Les potes du Grand Mufti

Aujourd’hui Derriere-Napoléon ça carbure à la bière corse. Une fois n’est pas coutume mais risque bien de le devenir car Thérèse en a reçu un fut (il faut écarter les caisses pour apercevoir le trou du fut, dirait l’ami Suri) lequel remporte manifestement un gros succès populaire. Changement de boisson réjouit le pochetron, pas vrai? Et puis, vu le nom du rade c’est bien le moins que de picoler corsico, surtout qu’en même temps on a droit au lonzu et à diverses charcutailles insulaires authentiques, aussi délicieuses que le pays même de l’illustre Tutucelli et du regretté Tino Rossi, celui qui faisait mouiller les nanas rien qu’en susurrant « tchi-tchi »…un maître! Alors évidemment, comme on n’échappe plus à l’actualité telle que les media nous la font gober tout bien comme ils veulent, les conversations roulent autour de l’accident de car de Puisseguin… j’ai failli titrer « Quand va le car à fond, le car pète« . Cependant je me suis ravisé… comme quoi, voyez vous, bien je m’en défende je prends un sacré coup de vieux!

Une manne, ce malheureux accident! Deux jours qu’on ne parle que de cela. A croire qu’il ne se passe plus rien d’autre! Les chaînes « d’information continue » nous informent continument…d’un tas de balivernes déversées à grand renfort d’experts, de témoins héroïques et de rescapés miraculés… dont nul n’a que foutre, ça ne fera pas revenir les quarante trois morts d’un plantage qui met en lumière les côtés sombres du transport en commun. Comme dit notre ami Maurice entre deux gorgées de « Pietra » : « Moi, on me fera jamais croire qu’au pays du Saint-Emilion les mecs y conduisent à jeun! Et c’est pas leur couillonnade d’éthylotest anti démarrage-bourré qui me fera croire le contraire, le chauffeur il a eu qu’à faire souffler le nonagénaire du premier rang et hop que je te démarre comme une petite fleur de printemps! ». Quand on connaît la vie on ne peut pas lui donner tort, à ce brave vieux. Toutefois ça reste un peu sommaire comme exécution et Grauburle ne manque pas l’occasion de lui en faire remontrance. « Comment tu peux savoir, hé Du Schnock! Déjà rien que l’heure! A sept heures du mat’, dites donc, qu’y z’avaient chargé leur cargaison de vieux pour les emmener visiter la « Maison du Jambon » : ça les occupe, ça les fait bouffer paisible vu qu’on avait affaire qu’à des catholiques (pratiquants pour certaines mémés) et après on les envoie acheter plein de cochonneries pour faire marcher le commerce local. La stratégie gagnant-gagnant, en somme. Seulement les gens de là bas, je les connais moi, j’ai fait facteur à Libourne pendant quatre ou cinq ans…y boivent, d’accord, mais y z’attaquent pas au petit dej’, faut pas déconner, jamais avant le casse-croûte de dix heures, ou alors un petit coup de blanc pour se réveiller les papilles, grand maximum et basta. Non, par contre, tu me diras, de ce que j’ai compris le chauffeur du camion qui a collisionné il était Normand, lui…bon là je reconnais ça pourrait mieux expliquer… »

Bon, maintenant je vais vous dire : moi, les vieux ça m’emmerde! Je ne devrais pas, certes, pour d’évidentes raisons mais que voulez vous, quand je vois tous ces gâtouzards dégobillés par leurs gros bus qui se trimballent en colonnes grégaires derrière une tordue à fanion ou à parapluie multicolore, ça me colle le bourdon. Tout une vie de cons et d’abrutis qui se poursuit encore, au delà de toute raison, inutile, encombrante, nocive même, vu que ça rejette plein de saloperies dans l’atmosphère, sans parler du reste… avec les quantités que ça bouffe histoire de profiter à bloc du dernier vrai plaisir qui reste quand tous les autres ne subsistent même plus à l’état de souvenir… Nom de Dieu l’abomination! D’accord, je ne vais pas jusqu’à espérer la multiplication des camionneurs Normands sur les routes d’Aquitaine mais j’aimerais autant changer de conversation, voyez vous, et c’est Jean Foupallour qui nous en sert l’occase sur un plateau.

-« Dites les amibes (une vieille habitude de l’époque où il bossait comme brancardier au pavillon des maladies tropicales), à propos de vieux, vous avez vu pour le docteur Maisonneuve: deux ans avec sursis! Dites donc, ils ne l’ont pas loupé le pauvre gamin…c’est vrai qu’en même temps si on laisse les toubibs zigouiller les gens sans demander la permission où que c’est qu’on va, pas vrai? Surtout qu’il s’y est pris comme un manche, ce con, vu qu’avec les techniques modernes on peut vous expédier chez Saint Pierre qu’on dirait une mort naturelle…d’autant qu’un claquard quand il passe l’arme à gauche faut vraiment des soupçons pas possibles pour penser qu’un zigoto à blouse blanche lui aurait refilé le coup de main. Vous croyez pas vous? »

Bien sûr nous branlons tous le chef, question de déférence, à l’exception notable de Maître Trentasseur, lequel croit bon de rajouter la petite touche sentencieuse dont il dispose toujours dans cette sorte d’occasion médiatico-judiciaire. « Soyons précis, nous sort le Socialo du Barreau en brandissant sa tranche de lonzu comme s’il se fût agi du code pénal édité par le très estimé M. Dalloz, avec la loi dite Léonetti, les médecins disposent dores et déjà du droit de vie et de mort sur leurs patients. Encore faudrait il que lesdits praticiens en usassent à bon escient et avec la rigueur qui sied en la matière, nous parlons de vies humaines, que diable, on ne saurait traiter la chose sans un minimum de respect et de retenue. Or, vous trouvez malheureusement tous les cas d’espèce possibles, depuis le médecin réac, objecteur de conscience, qui se réfugie derrière ses convictions profondes et invoque à tout bout de champs le serment d’hypocrite…pardon, d’Hippocrate, jusqu’au jean-foutre dont le principal souci consiste à ne pas louper le rendez-vous que lui a fixé sa maîtresse et qui, afin d’assurer le coup, vous envoie ad patres le moribond dont il a la charge sans même disposer de la certitude que l’intéressé eût claqué de lui même dans un délai raisonnable. Mais si, mais si, je vous assure, ces choses là existent et se pratiquent même couramment…à tel point qu’on peut s’interroger, comme notre ami Jeannot, sur le modus operandi de ce pauvre ahuri de Maisonneuve, lequel semble s’y être pris tellement comme un gland qu’il en justifie sa condamnation! Voyez vous, mes amis, croyez en ma fabuleuse expérience, ce n’est jamais le crime que punissent les tribunaux mais bien la maladresse et l’impéritie…Maisonneuve était juste un pauvre con,  toutefois aujourd’hui il s’est mué en con célèbre, il vendra très bien son bouquin! Maintenant il lui reste à se débrouiller avec sa conscience…je ne lui souhaite pas d’être bon chrétien : pour peu qu’il fût divorcé il n’échappera plus à la confession…je n’ose imaginer le nombre de Pater Noster et d’Ave Maria qu’il lui incombera d’ânonner sur le prie-dieu pour tenter d’effacer la tache indélébile… »

Eh bien voilà t-il pas ce vieux Franc-Maçon anticlérical (passez moi le pléonasme) qui nous fournit la transition, dites donc, pour une fois qu’il sert à quelque chose ce gauchiard de mes deux! En effet son allusion directe au texte finalement voté-à une courte majorité- par le Synode sur la Famille et le Mariage, nous offre l’occasion d’aborder ce passionnant sujet…quoique, disons le sans ambages, les media n’ont rien rapporté de la décision des évêques à l’exception notable de l’épineuse question des divorcés remariés, laquelle pourra désormais faire l’objet d’un examen au cas par cas sur la base d’un certain nombre de critères prédéfinis. Pourtant l’affaire dépassait largement le point en cause puisqu’il s’agissait d’établir le primat de la conscience individuelle face à la loi morale, ce qui constitue en soi une révolution d’une audace inouïe,étant donné que si l’on connaît parfaitement le contenu de la seconde, bien malin qui pourrait deviner ce qui se dissimule au creux de la première…le bordel assuré, en quelque sorte! Abordant le sujet en ces termes, je ne manque pas de me heurter à la mécréante impatience de mes commensaux de biture. Comme le dit si bien Yves Rognes « oh tu sais, nous on s’en bat les couilles d’une force que tu n’imagines même pas! La sodomisation des infusoires par les Curés ça n’intéresse plus personne, quant aux divorcés remariés, qu’ils aillent ou non boulotter leur hostie le Dimanche tout le monde s’en tape, y compris les intéressés eux-mêmes, lesquels ont bien compris depuis longtemps qu’il s’agit juste de se mettre d’accord avec sa propre conscience…ça presque tout le monde y arrive sans la moindre difficulté, pas de quoi en faire un fromage! Il ne reste plus que les catholiques enragés qui persistent à se chercher les morpions pour se grattouiller…grand bien leur fasse si ça peut leur donner du plaisir… Thérèse tu nous remets ça, c’est la mienne. » Alors si l’on ne peut même plus parler un peu Droit-Canon, il nous reste juste à tirer l’échelle!

Ce sur quoi, fort heureusement, notre ami Kipettrovici, le cousin de Moscou-Vessie (vous savez, le Commissaire Européen aux Finances, l’homme qui démontre qu’au sein de l’Union on peut coller n’importe qui à n’importe quel poste sans même qu’on s’en aperçoive car, de toute façon, ça ne pourrait pas être pire) prend la parole sur un autre genre de sujet. « Vous avez entendu parler, vous, de l’histoire du Grand Mufti de Jérusalem? Apparemment non, à ce qu’il semble…alors si vous le voulez bien je vous raconte : voilà deux jours Benjamin Nettanyaou eut le malheur de rappeler que pendant la Seconde Guerre Mondiale le Grand Mufti de Jérusalem, général honoris causa de la Waffen-SS et accessoirement grand ami de Hitler, suggéra à ce dernier, plutôt que d’expulser les Juifs et de les expédier de facto en Palestine, de tous les brûler afin d’en débarrasser le monde entier une bonne fois pour toute…Que n’avait-il pas dit là, ce sacré Benjamin…tout le monde s’empressa de lui tomber dessus à bras raccourcis en glapissant « dérapage-dérapage » tout azimut et sur tous les tons…et puis on s’aperçut que l’histoire était vraie…voilà pourquoi vous n’en avez pas entendu parler! Black out et media-cousus! Même les Juifs bien pensant de l’Europe Occidentale choisirent d’écraser le coup…diable, ce n’est pas le moment d’aller taxer les Musulmans d’antisémitisme… d’ailleurs ce n’est jamais le moment de taxer les Musulmans de quoi que ce soit, n’est-ce pas? »

Il parle d’or ce Kipettrovici…et ça explique bien pourquoi dans nos banlieues on révère plus que jamais la mémoire des potes du Grand Mufti…Allahou Akbar, Adolf Rassoul Allah!

A la semaine prochaine, avec mes amicales pensées.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Ta décote, ma cocote!

Notre vieux pote Minou la Tringlette (voir notamment http://onefoutus.over-blog.fr/article-dominique-nique-nique-73839940.html) n’ayons pas peur des mots ce n’est pas le genre de mec que les trous effarouchent (tant qu’on y est, voir aussi, par exemple,  http://onefoutus.over-blog.fr/article-mauvais-gout-78496170.html). Seulement là, on a beau dire mais il s’agit au bas mot d’une bonne centaine de millions, pas comme avec la grosse Nafissatou qui s’est contentée d’un seul et encore bien contente…comme quoi, vous voyez, bande de miteux gagne-petit, dans ce genre de milieu, socialiste ou pas, quand on parle fric ça concerne des montants tellement extravagants qu’il vous faudrait des centaines de vies laborieuses pour arriver à vous en faire une vague idée. Donc la Société LSK (L. a jugé bon de se défenestrer en 2013 mais SK lui, demeure parmi nous -ou par Minou si vous préférez- en pleine forme et fidèle au poste) laisse une ardoise de cent millions et La Tringlette se retrouve à nouveau mis en examen, cette fois pour escroquerie, abus de biens sociaux et tout le toutim, ça change un peu de ses petites inculpations habituelles…mais vous savez, faut pas lui en vouloir, à mon humble avis tout semble lié, il y a un rapport…hélas, bien plus d’un, je le crains. Écoutez, je vais vous dire : un Monsieur comme Minou La Tringlette, même à son âge -surtout peut être- il lui faut trois ou quatre pétasses de luxe simultanément et ce, allez, au moins trois fois par semaine; à trois-mille Euros la prestation le calcul apparaît vite fait : ça vous demande un budget de l’ordre d’un million et demi à deux millions par an! Tant qu’il pouvait, ès-qualité de futur président de la République Française, se faire régaler à l’œil par des gentlemen du style des vedettes involontaires de l’affaire du Carlton de Lille, tout allait bien, pas de souci de pognon (voir aussi, ne lésinons pas, http://onefoutus.over-blog.fr/article-entre-les-deux-a-balance-104233464.html ) Mais après l’affaire du Sofitel-Manhattan, hein? Il fait quoi le gros Minou? Il se brosse (oui, enfin vous voyez…)? Comment voulez vous? Quand on y a pris goût à ce genre de récré, plus moyen de s’en passer, ou alors c’est la mort sûre! Et qui voudrait sa mort, à ce pauvre garçon, hein? Pourquoi eût il mérité un sort aussi funeste, pas vrai? Bon, prenez un clampin comme Jean Foupallour, comme ça, au hasard, ben il fait quoi, le type, habitué à se contenter de la Veuve Paluche depuis que Bobonne a définitivement cessé de lui graisser l’arbre de transmission ? Hé bien, il se réfugie dans le pastaga et les chips qui l’accompagnent, voilà tout. Pour le fauchemane l’abstinence n’est rien d’autre qu’une composante naturelle de la privation, laquelle nourrit l’essentiel de son existence. Normal, il a l’habitude, le mec, ça ne lui fait plus rien et il devient si abruti qu’il ne se rend même plus compte de tout ce qu’il a loupé et rate encore…une sorte de grâce d’état, si vous voulez. Mais un homme de l’envergure du Minou! Comment voulez vous, après avoir connu des délices auprès desquels ceux de Capoue s’apparentent à un déjeuner chez Mac Donald (comme dit la blague, Ma Queue Donald et non Mes Couilles Mickey), qu’il se satisfasse d’une petite empoignade en solo, de temps à autres, histoire de se désengorger le gicleur? Vous n’y pensez même pas…ben lui non plus…enfin je suppose, vu la présomption d’innocence, n’est-ce pas, mais faut le trouver tout ce blé : vous et moi, on ne pourrait pas, bien évidemment, mais lui oui…Aaaaaaalors !

Alors tout cela vous donne une petite idée de l’immensité qui sépare les grands de ce monde, fussent ils un peu déchus et légèrement démonétisés, de la multitude amorphe des anonymes impécunieux, tenus de se serrer toujours un peu plus la ceinture en attendant des jours meilleurs qui ne viennent jamais. Les uns connaissent des ennuis mais ne cessent jamais de péter dans la soie, les autres claquent du bec en regardant, terrorisés, leurs petits découverts de fin de mois qui ne suffiraient même pas à assurer le budget vaseline du gros Minou. J’en connais un sacré paquet à qui ça doit faire drôle, toute cette débauche de pognon : par exemple les copains nés après 1957 qui viennent, contre toute attente, de se morfler un an de plus à attendre la retraite. Et avec l’accord des Syndicats, s’il vous plaît…oui enfin, pas la CGT ni FO, non, juste ceux qui possèdent un tout petit peu le sens des responsabilités. Parce qu’évidemment, quand vous commencez à voir le fond de la caisse (sans contrepèterie) vous avez deux solutions, soit vous regardez ailleurs soit vous essayez de sauver ce qui peut encore l’être. Grâce à Dieu, ce qui vaut essentiellement pour la CFTC, cette dernière et ses copines CFDT et CGC ont choisi la seconde accordant ainsi un peu d’air à l’ARRCO et à l’AGIRC, lesquels frisaient l’asphyxie. Je me dois d’ajouter, mais ne le dites à personne, que les deux syndicats non-signataires, bien contents de se tirer ainsi d’un inextricable pétrin, n’ont pas omis de chuchoter en coulisse qu’ils écraseraient le coup en se contentant de petites protestations de principe, juste pour la forme. Il n’y aura pas la moindre grève et personne ne défilera; ni fleurs ni couronnes et même pas de serrements de mains… Ouf, c’est passé, tout le monde est content! Surtout le MEDEF, d’ailleurs qui se félicite de l’avancée historique qu’un tel accord représente, il s’agit bien d’une grande première : les représentants des salariés lâchent sur l’augmentation de l’âge de la retraite! Encore un tabou qui tombe, dites donc…et les tabous, une fois par terre, personne n’en a plus rien a foutre, on les pousse dans le caniveau du bout de la godasse et ça part à l’égout.

Tout de même, rendez vous compte, c’est un gros pilier de l’édifice mitterrandien qui s’écroule. La construction biscornue de 1981, boursouflée de tout un ensemble d’âneries utopisantes visant à l’indispensable obtention des voix communistes, ne tenait pratiquement plus que par le dogme de la retraite intangible. Cette fois nous y sommes, il disparaît en douce, sans bruit, sans tapage, liquidé par ses propres thuriféraires confrontés à d’implacables réalités financières issues d’un demi-siècle marqué par le honteux laxisme des politicards et des « partenaires sociaux ». Le désastre financier que nous héritâmes de Mitterrand et de son « Programme Commun » contraint aujourd’hui ces braves syndicalistes à enclencher la marche arrière…un peu tard, certes, mais cela vaut mieux que jamais, n’est-ce pas? Alors, me direz vous, rien au fond ne mérite qu’on fasse un plat de l’accord signé Vendredi dernier, il s’agit seulement d’une petite décote de dix pour cent sur deux ou trois ans si vous décidez de prendre votre retraite aussitôt que vous remplissez les conditions exigées par le Régime Général. Pour le retraité moyen la perte ne devrait pas excéder les mille Euros par an, presque rien, en somme…oui, pour Minou la Tringlette…mais pour le bénéficiaire lambda de l’ARRCO cela  signifierait canigou à tous les repas : il attendra un an de plus! Et puis, vous savez, il n’y a que le premier pas qui coûte : on démarre soft et par la suite on en rajoute une petite couche à chaque réunion négociatoire…du moment que la barrière psychologique a disparu après ça roule tout seul. Et comme ils apparaissent bien loin d’en avoir fini avec le besoin de financement, les Régimes Complémentaires à la Madoff, je puis vous assurer qu’elle se voit promise à un grand avenir, la décote, peut être même que nous tenons-là l’invention du siècle, celle qui nous changera la vie… Il l’avait bien dit, Hollandouille : « je vais réenchanter le rêve français »… hé bien voila, le tour est joué, vive la décote! Rien ne sera donc plus jamais comme avant, il importera désormais se poser encore une question subsidiaire . Ainsi quand votre petite copine atteindra ses soixante-deux printemps (hé oui, n’est pas Minou La tringlette qui veut) il lui faudra bien compter ses trimestres, comme toujours. Mais si d’aventure elle se réjouissait en s’imaginant pouvoir déposer illico son dossier entre les mains présumées compétentes d’une CARSAT tutélaire, n’omettez surtout pas de la rappeler en ces termes à la règle nouvelle : « Oui, bien sûr, mais as tu pensé à calculer ta décote, ma cocote? ». L’étourdie vous en saura gré…et vous foutra la paix pendant un an encore!

A vous revoir la semaine prochaine, conservez vous bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

 

Les jeunes barbus

Alors, tous ces braves « Je suis Charlie », gogos bien-pensants des alentours du 11 janvier dernier, ils en disent quoi de la nouvelle « une » concoctée ce Mercredi par leur Hebdo favori? Pas grand chose, hein, vous comprenez « Morano la fille trisomique cachée de de Gaulle », caricature bien ignoble à l’appui, ça fait un peu reculer l’honnête citoyen… Bon, pas tous quand même, vous en trouverez plein pour rigoler comme des bossus devant la Nadine en bébé mongolien bien baveux, emmailloté, dans les bras d’un Charlot Gros-Pif cacochyme et sénile. Certes, seulement voilà, qu’on se foute de Dame « Race Blanche », nul ne saurait y trouver à redire, au contraire, l’opprobre et l’ostracisme justifient forcément la dérision et les quolibets; et puis Morano on peut tout lui faire, ce n’est pas Guy Bedos qui soutiendra le contraire. De Gaulle aussi, rien n’interdit de lui lâcher les chiens…bon, moins qu’avant, forcément, le temps du « Bal tragique a Colombey » apparaît révolu depuis longtemps et le Général bénéficie désormais d’une sorte de culte politicard célébré par tous ceux qui de son vivant le noyaient  quotidiennement dans le pipi. Mais bon, il reste encore de vieux résidus libertaires pour s’attaquer à la statue du Commandeur comme le roquet de la concierge mordillerait les orteils au Penseur de Rodin -lequel représente en réalité un brave garçon en train de déféquer- et pour essayer de faire rire les couillons avec les grosses ficelles de 1968. Toutefois, là où ça se met à coincer grave, c’est quand ils s’en prennent aux trisomiques. Du coup, on ne marche plus! Ils vous font marrer vous, les trisomiques? Moi pas, en tout cas, et le Bien-Pensant moyen encore moins. Forcément! Vous pouvez, à la rigueur, vous gausser du Général de Gaulle, paix à son âme, mais pas sur le dos de sa fille chérie frappée par cette épouvantable anomalie chromosomique. Là ça dépasse tout et notamment le prétendu « racisme » de cette chère Nadine… « JE SUIS CHARLIE » ? Tiens fume, c’est du belge! Si je suis quelque chose c’est juste heureux et fier de n’avoir pas succombé un seul instant au soi-disant « esprit du 11 Janvier »… on le voit bien aujourd’hui l’esprit en cause, il s’agit de celui qui, sous le couvert des Lumières et de la liberté d’expression, se fout grassement de la gueule des mongoliens à l’instar du dernier des beaufs, objets privilégiés de son mépris systématique et récurrent. On aurait pu trouver autre chose pour soulever l’enthousiasme des foules crédules, un symbole un peu grandiose et exaltant…mais non, on a choisi de s’identifier à la bande d’abrutis cyniques qui bricolent ce torchon minable…et aujourd’hui on a bonne mine. Enfin, heureusement personne, excepté les quelques neu-neu abonnés qui ne le foutent pas direct à la poubelle, ne lit plus Charlie; par ailleurs les media se sont bien gardés d’évoquer si peu que ce soit la « une » en question : ainsi le marcheur moyen du 11 Janvier conservera-t-il ses illusions béates. C’est y pas plus sympa comme ça?

En même temps, me direz vous, nos petites histoires miteuses sur fond de controverse à vingt sous la tonne ne pèsent que dalle en comparaison des horreurs qui se perpètrent quotidiennement au Proche et au Moyen Orients. J’en conviens. Il nous appartient cependant de bien observer -et de près- notre connerie nationale, celle qui sourd de Charlie, de « l’esprit du 11 Janvier », des « Valeurs de la République » et de tout ce fatras pathétique d’aveuglement et de naïveté mêlés qui tend à nous faire croire, à nous autres Franchouilles, que nous détenons la recette miracle de l’harmonie politique et du « vivre-ensemble ». Non seulement nous ne sommes pas à l’abri d’une cagade du genre de celle qui vient de se produire à Ankara mais encore nos banlieues regorgent-elles de jeunes gens prêts à nous combiner une petite intifada maison contre l’oppresseur Céfran, valet servile de la Juiverie internationale. Il se trouvera forcément parmi les millions de CPF (1) fabriqués à grands coups d’allocations familiales, quelques kamikazes prêts à se faire péter au beau milieu d’une manif en échange d’une bonne planque au Paradis; sans oublier nos dizaines de milliers de moudjahidins du pauvre décidés, faute de tous pouvoir combattre dans les rangs de l’Etat Islamique, à se colleter à la République et à ses CRS (pas SS vu la cote de ce vieil Adolf dans nos quartchiers sans-cible). Lesdits quartchiers regorgent depuis bien longtemps d’armes de guerre et d’explosifs, il faudra bien un jour que cela serve à quelque chose, comprenez vous?

Tout est lié, en somme, la brutalité vulgaire du procès fait par la Bien-Pensance Gauchiarde à Mme. Morano, son exclusion servile des listes « Républicaines », l’air désemparé d’un Sarkozy qui n’a jamais vraiment su comment attraper le bâton merdeux vicieusement tendu par son ex-copine, ces choses-là témoignent ensemble de l’incapacité de nos politicards à faire face aux dangers qu’ils ont eux même suscités. Nous nous trouvons aujourd’hui dans une impasse : l’ennemi a élu domicile, bien présent chez nous, déterminé à nous crever la peau à la première occase…nous continuons pourtant à lui faire les yeux doux, à lui passer la pommade, la rhubarbe, le séné, enfin tout ce qui pourrait, croyons nous, l’inciter à se tenir tranquille. L’avertissement lancé par cette brave Nadine, fille d’immigrés Ritals, possédait le mérite de la simplicité et de la clarté : les non-chrétiens originaires d’Afrique et d’Asie qui s’installent ici sans qu’on nous demande notre avis, ne sauraient nous imposer ni leurs mœurs, ni leurs coutumes ni leurs croyances. Il leur appartiendrait au contraire de faire tous leurs efforts pour se couler dans le moule national comme l’ont fait jadis les Italiens, Polonais et autres Ibériques venus gagner en France le pain dont ils manquaient chez eux. Seulement, pour ce qui concerne les bons Musulmans, une telle assimilation apparaît rigoureusement impossible : la Loi de Dieu prime sur celle de la République! Les règles qui régissent la vie publique et la vie privée émanent d’Allah, pas question d’y déroger d’un iota pour satisfaire aux exigences impies d’un État d’infidèles. La voilà, l’impasse!

Cela dit, je ne sais pas si vous l’avez remarqué -moi oui-  depuis quelques temps nous voyons fleurir à tous les coins de rue, non seulement des femmes voilées, phénomène désormais tout à fait habituel, mais encore de jeunes hommes bien bruns et bien barbus. Plutôt des trentenaires, voyez vous? Des types qui travaillent, manifestement, je ne parle pas des salafistes en djellaba, non des mecs normaux, comme eût dit le camarade Collucci, des clampins comme vous et moi…enfin pas tout à fait si l’on s’en réfère notamment au teint sombre ainsi qu’au regard noir et sévère qui accompagne presque toujours le système pileux débridé. Alors, à votre avis il s’agit de quoi? Bon, allez, moi je veux bien, la barbe revient à la mode, certes… oui mais enfin, ce genre de barbouze ce serait plutôt celle qu’exige le Prophète, non? Encore qu’il s’agisse là d’une controverse sans-fin qui divise les « savants » de l’Islam : a t-on on le droit de tailler ou pas? Diable, vous vous rendez compte? Le cas de conscience! Oui mais bon, en gros, si j’ai bien compris, l’important consiste a arborer plein de poil sur les joues. Après Dieu reconnaîtra les siens et les glabres n’en seront pas, ça au moins on peut en être sûr. Ainsi, cheminant peu à peu dans le maquis touffu des prescriptions islamiques relatives aux pilosités faciales, je commence à me faire une religion (moi aussi) à cet égard : bon sang mais c’est bien sûr, ce phénomène étrange que nous observons désormais n’est rien d’autre que la « Génération Mitterrand »(  voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-generation-mitterrand-102205702.html )! Ces jeunes barbus naquirent tous plus ou moins entre 1981 et 1995! Bravo Tonton, pour toi c’est la victoire posthume! Je me trompais, la génération en question ne se résume pas à Mohamed Merah, il s’agit de bien pire : des millions de barbus plutôt propres sur eux et, en quelque sorte, intégrés! Vous entendez ça, les copines? Numérotez vos abattis, la burqa n’est pas loin… En tout cas, s’il vous prenait l’idée de jouer à Tennis-Barbe – je suis tout prêt à vous en expliquer les règles- voilà le bon moment, vous trouverez du grain à moudre comme disait Dédé, le Bergeron de ces dames, ou plutôt du poil à gratter si vous préférez… mais croyez moi, ne grattez donc pas trop, le Prophète pourrait bien vous faire les gros-yeux…voire plus si affinités!

J’espère en tout cas ne pas m’être montré trop rasoir… J’embrasse les copines et salue les copains (comme on disait temporibus illis et sans contrepet poissonnier).

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) »Chances pour la France » voyons!

Le célibat des prêtres homosexuels

Pourquoi ne pas le dire bien franchement, sans vaine circonlocution, sans tourner autour du pot, sans rechercher à tout prix le faux fuyant voire le faux semblant? Oui, pourquoi? Je vous le demande! Vous croyez que ça fait avancer le schmilblick, vous, de se planquer derrière son petit doigt, de faire comme si ma tante en avait, histoire qu’il me fût permis de l’appeler « mon oncle »? Allons donc, soyons un peu sérieux, que diable! Cessons de nous payer de mots!…Hein? Quoi? Comment? Que dites vous? Ah, j’entends bien : « accouche! » Oui, d’accord, l’on ne saurait être plus poli! Bon, enfin, alors voici où je voulais en venir : Vladimir Putin, Tsar (tempion) de toutes les Russies y compris celles du fond, tout là bas, la où les mecs se trimballent à dos de gros rennes pleins de poils et de cornes en déterrant de temps en temps un mammouth laineux surgelé pour s’arrondir les fins de mois, Valdimir Putin, disais-je, n’apparaît sans doute pas comme un très grand homme d’état, il n’est par ailleurs que très moyennement sympathique et, pour tout dire, il a franchement l’air d’un gros connard dont personne ne voudrait comme copain. C’est là, en tout cas mon sentiment, ça vaut ce que ça vaut mais je n’en ai pas d’autre à vous servir, il faudra bien vous en contenter. Cependant, alors, comment expliquer que cette espèce de malotru brut de fonderie se permette- et à juste titre- de donner des leçons de stratégie politique internationale à des hommes de bien, aussi fins, spirituels et cultivés que Barack-Hussein Obama, Prix Nobel de la Paix (des races) et son fidèle coadjuteur François Hollande, dit Culbuto, dit Mousident, dit Hollandouille, ex-inséminateur en chef de Ségo La Pintade?

Alors voilà: comme j’ai encore appuyé sur le mauvais bouton de ce putain de WordPress qui vous colle la mise en brouillon derrière le bidule pour publier, je me trouve dans l’obligation absolue de vous le dire tout de suite et même plus vite que ça, vu que je passe chaque fois pour un con ou pour un gâteux, à balancer dans la nature des gribouillis pas finis et forcément truffés de maladresses littéraires sinon de fautes d’orthographe. Donc, en un mot comme en cent, l’explication tient en ceci : la conception que nourrissent les Russes de la démocratie. Contrairement, en effet, à nous autres, fabuleux Occidentaux engraissés aux Lumières et aux élucubrations maçonniques, les Russkofs se choisissent de temps à autre un patron – s’il leur convient ils le reconduisent indéfiniment dans ses fonctions- et, au lieu de l’emmerder aussitôt élu à l’empêcher de travailler, à lui coller dans les roues tous les bâtons oppositionnels possibles, à l’attendre au moindre tournant avec la ferme intention de lui placer le croche-patte qui tue, ces braves Slaves lui laissent les coudées franches pour s’occuper des affaires du pays comme bon lui semble et en employant les moyens qui lui paraissent adéquats. Si le type fait l’affaire, il dispose de tout son temps pour s’occuper du boulot sans se préoccuper le moins du monde des vociférations stériles des quelques hurluberlus à qui ça ne plait pas. Du coup, il apprend le métier, se bricole son petit réseau, décide en son âme et conscience (en admettant qu’il en possède une) et, en conséquence, se trace une ligne de conduite raisonnée là où ses collègues de l’Ouest se contentent de faire de la communication au jour le jour et de girouetter  dans le sens présumé du vent qui souffle de leur Opinion à la con. En somme, non seulement, sous l’influence des oligarchies discrètes qui tiennent les media, nous choisissons les plus mauvais, mais encore leur lions nous les pieds et les mains afin qu’ils se pètent la gueule dès le départ et rampent ensuite tant bien que mal au milieu des mollards et des crottes de chiens! Il ne faut pas chercher plus loin les raisons pour lesquelles Tovaritch Vladimir a toujours vu juste, dès le départ, dans les histoires tordues liées à la crise syrienne, alors que les deux autres rigolos susdits n’ont cessé de louvoyer en tout sens, de jeter du carburant dans le brasier et puis de bombarder au pifomètre des sites plus ou moins inoccupés afin d’éviter tout risque de blesser qui que ce soit. D’ailleurs, aussitôt que les avions russes se sont mis sérieusement à faire la guerre, on a bien vu les Amerloques, essayant de les imiter afin d’éviter de passer pour des manches à balais, commencer par bousiller un hôpital…mes parents me disaient toujours « on se méfiait des avions allemands mais quand on a vu arriver les Américains ce sont eux qui nous ont le plus collé la trouille à balancer leurs bombes n’importe où et n’importe comment »…comme quoi rien n’a changé depuis la der des der!…Alors quand je vois nos Grands Humanistes style Obama, Hollande et compagnie, donner au monde entier leur merveilleuse démocratie en exemple, je m’interroge un peu…on ferait peut être bien de ne pas trop la ramener, voire d’essayer de réfléchir à ce qu’on pourrait changer, histoire de devenir un peu moins nazes…parce que nous autres, en Europe, nous changerons bientôt, forcément, la Charia nous pend au nez, mais ces pauvres Américains, c’est pas les Black-Panters qui vont les sauver, pas vrai? Leurs Muslims n’ont aucune chance d’arriver un jour au pouvoir, cependant que les Catholiques s’apprêtent doucement à devenir majoritaires au pays de l’Oncle Sam, c’est l’affaire de quelques années…alors, en plus, avec un Pape gauchiard comme on n’en avait encore jamais rêvé, même dans nos pires cauchemars, je les vois mal embarqués les bouffeurs de chewing-gum…heureusement qu’il nous reste Vlady pour nous tirer du pétrin…c’est fâcheux pour les Ukrainiens mais que voulez vous, ils n’ont jamais eu de pot, les malheureux, faut s’y faire!

Remarquez, dans un autre ordre d’idée, j’ai l’air comme ça de m’acharner bec et ongles sur le Pape. J’en connais, et non des moindres, qui me le reprochent amèrement. Bon d’accord, je l’avoue, ce brave François me va un peu à rebrousse-poil,  je n’y puis rien, il me semble bourré de ces bonnes intentions qui revêtent si proprement les chemins de l’enfer… Cela dit, ma foi (enfin ce qu’il en reste), je ne saurais lui tirer dessus à boulets rouges sans discernement ni modération. Lui aussi, il essaie de faire son boulot et je reconnais que c’est plutôt difficile, par les temps qui courent. Alors là, aujourd’hui, il nous relance le Synode sur la Famille. Bon nous le vîmes déjà l’an dernier, dans le genre bâton merdeux on aurait du mal à trouver mieux. Le gros du problème concerne manifestement les divorcés. On en fait quoi des divorcés catholiques qui voudraient bien tâter encore un peu de l’hostie mais qui se voient excommuniés par une Église impitoyable, dépourvue de la moindre compréhension pour les aléas des amours modernes, en un mot totalement fermée aux réalités qui régissent l’existence d’une proportion croissante de leur clientèle : une erreur, pour ne pas dire une faute, en termes de marketing bien compris. Il le sait bien Francesco-Gaucho, c’est quasiment suicidaire, faut bouger sur ce coup là sans quoi, à terme on est cuits vu que de nos jours le divorce constitue l’aboutissement naturel du mariage. Autant l’admettre une fois pour toutes, catholique ou pas, personne ou presque ne peut désormais tenir le choc enchaîné toute une vie au même con-joint (nos seulement c’est riche de sens mais encore ça fonctionne aussi au féminin, bien sûr, foin du sexisme!). Ça c’est des trucs qui marchaient à bloc lorsqu’on crevait jeune, le temps de fabriquer quelques chiares et pfuiitt…terminé, l’un des deux passait l’arme à gauche et l’affaire se trouvait dans le sac…enfin façon de parler. Les Noces d’Or apparaissaient comme un évènement tellement extraordinaire qu’on venait de partout pour contempler le phénomène, ça tenait du miracle! Maintenant les noces de diamant tendent à se banaliser, alors même que l’écrasante majorité a déchiré le contrat depuis belle lurette! Vous concevez, vous, que le Pape continue à exiger des absurdités pareilles? Soixante ans de vie conjugale? Non mais on part en couilles, là, faut réagir! Et en effet il se bouge le popotin François, et il a du mérite parce que parmi les prélats qui comptent, beaucoup se déclarent farouchement opposés à toute évolution sur ce coup-là. Pas question de lâcher le morceau, le mariage, l’air de rien, constitue la pierre angulaire, peut être même la clé de voûte de l’Église : vous y touchez un tant soit peu et tout s’écroule!…En même temps ce n’est pas faux, ça demande réflexion…voilà pourquoi il a pensé au Synode, le Saint-Père, c’est courageux si on regarde bien…surtout qu’il se trouve- et parmi ses copains- des petits rigolos pour lui savonner  la planche!

Eh oui! Voilà-t-il pas l’autre couillon de Mgr. Krisztof Charamsa, membre éminent de la Curie et polak par surcroît, qui nous balance un coming-out retentissant avec présentation officielle de son ami de coeur et petits bisous mutins devant les photographes! Il a bien choisi son moment tiens! Ah le pédé, dites donc! Lui faire ça au Souverain Tompife juste le jour du synode, c’est y pas synoque comme procédé, bordel de…oui bon, enfin vous voyez, quoi! Et le mec qui en rajoute comme quoi il sera sanctionné grave parce que le fait de filer le parfait amour avec un bonhomme constituerait une circonstance aggravante (comme si les curetons venaient présenter leurs maîtresses en public!)…non, décidément un bel enculé, ce Chamsara! Et d’en rajouter comme quoi l’Église aurait cinquante ans de retard en laissant les invertis se morfondre dans une clandestinité sordide! Et Paul VI, alors? Personne n’est venu l’enquiquiner avec son joli petit acteur de cinoche, que je sache…et pourtant ça date vachement Paul VI! Alors merde, enfin, suffit d’un peu de décence et de discrétion et tout baigne dans les Saintes-Huiles, c’est tout de même pas sorcier!…Sans compter que si on laisse faire ils sont foutus de nous demander la fin du célibat des prêtres homosexuels, ces enfoirés! Non décidément il a du mérite Papa Francesco, même s’il affiche un peu des idées à la con, je l’avoue, je préfère être  à ma place qu’à la sienne…et pourtant c’est vachement bien, Pape…et puis ça vous pose drôlement auprès des gonzesses, vous pouvez me croire!

Allez, j’espère que vous, vous me pardonnerez, parce que Dieu, Lui, il ne me loupera pas!

Portez vous bien et à la semaine prochaine.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN.