d’autre ne l’aurait fait! Un exploit! Accueil très mitigé de la part de certains media à cheval sur le martyrologe républicouille, genre Marianne, mais tout de même unanimité quant à la fidélité du bonhomme à ses engagements. Il a tenu sa promesse en présentant, dans le media idoine, les portraits des deux hurluberlus précités. Il n’a qu’une parole, Présipède, on peut gloser sur le fond, certes, mais sur la forme il se montre toujours irréprochable….enfin presque.

Voilà donc pour le voyage à Marseille, une pantalonnade de grande envergure, évidemment, mais qui aura significativement contribué à remettre l’église au milieu du village (je ne suis pas certain de la pertinence de cette formule). Pendant trois jours il n’y en a eu que pour ce mec-là, notamment sur BFM TV qui en aurait pratiquement oublié le Covid, le pass-sanitaire et les farouches opposants à celui-ci, lesquels, il est vrai, se montrent exclusivement le samedi, eux au moins!
Il va falloir s’y habituer. Jusqu’à présent on le voyait quasiment tout le temps, Macrounette, désormais il conviendra de supprimer le « quasiment ». Jusqu’à l’ouverture officielle de la campagne il importe de se préparer à le déguster en permanence et à toutes les sauces. Ceux qui ne peuvent pas le blairer ça va les énerver, certes, mais les autres il les conduira tout doucettement à l’isoloir, où ils ne manqueront pas de glisser le bon bulletin dans l’enveloppe, ça relèvera de l’automatisme, pratiquement.
Alors, que voulez vous, tant pis pour Monte-Bourre venu avec sa gueule enfarinée enrichir le bestiaire des candidats bons pour l’abattoir démocratique, lesquels espèrent tous, ne l’oublions pas, atteindre le seuil qui permet de récupérer un paquet de pognon sur le dos des contribuables. Comme on dit à Marseille, tous ces gens-là ont vraiment la figure comme le cul, mais, encore une fois, c’est notre belle démocratie qui veut ça. Et qu’est-ce qu’elle va nous faire, notre belle démocratie? Eh bien elle va nous gratifier d’une resucée de Présipède jusqu’en 2027…depuis le temps que je vous le rabâche qu’on est foutu…cela aussi, hélas, nous le savons…de Marseille, certes, mais pas seulement. En fait nous le savons de partout, sans oublier derrière les oreilles, évidemment.

Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN