Présipède acculé!

Sincèrement, je n’en espérais pas tant! L’électeur nous avait habitué à beaucoup moins bien, vous savez, en vertu de la tradition consistant à « donner une majorité » au président qu’on vient d’élire, afin de lui permettre de mener à bien son programme. Cela dit, en y regardant bien, il n’avait pas vraiment de programme, Présipède, à part la retraite à soixante-cinq ans, ce qui relève plus de la provocation que de la bonne vieille démagogie visant à faire baver d’envie le couillon qui vote. Du coup, alors même qu’il sortait d’une victoire acquise au prix du score assez époustouflant de la mémère censée lui servir de sparring parter dans une confrontation gagnée d’avance -Le Pen à 42% fallait le faire, tout de même- le type nous a concocté un gouvernement de gauchiards à la con propre à bien énerver les 42% sus-mentionnés. Résultat des courses, 89 députés pour le Rassemblement National, le genre de rigolade que personne n’avait vu venir, y compris votre serviteur! Moi je vous le dis, il y a quelque chose de pourri au royaume de la Répupu Franchouille! Les Fachos en masse au Palais Bourbon, quoi qu’on p

J’avais écrit un petit article pas plus mal qu’un autre, il a disparu, ne reste plus que le moignon ci-dessus.

Je crois que cela marque la fin de ce blog, j’en ai plein le dos!

Excusez moi, amitiés à tous.
Et congratulations à ceux qui ne me liront plus.

Adieu.

NOURATIN

Vas-y Léon!

C’est bizarre, tout de même, maintenant les jeunes sont vieux! Regardez donc un peu Mc Cartney, les Beatles, m’enfin vous vous rendez compte? Quatre vingts balais aujourd’hui même, un truc pas possible! Bon, je veux bien, il s’est toujours trimballé une tronche de boîte de conserve ouverte au canif, le type, mais ça ne fait rien, seule l’idée compte et l’idée, en pareil cas, c’est Les Beatles égale jeunes, enfin pour moi. Vous je ne sais pas mais à mon humble avis il existe des symboles de la jeunesse et ces quatre couillons d’Anglais en constituent l’échantillon quasi parfait, la bonne musique et la fraîcheur juvénile! Oui, bon d’accord, on pourrait aussi aller chercher Mozart bien sûr, mais là je vous parle de choses terrestres, bien posées sur le sol et non des miracles célestes qui nous dominent du plus haut des sphères éthérées. Non, pour tout vous dire, Mc Cartney octogénaire ça ressort incongru, ça frise l’obscénité absurde, il y a incompatibilité douloureuse. Ben oui, ça fait mal pour des tas de raisons, la principale étant qu’on ne voit pas le temps passer et qu’il s’écoule, cependant, en se foutant bien pas mal de nos gueules d’anciens jeunes qui n’ont pas encore digéré leur malheur de vieux kroumirs exilés en des lieux complètement étrangers, vaguement hostiles, aussi. Sans même évoquer l’allure saugrenue de beaucoup de ces gens qu’on croise dans la rue, qui ressemblent aux petits dessins en couleur de nos livres d’école, quand ils évoquaient fièrement les possessions coloniales de la Quatrième Répupu! Des gens qui parlent comme les populations en cause dans les histoires drôles dont nous faisions à l’époque des gorges chaudes… Mais oui, souvenez-vous, le genre « Mohamed fais moi une phrase avec le mot volupté- Oui, M’dame, ji voulu p’ter ji chié dans le sarouel« , vous voyez ce que je veux dire, pas vrai? Un monde nous sépare de l’actualité brûlante, un monde qui nous traduirait directement en correctionnelle pour des petites blagues de cet acabit ! Mais sans aller chercher la malédiction épouvantable attirés sur nous autres par notre propre génération d’imbéciles prétentieux autant que jouisseurs, il suffit de tenter une conversation avec petit jeune bien élevé, bien propre sur lui et bien de chez nous, pour appréhender la profondeur vertigineuse de l’abîme. Nous ne parlons pas la même langue, nous évoquons des tas de choses qu’ils ne peuvent même pas imaginer et en retour, si par impossible ils s’abstraient un instant du smartphone qu’ils tripatouillent en permanence comme le séminariste son bréviaire (ou autre chose, c’est vous qui voyez) il nous tiennent des propos abstrus que nous comprendrions peut-être mieux en hébreu. Et la plupart du temps, s’exprimassent-ils en un français entendable et dépourvu d’accent beur, la terminologie utilisée et leur diction mal articulée nous les rend rigoureusement hermétiques. J’ai beau chercher dans mes souvenirs lointains des années cinquante je ne crois pas m’être trouvé en telle situation d’incommunicabilité vis à vis de mes grands-parents, gens provenant en droite ligne, toutefois, d’un dix-neuvième siècle qu’ils n’avaient jamais tout à fait quitté. Je me rappelle clairement m’être assez souvent fait rappeler à l’ordre pour cause de langage insuffisamment châtié, de faute grammaticales ou d’articulation laissant à désirer, mais en aucun cas, mes aïeux et moi même, ne nous sommes jamais trouvés en situation de n’entraver que dalle à ce que racontait l’autre. C’est ce qui se produit aujourd’hui, la faute en revient à la République qui s’est laissée déborder par la culture anglo-saxonne et qui n’a même pas été foutue d’apprendre le français aux enfants de son école à la con.

Nous en arrivons d’ailleurs à des situations dont le côté comique ne parvient pas, hélas, à prendre le pas sur le caractère parfaitement catastrophique. Je veux parler de l’affaire « ludique« . Qu’est-ce que c’est que cela? me direz-vous (si vous n’avez pas eu la chance de choper au vol une information bien vite étouffée). Il s’agit donc d’un sujet de bac français proposé à nos chers élèves de première technique. « Selon vous, le jeu est-il toujours ludique?« , citation d’une certaine romancière Leila Slimani dans son œuvre impérissable « Chanson Douce », ce qui permet, soit dit en passant, d’instiller une dose de politiquement correct telle que de vieux birbes, comme Voltaire, Flaubert ou même Camus, eussent été incapables de fournir. Voilà donc le cœur de l’affaire en question. J’entends déjà les vieux grognons de mon espèce observer que dans le genre sujet de français on pourrait imaginer quelque chose qui fasse un peu plus référence à notre littérature, laquelle apparaît largement à même d’offrir à nos charmantes têtes plus ou moins blondes l’occasion de faire valoir l’étendue des acquis de leurs humanités. En l’occurrence on verrait plutôt dans la question posée un petit sujet de philo pas plus idiot qu’un autre…mais comme, par définition, on s’adresse à des élèves de première, technologique par surcroît, on peut considérer dans l’hypothèse la plus favorable qu’il s’agit d’une rédaction, accessible à tout détenteur d’un minimum de culture fouteballesque, le côté ludique du joueur de balle-au-pied rémunéré plusieurs millions par mois pouvant donner matière à une réflexion bien structurée. Benzéma ou M’Bappé pouvaient largement autoriser un bon 18/20 pour peu qu’on y décèle un semblant de raisonnement logique. Manque de pot, nous serions ainsi fort loin de la réalité profonde du problème! Celui-ci se borne à l’absolue méconnaissance du terme ludique par la plupart des candidats. A la clé, bien entendu, remise de copies forcément hors sujet pour ce qui concerne les meilleurs élèves, revêtues de la mention « ludique je sé pa sékoi » pour les scrupuleux, totalement blanches pour les autres. Panique à bord! S’ensuivit une véritable bronca sur Twitter et autres carrefours de culture, où les jeunes gens concernés déversèrent leur haine envers ces saloperies de profs de céfran, même pas capables de causer intelligiblement l’idiome qu’ils sont censés enseigner. Cela dit, ne nous inquiétons pas trop pour les malheureuses victimes, l’Éducation Nationale ne saurait être prise au dépourvu par ce genre de situation. Il suffit d’ajouter un 1 devant le zéro attribué par le notateur le plus intrasigeant, pour mettre un terme à la controverse, ainsi l’ordre règnera-t-il à nouveau dans nos banlieues. Mais au fond, tout bien considéré, je ne vois pas très bien pourquoi l’on s’obstine à faire semblant d’enseigner le français, sacrebleu! Je vous le disais plus haut les jeunes et les générations qui les ont précédés ne se comprennent déjà plus, alors… alors il nous reste à prendre en compte les réalités, apprendre l’anglais aux riches et l’arabe aux pauvres. Ainsi le tour sera joué et les gens qui y tiennent aurons tout loisir de parler français entre eux, comme, dans le bon vieux temps, on conversait en patois.

Cela dit, quelques îlots demeurent encore qui reviennent à nos traditions ancestrales. Cela se voit dans les prénoms dont certains affublent leurs enfants. On voit désormais pas mal de Jules, de Césars, de Marius, comme quoi Rome n’est pas encore tout à fait oubliée, de même que dans les milieux un peu huppés Augustin et Anatole tiennent la corde, évidemment pas au niveau de Mohamed dans nos quartchiers mais, toute proportion gardée, cela apparaît significatif. Nous n’en sommes pas encore à Maurice ou à Marcel, n’en déplaise à mes potes de DERRIERE NAPOLEON, mais Gaston revient en force en dépit du célèbre Lagaffe, lequel ne semble même plus dissuasif. J’imagine le calvaire qu’auraient vécu mes potes de la Communale s’ils s’étaient trouvés à trimballer des prénoms de ce calibre « oh Jules, viens un peu ici qu’on t’en… », oui, bon… « Ou bien, vas-y Léon, envoie bien le bouchon! »
Tiens, à ce propos, vous avez vu? Nous avons un nouveau champion du monde de natation, dites donc! Léon Marchand qu’il s’appelle, on se croirait revenu à l’entre-deux-guerres! Comme quoi, finalement tout est perdu, certes, mais il nous reste encore un petit Léon qui nage à toute allure, profitons-en bien. Allez, vas-y Léon!

Amitiés à tous, la semaine prochaine nous aurons de quoi nous mettre sous la dent avec la nouvelle Chambre…mais non, pas « à air », même si le big boss n’en manque pas, d’air, on ne plaisante pas avec ces choses-là, demandez à Méluche!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Coupe-gorge national

Comme tous les dimanches électoraux, celui-ci sera marqué par la litanie des taux d’abstention, s’agissant du seul sujet autorisé avant les 20 heures fatidiques nos amis des media se débrouillent comme ils peuvent pour broder sur le thème en question. Remarquez bien, le sujet ne manque pas d’intérêt, quand il y a concurrence entre le beau temps et les urnes, en général les secondes y laissent des plumes, surtout lorsqu’il s’agit d’un scrutin dont la plupart des électeurs se foutent éperdument. Restent les vieux et les gauchiards fanatico-enfiévrés qui ne manqueront pas d’accomplir leur devoir électoral, comme les premiers votent Présipède et les seconds Méluche, il ne pourra de toute façon en sortir que du déplorable.
Ce n’est donc pas encore ce coup-ci que renaîtra l’espoir de voir le pays ressembler à autre chose qu’un lupanar centrafricain des années soixante. La désagrégation civilisationnelle se poursuivra de plus belle, en corollaire du grand-remplacement et de l’islamisation galopante. Le constat n’apparaît guère enthousiasmant mais c’est, hélas, tout ce que les évènements peuvent nous servir en ce beau jour de fin de printemps et, bien entendu, le dimanche d’après nous servira la clôture de l’épisode 2022, avec la composition de l’Assemblée Macron 2, celle qui, de toute façon, sera chargée de servir la soupe à Présipède.

Au cours du premier quinquennat du petit Manu, nous avons vu se poursuivre, et même, je crois, s’accélérer, la douce glissade de notre société vers l’état de non-droit, voire carrément l’ensauvagement absolu. On s’habitue à tout, même à l’enfer, et du coup nous ne prêtons plus qu’une oreille distraite aux quelques informations distillées avec les précautions les plus attentives pour ne surtout pas effrayer le chaland et qui feraient dresser les cheveux sur la tête au regretté Yul Brynner…Ah oui, je veux bien que tout le monde ne le connaisse pas, ce brave feu Yul, mais pour nous autres laudatores temporis acti il reste une référence. Après, si vous me trouvez un rappeur chauve ou bien à la rigueur un footballeur sans un poil sur le caillou, ça fera l’affaire aussi, vous savez, c’est juste pour que les gens comprennent bien. Mais, comme j’essayais de vous le dire, on en entend tout les jours, et même matin et soir, des vertes et des pas mures comme disait mon paternel. Pas plus tard qu’avant hier, le matin c’était une malheureuse vioque qui se faisait zigouiller à Mulhouse par trois clandestins algériens, et l’après-midi nous apprenions l’assassinat d’Emma, treize ans, par son petit ami Joris, âgé seulement d’un an de plus. Bien sûr la première affaire fut immédiatement mise sous l’éteignoir, la seconde se trouvant en revanche exploitée à mort par l’ensemble des media. Non seulement le meurtrier présumé apparaît-il comme tout ce qu’il y a de plus catholique -se fût-il agi de Mohamed nous n’en parlerions probablement plus- mais encore, le côté Roméo et Juliette à l’envers semble-t-il de nature à passionner le gogo.
Cependant, à y regarder d’un peu près, les deux histoires témoignent aussi bien l’une que l’autre de l’état (l’État…) épouvantable dans lequel nous nous trouvons désormais. D’un côté vous avez trois malfaiteurs bien connus mais non expulsés qui torturent et zigouillent une pauvre vieille dans sa maison de retraite, de l’autre deux petits merdeux qui se voyaient de nuit dans un coin paisible autant que viticole du Mâconnais. Dans le premier cas, comme on fout la paix aux clandestins venus d’Afrique, ils en tirent les conséquences logiques, à savoir que tout leur est permis, dans le second on comprend difficilement pourquoi des parents, gens tout à fait convenables à priori, laissent leur petite fille traîner à trois heures du matin en compagnie plus que douteuse. L’avocat de la famille s’insurge, il est vrai, contre ce genre de remarque en précisant que la maman et le papa de la petite fille lui prodiguaient une « éducation bienveillante » et lui laissaient « une grande liberté« , tout à fait ce qui convient pour une fillette de cet âge, bien sûr. La bienveillance, nous en crevons à petit-feu chaque jour et la liberté nous la réservons aux enfants pour qu’ils s’affranchissent allégrement d’un carcan éducatif qui, dans le temps, leur apprenait à vivre. Certes l’esprit de 68 amélioré wokisme est-il la cause de ce foutoir absurde, mais cela ne fait pas la jambe plus belle aux victimes. Un criminel peut en cacher plein d’autres, la culpabilité des égorgeurs n’excluant certainement pas celle des prédicateurs du genre « Il est interdit d’interdire » et autres âneries pousse-au-crime.

Et du coup, on égorge un peu partout, à tout bout de champs, à tort et à travers, sans retenue ni limite. Ce sont les islamistes, semble-t-il, qui ont lancé la mode. Il faut dire qu’il s’agit en l’occurrence d’un moyen pratique et à la portée de toutes les bourses…mais non, voyons, la castration se pratique beaucoup moins fréquemment…en tout cas on n’en parle pas dans les media! J’en reviens à l’égorgement pour vous expliquer qu’en somme, avec un bon couteau de cuisine en vente libre pour quelques sous chez n’importe quel bon fournisseur, vous devenez le roi du monde. Vous pouvez vous débarrasser de votre petite copine, trucider une brave vieille pour lui piquer son pognon, ou bien encore immoler le sale céfran qui attendait sa progéniture, sagement assis sur un banc devant une école catholique de Marseille. Et puis, somme toute, vous ne risquez pas grand chose, vous savez, les Juges vous trouveront toujours une bonne excuse pour vous éviter l’inconfort d’une peine sévère. Pour peu que vous soyez musulman, drogué ou marginal d’une façon ou d’une autre, vous vous en sortirez sans grand dommage, il n’y a donc aucune raison de se gêner, pas vrai? Et voilà pourquoi nous pouvons dire aujourd’hui ce que la France et devenue: un véritable coupe-gorge, mais assumé et avalisé par les Pouvoirs Publics!
C’est pourquoi, lorsque la flicaille s’avise de flinguer directos un criminel en pleine action, c’est l’incompréhension totale! Comment pourrait-on admettre pareille anomalie alors même que la règle en vigueur aboutit à l’exact contraire? Le cas, de plus en plus fréquent, des gentlemen qui enfoncent l’accélérateur quand un poulet leur fait signe de s’arrêter, fait scandale si, par malheur, l’affaire se solde par un mort…mais non, pas le policier, on s’en fout du policier! Dans le dernier cas ayant défrayé la chronique ce fut tout à fait évident: Méluche déborda d’une juste colère, un certain Ibrahima, le passager du véhicule dans lequel périt la jeune Rayana, évoqua le comportement manifestement meurtrier du flic tireur et l’un des avocats de la famille, Maître Ibrahim Shalabi, fit observer avec finesse que si le conducteur, Mohamed M. possédait bien un passé judiciaire conséquent, ce n’était pas une raison pour tirer sur la nana qu’il véhiculait. Tout ce joli monde a bien raison, au fond, les flics n’ont qu’à foutre la paix aux automobilistes, surtout ceux dont on voit bien qu’ils ne peuvent pas s’arrêter; c’est déjà beau qu’ils arrivent à conduire même bourrés de came, si en plus il fallait qu’ils aient le permis!

Voilà donc le tableau. On peut y ajouter les joyeusetés des matches de foot au Stade de France, avec notamment le défoulement festifs des petits jeunes du neuftrois, dont on connaît les frustrations liées à leur état misérable, n’est-ce pas, et qui, pour une fois qu’ils ont l’occasion de violer des Anglaises et des Espagnoles, ne sauraient être tenus pour responsables de dégâts collatéraux, au fond inévitables. D’ailleurs c’est bien la raison pour laquelle, à juste titre, quelqu’un de haut placé s’est empressé de donner ordre au personnel compétent de détruire immédiatement les enregistrements des caméras de surveillance. Ainsi la Police Judiciaire n’aura pas besoin de rechercher d’éventuels coupables, ni la justice de les relaxer faute de preuves suffisantes. Tout va bien à bord, pas vrai? Et comme dirait notre excellent Préfet de Police à une commission sénatoriale: c’est mon problème, je ne vois pas ce qui vous turlupine, circulez y a rien à voir!

En somme, tout cela n’apparaît sans doute pas très réjouissant mais c’est le fruit de cinq décennies de laxisme, de veulerie et d’impéritie de nos braves politicards. Et comme il ne serait pas judicieux de compter sur Présipède-bis pour arrêter la dégrigolade, eh bien il va nous falloir apprendre à survivre dans le coupe-gorge national. Rentrons bien le menton!

Bonne semaine à tous, fermez toujours vos portes à double tour et, si vous avez besoin de sortir, regardez bien partout et priez Dieu que tous nous veuille absouldre.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Maquis et Vladimir

Le Président du Sénégal et momentanément de l’Union Africaine, Monsieur Maquis Sale (ça m’en rappelle une bien nauséabonde: on ne dit plus Monténégro mais M. le Président donnez vous la peine de prendre place dans l’ascenseur » oui, je sais, c’est des coups à passer en correctionnelle…) donc vous disais-je, M. Maquis Sale vient de rendre visite au camarade Vladimir dans son bunker du Kremlin, pour lui demander du blé. Plaît-il? Mais non, pas de l’argent, m’enfin, pour ça c’est à Péquin qu’il se pointe Maquis! Non, du blé-blé, la céréale quoi! L’idée consistait à attirer l’attention du sieur Putin sur le risque de voir à nouveau la famine s’abattre sur le continent africain, lequel vivotait jusqu’à présent grâce aux importations de froments russes et ukrainiens. Ce a quoi le Russe en chef lui a répondu qu’il ferait son possible pour leur envoyer la bouffe en question, tout en faisant finement observer que si les Ukrainiens n’avaient pas miné les eaux de la Mer Noire, les cargaisons de boustifaille continueraient à circuler; sans oublier, par dessus le marché, les sanctions occidentales qui lui enquiquinent les exportations.
Pour vous avouer la vérité, je n’avais pas bien compris le fond du problème. De nos jours, un Africain ça bouffe russe! Elle est bien bonne celle-là! Ça m’inspire un truc, tenez, tout à trac comme ça, larga manu, la veine fabuliste me chatouillant une fois de temps en temps à la vue d’animaux étranges qui eussent peut être inspiré La Fontaine

Maquis et Vladimir

Maquis Sale sentant l’été
Arriver,
Se trouva fort dépourvu
Quand la guerre fut venue
Dans les plaines de l’Ukraine
Un sacré coup de déveine!
Il alla crier famine
Chez son vieux copain Poutine,
Le priant de continuer
A lui filer à bouffer
Car sans le blé soviétique
On crève la dalle en Afrique.
Vladimir, plein de douceur
Enfuma cet emmerdeur
D’une nuée de paroles.
S’attribuant le beau rôle
Il expliqua au bronzé
Que la faute revenait
Tout entière à Zelensky
Ainsi qu’aux Etats-Unis,
Sans l’OTAN et ses combines,
Foi de Vladimir Poutine,
Le monde serait en paix.
L’Afrique ne manquerait
De tournesol ni de blé
Mais je puis te rassurer
Car je vais me démerder!
Satisfait, Maquis Sale
Rentra bredouille au Sénégal.

Sur ces considération d’une qualité littéraire à vomir et, en outre, pénalement répressibles, il apparaît clairement que cette affaire d’Ukraine continuera encore pas mal de temps à pourrir la vie des braves-gens, surtout du côté du Donbass, bien sûr. Toutefois les retombées sont pour tout le monde, un peu comme celles de Tchernobyl, si vous voyez. Ce pays possède des capacités délétères susceptibles de se manifester d’une flopée de façons! Les Africains vont claquer du bec, les pauvres de chez nous commencent à se priver de steack-haché Charal et les riches à se lécher les babines au vu d’opportunités financières qui, intelligemment exploitées, pourraient bien contribuer à leur bourrer encore un peu plus les fouilles. Même si, à l’évidence, le camarade Putin -qu’on prétend à l’agonie dans les milieux plus ou moins informés- a renoncé à réaliser l’U.T. Russe, il n’en manquera pas moins de s’acharner sur le morceau d’Ukraine qu’il tient sous sa grosse patte griffue et qu’il entend, au bout du compte, annexer; la continuité territoriale entre la Russie proprement dite et la Crimée, constituant forcément pour lui un objectif majeur. Sans compter le populo Russkof qui, échaudé par l’arrêt, prématuré à ses yeux, de l’offensive de 2014, n’admettrait pas un échec et tient essentiellement à une victoire! Il se trouve carrément obligé, le zigoto et, cancer ou pas, il va bien falloir qu’il s’y colle.
Pour ne rien simplifier, en marge des opérations militaires, comme dirait le Général Pénisbrandi, se joue une autre partie entre les tenants d’une solution négociée offrant à la Russie l’opportunité de conserver les territoires qu’elle occupe, en échange de l’arrêt rapide de la guerre, et les autres, les partisans d’une victoire absolue de l’Ukraine assortie d’une dépoutinisation radicale. Présipède qui plaide pour la première formule se met ainsi à dos, non seulement Zelensky mais encore les Polaks et les Baltes, sans parler du vieux Biden qui regarde tout ça en rigolant car, en attendant, le prix du pétrole grimpe, sa fibre écologiste s’en trouvant satisfaite, nonobstant le tiroir caisse amerloque qui se remplit grâce aux gaz et pétrole de schistes extraits par fracturation hydraulique. Bref, la situation se révèle de plus en plus compliquée. Bien sûr, comme d’habitude, les Anglo-Saxons règlent plus ou moins la chorégraphie! Le veau d’or est toujours debout et Satan conduit le bal…rien que de très normal en somme, nous payons toutes les âneries commises depuis la fin de l’URSS. Voilà maintenant qu’on demanderait aux Ukrainiens de lâcher un gros morceau du pays à leur agresseur, ça rappelle un peu l’époque où nos amis Allemands nous ratiboisaient l’Alsace et la Lorraine, sauf qu’alors personne n’avait bougé pour s’y opposer, surtout pas les Rosbifs, bien contents de nous voir dans le pétrin…le temps passe et les fondamentaux demeurent!
Voilà. Que voulez vous que je vous dise, moi…Comment? Ah, les législatives… Oui, bon, d’accord, c’est vrai, nous sommes en pleine campagne, je n’en disconviens pas. Sauf que personne ne s’en aperçoit, que tout le monde s’en fout et que les rares couillons qui se rendront aux urnes dimanche prochain éliront une Assemblée parce qu’il faut bien en avoir une, n’est-ce pas, c’est marqué dans la Constitution.

Bonne fin de week-end et que le Saint-Esprit vous tombe dessus comme il le fit jadis sur les Apôtres, je vous rassure ça ne brûle pas vraiment.
Amitiés à tous,

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN