Comme tous les dimanches électoraux, celui-ci sera marqué par la litanie des taux d’abstention, s’agissant du seul sujet autorisé avant les 20 heures fatidiques nos amis des media se débrouillent comme ils peuvent pour broder sur le thème en question. Remarquez bien, le sujet ne manque pas d’intérêt, quand il y a concurrence entre le beau temps et les urnes, en général les secondes y laissent des plumes, surtout lorsqu’il s’agit d’un scrutin dont la plupart des électeurs se foutent éperdument. Restent les vieux et les gauchiards fanatico-enfiévrés qui ne manqueront pas d’accomplir leur devoir électoral, comme les premiers votent Présipède et les seconds Méluche, il ne pourra de toute façon en sortir que du déplorable.
Ce n’est donc pas encore ce coup-ci que renaîtra l’espoir de voir le pays ressembler à autre chose qu’un lupanar centrafricain des années soixante. La désagrégation civilisationnelle se poursuivra de plus belle, en corollaire du grand-remplacement et de l’islamisation galopante. Le constat n’apparaît guère enthousiasmant mais c’est, hélas, tout ce que les évènements peuvent nous servir en ce beau jour de fin de printemps et, bien entendu, le dimanche d’après nous servira la clôture de l’épisode 2022, avec la composition de l’Assemblée Macron 2, celle qui, de toute façon, sera chargée de servir la soupe à Présipède.
Au cours du premier quinquennat du petit Manu, nous avons vu se poursuivre, et même, je crois, s’accélérer, la douce glissade de notre société vers l’état de non-droit, voire carrément l’ensauvagement absolu. On s’habitue à tout, même à l’enfer, et du coup nous ne prêtons plus qu’une oreille distraite aux quelques informations distillées avec les précautions les plus attentives pour ne surtout pas effrayer le chaland et qui feraient dresser les cheveux sur la tête au regretté Yul Brynner…Ah oui, je veux bien que tout le monde ne le connaisse pas, ce brave feu Yul, mais pour nous autres laudatores temporis acti il reste une référence. Après, si vous me trouvez un rappeur chauve ou bien à la rigueur un footballeur sans un poil sur le caillou, ça fera l’affaire aussi, vous savez, c’est juste pour que les gens comprennent bien. Mais, comme j’essayais de vous le dire, on en entend tout les jours, et même matin et soir, des vertes et des pas mures comme disait mon paternel. Pas plus tard qu’avant hier, le matin c’était une malheureuse vioque qui se faisait zigouiller à Mulhouse par trois clandestins algériens, et l’après-midi nous apprenions l’assassinat d’Emma, treize ans, par son petit ami Joris, âgé seulement d’un an de plus. Bien sûr la première affaire fut immédiatement mise sous l’éteignoir, la seconde se trouvant en revanche exploitée à mort par l’ensemble des media. Non seulement le meurtrier présumé apparaît-il comme tout ce qu’il y a de plus catholique -se fût-il agi de Mohamed nous n’en parlerions probablement plus- mais encore, le côté Roméo et Juliette à l’envers semble-t-il de nature à passionner le gogo.
Cependant, à y regarder d’un peu près, les deux histoires témoignent aussi bien l’une que l’autre de l’état (l’État…) épouvantable dans lequel nous nous trouvons désormais. D’un côté vous avez trois malfaiteurs bien connus mais non expulsés qui torturent et zigouillent une pauvre vieille dans sa maison de retraite, de l’autre deux petits merdeux qui se voyaient de nuit dans un coin paisible autant que viticole du Mâconnais. Dans le premier cas, comme on fout la paix aux clandestins venus d’Afrique, ils en tirent les conséquences logiques, à savoir que tout leur est permis, dans le second on comprend difficilement pourquoi des parents, gens tout à fait convenables à priori, laissent leur petite fille traîner à trois heures du matin en compagnie plus que douteuse. L’avocat de la famille s’insurge, il est vrai, contre ce genre de remarque en précisant que la maman et le papa de la petite fille lui prodiguaient une « éducation bienveillante » et lui laissaient « une grande liberté« , tout à fait ce qui convient pour une fillette de cet âge, bien sûr. La bienveillance, nous en crevons à petit-feu chaque jour et la liberté nous la réservons aux enfants pour qu’ils s’affranchissent allégrement d’un carcan éducatif qui, dans le temps, leur apprenait à vivre. Certes l’esprit de 68 amélioré wokisme est-il la cause de ce foutoir absurde, mais cela ne fait pas la jambe plus belle aux victimes. Un criminel peut en cacher plein d’autres, la culpabilité des égorgeurs n’excluant certainement pas celle des prédicateurs du genre « Il est interdit d’interdire » et autres âneries pousse-au-crime.
Et du coup, on égorge un peu partout, à tout bout de champs, à tort et à travers, sans retenue ni limite. Ce sont les islamistes, semble-t-il, qui ont lancé la mode. Il faut dire qu’il s’agit en l’occurrence d’un moyen pratique et à la portée de toutes les bourses…mais non, voyons, la castration se pratique beaucoup moins fréquemment…en tout cas on n’en parle pas dans les media! J’en reviens à l’égorgement pour vous expliquer qu’en somme, avec un bon couteau de cuisine en vente libre pour quelques sous chez n’importe quel bon fournisseur, vous devenez le roi du monde. Vous pouvez vous débarrasser de votre petite copine, trucider une brave vieille pour lui piquer son pognon, ou bien encore immoler le sale céfran qui attendait sa progéniture, sagement assis sur un banc devant une école catholique de Marseille. Et puis, somme toute, vous ne risquez pas grand chose, vous savez, les Juges vous trouveront toujours une bonne excuse pour vous éviter l’inconfort d’une peine sévère. Pour peu que vous soyez musulman, drogué ou marginal d’une façon ou d’une autre, vous vous en sortirez sans grand dommage, il n’y a donc aucune raison de se gêner, pas vrai? Et voilà pourquoi nous pouvons dire aujourd’hui ce que la France et devenue: un véritable coupe-gorge, mais assumé et avalisé par les Pouvoirs Publics!
C’est pourquoi, lorsque la flicaille s’avise de flinguer directos un criminel en pleine action, c’est l’incompréhension totale! Comment pourrait-on admettre pareille anomalie alors même que la règle en vigueur aboutit à l’exact contraire? Le cas, de plus en plus fréquent, des gentlemen qui enfoncent l’accélérateur quand un poulet leur fait signe de s’arrêter, fait scandale si, par malheur, l’affaire se solde par un mort…mais non, pas le policier, on s’en fout du policier! Dans le dernier cas ayant défrayé la chronique ce fut tout à fait évident: Méluche déborda d’une juste colère, un certain Ibrahima, le passager du véhicule dans lequel périt la jeune Rayana, évoqua le comportement manifestement meurtrier du flic tireur et l’un des avocats de la famille, Maître Ibrahim Shalabi, fit observer avec finesse que si le conducteur, Mohamed M. possédait bien un passé judiciaire conséquent, ce n’était pas une raison pour tirer sur la nana qu’il véhiculait. Tout ce joli monde a bien raison, au fond, les flics n’ont qu’à foutre la paix aux automobilistes, surtout ceux dont on voit bien qu’ils ne peuvent pas s’arrêter; c’est déjà beau qu’ils arrivent à conduire même bourrés de came, si en plus il fallait qu’ils aient le permis!
Voilà donc le tableau. On peut y ajouter les joyeusetés des matches de foot au Stade de France, avec notamment le défoulement festifs des petits jeunes du neuftrois, dont on connaît les frustrations liées à leur état misérable, n’est-ce pas, et qui, pour une fois qu’ils ont l’occasion de violer des Anglaises et des Espagnoles, ne sauraient être tenus pour responsables de dégâts collatéraux, au fond inévitables. D’ailleurs c’est bien la raison pour laquelle, à juste titre, quelqu’un de haut placé s’est empressé de donner ordre au personnel compétent de détruire immédiatement les enregistrements des caméras de surveillance. Ainsi la Police Judiciaire n’aura pas besoin de rechercher d’éventuels coupables, ni la justice de les relaxer faute de preuves suffisantes. Tout va bien à bord, pas vrai? Et comme dirait notre excellent Préfet de Police à une commission sénatoriale: c’est mon problème, je ne vois pas ce qui vous turlupine, circulez y a rien à voir!
En somme, tout cela n’apparaît sans doute pas très réjouissant mais c’est le fruit de cinq décennies de laxisme, de veulerie et d’impéritie de nos braves politicards. Et comme il ne serait pas judicieux de compter sur Présipède-bis pour arrêter la dégrigolade, eh bien il va nous falloir apprendre à survivre dans le coupe-gorge national. Rentrons bien le menton!
Bonne semaine à tous, fermez toujours vos portes à double tour et, si vous avez besoin de sortir, regardez bien partout et priez Dieu que tous nous veuille absouldre.
Et merde pour qui ne me lira pas.
NOURATIN