Un doigt de cour…

Je me demande bien ce qu’il va faire, Zemmour, à force de s’en prendre plein la gueule de tout côté. Moi, à sa place je fatiguerais. On a beau faire partie du Peuple Élu (tout en se faisant traiter d’antisémite), il arrive un moment où la question de savoir si le jeu en vaut la chandelle doit fatalement se poser. Voilà un garçon qui risque sa peau -parce qu’on sait bien comment, dans ce pays, s’exprime la haine- pour ne récolter qu’avanies (sans framboise), insultes, crachats et doigts d’honneur. Sur le dernier point, me direz-vous, il réplique, certes, sauf qu’alors il ramasse encore plus: indigne de la fonction à laquelle il prétend, l’ignoble salopard, malappris, grossier personnage, tout le toutim, quoi, un peu comme Sarko avec son inoubliable « casse-toi pauv’ con« . De mes yeux et de mes oreilles j’ai vu et entendu, hier après-midi, une interview à ce sujet du Maître Gilbert Collard, encore un salfacho, certes, mais bien pratique pour les journalopes de BFM TV. Il construit ses interventions de manière classique, en deux parties, balançant d’abord son antithèse pour en arriver ensuite à déballer le fond de sa pensée. En l’espèce cela donnait un truc du style « Zemmour n’aurait jamais dû brandir ce doigt d’honneur, mais tout de même on pourrait plutôt, sans doute, s’offusquer de la manière scandaleuse et anti-démocratique dont les gauchiards ont saboté sa visite à Marseille« . Moins d’une minute après, le bandeau de bas d’écran indiquait: « Gilbert Collard: Zemmour n’aurait jamais dû brandir ce doigt d’honneur« . Après quoi, évidemment, ils en ont remis une couche, vous pensez, on n’abandonne pas ainsi un filon de ce calibre. Et donc, après s’être encore fait titiller dans le même registre par le même interviewer vicelard, l’avocat grassouillet lui tint à peu près ce langage: « Oui, bien sûr, ce n’est pas impérial comme geste mais ça peut facilement se comprendre vu la pression violente subie par Zemmour« . Aussitôt le bas de l’écran s’est enrichi d’un second bandeau de ce style « Gilbert Collard à propos du doigt d’honneur de Zemmour: ce n’est pas impérial, comme geste« . En voilà un bel exemple d’information bien de chez nous, pas vrai? On vous en donne une partie mais pas l’intégrale; que voulez vous, on n’a pas la place de tout mettre, cependant, vous bilez pas, on publie l’essentiel…enfin ce que vous devez absolument gober, pas le reste. N’oublions pas que la chaîne en question fonctionne sous la direction de l’ineffable Marc-Olivier Fogiel dont on connaît les sympathies et les méthodes. Avec les chaînes du Service Public, ouvertement inféodées à la Gauche la plus fanatique, le crâne de l’électeur moyen se trouve suffisamment bourré pour éviter tout dérapage malencontreux dans l’intimité feutrée de l’isoloir.
Cela dit, il faut tout de même en revenir aux circonstances précises de cette affaire de doigts. C’est un jeune journaliste de C News qui nous l’expliquait ce matin avec force détails. « Il s’est trouvé, nous dit-il qu’une dame s’est approchée de la voiture…. » Attendez, minute, une « dame »? Quelle dame? On ne parle tout de même pas de la bonne femme au majeur érigé? Eh si! Bien sûr! Suis-je vieux jeux, tout de même, vous parlez d’un réac! Pour moi une dame ça ne fait pas de doigt d’honneur, que voulez-vous, mais pour un garçon d’aujourd’hui tout bien élevé et propre sur lui qui, par surcroît, exerce ses talents médiatiques sur la chaîne de Bolloré, oui! Donc aujourd’hui « dame » c’est synonyme de gonzesse, de meuf, de lopsa, de pisseuse, de tout ce que vous voudrez qui appartient plus ou moins à ce que nos arrière-grands-pères appelaient « le beau sexe ». Bien, mieux vaut le savoir, encore un mot qui a perdu son sens, la langue s’appauvrit un peu plus, certes, mais l’égalitarisme y gagne, c’est-y pas l’essentiel? Mais je m’égare. Donc le petit jeune homme poursuivait en expliquant que « la dame » s’est alors approchée du véhicule de la pensée zemourienne en faisant mine de souhaiter s’entretenir avec l’occupant d’icelui. Ce dernier, tout content qu’enfin quelque habitant de la cité phocéenne accepte de lui adresser la parole, baissa obligeamment la vitre (on ne lui demandait pas de rien baisser d’autre, bien qu’il fût en charmante compagnie). Et c’est alors que l’infortuné Zemmour se trouva nez à nez avec le doigt dressé de la « dame », deux objets longs et pointus en confrontation frontale! Sans autre forme de procès notre candidat-pas-encore-mais-cela-ne-saurait-tarder, rendit aussitôt la politesse à son interlocutrice mimétique, tout en ajoutant d’une voix captable par tous les micros alentours « et bien profond« . C’est sans doute cela que l’on nomme « faire un doigt de cour », en tout cas dans l’intention on voit bien qu’il n’y avait rien de méchant, juste une gaminerie badine, en somme. Manque de pot pour le pauvre Eric, tous ses faits et gestes font désormais l’objet d’interprétations malveillantes, afin qu’ils se retournassent contre lui. La campagne de dénigrement savamment orchestrée contre le monstre commence à porter ses fruits, il redescend dans les sondages, perd des appuis financiers… En fait il apparaît clairement que Présipède a choisi son adversaire de second tour, il préfère la Marine, sans doute plus facile à dézinguer. Et comme il se rend bien compte qu’avec la prochaine désignation du candidat des Ripoublicouilles mieux vaut assurer le score le plus élevé possible à la mémère en question; on ne sait jamais, des fois que prenne la mayonnaise proposée par l’heureux élu du Congrès…même si les chances de retrouver au soir du 10 avril prochain un Bertrand ou un Barnier apparaissent plutôt miteuses, une éventuelle confrontation de second tour pourrait tourner à leur avantage car ces gens-là ne font pas peur au Franchouille de base, lequel, on ne sait jamais, pourrait décider de changer de mollusque histoire d’essayer autre chose…donc flinguons le petit Youpin, finalement il vaut mieux le voir sortir du jeu, ce sera beaucoup plus clair sans lui.
Dans de telles conditions, je le trouve bien courageux, pour ne pas dire obstiné, ce brave Zemmour. Tous ces efforts harassants pour finir, en mettant les choses au mieux, second après la ligne d’arrivée! Si tant est qu’il parvienne à se hisser au second tour ce qui paraît fort incertain. Tout le monde lui tombe sur le râble avec l’énergie du piqueur qui sent venir l’hallali. Lui, il reste debout, impavide, et son âme abattue ne cède pas au coup qui le tue, bien qu’il ait au moins l’âge de Don Diègue. Son problème, à ce mec, c’est qu’il ne peut plus se déballonner, vouloir ou non il faut qu’il aille jusqu’au bout et qu’il se batte comme un lion dans la savane! Obligé, pas le choix, aucune alternative…ben oui, il est amoureux, le pauvre, je crois même qu’il faut y chercher la raison profonde et la cause première de son aventure hasardeuse autant qu’épuisante et risquée. Seulement quand vous avez dans la tronche -et sans doute ailleurs aussi- une petite nana née trente-cinq ans après vous, rien d’autre ne compte et votre seule et unique obsession consiste à lui en mettre plein la vue -bon, d’accord, pas seulement la vue- afin de briller aux yeux de la belle comme la supernova qui surpasse en éclat toutes les étoiles du firmament (d’autant que les campagnes atteignent des coûts astronomiques). Dans ce domaine, les Feuj et les Goyim ça fonctionne pareil, passé les soixante balais vous devenez totalement vulnérable à cette sorte de faiblesse. Pour peu que la propriétaire d’un joli petit derrière vous manifeste un minimum d’attention, vous risquez fort de tomber dans le piège mortel sans parvenir à choper la moindre branche propice pour vous freiner la chute. Une fois pris dans les filets de ce connard de Cupidon vous pouvez arriver à faire des trucs dont vous ne vous imaginiez même pas capable. Que voulez-vous, il faut bien essayer de compenser les divers handicaps de l’âge, tous plus déplaisants les uns que les autres, et donc se faire apprécier, sinon aimer, par la réalisation d’extraordinaires exploits, généralement inaccessibles aux concurrents plus jeunes.
Et si l’on en croit la rumeur publique, sa manœuvre aurait parfaitement réussi, à ce coquin d’Eric, la personne en cause serait désormais enceinte, et de ses œuvres encore! Avouez que ça vous la coupe, ça…enfin je veux dire ça vous épate, c’est un peu suranné mais ça colle mieux à la situation! Ce qui établirait en quasi-certitude que, pour le coup, il ne se soit pas contenté de lui faire juste un doigt de cour, à sa copine! Là franchement, félicitations, voilà au moins un candidat qui n’a pas peur des emmerdes, ça ferait tout de même un bon président, non?

Que le Ciel vous ait en Sa Sainte Garde et vous protège du variant Omacron… ou Omicron, je ne sais plus. A dimanche prochain si tout va bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

La mission apostolique du Père Tuszduku

Grand jour, croyez-moi, Yves Rognes vient de débarquer from Trounaze (1) et notre ami le Père Tuszduku qui croisait dans le coin nous a rejoints DERRIERE NAPOLEON. Pour le coup c’est la fête, Thérèse a carrément commandé le super-apéro déjeunatoire et le champagne coule à flots, un beau dimanche au bord de l’ieau, comme disait la chanson du vieux Gabin avec sa casquette de prolo des années Front-Popu. Bon, on n’y est pas vraiment, au bord de l’ieau, mais le port jouxte à quelques encablures et puis, vous savez, en tant qu’élément liquide la flotte, par chez nous, reste très accessoire. Donc, nous y allons carrément et, en dépit d’une conjoncture passablement déprimante, la bonne humeur règne sur le bistrot. Ce vieil Yves Rognes boit comme un trou pour compenser l’interdiction qui lui est faite par Thérèse de s’adonner à la fumette favorite dont il détient une pleine besace, et aussi pour se donner le courage d’essayer de faire plaisir à sa copine Monique, tout émoustillée de le retrouver après des mois d’abstinence. Bref, une belle matinée paisible et sereine placée sous le signe des retrouvailles amicales.
Sauf, quand même, notre ami Eszébius Tuszduku, manifestement bien embêté, qui manifeste des signes de préoccupation inquiète. Figurez vous qu’il arrive de Rome, ce cher ecclésiastique, car le Pape ayant eu vent de ses états de service en tant qu’aumônier des pornographes-hardeurs, a trouvé judicieux de lui refiler une mission spéciale du genre gratiné. Il nous raconte.
– » Alors Père-Saint accueillir moi, gentiment très. Je baiser anneau, tout ça, bien comme il faut, et après parler à moi. Vous Polonais courageux et foi solide comme cul de cheval, homme de situation vous êtes, Seigneur compte sur vous pour mouiller soutane dans affaire importance vachement haute. Remerciez Tout Puissant et puis aussi moi, pendant qu’y êtes vous, et suivez Cardinal Bitanfuri, lui expliquer vous détail complet. Bénédiction sur vous et tachez démerder comme chef…et après fout dehors moi. Alors, Cardinal ordonne partir sur frontière Pologne avec Belarus, pour apporter assistance crouillas…euh, je dire veux, pauvres réfugiés emmerdés dans saloperie forêt froid plein boue. Et aussi magouiller négociation avec militaires polonais pour laisser passer plus beaucoup possible. Idée Sainteté-Sa, sauver migrants, faire entrer Europe, comme ça eux bouffe et pas crève faim, froid, poux, virus, microbes, pécole…Question charité chrétienne, Pape dit, et moi obligé filer là-bas exécuter volonté suprême. Alors moi embêté très, prendre train pour revenir, pas beaucoup pressé, dois d’abord préparer valise et m’arrête chez vous petit moment, rendre visite agréable un peu… Au fait, Champagne très bon mais quand même boisson pour gonzesses, pouvoir vous, Madame Thérèse ajouter un peu vodka dedans? »
Une tuile majeure, en somme, pour ce pauvre Père Tuszduku contraint de s’acquitter d’une corvée qui manifestement lui déplaît. Cureton ou pas, un Polak ça reste un Polak et ces gens-là ont horreur de se laisser envahir, mésaventure qui leur est souvent arrivée. Prêter main forte aux envahisseurs, vous pensez bien, ça le débecte à fond, un peu comme si on lui enfonçait un goupillon chauffé à blanc dans le fondement, enfin vous voyez le genre, quoi. Alors il traîne les pieds, le saint-homme, et puis, Champagne amélioré aidant, il nous confie attendre patiemment que Jésus vienne, selon Son habitude (2), lui glisser un truc dans l’oreille, un conseil, un encouragement, quelque chose… Sauf que pour le moment silence radio du côté du Ressuscité, pas de son, pas d’image! Du coup il commence à se demander si c’est du lard ou du cochon, Euszébius, y aller sans avoir l’avis du Big Boss ça lui file des sueurs froides! Surtout qu’il est obligé, forcément, pour lui le Pape, même un peu gauchiard sur les bords, ce n’est pas du caca de chien, ça reste plus ou moins le représentant de Dieu ici-bas, sacré nom! Par dessus le marché il le reçoit en personne, le Souverain Tonpife, en audience privée d’au moins deux minutes, vous faites marche-arrière après ça, vous? Bon, vous peut être mais pas le Père Tuszduku, hors de question, pas possible, inenvisageable… Le voilà donc dans un pastis des plus cornéliens, et Notre Seigneur qui le laisse tomber comme une vieille chasuble, dites-donc, la panique ne saurait tarder à le gagner…Oui, mais bon, ce serait mal le connaître, il réagit, le bon père (comme disait Blaise Pascal pour se foutre des Jésuites), plus la biture avance, plus il se conforte dans l’idée qu’il s’agit là d’une mise à l’épreuve, le Seigneur veut vérifier ce qu’il a dans le ventre! A la dixième tournée c’est plié, dans le ventre il a ce qu ‘il faut. Il ira au front comme un bon petit soldat et il s’arrangera pour faire passer les catholiques! Pour les autres, à son idée, il apparaît préférable de les laisser de l’autre côté, le Diable reconnaîtra les siens!

-« Ben oui, lui fait observer Jean Foupallour, l’idée se défend, sauf que les cathos ça ne se bouscule pas dans le coin! Tu le vois Loukachose, là, aller draguer dans les églises pour rameuter les petites vieilles, les grenouilles de bénitier et les sacristains? Bon, après c’est toi qui vois, Euszébius, tu fais à ta main, mais si tu veux donner satisfaction au camarade François, faut que tu ramènes du muz, lui les catholiques il s’en fout comme de sa première chaudepisse! Mais, bien sûr, c’est toi que ça regarde. Moi, pas vrai, je dis ça-je dis rien… »
-« Conneries, rétorque le Polak. Bon Dieu s’occupe brebis à Lui, pas troupeau d’Allah! Comme proverbe polonais dit à peu près: occupe toi de tes couilles, ton voisin des siennes charge se, et il baise sa femme chacun dans coin son. Pas question aller chercher puces pour gratter se, catholiques je récupérer…mais si jamais protestants ou même orthodoxes dans boue merdeuse saloperie forêt, se trouvent, peut être je sauver…Seigneur nôtre pourrait au moins éclairer moi sur point çui-là? »
« Mon père, intervient Maître Jean Trentasseur, l’avocat socialo recyclé macronnien, vous avez tout de même une curieuse conception de la charité chrétienne! Nous autres laïcs, au moins prônons nous des valeurs d’humanité et de solidarité qui transcendent toutes les différences d’origine, de culture et de confession. Votre Pape lui même professe les mêmes principes et tente de les mettre en application avec les moyens dont il dispose, en l’occurrence vous même, qui vous dérobez sous des prétextes douteux propres à faire honte à votre dieu lui même, en admettant qu’il existât, ce dont personnellement je suis bien loin d’être persuadé…
-« Okay, vous mécréant franc-maçon, prétendre enseigner charité chrétienne à ecclésiastique chevronné, répond le cureton courroucé, dois vous dire, moi, Pape François erreur grosse et vacherie pas catholique par combines tordues! Élimination Pape Benoît, seul vrai toujours-là, dégueulasserie infecte! Jésuite mal ficelé mis à la place! Pas légitime, je dire, moi! Et puis merde, musulmans restent autre côté, seront gardées bien les vaches, Christ Jésus parlera moi jour ou l’autre, en attendant je partir sur frontière faire boulot mien avec conscience pour moi…mais pas tout de suite, d’abord on finit apéro! »

Et, comme bien souvent, c’est le vieux Maurice qui se charge du mot de la fin.
– » Foutez lui donc la paix à ce brave Euszébius, c’est à lui de s’en démerder de sa mission papale à la con. Une supposition que ça soye moi, enfin je veux dire vraiment une supposition, parce qu’avant de voir l’autre Jésuite me recruter pour un taf quelconque, même un coup de serpillière dans les chiottes du Vatican, j’aurai le temps de canner une chiée de fois. Donc on suppose, voilà. Et moi je lui dis d’aller se faire empapaouter chez les Grecs, à l’Argentin, ce type n’a d’autre idée que de nous faire bouffer par les fellaghas, enfin vous voyez de qui je cause! A mon avis c’est un espion d’Allah, ce mec, arrivé à ce poste à la suite d’une manœuvre vicelarde combinée par va savoir quelle cinquième colonne infiltrée dans leur Curie à la mords-moi le bénitier. Il a bien raison, notre copain curé, et puis, avec un peu de pot, le petit Jésus finira bien par lui donner son point de vue, non? Et ça serait bien le diable -enfin façon de parler, hein- s’il ne lui donnait pas raison. Chacun sa mère, pas vrai? Et la maman de Mohamed, elle s’occupe pas de nettoyer le derrière à Gérard, non? Allez Thérèse, tu nous remets la tournée, j’ai bien envie d’y goûter moi aussi au champagne-vodka, à voir la tronche d’Euszébius on dirait que ça fait du bien par où ça passe! »

Ainsi finit, provisoirement, l’histoire du Père Tuszduku en sa qualité de Légat du Pape. Il nous a promis, en partant pour les forêts glaciales du Bialovèse, qu’il nous tiendrait au courant du suivi… Oh, il fera sûrement du bon boulot, notre pote, avec les idées qu’il professe et sous réserve, peut être, d’un petit entretien en direct avec le Fiston du Barbu…

Bonne semaine à tous et ne prenez pas froid, l’hiver se pointe!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Voir DERRIERE NAPOLEON chapitre XVI

(2) Ibid. chapitre XIV

La guerre!

Ce coup-ci, je crois que ça y est! Il se trouve toujours un évènement un peu plus gratiné que les autres, qui peut sur le moment ne pas faire très grosse impression, mais qui marque pour de bon le commencement des énormes soucis. Souvenez vous -enfin pour les très vieux- de la dépêche d’Ems, de l’assassinat de l’archiduc à Sarajevo, ou bien encore du franchissement, par les armées du Reich, de la frontière polonaise! Eh bien justement, parlons-en de la frontière polonaise, tiens, comme source d’emmerdements grandioses elle se pose-là! Pauvres Polaks, coincés entre les Chleus et l’ex-bloc soviétique, toujours emmouscaillés à droite, à gauche, tout le temps et même après avoir adhéré à l’Union Européenne! Une fatalité, pour ces malheureux, jamais le temps de savourer un minimum de tranquillité, toujours une tuile qui leur choit sur la gueule à tout bout de champs… Et après on va les accuser de picoler comme des catacombes! Saoul comme un Polonais, vous savez? Bon, en même temps ce n’est pas faux, juste qu’ils ne manquent pas de raisons, Alexandre 1er, Hitler, Staline, tout ça, et encore pour ne citer que les tortionnaires principaux, voilà un peuple qui s’en sera pris plein la gueule, tout le temps, sans respirer! Et comme amis ils ont la France! Çà c’est sans doute le pire, avec des potes de ce calibre on n’a pas besoin d’ennemis, même si par ailleurs ils n’en manquent pas. Vous vous rendez compte, Napoléon qui leur avait promis monts et merveilles, qui les a largués en rase campagne et laissés tomber comme de vieux bas de soie, genre ceux de Talleyrand, si vous voyez ce que je veux dire, remplis à ras bord de ce que vous savez! Et plus tard la Répupu, la nôtre, la plus belle, celle sur qui ils s’appuyaient en 39 pour se prémunir contre les menées invasives du camarade Adolf! Raté, évidemment, ils l’attendent encore, la France, planquée derrière sa Ligne Maginot à clairevoies! Sans compter que s’ils essayaient encore tant bien que mal de s’appuyer dessus, avec le billet de parterre qu’elle s’est ramassé en mai 40, la Patrie des droidlom, ils ont compris leur douleur à ce moment-là, les Polski, même déjà foutus ils n’imaginaient pas que nous eussions morflé une déculottée encore plus rapide que la leur! Ceux qui tentaient de continuer la guerre chez nous se sont trouvés coincés comme des andouilles entre nos amis Allemands et la mer, comme nos aïeux, troufions à l’époque, certains ont pu embarquer pour l’Angleterre et les autres se virent chargés dans les wagons à bestiaux direction le Vaterland où le meilleur accueil leur aura été réservé.
Et nos braves Polaks d’aujourd’hui, qui avaient pu se croire sortis du bouzbir après dissolution de l’Union Soviétique, déchantent grave. Désormais pour leur saloper l’existence, ils ont Loukachenko, le potentat de la Bielorussie -dont Grauburle a compris qu’il s’agirait de la « bielle aux Russes », celle qui leur fait tourner les roues de la loco- Toujours est-il qu’en guise de bielle, celui qui tire délicatement les ficelles ça reste évidemment Monsieur Putin, le Tzar de toutes les Russies, y compris la Biello même si pour donner le change il y a laissé s’installer un gros santon, comme on dit en Provence. A l’origine de tout, évidemment, on trouve la bêtise européenne, celle qui assure partout et toujours la défense des droits humains face à la méchanceté des autres blancs. Et justement, parmi ces derniers vous avez le camarade Vladimir, lequel s’est morflé une bordée de sanctions à la con pour des motifs liés à la crise ukrainienne et singulièrement à l’annexion de la Crimée. On peut en penser ce qu’on veut mais lui, le principal intéressé, n’a pas avalé qu’une bande d’humanitaristes abrutis vienne lui courir sur le haricot dans des affaires qu’il entend mener conformément à ses intérêts propres. Par dessus le marché, vous avez Loukachenko, le santon précité, qui en a gros sur la patate, lui aussi, vis à vis de l’Europe, laquelle lui a tout aussi bien collé des sanctions, parce qu’il s’était permis de détourner un avion de ligne, histoire de récupérer un dissident en cavale. Eh oui, c’est bien beau de sanctionner les copains slaves, mais ces derniers ça les met de mauvaise humeur, il finissent par se trouver mal disposés à l’égard de l’Union Européenne et, comme ils ont mauvais fond, par trouver des combines pas sympa du tout pour se venger. Sachant que les Biélorusses n’ont jamais pu blairer leurs voisins Polonais, la réciproque étant totalement vraie par ailleurs, ils sont allés imaginer une saloperie de première grandeur, celle qui marquera, à mon humble avis, le vrai commencement de la guerre du XXIème siècle.

Soyons précis, qu’ont ils inventé ces affreux bielleux à grosses casquettes soviétiques? Eh bien, tout bêtement, le voyage organisé pour foutre la panique en Europe! On fait venir d’un peu partout, Syrie, Irak, Iran, Afghanistan et plein d’autres lieux islamiques du même tonneau, des candidats à l’invasion. De jeunes hommes acheminés par avion jusqu’à Minsk et trimballés ensuite, en car voire en camion, jusqu’à la frontière polonaise, c’est à dire aux confins de l’Espace Schengen. La plaisanterie, en gros, dure depuis cet été. Il en résulte à ce jour un afflux énorme de candidats à l’invasion, on ne sait pas trop combien mais cela chiffre en dizaines de milliers. Les milices de Loukachenko les poussent vers la Pologne et les soldats de l’armée polonaise les empêchent autant que possible de franchir la frontière. Du coup, comme il commence à cailler sec dans la forêt primaire de Bialovèse, le côté parfaitement inhospitalier des lieux tend à devenir carrément mortel pour les malheureux qui y errent à le recherche d’un trou dans les barbelés. Les Biellochoses pas plus que les Polaks n’en ont rigoureusement rien à foutre, les premiers possédant un sens stalinien de la pitié et de la commisération, les seconds n’ayant d’autre objectif de bloquer le passage à une racaille dont le sort les indiffère totalement pourvu qu’ils demeurent de l’autre côté. Jusque-là, me direz-vous, il s’agit somme toute du problème des infortunés « migrants » qui ont mordu à l’hameçon; après-tout, nous autres Européens n’y sommes pour rien et ne saurions prétendre à aucune prise sur des évènements qui se produisent dans un pays tiers, fût-il le dernier bastion du marxisme-léninisme sur notre continent. Ah oui…mais non, pas du tout, vous avez tout faux, là, et je vous le prouve illico!
Car ce n’est pas ainsi que les choses se passent dans l’Union Européenne. Lorsqu’un candidat à l’immigration, en effet, se présente à nos frontières, il nous appartient de lui demander bien poliment s’il arrive juste pour se faire refouler ou pour demander l’asile politique. Très rares sont ceux qui s’en tiennent à la première proposition vu que les diverses organisations ayant pour objet de faciliter la submersion de nos pays par les transfuges de régions en mal de développement économique, expliquent toujours très clairement la marche à suivre pour une invasion réussie. Sachant très bien cela, nos amis Polonais se trouvent dans l’obligation de la jouer fine pour éviter toute immixtion des fonctionnaire de l’Union Européenne dans leur gestion de ce patacaisse. Ils refusent donc l’intervention de Frontex (dont le siège, ironie de l’histoire, se trouve à Varsovie) parce qu’ils savent très bien qu’elle serait synonyme d’ouverture irréversible des vannes. Bref, la situation actuelle apparaît délicate, instable et périlleuse. L’accès aux secteurs concernés est actuellement interdit, notamment à tout journaliste à la recherche du super-scoop susceptible de balancer un gros bidon d’huile sur le feu, style le pauvre petit migrant qui meurt sur les barbelés sous le regard indifférent d’une soldatesque nazifiante autant qu’avinée. Sauf que, bien entendu, la chose se produira forcément un jour ou l’autre, ne serait-ce que par l’entremise des sbires de Loukachenko, lesquels infiltreront bien d’une façon ou d’une autre les media occidentaux dans la forêt touffue entre Pripiat et Niemen. Et à partir de ce moment fatidique ce sera le bordel, le vrai!

Parce qu’en réalité, et c’est là que je voulais en venir, exception faite du comportement infect de la bielle aux Russes, lequel n’est somme toute qu’un épiphénomène, je crois que nous avons là un évènement d’une gravité sans précédent qui risque bel et bien de marquer le début de la catastrophe. L’envahisseur a trouvé un couloir pour parvenir jusqu’aux portes de l’Europe, d’une manière ou d’une autre les choses se passeront ainsi: ils nous assiègeront, créeront des brèches, avec ou sans la complicité de la Commission de Bruxelles, certainement avec, en tout cas au début. Un jour, sans doute, serons nous amenés à nous défendre vraiment, parce qu’il s’agit de milliards d’individus qui lorgnent sur notre relative prospérité. Ces gens-là n’ont rien à perdre, nous tout! Les Européens de l’Est le savent bien qui veulent construire un mur infranchissable tout le long de la frontière Schengen…Ursula Von der Leyen s’y oppose bec et ongles, la mouvance huanitaro-universaliste refuse les murs, c’est bien connu, elle préfère les ponts! Alors nous aurons la guerre! Pas une guerre à la Présipède, contre le virus erratique qui nous distrait depuis deux ans bientôt, une guerre vraie, contre des gens, contre le Coranovirus aussi, par la même occase. Et là, ce sera eux ou nous…dans le cas où resteraient en poste le genre de branquignols actuellement en charge de nos destins, je serais fort étonné que ce soit nous!

En attendant passez une bonne semaine, prenez bien soin de vous et gardez le moral…si possible.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN.

Daltons et daltoniens

Un de mes amis, homme fort estimable au demeurant, aboutit à la conclusion que Présipède nous ayant enfoncés dans un pétrin invraisemblable il convient de voter pour lui en avril prochain afin qu’il s’en débrouille comme il pourra. Quand vous entendez des calembredaines de ce calibre, émanant de ce qu’il est désormais convenu d’appeler un CSP-Plus, vous pouvez vous faire du souci pour l’avenir du pays. Entre, d’une part, les adorateurs du petit Manu à sa Bribri, les inconditionnels béats, et, d’autre part ceux qui voteront pour lui en vertu de tout un salmigondis de raisonnements biscornus, ce mec, comme je vous le suggérais la semaine dernière, à toutes les chances de repartir joyeusement pour un second mandat.
Ils vont être servis, les électeurs macronniens -et les autres aussi, d’ailleurs, ne leur en déplaise- car leur petit champion parlera à la télé mardi prochain. En voilà une bonne nouvelle, il y avait longtemps qu’il ne nous avait pas fait le coup du 20 heures présipédique…Au fait, qu’est ce qui lui prend, tout à coup, comme ça, ex-abrupto, de nous tartiner un bon bourrage de crânes des familles sans motif évident? Mais, me direz-vous, a-t-il vraiment besoin d’une raison pour venir nous glisser des mots doux dans l’oreille? Après tout c’est lui le chef, non? Il fait ce qu’il veut, pas vrai, donc il va causer…comment dites vous, plaît-il? Ah oui, causer un grave préjudice, certes, mais indépendamment il parlera de certains trucs, le covid, notamment, ce qui lui donnera l’occase de nous rappeler à quel point la France (c’est à dire lui, faut pas déconner) a parfaitement maîtrisé la crise sanitaire. Alors que partout ailleurs les pauvres-gens tombent comme des mouches, nous autres, avec un taux de vaccinés qui frise les quatre-vingts pour cent et un pass-sanitaire en béton armé, prolongé, soit dit en passant, jusqu’à l’été prochain, nous rigolons quasiment à la gueule de cette saloperie de coronavirus. Sauf qu’on rigole, on rigole, d’accord mais il faut tout de même rester vigilant, appliquer ces putains de gestes-barrière qui tendent à se faire oublier, tout ça; et finalement, pour rester les meilleurs du monde, il nous faudra envisager la troisième dose à plus ou moins brève échéance. Voilà pour le virus. Après, bien entendu, il nous racontera à quel point -toujours grâce à lui, évidemment- les choses vont bien, la reprise est là et bien là, le chômage recule comme un âne hypocrite, et son plan de relance plein de milliards nous assurera des lendemains qui chanteront encore mieux que l’aujourd’hui. Avec tout ça, si on ne votait pas pour lui, on serait la dernière des patates, mais ça il ne le dira pas, ce sera implicite, faut tout de même pas déconner, on a beau avoir le CSA dans sa manche il serait regrettable qu’un couillon d’opposant s’avise de réclamer qu’on lui décompte le discours en question dans le temps de parole.
Et puis, il y a aussi l’anniversaire du Général…oui enfin, celui de sa mort, à Charlot Gros-Pif. C’est le jour où il est de bon ton d’aller à Colombey- Les Deux Mosquées… enfin, pour le moment encore » Les Deux Églises », histoire de se faire filmer en plein recueillement sur la dalle de marbre immaculé (oui, aussi, mais ça fait tellement longtemps…) vedette incontestée du petit cimetière de ce trou perdu au fin fond de la Haute-Marne. Et naturellement, en année pré-électorale, vous allez avoir le défilé de tous les prétendants au trône qui se réclament peu ou prou du grand prédécesseur. Et naturellement, avec Macrouille en prime- time, tous ces rigolos prosternateurs sur tombeau illustre en seront pour leurs frais, car la populace n’aura d’yeux et d’oreilles que pour le dispensateur de la parole Élyséenne. Qui, en effet, ira remarquer des plats de nouilles style Bertrand, Barnier, Pécresse, voire même Annie Dalgaud, la merde Paris, en train de gerber consciencieusement la tombe du vieux Charlot? Déjà qu’en temps normal on s’en foutrait comme de son premier képi, alors là, dans le genre flop cette bande de corniauds atteindrait des sommets. D’aucuns, même, prêteraient à Zemmour l’intention de se rendre à Colombey le 9 novembre prochain afin d’y annoncer, à sons de trompes gaulliennes, sa candidature à la présidence de la Répupu. J’ose espérer qu’il s’agit-là d’une crétinerie de journaliste. Toutefois, si jamais c’était vrai alors Présipède aurait intérêt à changer la date de son allocution à la con, pour le coup c’est lui qui ferait le flop!
Cela dit, il est vrai que dans l’entourage de ce dernier on se plaît à souhaiter que leur petit patron adoré se retrouve au second tour en face d’un des deux nauséabonds de service Le Pen ou même Zemmour. Peu importe ce qu’il faut penser de ce genre de racontar invérifiable, il est en revanche certain que le bonhomme aurait plus à craindre du second que de la première. Plus fin et cultivé, le type risquerait fort de lui tailler des croupières, voire, sait-on jamais, de faire basculer le scrutin; c’est fort peu probable mais suivant la tournure que prendront les évènements au cours des six prochains mois, l’envie de Macrounette pourrait décroître assez pour déplacer les 10% qui feront la différence. L’apathie du « citoyen lambda » apparaît cependant telle qu’il faudrait un cataclysme pour le réveiller au point de réaliser la nécessité d’un changement sévère de direction, d’un gros virage à droite. Manifestement les réalités que nous avons sous les yeux en permanence ne lui suffisent pas au citoyen lambda. Tant qu’il ne se sera pas fait égorger en même temps qu’on lui violerait sa femme et sa fille en tournante, tout en sodomisant son petit garçon sans le moindre lubrifiant, il ne bougera pas le gus en question…sans compter qu’une fois décapité il aurait forcément, aussi, du mal à réagir. Pourtant ces choses-là arrivent assez fréquemment mais elles ne touchent, Dieu merci, qu’un nombre restreint d’électeurs potentiels. Les horreurs qui se produisent dans quelques zones bien délimitées sont souvent passées sous silence et les clampins qui votent ne s’en aggravent pas le sentiment d’insécurité (comme dit le garde des sots). Il y a bien certains faits qui se déroulent au vu et au su de tout le monde, mais rien de bien méchant, sauf pour les victimes directes, bien sûr, mais les autres s’en foutent.
Par exemple, tenez, la bande de petits rigolos répondant au nom évocateur des Daltons. Des types en tenue de bagnards style Lucky Luke qui sèment la terreur dans les populations lyonnaises en roulant à tombeau ouvert sur de gros deux-roues surpuissants, évidemment dérobés à leurs légitimes propriétaires. Ces charmants jeunes gens, s’ils n’ont encore tué personne, rendent la vie impossible aux malheureux habitants des quartiers où ils sévissent, sans se voir le moins du monde inquiétés par une flicaille dépourvue de moyens efficaces pour les courser. Et quand ils parviennent à en choper un, les juges le remettent illico en liberté. Il y a bien leur chef, un rapeur surnommé Many-GT ce qui est bien pratique pour les media car ils peuvent ainsi faire abstraction de son vrai nom -Mehdi Fiad- lui il est en taule pour quelques semaines mais ses petits camarades, dont son second John Rachid, exigent sa libération immédiate parce que tel est leur bon plaisir. Ces jeunes gens se foutent ouvertement de la gueule des autorités mais bénéficient d’une bienveillance appuyée de la part d’un grand nombre de bien-pensants qui s’attachent à faire passer leurs exactions pour des blagues de collégiens. La meilleure qu’il m’a été donné d’entendre émanait d’une des « Grandes Gueules » de RMC. L’olibrius en cause déclarait vendredi dernier:  » De toute façon, même masqués on pouvait voir leurs tronches et constater qu’il s’agit de bons gaulois! ». Voilà qui donne une petite idée de la manière dont on nous présente les choses. Non seulement ces gamineries n’apparaissent pas bien graves, mais encore avons nous affaire à des « céfrans », alors hein, on la boucle et on passe à autre chose! Content de savoir, grâce à cet abruti, que Mehdi, Rachid et leur petits potes sont de bons lyonnais pure souche, élevés à la rosette arrosée de beaujolpif! Le pire c’est que l’émission dont il s’agit est très écoutée par des populations qui votent…enfin pour la plupart… D’où l’intérêt de faire passer le message des petits blancs bien plus agressifs que leurs potes issus de là-bas, dis… Vous avez donc pour le même prix à la fois les Daltons et les daltoniens, ceux qui ne distinguent pas très bien les couleurs…
Enfin voilà, quoi. Dans le caravansérail grouillant où nous survivons tant bien que mal, il ne nous sera pas facile de dégager le petit Présipède pour mettre à sa place celui qui pourrait sans doute remettre un peu d’ordre dans tout cet infâme bordel. Encore faudrait-il, si par impossible nous y parvenions, que tous les bons démocrates de la bien-pensance progressiste ne lui fassent pas, d’une façon ou d’une autre, la peau. Le problème se posera à peu près selon les même termes que dans l’hypothèse d’une victoire de cette sacrée Marine…on n’est pas sortis du boxon, c’est moi qui vous le dis!

Passez une bonne semaine, et si vous le pouvez, arrosez donc dignement la victoire de 1918; avec ce qu’elle nous a coûté, celle-là, ce sera bien la moindre des choses. Et vive la Répupu!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN