FRUMOASA DOAMNA
Amie, comment vous rendre hommage
Sans que vous en preniez ombrage?
Peut être pourrais-je vous dire
Qu’on se noie dans votre sourire…
Mais vous méritez plus de flamme
Je vais m’y employer Madame.
Vos yeux tantôt verts tantôt bleus
La nuit sombre de vos cheveux
Subliment la douceur pale
D’un visage aux reflets d’opale
Œuvre admirable, démoniaque,
D’une divinité Valaque.
Votre bouche un peu entrouverte
J’aimerais tant la croire offerte
En la promesse d’un baiser…
J’ose à peine l’imaginer
Moite et brûlant comme une lame
Il déchire le cœur et l’âme.
Petite fée qui me hante
Tout en vous m’émeut et m’enchante
Les arabesques indociles
De votre silhouette gracile
Votre esprit libre et indomptable
Votre fantaisie adorable…
Fruit de charme et de beauté
Fleur de tendre volupté
Toujours jolie, jamais la même
De toute façon je vous aime
Je vous désire, je vous adore
Et infiniment plus encore!
Désormais je vais me taire
Pour ne pas vous mettre en colère
Je sais, j’en ai déjà trop dit
Et je veux rester votre ami…
Pardon, je ne le ferai plus
Parole d’un hurluberlu!
NOURATIN
Le 31 Décembre 2015