Ah, quel pastis! (1)

Ne nous voilons pas la face, les choses vont de mal en pis et ce n’est pas près de s’arranger, tout au contraire. Bien sûr on ne s’en aperçoit pas trop Derrière Napoléon. Par ces premières chaleurs le temps bénit du Ricard est arrivé, avec son cortège de petites olives noires et autres accompagnements propres à conforter l’absorption d’un breuvage dont beaucoup, désormais, redoutent la prétendue nocivité. Je ne saurais, pour ma part, trop insister sur ses vertus apaisantes, il vous incite à prendre la vie du bon côté, et, par les temps qui courent, il ne s’agit pas là d’une simple question de confort intellectuel mais bel et bien de vie ou de mort. Le pastaga soigne la sinistrose sans comporter les inconvénients des cochonneries que vendent nos petits amis les droguistes de point de deal, les marchands de couleur que j’évoquais naguère. Après, bien sûr, on peut gloser sur les effets à long terme d’une boisson alcoolisée qui, même noyée dans quelques volumes d’eau (plus ou moins selon les goûts de chacun), reste tout de même une sorte de poison pernicieux dont la consommation excessive et sur la durée peut vous transformer en quasi-cadavre parfaitement abruti. Je ne dis pas cela pour Jean Foupallour, bien sûr, qui est un ami et que je ne saurais critiquer en raison d’un penchant sans doute un peu trop marqué pour la jolie liqueur jaune. Toutefois, il n’y a qu’à le regarder et à l’écouter, ce brave Jeannot, pour constater les ravages provoqués par l’addiction en cause.
Certes, ce garçon n’a jamais été bien dodu, gras à lécher les murs, comme disait sa vieille Mémé (2), un sac d’os, quoi, ce type m’a toujours rappelé Philippe Clay en plus maigre…sauf que Philippe Clay nous ramène à un temps que les moins de quatre-vingt balais ne peuvent pas connaître…tant pis, les jeunes, cherchez et vous trouverez, amen! Mais là, maintenant, c’est vrai, à l’approche d’une septantaine qui ne saurait tarder, le voilà pas mal érodé, le pauvre; ses fringues minables qui lui pendouillent autour évoquent sans ambiguïté les épouvantails de nos campagnes d’avant Monsanto et Cie. Sa silhouette voutée pire que la cave de notre cher bistrot, sa démarche claudicante et sa tronche vaguement draculesque, apparaissent de nature à faire peur aux petits enfants, sans parler des jeunes-filles (oui, enfin, je veux dire les très jeunes) qui changent de trottoir quand elles le voient rappliquer. Vous y ajoutez un teint évoquant sans aucun doute possible sa boisson favorite, joint à l’absence remarquable de la plupart de ses quenottes et vous saisissez parfaitement le tableau: une loque! Et pour peu qu’il vienne à se casser la gueule -ce qu’à Dieu ne plaise, bien sûr- carrément une loque à terre, mais bon, comme son studio pourrave lui appartient en propre (façon de parler) et qu’il ressortit incontestablement au genre masculin (comme on dit puis), la remarque en question se révèle sans objet, vous pouvez la biffer sans état d’âme.
Cela dit, il cause, Jeannot, chaque fois qu’il trouve l’occase d’en placer une il y va carrément! Soyons précis, comme il a toujours été con, évidemment, nous somme habitués de longue date à l’entendre proférer des imbécillités somptueuses. Cela dit, l’alcoolisme ricardien invétéré n’arrangeant rien, bien au contraire, il tend de plus en plus à nous en sortir des surprenantes, de celles qui parfois font date dans les annales parce qu’elles induisent les auditeurs médusés à se pisser dessus, le rire compulsif et les vessies très pleines faisant généralement mauvais ménage, surtout à l’âge où fleurit la prostate.

Et donc, ce matin, le sujet dominant c’était l’Ukraine. Je vous fais une parenthèse, par ici en ce moment on en repère pas mal, des réfugiés Ukrainiens, les pauvres…oui, bon, en même temps les rudes guerriers des plaines immenses on les voir le plus souvent circuler en Porsche Cayenne, mais parfois aussi en BMW ou dans ces grosses Audi à cent patates la pièce, leur prédilection pour la qualité allemande ne relativisant que fort peu leur malheur. Mais pour en revenir, nous en étions à la septième tournée, celle qui commence à offrir au génie Foupallourdesque les conditions d’une expression désinhibée susceptible d’atteindre parfois au paroxysme de l’absurde, cela s’est vu.
A ce moment précis la parole était à Grauburle, lequel, manifestement empreint d’une sourde inquiétude, évoquait les conséquences fâcheuses d’une affaire dont on savait à peu près comment elle avait commencé mais dont personne n’entrevoyait si peu que ce soit la fin éventuelle. Pour lui, dans l’ordre des malheurs induits, la disparition quasi-totale de l’huile de tournesol, arrive au premier rang, et ce, avec une avance considérable sur ses poursuivants tels que le prix de l’essence ou celui de la baguette, lesquels cependant, ne sauraient le laisser de marbre. Oui mais l’huile de tournesol joue dans la maison Grauburle un rôle fondamental, c’est l’ingrédient essentiel de la bouffe confectionnée par Mémaine (3), laquelle refuse catégoriquement de s’en passer autant que d’utiliser quelque produit de remplacement car la mégère, forte d’une culture culinaire enraciné dans un passé lointain, qualifie indistinctement d’ersatz, dénomination générique utilisé par sa grand-mère maternelle pour désigner toute denrée de substitution, à commencer par la margarine. « Astra », ça s’appelait, à l’époque, et le slogan c’était « un préjugé ridicule qui vous coûte cher » en réponse à ceux qui, à l’instar de l’aïeule en question, disaient à qui voulait l’entendre « votre ersatz vous pouvez vous le mettre où je pense en guise de suppositoire« , ce qui, s’agissant d’un paquet cubique de dix centimètre d’arête, relevait tout de même de l’irréalisable…ou alors fallait-il laisser fondre le produit. En tout cas, la vieille, le coup du préjugé ridicule, ça lui est resté en travers du gosier (oui, car elle ne prenait pas à son compte l’utilisation thérapeutique précitée), et d’un profond mépris elle passa à une haine farouche qu’elle manifesta jusqu’au trépas pour tout ce qui ressemblait de près ou de loin à l’ersatz maudit. Elle ne fut pas, d’ailleurs, la seule, puisque la pub dont il s’agit est encore enseignée dans les écoles de marketing comme le contre-exemple absolu propre à foutre en l’air la moitié au moins de la clientèle. Un préjugé ridicule! Faut être con comme un plat de fayots, pas vrai? Sauf que traiter d’andouille ceux à qui on tente de faire acheter le truc ça reste une fausse bonne idée et les ventes ont fondu comme margarine au soleil jusqu’à disparition à peu près totale. Mais avec tout ça, depuis quelques jours l’ami Marcel Grauburle passe le plus clair de son temps à hanter les épiceries, supérettes, super et hyper-marchés, pour faire main basse sur la moindre bouteille d’huile héliantique qui traînerait encore dans le fond d’un rayon. Et il a intérêt à en trouver, le malheureux! La Mémaine on la connaît, en fureur elle peut vous casser un manche à balais sur les endosses sans préavis ni sommation. Voilà pourquoi il envie tant les célibataires comme Jean Foupallour, Grauburle, notamment pour la liberté totale et absolue de se murger la gueule jusqu’à satiété voire plus. Son rêve ce serait le veuvage, sauf que, vu l’insolente santé de sa vioque il peut toujours se brosser, le premier cercueil sera pour lui sans rémission possible.
Pour ce qui relève du camarade Jeannot sus-évoqué, il faisait observer à la compagnie bistrotière que l’approvisionnement de Mémaine on n’en avait rien à branler et que si l’on voulait retrouver la prospérité, le calme international, on n’avait qu’à balancer par surprise quelques bombes atomiques sur le Kremlin, afin d’éliminer la cause de tous ces emmerdements, et voilà tout! Cette question secondaire étant ainsi évacuée par les voies les plus rapides, son problème de ce matin était tout autre. Cela tournait autour de l’histoire du match de foot, celui qui s’est soldé, hier soir, par des affrontements violents entre une flicaille pas mal débordée et des supporters anglais par dizaines de milliers qui, pour différentes raisons dont on se fout éperdument, n’avaient pu accéder au Stade de France où se jouait le sort de leur équipe favorite. Il se trouve toutefois que, parmi les fauteurs de troubles, on dénombrait pas mal d’islamoracailles venues des quartchiers environnants afin de tenter d’apercevoir leur coreligionnaire bien aimé, le sieur Benzéma, footballeur aussi émérite que le fut en son temps le célèbre Zizidâne, celui qui provoqua l’élimination de l’équipe de France sur un coup de tête.
Entre les Hooligans et les Chances Pour la France, les Forcedelordres, totalement dépassées, durent recourir aux gaz lacrymogènes, entraînant ainsi la colère de la Gauche, tout entière dévouée aux théories mélanchonniennes sur l’extrême nocivité de la fachopolice darmanesque. Dame, vous pensez, parmi les gazés on trouvait une gamine de cinq ans amenée là par son gentil Papa pour se divertir quelque peu au spectacle des refoulés du grand stade. Cela dit, le cerveau empastissé de l’ami Jeannot nous a concocté un projet stratégique aux termes duquel il conviendrait de déplacer d’urgence le stade en question, vu que la Seine-Saint-Denis, comme emplacement, ce sont les emmerdes assurées pour toujours. La proposition consiste à reconstruire le Stade de France en Suisse, pays paisible par essence, et à reconvertir parallèlement l’ancienne arène en prison de grande envergure, afin d’y stocker les délinquants et autres criminels du coin; ce ne sont pas les effectifs qui manquent! Comme il dit si bien, nous ferions ainsi d’une paire deux couilles: on joue les matches de foot dans le calme et la bonne humeur tout en résolvant simultanément, dans la proximité et l’élégance, le problème épineux du manque de prisons.
Finalement, tout bien considéré, loin d’être complètement abruti, il ferait sans doute un bon garde des sceaux (à glace), Jeannot… en tout cas comparé à l’actuel qui, lui non plus, ne boit pas que de la flotte…et en même temps ministre des sports, vous vous rendez compte de l’économie potentielle! Si jamais Présipède ou l’un de ses sbires venait par hasard à me lire, on pourrait peut-être en causer…

Allez, je crois avoir assez raconté d’âneries pour aujourd’hui, que la semaine qui vient vous ait en sa sainte grâce. Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Au temps bénit de la radio, avant la télé pour tous, Galabru jouait le rôle d’un commissaire de police dans une émission-feuilleton à la gloire d’un pastis (Duval, peut-être) et lorsqu’il buvait un coup en plein milieu d’une affaire embrouillée, systématiquement, il déclamait sur un ton qui n’appartenait qu’à lui: aaahhh, quel pastis!

(2) Voir DERRIERE NAPOLEON chapitre IV

(3) Ib. chapitre III

A star is Borne!

J’aurais pu également titrer « Après le péquenot, la techno » puisqu’ainsi les media ont-ils qualifié la nouvelle Premier Ministre, dont la tronche renfrognée de chaisière de synagogue évoque autant Hollywood que son prédécesseur le vrai chic parisien (1). Techno, certes, nul ne saurait dire le contraire, on peut même y aller carrément sur technocrate vu son pédigrée de X améliorée Ponts et Chaussée. Mais socialo bon teint, toutefois, nul ne saurait lui reprocher la moindre accointance avec les affreux de l’Ekstraimdrouate! Elle apparaît parfaitement clean, la mémère, pas le moindre soupçon de nauséabonderie, la fibre sociale, la fibre écolo et puis, surtout, une prédilection marquée pour nos chers envahisseurs! Afin que nul n’en ignore, d’ailleurs, et pour bien enfoncer le clou, sa premier sortie officielle de chef d’un gouvernement qui n’était même pas encore constitué, fut pour Les Mureaux où elle rendit visite aux « jeunes filles » pour bien leur expliquer qu’elles aussi, elles peuvent devenir « première ministre », y a qu’à vouloir, en somme. Une démarche qui remplit d’allégresse la Première Adjointe au Maire du bled (je n’emploie pas le terme au hasard) en question, laquelle répond au doux patronyme de Souad Ammouri Mostafi, et qui confiait à la Presse « Elle (Borne, bien sûr) coche toutes les cases, et ça la rendait plus légitime pour venir… » On ne saurait en effet apparaître plus légitime pour s’inviter en terre d’Islam afin de donner le bon coup de brosse à reluire annonciateur de subventions publiques et autres prébendes républico-dhimmiques. Dame (c’est le cas de le dire) il importe de faire pièce à Méluche, on ne peut tout de même pas laisser cet olibrius draguer tout seul le niqab et la djellaba, elle a des arguments à faire valoir, la clique de Présipède, pour arroser les populations des quartchiers elle ne craint personne d’autant qu’elle tient les cordons de la bourse à argent magique, ça s’entend bien ces choses-là.
Sans compter que, depuis Vendredi dernier, le gouvernement se trouve constitué, et comment! Une superbe brochette composée à parts égales de branquigols et de branquignolettes, propres à réjouir l’électeur-gogo prochainement appelé aux urnes législatives.
On peut en penser ce qu’on veut, bien sûr, mais ce sacré (oui, enfin…) Présipède s’y entend pour créer l’événement, faire le buzz, comme on dit lorsqu’on sait parler français comme il faut; de mon temps, mes pauvres amis, « faire la buse » pouvait passer aussi, avec certes un sens un peu différent mais à y regarder de près pas tant que ça, au fond. Bref, pour en revenir, ce nouveau cabinet (comme on disait sous les Répupus d’avant) présente un certain nombre de caractéristiques propre à secouer l’échotier. Bien sûr, en premier lieu on ne saurait trop se féliciter de la très rigoureuse parité qui a présidé à sa composition. Autant d’hommes que de femmes, voilà une bonne chose de faite, c’était le plus important, l’objectif est atteint, il n’y pas grand chose à ajouter. A quelques détails près, tout de même.
Déjà ça manque un peu de diversité, tout ça! A l’inverse des équipes de foot ce gouvernement comporte une écrasante majorité de blancos (comme disait le camarade Valls) et même carrément de Franchouilles de souche, sans parler de la ci-devant Amélie de Montchalin, laquelle, pour se faire pardonner, se voit contrainte de forcer le trait gauchiard à tout bout de champ. Sur vingt-huit titulaires de maroquins vous n’en trouvez pas moins de dix-sept qui trimballent un patronyme tellement bien de chez nous que si leurs enfants se voyaient obligés de fréquenter l’École de la République ils passeraient leur temps à se faire cracher dessus. Et encore n’ai-je pas comptabilisé ni Mme. Colonna, pour éviter que l’affaire ne se corse, ni M. Guerini, dont les grands-parents communistes avaient fui Mussolini pour venir se réfugier ici, parmi les camarades, ni le petit Attal qui, parfois s’ajoute le nom de sa maman, née de Courris, ce qui contrebat quelque peu l’effet diversificateur de son second prénom (Nessim).
Si l’on excepte la dame Chrisoula Zacharopoulou, Spartiate de naissance et donc profondément ancrée dans une culture hellène par essence nauséabonde, la diversité, la vraie, ne se trouve au bout du compte quasiment pas représentée au Gouvernement. Pas un seul petit beur, pas la moindre Sibeth, pas la plus discrète Rachida, pas le plus insignifiant Mourad ! L’honneur n’est sauf que par la nomination de, Rima Abdul Malak, à peine Franco-Libanaise, et surtout, évidemment, ce qui sauve tout le reste, par l’arrivée tonitruante du fabuleux Papa dit Pap Ndiaye.

Habemus Papam Ndiaye! Sonnez calebasses, résonnez sabars (2)! Ça c’est le coup du siècle, la marque du génie présipédique, la provoc absolue, totale, imparable! A l’Éducation Nationale il aurait pu mettre n’importe qui, un peu comme avec Blanquer, un vieux du sérail blanchi sous le harnois académique, ou même le dernier des couillons, genre l’ami Castapiane dont le recyclage eut ainsi pu se faire à moindres frais, sachant qu’un ministre de l’éducation nationale cela ne sert à rien, ce sont les syndicats qui décident. Mais non, jamais de la vie, on y met l’ami Pap, un indigéniste pur fruit, membre éminent du CRAN, militant wokiste reconnu et affirmé, ardent racialiste, immigrationniste convaincu, anti-flics notoire! Bref, l’homme de la situation, celui dont l’Ecole avait besoin pour prendre enfin en compte les besoins clairement exprimés de nos chères petites têtes crépues: la défrancisation en marche! Comme dit Elizabeth Lévy: « Macron me déçoit, Pap Ndiaye à l’Education Nationale c’est bien, mais il aurait dû nommer Assa Traoré à l’Intérieur et Houria Bouteldja à la Culture. » T’en fais pas, Babeth, ça arrivera forcément, bien plus vite que Le Messie, le prochain coup c’est le bon, je te jure!
Pap Ndiaye c’est d’une pierre trois coups. Le premier, on démolit complètement l’École, parce qu’un ministre de ce calibre, syndicats ou pas, ça va faire du dégât, garanti sur facture. Nous pouvons nous attendre à du lourd et, en toute hypothèse à un tsunami de bourrage de petits crânes en comparaison duquel l’actuelle manipulation des bambins par la communauté professorale ressemblera à la douce risée dont se pare le lac du Bourget lors des soirées d’été lamartiniennes. Le second, on tire le plus fort possible dans le sens des électeurs de la NUPES, dont la connerie gauchiarde se trouve ainsi caressée dans le sens du poil au point, qui sait, de parfois basculer du côté des Forces du Bien, macronnisées à la sauce Bornée. Le troisième, on emmerde à bloc et bien profond le sales connards de droite qu’ils soient Républicouilles, Frontistes rassemblés ou Zémouriens persistants. Tout ce qui croit encore un petit peu à la Patrie, à sa civilisation millénaire, au christianisme fondateur, à l’héritage culturel des aïeux franchouillards, tout ce magma de salfachos racistes et profiteurs, héritiers du crime colonial, se trouve battu à plate couture par l’arrivée providentielle du petit Papa à son Manu! Ce Ndiaye c’est une sorte de Jésus, il va foutre en l’air tout ce que les vieux cons avaient patiemment construit pendant les siècles des siècles…sauf que celui-là il ne viendra à personne l’idée de le crucifier, vous pensez, un historien de cette envergure! Bravo, Macrouille, chapeau bas, le génie prend parfois des chemins inattendus: devenir le fossoyeur du Pays aux destinées duquel il préside, apparaîtra comme un titre de gloire le jour où les tenants de la Charia, enfin vainqueurs, le pendront haut et court… car c’est toujours ainsi que finissent les grands précurseurs en politique.
En comparaison finalement, l’affaire Damien Abad, le Ministre des Solidarités pour la quéquette du manchot, fait bien pale figure. Vous pensez, des histoires de viol, quelle foutaise! Vous me parleriez d’un connard de droite, ce serait une autre paire de quenouilles, mais là, enfin, un repenti des Ripoublicouilles, un homme de bien qui dès la survenue de l’infâme Ciotti en tête de la Primaire vociférait comme quoi seule Pécresse méritait l’onction . Le chef de file des députés L.R. qui prend position contre l’un d’entre eux, voilà un brave! Et le même qui les lâche tous en rase campagne, en pleine législatives à haut risque, pour un portefeuille chez la mère Borne, ça c’est carrément une sort de saint laïc!
Alors l’homme en question, lourdement handicapé de surcroît, qui se voir reprocher par deux gonzesses sorties d’on ne sait où, des vilaines choses, genre sodomie et fellation forcée (l’ordre chronologique n’étant toutefois pas précisé) ou bien encore administration de drogue dans la coupette de champagne, l’intéressée s’étant soi-disant réveillée le lendemain au côté du sieur Abad en slip (et pourquoi faire un slip, hein, je vous le demande?). Toutes choses qui ne sont bien entendu que menteries et méchancetés pour faire du tort à ce pauvre homme! D’ailleurs n’est-ce pas Médiapart qui a porté le pet! Ça dit tout, ça, et même si Méluche, évidemment, enfourche le dada ainsi offert, prétextant qu’en pareil cas il importe de toujours croire les femmes, cette affaire me semble bien vouée à l’enterrement de première classe…quoique, vous savez, on en reparlera peut-être…

A la semaine prochaine, donc, si vous le voulez bien, comme disait Roger Lanzac du temps que l’on était poli, temps qui ne semble pas près de revenir, pas vrai Pap?

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) « Le Vrai Chic Parisien » fut aussi une espèce de cabaret crado à Montparnasse, son accroche était ‘Théâtre vulgaire, spectacle grossier »…cela ne mentait pas…

(2) Tambour fameux et essentiel de la musique sénégalaise (oui, ça existe…enfin à ce qu’on dit).

Suspense en Présipédie

Ce n’était pas une bonne idée, cette année, que de présenter une candidature au Concours de l’Eurovision, vous savez, ce truc où des chanteurs médiocres fringués comme des comiques de cirque vocifèrent à grand fracas sur des mélodies minables assorties de paroles débiles que d’ailleurs personne ne comprend, même quand c’est de l’anglais. Un monument de basse vulgarité, certes, mais truqué à bloc puisqu’évidemment les intérêts matériels et moraux en jeu impliquent qu’on ne laisse pas au hasard le soin de faire les choses. Et, vous disais-je, cette fois c’était scié pour tout le monde…sauf pour l’Ukraine! Une victoire annoncée bien à l’avance et qui n’a pas fait un pli, sachant que c’est le vote du public, peuple souverain s’il en est, qui a fait la décision en toute liberté, le vote du Jury s’étant révélé plus partagé…comme quoi, même sur ce genre de question à la mords-moi le micro, il est bon de prendre les braves gens pour des imbéciles, ainsi va le monde!
C’est un peu pareil quand il s’agit du futur Premier Ministre. Ou plutôt de la future première ministre comme disent tous ces cons qui causent sur les media sans même réaliser qu’ils profèrent une ânerie magistrale. Oui, parce qu’il s’agit en l’espèce de pourvoir un poste éminent que la Constitution de la Vème Répupu qualifie de « Premier-Ministre », en conséquence de quoi, le jour où l’on voudra parler de première ministre il faudra préalablement modifier la constitution…vous me direz, ils ne sont pas à une révision constitutionnelle près, nos Grands Décideurs, surtout quand c’est pour des conneries, et donc ils en seraient bien capables. Toutefois pour l’instant il n’est encore question que de nommer un Premier-Ministre et le suspense insoutenable que fait régner Présipède sur la question nous tient en haleine depuis la réélection de ce dernier. Sans compter qu’il nous l’a bien dit, ce petit coquin, à peu près comme ça: « moi je sais qui c’est, mais vous non, et je vous le dirai quand tel sera mon bon plaisir! » Maintenant, bien sûr, nous allons savoir…c’est pour aujourd’hui…ou pour demain… Du peu au jus, donc, on va essayer de ne pas se ronger les ongles jusqu’à la troisième phalange, pas vrai? Courage et abnégation font plus que force ni que rage!
Je voulais juste vous signaler qu’on nous l’affirme dans les gazettes de tout poil: 74% des franchouilles souhaitent une femme comme « première ministre ». Voilà un sujet intéressant, tiens, moi qui croyais qu’un nombre au moins équivalent de nos compatriotes n’en avait rigoureusement rien à foutre, que ce soit une gonzesse, un mec, un fonctionnaire-plouc comme le dernier ou un panda rocardien comme son prédécesseur, voire même un chimpanzé en complet-veston (comme on disait dans le temps). Eh bien non, je me trompais lourdement, mea culpa (comme disait le latiniste qui refusait de se faire sodomiser), nous désirons ardemment une nana à Matignon! Alors, me direz vous, pourquoi pareil engouement tout à coup? Quelle mouche nous a piqués pour que, ex-abrupto, nous nous saisissions passionnément d’une telle question? Et ce alors même que voilà moins d’un mois, nous autres les électeurs -et les vrais, ce coup-là- disposions d’un choix très large de personnes du beau sexe, Mmes. Hidalgo, Pécresse, Arthaud, lesquelles au bout du compte totalisèrent ensemble même pas 7% des suffrages? Comment? Plaît-il? Que dites-vous? Ah, j’oublie la principale, veuillez m’en excuser, quel niais fais-je! Oui, c’est qu’à vrai dire, en pensant « femme » la Marine ne me vient pas à l’esprit, allez savoir pourquoi… Reconnaissons qu’en regardant le débat d’entre deux-tours -oui enfin pas en entier, bien sûr, faut pas déconner- on pouvait se demander lequel des deux duettistes manifestait les signes les plus évidents de féminité… Bon bref, là n’est pas la question, je m’inquiétais juste de savoir pour quelle obscure raison nous franchouilles exigerions le remplacement de notre ami Cachsex par une greluche?… Oups, non, je retire, c’est mauvais ça! Je voulais dire par une personne de genre féminin, selon la formule d’aujourd’hui, un genre de femme, quoi. Donc je pose la question et du coup je propose la réponse: ben parce qu’on nous a dit que c’était bien, voilà tout! Vous ajoutez à cela une bonne dose de technique sondagière pour amener les interviewés à répondre très précisément ce que vous en attendez et le tour est joué, l’affaire est dans le sac: les trois quarts de nos compatriotes sont pour, il peut donc y aller carrément, Macrouille, nommer la personne de son choix et, bien évidemment, issue de la gauche (non, pas y sue des pieds, respectons l’adversaire politique, voyons!). Oui, car il faut bien faire en sorte que la NUPS ne rafle pas trop de sièges, on ne sait jamais avec les gauchiards déçus de la présidentielle. Donc on va leur refiler à ronger l’os le plus politiquement correct possible, je résume: une femme, d’accord, franchement marquée à gauche, aussi bien vue que possible de nos amis Musulmans et surtout écolo-compatible pour tenir les engagements à la con de la campagne de second tour. Bon, voilà le cahier des charges, reste plus qu’à regarder dans le tas qui pourrait bien matcher, comme on dit maintenant, avec ce profil… Ah mais non, enfin, pas Pécresse! D’accord ça pourrait coller, sauf qu’en ce moment-ci elle cherche du pognon pour se boucher le trou des frais d’élection loupée, on ne peut pas tout faire à la fois! Et puis Matignon c’est sans doute juteux mais pas au point de ramasser cinq millions d’Euros en deux-trois mois… Vous m’auriez parlé de l’Élysée je ne dis pas, mais là non, ça fait trop juste.
Une que j’aurais bien vue, le profil idéal, en quelque sorte, c’eût été notre amie Ségo, vous savez, elle coche toutes les cases, comme on dit puis. Sans compter qu’elle a quand même un sacré paquet d’heures de vol, un pédigrée de compétition, la bonne couleur rose bonbon, la grosse capacité à dire des énormités, le côté développement durable vu qu’elle a bricolé trois ans ministre de l’environnement sous Hollande (sous ce dernier elle a également fait plein d’autres trucs, y compris des enfants…mais dessus ou dessous, là je ne saurais me prononcer) bref la femme de la situation, bien sous tout rapport, un peu sur le retour, certes mais justement un retour aux affaires lui ferait tellement plaisir…Oui…mais non, impossible, n’oublions pas qu’elle a appelé à voter Méluche le mois dernier, il ne peut certes pas écraser un coup pareil, Présipède, hors de question! Dommage, moi je l’aurais bien vue et pour tout dire il ne nous manquerait plus qu’elle…
Alors qui? Diable, on va avoir du mal à tenir jusqu’à l’annonciation, je veux dire l’annonce de l’heureuse (oui, enfin…) élue! Nom de bleu, tout de même, ce sacré Présipède s’y entend pour tenir son monde en haleine… Ah bon? Vous vous en foutez comme de votre première boîte de capotes? Oui, remarquez au bout du compte vous n’avez pas si tort que cela, je reconnais, vous faites donc partie des 26% qui ne souhaitent pas une « première ministre » et au surplus, si j’ai bien compris, même pas un Premier Ministre! En somme vous vous en battez les tantifles, comme on dit vers chez moi. Cela peut aisément se comprendre car depuis l’instauration du quinquennat le Premier Ministre semble avoir beaucoup perdu de sa superbe. Vous comprenez, on élit un président et, dans la foulée, une Assemblée à sa botte, et cela jusqu’à la fin des temps probablement. On verrait mal le chef de l’État dissoudre une Chambre lui étant absolument dévouée jusqu’à la législature suivante. Du coup le premier ministre n’est plus qu’une espèce de serpillière à nettoyer les gros emmerdements qu’on jette lorsqu’elle cesse de faire l’affaire. Remarquez c’est bien utile, les serpillières, ça ne coûte pratiquement rien mais essayez donc de vous en passer, hein, vous m’en direz des nouvelles! Et puis là, maintenant, avec les législatives qui arrivent, quoi de mieux qu’une bonne nomination propre à réjouir le maximum de gogos de tous bords? Et voilà pourquoi on n’a même pas envisagé l’hypothèse Taubira…vous me direz, tout de même, Eizabeth Borne ce n’est guère mieux…Certes vous répondrai-je, mais il apparaît fort peu probable que ça tombe sur elle, il faut quelqu’une de sympathique, c’est bien le moins … Marlène Schiappa, vous croyez? Ah bon, c’était pour déconner, merci, vous m’avez fait peur!
Allez, ne nous en faisons pas trop, nous n’allons pas tarder à être fixés. Et puis vous savez, une seule chose me semble absolument certaine: quel que soit le choix de notre cher petit souverain nous en aurons très vite plein le dos, et encore je suis poli!

A très bientôt, chers amis, bonne semaine à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Le Présipède nouveau est arrivé!

Il est né le nouveau Macron,
Sonnez hautbois déconnez gazettes,
Il est là le super-Macron,
Chantons tous sa réélection!
Oui, par ce qu’hier matin, au son des hautbois de Haendel, Présipède, fier comme bar-tabac, déboulait dans la salle des fêtes de l’Elysée histoire de s’enquiller une bonne investiture des familles, initiatrice de cinq nouvelles années à nous peser encore sur les endosses. Sans doute me direz-vous, qu’est-ce qu’on en a à cirer de ce genre de cérémonie qui, certes, nous coûte la peau du cul, mais en toute hypothèse ne constitue que l’accessoire obligé du vote irrémédiable survenu le 24 avril dernier. Les coupables d’un bulletin Macron sauvagement jeté dans l’urne ont évidemment des raisons de s’abîmer dans la contemplation de l’onction républicouille solennellement dispensée par un Fabius légèrement bredouillant à Macrounette, fort content à l’évidence d’en prendre une resucée. Mais les autres, hein, nous autres, les baisés qui se comptent en dizaines de millions entre ceux qui ont voté Marine et les amateurs forcenés de pêche à la ligne, en d’autres termes la grande majorité des Franchouilles? Hé bien oui, certes, cela ne nous regarde pas, vae victis! Fussent-ils les plus nombreux, les perdants n’ont qu’à fermer leurs gueules et à regarder ailleurs, par exemple du côté de Fépalmariolpopol, sur les bords de la Merdazov, là où s’étripent joyeusement les différentes catégories de Russes… Ah bon? C’est pas ça le nom? Moi je veux bien mais écoutez, on n’en a rien à foutre, la question c’est de se changer les idées, quoi, éviter de fantasmer sur le remettez-nous-ça du petit Manu à sa Bribri! Une tournée de plus ça ne fait plaisir qu’à ceux qui en profitent, les mecs d’à côté, dont le verre vide les invite à des réflexions quelque peu moroses, ont tout intérêt à évacuer les lieux pour prendre un bon bol d’air, faute de mieux.
C’est un peu ce que se disait, tout à l’heure à l’apéro, Jean Foupallour confronté à l’outrecuidance triomphante de Maître Trentasseur, lequel nous narrait par le menu l’investiture de l’autre pignouf. Il venait d’y assister, hier, invité en qualité de socialo-converti pesant lourd dans la Maçonnerie non-bétonnière. Un garçon comme Jeannot, fidèle aux Le Pen de tout poil depuis des décennies, les plastronnades macronnistes de ce calibre ça le défrise grave.
-« Dites Maître, z’êtes bien gentil mais vos accointances avec l’autre petit machin, là haut, on s’en fout bien pas mal, vous savez! Moi je veux bien tout ce que vous voudrez mais trinquer à la santé de ce mec-là, très peu pour moi, je préfère encore tarauder à sec! Et dieu sait le sacrifice que ça représente! Si vous voulez fêter l’évènement, ce que je veux bien comprendre vu que chacun entend la messe dans sa paroisse, allez donc faire ça plus loin, ici, pour tout vous dire, ça nous fait ch…aque fois le même effet! »
-« Allez Jeannot, rétorqua le macronniste acharné, sois beau joueur, la vox populi a rendu son verdict, il n’y a plus à ergoter…et puis vous savez, mes amis, imaginez tout de même un instant, à la place du Président, cette brave dame qui vient de se faire envoyer aux pelotes pour la seconde fois par celui-ci? Vous trouveriez cela cohérent, vous, la mémère à chats à l’Elysée? Vous la voyez représenter le pays devant les instances internationales? Nous aurions l’air de quoi, je vous le demande! Alors que là, ma foi, nous avons réélu un homme d’expérience, reconnu partout dans le monde, bien sous tous rapports, sémillant, énergique, particulièrement intelligent ce que chacun s’accorde à admettre, bref le chef d’état le plus parfait qui puisse se trouver et que, je pense, le monde entier nous envie. Et vous auriez souhaité mettre à sa place une sorte de charcutière de Mâchonville au look de grosse mémère revêche? C’était votre ambition suprême? Grâce à Dieu (oui enfin façon de parler) il reste suffisamment de gens sensés dans ce pays pour nous avoir évité cela! A votre bonne santé tout de même et haut les cœurs, ce quinquennat s’annonce serein et profitable pour tous, vous verrez, c’est ma conviction profonde. »
Et sur ces bonnes paroles, Jean Trantasseur vida goulument son verre de Mac Ron!

On pourrait bien sûr lui répondre « garde toi, tant que tu vivras, de juger les gens sur la mine » mais à quoi bon, pas vrai? Évidemment s’il est là, Présipède, toujours fidèle au poste et encore pour cinq ans, c’est surtout par défaut d’adversaire présentable, bien sûr. Le type bénéficie d’une certaine prestance que l’accumulation sans précédent de conneries depuis 2017 n’a pas vraiment entamée, vu que la quasi- totalité des media n’a pas manqué dès le début de lui servir la soupe. Tout ce qui pouvait contribuer à lui savonner la planche fut systématiquement évacué par les voies les plus rapide. Pas de casseroles pour le petit Manu, c’était le mot d’ordre et ça a fonctionné à la perfection! Il y avait amplement de quoi lui réserver un sort à la Fillon et cependant jamais la moindre affaire n’est venue assombrir sa brillance jupitérienne, une sorte de grâce divine, en quelque sorte. Ne me demandez pas par quel miracle un tel prodige a pu advenir et perdurer, je n’en sais fichtre rien, mais le fait est là, incontestable, même si, naturellement, personne ne saurait l’évoquer dans le monde hermétique de l’information mainstream. Et vous voudriez que la pauvre Marine se batte à armes égales? En réalité elle n’a gagné sa place au second tour qu’en raison de son exceptionnelle capacité à faire réélire l’autre zigomar. A croire que ce dernier arrangerait bien du monde et du puissant, placé comme il se trouve…mais, peu soucieux de virer complotiste, je ne vous en dirai pas plus, vu qu’en somme je n’en ai pas la moindre idée !

Alors évidemment, ce matin Derrière Napoléon, la controverse un peu déséquilibrée entre nos deux débatteurs précités, s’est rapidement tassée pour laisser place à ce type de conversation qu’on peut entendre dans tous les bistrots quand les tournées s’enchaînent, offrant à chacun l’opportunité de raconter sa petite connerie personnelle. Généralement sans intérêt, elle en revêt un certain lorsque c’est le vieux Maurice qui prend le crachoir.
-« Moi, ce qui me semble curieux, dans tout ça, nous sort l’intéressé après avoir dégluti la dernière gorgée de son demi bien frais et sans faux-col, c’est qu’on n’entend quasiment plus parler du Covid. Faut voir tous les emmerdes qu’ils nous ont créés à cause de ce machin, et puis tout d’un coup les élections arrivent et ça disparaît. A côté de ça, vous voyez tous les jours à la télé des Chinetoques confinés à bloc, menacés des pire avanies si jamais ils venaient à sortir de leur cagna, et nous: que dalle, la vie est belle, on le chope tous mais on n’en meurt plus, juste un gros rhume. Même qu’ils disent que plus vite tout le monde l’aura attrapé, plus vite on pourra s’en foutre comme de la première chaudepisse de Jeannot! »
Le pauvre Foupallour ayant risqué l’étouffement à la suite de cette dernière assertion, une grosse gorgée de Ricard avalée de travers ça vous occupe l’arrière-gorge pendant un bon moment, il lui fut impossible de mettre en pratique son intention de faire remarquer que jamais de la vie il n’avait contracté la moindre blennorragie gonococcique…vrai ou faux… et ce fut alors Maître Jean Trentasseur qui reprit la parole sans que personne la lui proposât:
-« Figurez vous qu’hier, à l’investiture d’Emmanuel, j’ai pu discuter deux minutes avec le Professeur Delfraissy. Il m’a bien expliqué le phénomène, rien d’étonnant d’ailleurs. En gros le vaccin chinois n’a jamais donné que des résultats décevants alors que les nôtre se sont révélés efficaces. Par conséquent, pour nous l’affaire est dans le sac, la couverture vaccinale est suffisante pour que toutes les interdictions soient levées et simultanément l’immunité naturelle fait le reste. Donc Pékin se claquemure et Paris fait la fête…vous voyez bien que nous ne sommes pas si nuls que vous voulez bien le chanter sur tous les toits! »
-« Pas de problème, reprit Grauburle, qui se remet doucement, à grands coups de pastaga, d’un covid carabiné dont il a bien failli crever, mais votre prof Défraîchi, là, c’est pas un peu lui qui nous avait expliqué que le vaccin, finalement, c’est pas un vaccin? En tout cas, moi avec mes trois doses, je peux vous confirmer, il avait bien raison ç’t’homme-là! »

Allez, bonne semaine à tous et conservez vous bien…et ne me remerciez pas d’avoir évité de vous parler de Mélenchon, c’est gratuit dans tous les sens du terme…
Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

On prend les mêmes…

Somme toute il ne s’est pas passé grand chose, en tout cas pas grand chose qui ne fût prévisible. En y réfléchissant bien, on se rend compte que tout ce cirque ne rime qu’à donner à bouffer aux pisse-copie de tout poil qui se nourrissent de cette sorte de néant qu’ils qualifient d’actualité, les niouzes comme on dit maintenant. En gros, comme prévu nous en reprenons pour cinq ans de Présipède, comme prévu Putin continue à nous enquiquiner avec les regrettables réalisations de ses visions fignolées à la vodka, comme prévu les prix montent, le gazoile coûte plus cher que le pinard, alors que l’huile de tournesol se négociera bientôt au prix de la Fine-Champagne. Rien de saillant, donc, et d’ailleurs je ne vois guère ce qui pourrait bien inciter à saillir, il n’y a vraiment pas de quoi.
Je reviens après sept semaines, ce qui représente tout de même un poil plus que le tour du pâté de maisons, et le seul évènement un peu inattendu, voire saugrenu, qui me choit sous le regard de velours c’est Méluche Premier-Ministre… Ça, il faut bien reconnaître, c’était quand même duraille à prévoir! Plaît-il? Que dites-vous? Ah bon, une nouvelle mélanchonnade à la mords moi le Marx…je me disais aussi! Mais les affiches avec ce vieil ivrogne en chef du gouvernement… si je comprends bien nous n’en sommes pas encore tout à fait là mais ça pourrait venir… bon d’accord nous verrons bien.
Cela dit, blague à part, Mélenchon c’est bel et bien le signe du désastre absolu qui nous pend au nez. A force de draguer le musulman des quartchiers, il a fini par y arriver, il en a fait voter un sacré paquet sur son compte, l’animal, faut voir ses scores dans les zones en question, ça commence à viendre, vous savez, le prochain coup ça pourrait faire vraiment très mal! Parce qu’à force de déconner, d’élire des tas de salopards assoiffés de pouvoir qui se foutent bien pas mal de nous laisser envahir, nous allons y arriver, petit à petit. Avec un nouveau quinquennat Macron, deux ou trois millions de nouveaux venus pour grossir les rangs et les produits du droit du sol qui arrivent de plus en plus nombreux à maturité, le prochain coup ils déboulent au second tour, ils n’en étaient déjà pas bien loin le mois dernier! Sans le candidat communiste, Méluche renvoyait tranquillement la Marine au rebut.
Voilà pourquoi, en ce jour de Fête du Travail -les Pâques Marxistes– on constate que les temps changent, certes, mais que les slogans fédérateurs demeurent; sous Sarko, voilà douze ans déjà, c’était la retraite, eh bien aujourd’hui, sous Macrounette, pareil, la retraite aussi, on prend les mêmes et on recommence! Et avec un tremplin de ce calibre il fait recette, le big-boss des Insoumis -dont la soumission au sens Houellebecquien du terme ne perd rien pour attendre- on ne voit que lui! Il lui importe essentiellement de libérer le travailleur du joug macronnien, ensuite on verra de quelle manière les enfants d’Allah récupèreront la mise un jour ou l’autre. Mais il est tout de même stupéfiant, hallucinant, effarant, effrayant même, de constater que près de huit millions de votants ont pu accorder leur suffrage à un zigomar de cet acabit! Un islamo-trotskyste de la plus belle eau! La Grande Famille de Gauche, toujours aussi con et probablement plus encore, a fini par l’adouber en qualité de remplaçant des Socialos morts aux pluches! La nouvelle Gauche c’est la combine à Méluche! Un tiers d’Islam triomphant, un tiers de stalino-castrisme, un tiers de gauchiardisme traditionnel symbolisé par le soutien de Ségo la Pintade! Le Jaurès nouveau est arrivé, dites-donc! Et, ne l’oubliez pas, « la République c’est » lui, sa « personne est sacrée« ! Sacré tordu, certes, mais habile manœuvrier tout de même. En somme ce sinoque, autoproclamé futur premier ministre de Présipède, représente grosso modo tous les « progressismes » y compris celui de Mahomet en 600 après Jésus Christ! Du jamais vu dans ce pays de tradition politiquement subtile où coexistèrent longtemps les deux grandes catégories de marxistes, SFIO et Cocos, comme disait Charlot Gros-Pif, assortis d’autres cochonneries devenues quantités négligeables, genre Radicaux. Et ce jusqu’à ce que Tonton Mitterrand y mette bon ordre en donnant quelques années d’hégémonie au socialisme triomphant, le temps de mettre la France par terre. Aujourd’hui ce sont les Socialos qui mordent la poussière entraînés par le poids de la mère Hidalgo, écrabouillée au sol comme une Maire de Paris (La Maire de Paris, la Maire de, la Maire de…). Atterrissage encore plus dramatique que celui de l’oiselle Pécresse, sa voisine, laquelle y laisse un paquet de plumes personnelles sans toutefois la prier de lui prêter quelques grains pour subsister jusqu’à l’élection nouvelle!
Elle m’a fait bien rire, la pauvre andouille de candidate L.R. Pas tellement le soir fatidique où elle prit à peine le temps de foncer à son Q.G. sinistré pour annoncer avant tout le monde qu’il convenait de voter Macron au second tour, mais pas plus tard qu’hier, quand j’ai reçu un petit courriel très amical d’elle-même en personne. Figurez vous qu’après m’avoir remercié avec force effusion pour le soutien que je serais censé lui avoir apporté -première cause de rigolade- elle m’a carrément tendu la sébile! Alors-là, évidemment, fou-rire irrépressible! Vous comprenez, m’explique-t-elle, « Les Républicains n’ayant pas eu la capacité financière de se porter caution pour l’ensemble de ma campagne, j’ai dû m’endetter personnellement de cinq millions d’Euros« ! Et d’expliquer ensuite que si je lui envoyais un peu de sous j’aurais le droit d’en défiscaliser les deux tiers! Compte là dessus et bois de l’eau, tu ne seras jamais saoule, comme disait mon paternel! Non mais vous vous rendez compte d’une gourde! Et c’est ça que les corniauds de Ripoublicouilles espéraient nous coller comme Présidente! Je vous disais « Macron-Pécresse c’est cul et fesses », eh bien je me trompais lourdement, vous savez, ce n’est même pas cul et chemise, c’est juste un président catastrophe reconduit sans bourse délier et une espèce d’andouille à moitié ruinée, à moitié parce qu’avant la campagne elle avait dix millions…Elle aura bien du mal à faire pleurer dans les chaumières, la pauvre Valérie, même après ce coup-là elle pourra se passer des services des Restos du Cœur…surtout qu’il lui reste le chéquier de la Région Ile de France. Et puis vous savez, il y a tout de même 1,6 millions de braves couillons qui ont trouvé le moyen de voter pour elle! Con à ce point-là ça peut aussi cracher au bassinet, pour peu que chacun lui envoie dix Euros elle est encore foutue de faire du bénef, la mémère!
Mais bon, là je navigue dans l’anecdote. Au milieu de tout ce boxon gloubiboulguesque une seule chose compte vraiment: cinq ans de plus avec Macrouille et sa clique! On prend les même et on recommence, c’est bien le cas de le dire! Et cette fois, si on n’est pas complètement foutu ça y ressemble grave…

Bien content de vous retrouver, je vous souhaite une fabuleuse semaine.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN