Omicron, le vaccin et ce pauvre Toutou

En tous cas s’il est vrai -ce dont j’ai l’outrecuidance de douter grave- que les infects salopards qui dirigent le monde en loucedé, planqués va savoir où, ont combiné toute cette histoire de virus à rallonge dans l’affreux dessin de nous contraindre à passer sous leurs fourches caudines autant que vaccinales, eh bien j’ai le regret de vous dire qu’ils s’y prennent comme des manches! D’accord, le mal est fait, mais tout de même, faut pas déconner, depuis qu’on a piquousé la quasi-totalité de la population franchouille adulte au Pfizer ou au Moderna, avec une proportion de plus en plus conséquente de triplement dosés, jamais un taux de contamination aussi élevé n’avait été observé depuis la survenue du virus chinetoque! Même le variant delta dont pourtant on nous promettait une nocivité de derrière les fagots, n’arrivait pas à la cheville du petit Omicron au Macron! Ce dernier (non, pas Macrouille, le virus!), non encore généralisé chez nous paraît-il, crève déjà tous les plafonds, une pure merveille! Sauf que, bien sûr, mieux vaut oublier complètement les fadaises qu’avaient pu nous raconter auparavant ces connards censés nous diriger, et notamment l’affirmation irréfragable qu’un taux de soixante pour cent de vaccinés nous garantirait l’immunité collective. Vous l’avez vue, vous, l’immunité collective? Immunité collective mon cul! eût déclaré Zazie, laquelle aujourd’hui, dans le métro, devrait se coller, comme tout le monde, un masque sur le museau. Non mais vous la voyez, vous, Zazie avec un masque? Dans le genre saugrenu on ne pourrait faire mieux…et pourtant nous y voilà, elle ne saurait y échapper la pauvre vieille (1), même si, restée toute sa vie dans son Berry natal, la fréquentation des couloirs métropolitains lui était demeurée définitivement étrangère.
Toujours est-il que cette bande de corniauds nous a fait gober -à moi le premier, je reconnais- la toute-puissance du vaccin. O;n voit bien, aujourd’hui qu’il se comporte un peu comme un cautère sur une jambe de bois, leur truc; vous chopez la pistouille comme tout le monde, vacciné ou pas! Alors, bien sûr, désormais le discours consiste à persuader qu’il protège contre les formes graves voilà la doctrine d’à présent. La preuve: parmi les pauvres couillons admis à l’hôpital se trouve une majorité de non-vaccinés. Ah, ouais, d’accord, et la minorité c’est quoi alors? Elle s’élève à combien? Vingt pour cent? Trente? Quarante-neuf? Oui, bon, okay, écrase, on a compris! Le prochain coup on finira bien par entrevoir la supercherie, mais ça ne fait rien, on continue allégrement; la quatrième dose, maintenant, c’est trois mois après la troisième, voyez-vous? On ira jusqu’où, comme ça? La piqûre bi-quotidienne, si ça se trouve! Avec des Macron, des Véran, des Défraîchi et toute leur clique qui pérore dans la TV, on ne va s’étonner de rien, vous savez, complètement paumés, dépassés par un phénomène immaîtrisable, ils vont continuer à nous mentir comme ils le font depuis le début; sauf que là, avec la campagne de la présidentielle, ils sont tellement emmouscaillés que ça se sent rien qu’à renifler l’air ambiant par dessus le masque.

Évidemment, pour notre cher petit Président ça commence à devenir compliqué. Bien sûr il a sauvé Noël, c’est déjà ça de pris, me direz-vous, mais il voit le nouvel-an nous débouler dessus à la vitesse de l’Omicron au galop. Tout le monde le sait, début janvier 2022 il va falloir se fader largement plus de mille hospitalisations par jour dont deux-cent-cinquante, au moins en soins critiques. A ce rythme-là les hôpitaux ne suivront pas, évidemment, et je ne vous fais pas un dessin sur la tournure que prendront alors les évènements. En conséquence, après la réunion, demain, de leur conseil scientifique à la con, il va bien lui falloir décider quelque chose, à Présipède; et ce coup-ci il ne lui suffira pas de répéter, comme un coucou, »vaccinez-vous, vaccinez vous« , c’est fait et on voit le résultat! Alors qu’est-ce qu’on va dégotter, hein, ma petite pupute, pour se sortir de ce mauvais pas tout en préservant la victoire-en-chantant du 29 Avril? Eh bien il va falloir positiver, voilà tout, se présenter de nouveau comme le sauveur, celui derrière qui nous allons tous marcher au pas et en confiance, sûrs qu’avec sa protection et en suivant bien ses consignes, rien de méchant ne pourra nous arriver. Sans compter qu’il lui reste toujours l’arme secrète: le quoi qu’il en coûte, cette panacée qui calme les agressivités et transforme les grosses tuiles en opportunités de se faire du blé sans mouiller la chemise. Il l’a déjà laissé entendre, discrètement mais sûrement, en évoquant les compensations qui ne manqueraient pas de mettre du baume sur les conséquence des décisions susceptibles de nous tomber prochainement sur la gueule. Pour simplifier, la question aujourd’hui revient à savoir si on attend le premier janvier pour prendre les mesures qui semblent s’imposer ou si, au contraire, on y va tout de suite. Connaissant l’oiseau, il nous servira probablement une resucée de en même temps, il aime bien parce que ça marche à tous les coups, avec nous autres, soulagés et rassurés…en même temps! C’est y pas plus sympa comme ça? Et donc nous aurons peut être une Saint Sylvestre un peu confinée mais pas trop, un Jour de l’An bien tranquille, avec masques mais sans Bergamasques (sauf pour les Ritals qui ont pu faire venir leurs cousins) et gestes-barrière…et ensuite un mois de janvier explosif avec centaines de milliers de cas annoncés chaque jour à sons de trompes, couvre-feu, télétravail, restos fermés et tout le toutim.

Tout cela est d’autant plus idiot que finalement ça se calme tout seul. En tout cas c’est ce qu’on peut constater dans certains pays un peu moins trouillards que les nôtres. Souvenez vous de la Suède qui refusa, au tout début, de céder à la panique du confinement absolu. Elle s’en est sortie tout aussi bien que les copains, la Suède, en évitant de foutre en l’air son économie et sans le moindre quoi qu’il en coûte, lequel nous a tout de même plombés de sept cents milliards de dette supplémentaire prête à nous retomber sur le pif un jour ou l’autre, que la petite fiotte soit réélue ou non. Mais prenez aussi un pays comme la Roumanie qui, en octobre dernier connaissait un énorme pic de contaminations du genre du nôtre actuel; désormais les malades ont guéri, ceux qui devaient claquer sont enterrés et le rythme de l’épidémie est revenu à cinq-cents cas par jour (nous hier, c’était 104 000)… sans oublier qu’ils affichent un taux de vaccination atteignant à peine la moitié du nôtre, ces braves Roumains… ce qui tendrait à corroborer l’idée selon laquelle se faire vacciner équivaudrait grosso-modo à pisser dans un violon. Vaccinez-vous, vaccinez-vous
Et pour finir sur une touche optimiste, il le faut bien que voulez vous, on ne va tout de même pas se flageller en pleine trêve des confiseurs, si nous parlions un peu de l’Afrique du Sud, le berceau du variant Omicron, n’est-ce pas, d’où l’intérêt particulier qu’il convient d’y attacher. Eh bien dans ce beau pays si cher à nos amis bien-pensants, fidèles de Saint Nelson Mandela, les chiffres parlent: rien de bien méchant. En deux mots, grosso-modo même population que la France (en nombre, mais si on cherche un peu on trouve d’autres points communs) et quinze mille cas par jour… Sept fois moins que nous! Taux de vaccination 27%, alors qu’ici nous dépassons les 76%!
Sans compter ce pauvre Mgr. Toutou, mais oui, souvenez vous, enfin, le héros de l’apartheid, Prix Nobel de la Paix 1984, celui à qui (selon Desproges) Brigitte Bardot aurait envoyé une caisse de Canigou pour l’occasion… Eh bien ce brave prélat vient de boulotter son extrait de naissance. Moi, vous me connaissez, ma première idée fut d’en vérifier les causes, ce matin même, aussitôt diffusée la triste nouvelle. Bon, croyez moi ou non, il serait tout bêtement mort de vieillesse, Toutou; à quatre-vingt-dix balais ça fait un peu jeune, certes, notamment au regard de Sa Très Gracieuse Majesté, souveraine également du pays en question, mais le fait n’est pas contesté: Omicron n’intervient pour rien dans cette malheureuse affaire! En revanche, soyons honnête, Toutou était vacciné…j’en entends déjà qui suggèrent que c’est ça qui l’aurait tué, l’infortuné vieillard! C’est terrible d’être comme ça, vous savez! Recueillons nous plutôt (non, pas Pluto, m’enfin, juste Toutou… Mgr. quoi, flûte!).

Allez, finissez bien l’année, prenez bien soin de vous, aérez tout le temps mais n’attrapez pas froid. Et surtout méfiez vous des politicards, des médecins, des media, des Bobos et des islamistes, forts de tout cela, normalement, vous devriez connaître 2022 en dépit d’Omicron. Amitiés à tous et à l’année prochaine si Allah n’y voit pas d’inconvénient.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN


(1) Onze ans en 1959, ça lui en fait tout de suite soixante-douze, à cette petite.

Nouvelle vague omicronnesque

Voyez-vous, je vous en touchais deux mots la semaine dernière, la grande équipe de fouteballe de l’Algérie triomphante n’a pas manqué de remporter la Coupe Arabe, en battant à la loyale leurs petits camarades Tunisiens. Une belle victoire, bien pressentie par nos autorités qui avaient, pour l’occasion, créé un périmètre de sécurité fortement défendu par une flicaille particulièrement nombreuse, afin de protéger les Champs Élysées -et accessoirement l’Élysée soi-même- d’un déferlement de jeunes supporters venus des cités sans-cible. Ces derniers ont bien profité, ça et là, de petites vacuités du dispositif de sécurité, sans toutefois procéder à la démolition systématique de tout ce qui pouvait leur tomber sous la patte, y compris bien entendu la Police et son pauvre vieux matériel. C’est donc à Lyon, à Toulouse et autres lieux de moindre importance, que nos gentils petits produits des allocations familiales se sont livrés sans retenue à une mise à sac des centres-ville, un peu dans le style jadis popularisé par Attila, lequel bénéficia toutefois d’un accueil moins amical des naturels du pays, les Champs Catalauniques mettant un terme définitif à la tentative d’invasion de l’intéressé. Pour ce qui nous concerne, l’invasion nous apparaissant officiellement comme une chance pour la France, nous nous brosserons de bataille libératoire et attendrons paisiblement, comme les veaux chers au Général Gros-Pif, que nos petits amis viennent nous égorger pour assouvir leur haine des Kouffars et profiter un jour du Paradis d’Allah. Ah, parlons-en, tiens, du Paradis d’Allah, ce jardin délicieux où coulent des ruisseaux glougloutants et qui réserve à ceux qui massacrent les infidèles le plaisir éternel de se taper de jolies vierges à qui personne, d’ailleurs, ne saurait demander leur avis, n’en déplaise à nos camarades féministes. Comme une immense majorité de notre belle jeunesse y-suent-de-l’immigration, apparaît, sondages à l’appui, convaincue de la primauté de la Charia sur les misérables lois de la Répupu, nul doute que la perspective des joies infinies promises par le Coran ne conduise un sacré paquet de nos petits musulmans à nous faire la peau à la première occase. Dame, si c’est Allah soi-même qui préconise, on ne va tout de même pas Le contrarier, pas vrai? Surtout avec soixante-douze Houris aux grands yeux noirs à la clé. Mais je m’écarte, mon propos consistait simplement à traiter des conséquences fâcheuses de la victoire fouteballeuse de nos amis Algériens. Pour le moment, Allah merci, les compétitions internationales étant provisoirement terminées, il nous sera loisible de souffler un peu. D’autant qu’avec l’annulation des festivités du Nouvel An, les habituelles exactions qui en découlent pourraient bien nous être évitées. Certes, les traditions étant ce qu’elles sont, un nombre important d’automobiles brûlera dans nos banlieues, mais ce sera-là un moindre mal, les hordes sauvages ne trouvant rien d’intéressant à se mettre sous la dent, elles ne sortiront probablement pas trop de leurs tanières. Grâce en soit rendue au Covid, il n’y a pas que du mauvais à attendre de cette petite bête.

Rien de bon non plus, cependant, vu la panique qui commence à saisir les braves couillons qui gouvernent nos chouettes démocraties. Je ne vous parle pas de Présipède, ni même de Cachsex, lesquels se contentent de gérer au plus près la campagne électorale du premier. Là, au moins les choses sont claires, aucune ambiguïté n’est permise, il convient de faire peser sur les non-vaccinés la lourde responsabilité d’une épidémie dont on nous dira des nouvelles après le 1er janvier. Ces gens-là ne sauraient en aucun cas voter Macrounette, on peut donc y aller carrément! Toujours est il que, pour l’immédiat, il importe de faire la fête… certes avec modération mais sans vraie contrainte. La sainte-protection du Président nous autorise à profiter à bloc de la trêve des confiseurs, contrairement à nos cons de voisins européens, lesquels ne disposent pas d’un chef d’état antivirus. Grâce à tout ce qu’il a pu faire pour nous, le petit bonhomme, nous festoierons comme au bon vieux temps, ou presque. Signalons au passage qu’il a bien essayé, le Manu, de bourrer le mou aux Franchouilles dans son show télévisé de Mercredi dernier, histoire de leur bien expliquer le pourquoi du comment il faudra voter en avril prochain; mais sa combine a fait tchoufa (comme on disait là-bas) car, audimat à l’appui, il n’a même pas réuni devant l’écran de moins en moins petit (vive Samsung, LG & Cie.),tous les inconditionnels décidés à voter pour lui au premier tour.
Bien sûr ce n’est que reculer pour mieux sauter. L’arrivée en fanfare du variant Omicron nous allons la sentir passer, et ce dès le tout début de 2022. Soit dit en passant, nous nous approchons tout doucettement du deuxième anniversaire de cette saloperie (voir Le coup du virus chinetoque). En relisant les couillonnades sorties de ma plume (oui, bon, on dit comme-ça) je me rends compte de mon erreur. Il y a deux ans je ne le prenais pas du tout au sérieux, le virus aux spikes bridées. Je me gaffais bien qu’un jour ou l’autre allait nous choir sur la gueule un fléau du genre de celui que nous commençons à entrevoir en la personne d’Omicron, mais ce truc de Wuhan ne me paraissait pas bien redoutable, allez savoir pourquoi? En réalité, vous faites votre malin, vous échafaudez des hypothèses, vous construisez dessus une jolie théorie…et puis vous vous apercevez que vous vous fichez le doigt dans l’œil jusqu’à en ressortir par le fond du pantalon! Ce genre de situation vous remet les pendules à l’heure! C’est là que vous vous rendez compte qu’au fond vous n’êtes, vous aussi, qu’un pauvre con. Homo sum et nil humani a me alienum puto (1) ne jamais oublier ça, c’est fondamental! Qui que vous puissiez-être, vous êtes pareil que vos congénères les plus abrutis, sans doute d’aucuns savent-ils un peu mieux utiliser la cervelle dont les a dotés la nature mais c’est bien la même que celle de Madame Michu ou de Monsieur Prudhomme, disséquez vous, si le cœur vous en dit, et vous verrez.
Tout ça pour constater que nous ne sommes pas sortis du boxon. Les Anglais paniquent, les Néerlandais reconfinent, les Israélien nous collent sur la liste rouge des pays dangereux,! Le monde entier se trouve fort dépourvu face à un mutant inattendu qui nous déboule dessus comme un tsunami sur une centrale nucléaire nippone! Ce machin-là apparaît redoutable, beaucoup plus contagieux que ses prédécesseurs, sans compter qu’il se fout pas mal du vaccin, enfin on ne nous le dit pas ainsi, mais si on lit entre les lignes c’est ce qu’on croit percevoir. Sauf que personne au fond n’en sait rien, hélas, c’est bien tout le problème depuis le début de cette pandémie à la con, chacun dit la sienne mais nul n’en maîtrise ni les tenants ni les abrutissants…je veux dire les aboutissants, scusez. Vous avez les prophètes de malheur, comme le Professeur Défraîchi, le président du Conseil Scientifique de mes burnes, qui nous prédisent l’apocalypse pour peu qu’on s’approche un peu trop près de nos contemporains, vous avez les trous-du-cul, comme Véran, qui s’accrochent au vaccin comme le naufragé au bout de planche dérisoire censé le sauver d’une inévitable noyade, vous avez aussi les pauvres andouilles comme le Premier Ministre, contraint de souffler en même temps le chaud et le froid tout en nous serinant la chanson de ces fameux gestes barrière que lui même s’est révélé infoutu de respecter. Et puis, vous avez les petits malins opportunistes, comme notre ami Vladimir Putin, qui profitent du virus pour instaurer, en douce, un véritable barrage à l’entrée en Russie, désormais subordonnée à la production d’un tas de tests allant de l’incontournable Covid à la tuberculose en passant par la lèpre et autres horreurs du même genre. Pas idiot, vous savez, quand on pense à nos gentils migrants, clandestins ou non, qui trimballent forcément toutes ces joyeusetés en entrant en France comme dans une pissotière. Bien sûr, pour nous, pauvres macronnisés, nous allons continuer notre chemin de croix avec la nouvelle vague Omicron, laquelle, contrairement à celle des Godard, Truffaut et consorts, manque singulièrement du charme désuet qui caractérisait le septième art des années heureuses. Mais tout de même, je vous rassure, cela n’empêchera pas nos bien aimés politicards de continuer toujours à faire leur cinéma.

Je vous souhaite bien sincèrement le plus beau Noël possible, en dépit des sales connards qui voudraient qu’on n’en parle même plus.
A dimanche prochain si tout va bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) « Je suis homme et je considère que rien de ce qui est humain ne m’est étranger » un vers de Térence qui donne à réfléchir, tout de même. A noter que ce brave Térence était d’origine Berbère…comme Eric Zemmour!

Au fond des catacombes…

Tout va bien, les amis, l’Algérie s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe Arabe (oui, c’est du foot, ça vous la coupe arabe, pas vrai?). Un bonheur sans mélange pour nos charmants bambins y suent de l’immigration, une belle occasion pour eux de se regonfler la fierté nationale, ce qu’ils n’ont pas manqué de célébrer en mettant grave le souk sur les Champs-Élysées. Présipède, en voisin a dû apprécier l’élan patriotique de ses petits protégés, même s’il reste à déplorer l’élimination corrélative de l’équipe du Maroc dont les supporters, en grande majorité, se trouvent aussi chez nous, par la grâce des prestations sociales tant goutées par nos amis invasifs ultramarins. Cela dit, une élimination aux tirs au but, comme ce fut le cas pour les sujets de S.M. Mohammed VI (m’enfin, non! pas sado-maso voyons, S.M. c’est Sa Majesté, vous voulez que j’aie des emmerdes ou quoi!), une élimination aux tirs au but, disais-je, même si c’est ballot, faut reconnaître, n’a rien de honteux, ça se joue au coup de pot, voilà tout. Cependant le résultat se trouve acquis et l’équipe d’Algérie rencontrera mercredi prochain d’autres Arabes, ceux du Qatar, avec à la clé une qualification en finale. Bien sûr, l’élimination des propriétaires de Paris, plus exactement de son club de foot et autres bricoles de moindre éclat médiatique, manquerait de saveur en comparaison de la victoire sur l’ennemi Chérifien, mais l’accession à l’ultime marche signifierait potentiellement la belle coupe mahométane crânement brandie à bouts de bras devant les caméras du monde entier…oui enfin du Monde Arabe entier et aussi de son Institut dont le directeur perpétuel, l’illustre Jack Lang (de pute), ne manquera pas l’occase d’ouvrir encore une fois sa gueule, le football islamique faisant partie intégrante du Monde susvisé. Certes, une qualification de l’Algérie pourrait mettre à nouveau la « plus-belle-avenue-du-monde » à feu et à sang, mais le jeu en vaut bien la chandelle car nos amis Beurs a double nationalité (la vraie et l’alimentaire) ne trouvent pas à tout bout de champs l’opportunité de manifester une joie bien sincère que le droit du sol ne saurait entacher si peu que ce fût. Et si, par bonheur, l’Algérie parvenait à battre les stipendiaires de notre ami l’Émir (« oui-oui, je le sens bien tu aimes l’Émir » comme le proclamait l’hymne national d’un Émirat d’Aigoût sorti de la prodigieuse imagination de San Antonio), ce serait avec un plaisir renouvelé que nous verrions déferler les hordes banlieusardes déterminées à tout casser pour la plus noble des causes, j’ai nommé le Patriotisme!

Il peut aussi arriver, bien sûr, que nos petits amis de là-bas (dis!) manifestent leur conviction religieuse, laquelle, nous le savons (oui, de Marseille, en effet, aussi) se montre généralement assez intransigeante. Ces gens-là sont très pieux -comme le remarquait naguère Bernard Henry Lévy à propos de ses petits camarades de Libye- et pratiquent parfois un prosélytisme quelque peu directif et volontariste. Nos bons vieux Catholiques de Nanterre ont d’ailleurs pu en faire l’expérience mercredi dernier, jour de l’Immaculée Conception (à ne pas confondre avec l’immatriculée contraception formule dont Pierre Dac qualifiait le remboursement-sécu de la pilule). Or donc, nos braves calotins de Nanterre avaient-ils entamé, en ce jour sacré, leur procession pour célébrer l’éternelle virginité présumée de la maman du petit Jésus. Mal leur en prit, toutefois, car aussitôt le cortège en branle (oui, bon enfin…) une grosse dizaine de « jeunes » lui tomba dessus en hurlant « Cassez-vous sales Kouffars, ici c’est la terre d’Allah! Wallah (1) sur le Coran on va vous égorger » et autres joyeusetés propres à coller une sainte trouille à nos pauvres processionnaires. Sans compter que ces derniers furent ensuite copieusement arrosés on ne sait trop avec quel type de liquide, avant que nos bons musulmans ne s’en prennent aux objets du culte et notamment les gros chandeliers qui furent balancés à travers la gueule du Curé et de ses compagnons. Bref une opération de commando bien digne des méthodes du Prophète Soi Même, Lequel pratiquait la guerrilla aussi bien sinon mieux que les Barbudos de Fidel Castro. Reconnaissons-le, tout de même, ces catholiques fanatiques ne respectent rien et n’ont donc que ce qu’ils méritent. Comment, en effet, peut-on envisager de s’en aller en bande organisée défiler entre l’église Saint-Joseph et celle de Sainte-Marie, en plein Nanterre, en trimballant, par surcroît, un paquet de crucifix et autres bricoles provocatoires, ainsi, même, qu’une statue en pieds de cette dernière… et de style Saint-Sulpice par dessus le marché! Quand on les cherche on les trouve! Parfois, d’ailleurs, n’est il pas nécessaire de les chercher…
Cela dit, certains d’entre nous semblent ne pas avoir compris que Nanterre c’est terre d’Islam, presque autant que Bobigny ou Mantes la Jolie. D’ailleurs c’est la France tout entière, désormais, qui, peu ou prou, fait partie intégrante du patrimoine d’Allah. Certes la population des Fidèles de Ce Dernier apparaît encore inégalement répartie sur le territoire de nos ancêtres Gaulois; on en trouve plus en Ile de France qu’en Basse Normandie, et beaucoup plus à Marseille qu’à Concarneau, il est vrai, mais désormais il y en a partout, des Fidèles, et comme ils croissent et multiplient bien plus que les naturels du pays ils finissent par combler tous les vides sans autres exception, pratiquement, que les sommets alpins de plus de quatre-mille mètres. Bien sûr, comme nous ne tenons pas de statistiques ethniques (bouh quelle horreur), nous restons assez flous sur la question. Toutefois, je me souviens d’un article que j’avais pondu en 2009 et qui s’intitulait Minorités visibles: jackpot 9 millions, ce dernier chiffre résultant d’une étude assez sérieuse qui le démontrait. Par suite, à raison de 400 000 entrées et 200 000 naissances par an, au bas mot, nous devrions naviguer aux alentours des seize millions aujourd’hui…et probablement plus si j’en crois ce que je vois dans mon environnement. Vu sous cet angle, on commence à comprendre pourquoi les Champs Élysées n’ont pas besoin de gilets jaunes pour s’embraser et à réaliser que la foi chrétienne aurait tout intérêt, pour s’exprimer sans trop de risque, à se replier à nouveau au fond des catacombes.

Mais surtout ne votez pas Zemmour, il est très méchant!

Amitiés à tous et préparez bien Noël…oups, veuillez m’excuser, je voulais dire « les fêtes ».

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Prononcer voilà. Toutefois cela ne signifie pas du tout la même chose, il s’agit d’un serment « par Allah », donc ce n’est pas de la rigolade, faites gaffe!

L’irrésistible attrait du ventre-mou

Voilà, la messe ripoublicouille est dite, l’incident Ciotti est clos, force reste à la mollesse et à la pusillanimité. Ils ont choisi leur candidat, ou plus exactement leur candidate, la dame de centre-gauche qui leur rapportera, j’espère, une chouette veste en avril prochain. Il reste que le vote des militants L.R. aura mis en évidence les contradictions qui fleurissent chez ces gens-là. A la surprise générale, plus du quart des votants se sont exprimés d’emblée en faveur de Ciotti. Qui l’eût cru? Le petit bonhomme un peu ridicule mis en scène comme pervers sexuel par cette saloperie gauchiarde de Canteloup, le Niçois qui mal y pense, avec son crâne pelé et son accent de plouc vésubien, le looser né, en quelque sorte, le plus improbable des postulant à la magistrature suprême de la Répupu franchouille! Et ce mec là finit en tête du premier tour de la droite gentille, celle qui ne veut surtout pas risquer les critiques de la Gauche! Sans parler du programme: pareil que Zemmour et mieux que Le Pen, c’est tout dire! Un véritable trublion, le gros toutou dans le jeu de quille, le cheveu (oui, enfin…) sur la soupe des bien-pensants du gaullisme découillé et du giscardisme réduit au regroupement familial; bref tout le contraire du candidat bien consensuel, bien convenable, à l’image des quatre autres prétendants à l’investiture vaugirardienne. Voilà qui en dit long, tout de même, sur l’ambiguïté du parti en question. D’autant plus que l’affaire ne s’arrête pas là, pas si vite! Regardez donc un peu l’enchaînement des choses, sitôt le petit nissart sorti premier des urnes, les trois cocus du premier tour, comme un seul homme, invitaient leurs électeurs à porter leurs suffrages sur l’adversaire, la seconde qualifiée, la bonne centriste macron-compatible qui ne ferait pas de mal à un immigrant clandestin islamiste fomentateur d’attentat sur le territoire national. Et très vite, tout ce qui compte parmi l’élite républicouille, les grands pontes du parti, à l’instar de ce gros cochon adipeux de Larcher, et du patron des députés L.R. le gaucho-centriste Damien Abad, faisaient connaître leur penchant immodéré pour la présidente de la région-capitale. Tous contre le nabot grotesque autant que saugrenu, venu du fin-fond des marches de l’extrême sud-est, cette espèce d’animalcule dépourvu de pelage, égaré un instant au milieu des sacro-saintes élites du microcosme politique installé sur l’Olympe d’une Répupu dispensatrice de prébendes et de satisfécits mollassons! Une merde de chien galeux sur un tapis d’orient, quoi! Et malgré cette sorte d’ostracisme venu des cieux éthérés, le gnome des vallées maralpines (de cheval) réussit l’exploit de sortir du second tour avec près de quarante pour cent des militants L.R. de son côté… Ça donne à réfléchir, non?
Parce qu’en y regardant bien, les militants du parti en question se répartissent grosso-modo en trois catégories: en premier lieu les gogos qui pensent par procuration, majoritaires; ensuite les gens de droite, ceux qui ont voté Ciotti dès le premier tour et enfin les traditionnels électeurs flottants dont on ne sait trop sur quels critères ils se décident mais qui peuvent pencher du bon côté pour peu qu’on leur explique bien. En conséquence, mieux vaut tard que jamais, il va falloir leur expliquer clairement, aux L.R. des deux dernières catégories, que l’heureuse élue, toute bien comme il faut et toute bien propre sur elle qu’elle puisse être -et contrairement à ce qu’elle prétend haut et fort- ce n’est évidemment pas la droite, c’est même tout le contraire. Rappelons notamment qu’elle a rompu le jeune à la Mosquée, qu’elle a signé, en compagnie de Taubira, la tribune de Rokhaia Diallo « pour une république multiculturelle et post raciale« , qu’elle a appelé à voter Macron au second tour de 2017, qu’elle a déchiré la carte du parti parce qu’il penchait trop à droite et que son programme, en dépit de quelques babioles visant à créer une vague illusion, conviendrait tout aussi bien à Présipède. Certes Ciotti ne voudrait-il pas pour un empire abandonner son fromage Républicain. Il fait donc contre mauvaise fortune bon cœur, tout en créant illico son propre mouvement « A Droite« , on ne saurait être plus clair; et tous ceux qui auraient voté pour lui auront bien du mal à s’accommoder de la candidate-ventre-mou choisie par le congrès digital des Ripoublicons.

Cela dit, force est de constater qu’il s’est passé quelque chose dans le landerneau de la Droite bien-pensante. Ciotti s’est engouffré avec bonheur dans la brèche ouverte par Zemmour et une partie importante de la base a suivi. Tant et si bien que les favoris des media se sont pété la gueule, Barnier et Bertrand, les Double-Patte et Patachon de la politicaillerie traditionnelle, s’en sortent avec un coup de pied au cul qui leur a fait claquer les dents. La donzelle tire son épingle du jeu, pour des raisons dont nous n’avons somme toute rien à foutre mais qui découlent assez clairement de l’imposture médiatisée alliée à la niaiserie naïve de la majorité des électeurs. Mais, pour la première fois depuis au moins les primaires de 2016, on entrevoit à nouveau un mince espoir de retour à la raison. Le coup mortel porté par l’affaire Fillon pourrait bien s’oublier, à condition toutefois…
…Que la candidate L.R. se ramasse une gamelle au premier tour d’avril prochain! Mais pas seulement! Pour arriver à quelque chose, il importe aussi que ce soit Zemmour qui affronte Présipède au second tour. Pourquoi? Parce que Ciotti! Ce dernier n’appellera évidemment jamais à voter Le Pen, de tels reniements n’ont pas cours dans sa boutique. En revanche il marcherait sans problème avec le Berbère. Il l’a dit très clairement! Et si sa petite camarade se plante, il ne manquera pas de tenir parole. Donc, je ne vous fais pas un dessin, Zemmour soutenu par Ciotti au second tour c’est la moitié au moins des électeurs républicouilles qui se rangent sous sa bannière en compagnie des copains de la Marine, en tout cas ceux qui n’auront pas décidé d’aller à la pèche le 24 Avril 2022 et qu’on verrait mal voter Macrounette. Avec un peu…beaucoup? de chance ça pourrait constituer une petite majorité, en tout cas il s’agit en l’occurrence de la seule possibilité de sauver les meubles. A côté de cela, Marine au second tour ferait son plein à 35%, c’est plié d’avance; et par ailleurs que la victoire finale sourie à Macron ou à Pécresse, bonnet blanc-blanc bonnet! Dans les deux cas on est foutu!
Donc, pour vous résumer la marche à suivre, en tout cas celle que je préconise à ce jour et dont, bien entendu, nul n’est tenu de s’inspirer, il importera de voter Zemmour (si personne entre-temps n’est parvenu à le zigouiller pour de bon) afin de le hisser au second tour. Ce sera la condition nécessaire pour se débarrasser du petit Macrouille. Nécessaire mais certainement pas suffisante, car, vous savez, la sainte trouille n’a par dit son dernier mot et le vote bien tiède, bien centriste, celui qui vient encore un coup de s’imposer chez les Ripoublicons et qui répond, encore un coup, à l’attrait irrésistible du ventre-mou, pourrait bien hélas, au bout du compte, nous rapporter cinq nouvelles années macronneuses dont nous ne nous relèverons probablement jamais.

Que la paix des urnes n’en soit pas moins avec vous, ainsi qu’avec votre esprit.
Bonne semaine à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN