Ils n’en mouraient pas tous…

On a bien rigolé, tout de même, la semaine dernière! L’histoire de la quéquette à Benjamin ça restera comme un must du comique républicain. Plus fort que Félix (Faure) lequel y avait pourtant laissé les quilles, plus drôle que les minableries pédophiles du vieux camarade Le Troquer (1), plus spectaculaire que les aventures new-yorkaises de Minou la Tringlette, plus graveleux que les petites escapades Hollandouilliennes Rue du Cirque au point du jour! Ce ne sont pas les comédies grivoises qui manquent, au sein de notre admirable Démocratie, reconnaissons que la bande de rigolos qui nous gouverne ne manque ni de libido ni d’imagination pour la satisfaire! Cela remonte même à l’Ancien Régime qui, lui aussi, savait y faire dans le domaine de la fornication crapuleuse.
Sauf qu’aujourd’hui nous avons le digital, enfin le numérique, je veux dire le smartphone, cet appendice de nous mêmes aussi indissociable de nos personnes que nos yeux, nos cheveux (pour ceux qui en ont encore) ou, bien sûr, notre appareil pornographique, celui que l’infortuné candidat à la Mairie Parisienne filmait si complaisamment en pleine action onaniste. De nos jours vous pouvez pratiquement tout faire et tout de suite, grâce à votre auxiliaire de poche, la prothèse magique qui vous met le monde entier à portée de main et vous propulse partout où vous le souhaitez à la vitesse de la lumière. C’est quelque chose, vous savez, faut reconnaître! Moi qui suis né dans la première moitié du siècle dernier, je sais de quoi je parle! Mon enfance, au demeurant plutôt paisible, s’est passée sans téléphone à la maison, la haute technologie communicatrice se trouvait alors exclusivement représentée, chez nous, par ce meuble admirable que mon père appelait « le poste de T.S.F.« . L’objet en question, fort décoratif au demeurant puisque fruit d’un design art-déco du plus heureux effet, nous permettait, à l’issue d’un délai de pré-chauffage inférieur à deux minutes, d’accéder aux « informations » -durant lesquelles la puissance paternelle recommandait de fermer sa gueule sous peine d’un coup de pied au cul à ne pas s’asseoir pendant plusieurs heures- ainsi qu’à diverses émissions de divertissement depuis les chansons de Gloria Lasso, d’André Clavaud, sans oublier (déjà) Line Renaud et sa « Cabane au Canada », jusqu’au théâtre radiophonique, lequel nécessitait juste un peu d’imagination pour se figurer le décor ainsi que les tronches des protagonistes. Jamais, alors, ni même plusieurs décennies plus tard, nous n’aurions imaginé nous trimballer un jour munis d’un ustensile diabolique capable de nous tenir lieu de téléphone, certes, mais aussi d’ordinateur, d’appareil-photo, d’encyclopédie… bref de tout un tas de merveilles trop longues à énumérer et, aussi, de cerveau auxiliaire, sinon principal dans la plupart des cas.
On a peine à évoquer ces temps où le premier ancêtre venu du petit Grivois à son Présipède, s’il eût souhaité se filmer les plaisirs solitaires pour en faire profiter la dame de ses pensées, se fût retrouvé bien embêté avec sa caméra 8mm qu’il fallait tenir à deux mains, sans parler d’un mécanisme à remonter à chaque minute. N’oublions pas, ensuite, le développement de la pelloche, envoyée à l’usine Kodak et retournée sous quinzaine, bonjour discrétion et immédiateté! Même pour une simple photo, je m’en souviens comme si c’était hier, et pourtant on dirait la préhistoire! On apportait le petit rouleau impressionné au photographe du coin, lequel, sous quelques jours, vous rendait votre petit paquet de clichés accompagné des négatifs…il regardait les tirages, le type, pour contrôler la qualité de son boulot! Vous n’imaginez pas qu’on allait se risquer à l’ image compromettante, tout le pays l’aurait su en pas vingt-quatre heures! Pour vous dire à quel point la vie s’est trouvée totalement transfigurée par le smartphone, n’est ce pas, quand on y songe un peu on réalise le bouleversement.
Et pour ce qui concerne le pauvre couillon d’ex-candidat, fût-il venu au monde quarante ans plus tôt, sans doute eût il échappé au scandale masturbatoire … et aux suites indéfinies  que lui réservera Piotr, l' »artiste » ruskof, lequel s’apprêterait, comme promis, à balancer sur la toile un nouveau petit stock de cochonneries griveauoises! Il ne s’en remettra pas, le Benjamin,  la haute technologie nous aura apporté au moins ça, bon débarras!

En revanche, là où nous commençons à moins rigoler, car la haute technologie ne nous y sera pas d’un grand secours, c’est sur le terrain du virus chinetoque. Voilà une affaire qui me semblait plutôt bénigne, voire négligeable, vu toutes les aventures tragi-comiques que nous vécûmes par le passé en matière de nouvelles maladies plus ou moins aviaires et généralement pas bien méchantes pour notre espèce. Je me souviens notamment de l’époque Roselyne Bachelot, la grosse gourde qui nous avait acheté, sous Sarko, je ne sais plus combien de millions de doses de vaccin contre la « grippe porcine »! Elle nous en avait collé pour deux milliards d’Euros, l’andouille, puis concocté des séances de vaccination collectives sur l’ensemble du territoire, le tout aboutissant à un flop absolu, la quasi-totalité des produits en cause ayant fini à la poubelle. Elle n’avait même pas, semble-t-il, pris de pognon au passage… ou alors vraiment pas beaucoup, c’est vous dire! Bécassine au ministère!
Mais aujourd’hui, même si la dame Lévy née Buzin s’en est allée en campagne parisienne en suppléance du montreur de bite dont nous parlions plus haut, nous avons encore une sacrée pointure à la tête du ministère en cause, le sieur Véran, socialiste macronnisé de la plus belle eau, le même format que Griveaux, si vous voyez, ça donne une idée… Et ce garçon risque maintenant de se retrouver aux prises avec un gros-gros problème, je ne vous dis pas!
Enfin si, je vous dis, au contraire, je vous dis ce que vient de sortir Xi Jin Ping soi-même, c’est du lourd, vous l’allez voir!  » Le coronavirus est la plus grave urgence sanitaire en chine depuis 1949! » voilà ses propos retranscrits tel-quel, lapidaires, sans altération ni nuance, dans leur simplicité tragique! Malgré toutes les calamités qui leur sont tombées dessus depuis la Longue Marche et l’apothéose du Président Mao, ils n’avaient pas encore connu ça, les Magots! De l’aveu même de l’hyper big-boss du pays au milliard et demi d’habitants, le plus grave c’est ce putain de Covid 19! Personne n’avait vraiment vu venir le coup! Et moi, ce qui m’inquiète dans cette affaire c’est qu’ils y laissent des plumes, les Chinetoques, leur économie est en train de se ratatiner comme une vieille mandarine de Zu-Chuan! Je ne vois pas bien l’intérêt qu’ils auraient à la jouer de la sorte s’ils n’avaient pas réellement la sainte-trouille de l’épidémie dévastatrice. Quand on voit leurs rues vides, les rares passants masqués qui foncent se terrer dans leurs cagnas et les avions à l’arrêt, bloqués sur les tarmacs jusqu’à rien de nouveau, on ne croit plus trop à la blagounette du virus coquin, on balise!
Et c’est le cas des Coréens qui ont décrété aujourd’hui l’alerte maximale! Et ça commence aussi à barder en Iran, en Turquie, au Pakistan! La Jordanie ferme ses frontières, les passagers du Diamond Princess, bloqué à Yokohama, claquent les uns après les autres…la frousse gagne du terrain à chaque instant… Toutefois, le plus embêtant c’est l’Italie!
Embêtant surtout parce que ça se passe à deux-cents kilomètres de votre serviteur! Et faut voir les mesures! Les magasins fermés, les rues désertes, les flics masqués qui patrouillent, les barrages à l’entrée et à la sortie des agglomérations, le carnaval de Venise annulé, Milan et sa Fashion-week qui paniquent…mince, on dirait la peste, le choléra, Ebola, ou je ne sais encore trop quelle saloperie mortelle! Donc c’est là, quoi, ça arrive, la chape de plomb ne devrait pas tarder à nous tomber dessus! Je pense que nous allons déguster, nous aussi! Déjà, comme dit la mère Le Pen, ce serait le cas d’en profiter pour bloquer un peu la frontière avec l’Italie, on ferait d’une pierre deux coups, on arrêterait le virus et les « migrants » en même temps…oui enfin, seulement les migrants qui auraient un peu de fièvre, vous savez, faut pas mélanger les procédures!

Allez, préparez vous, les amis, notre nouveau ministre s’est empressé de commander des masques, ça a même été sa première action d’éclat, allez vite chez votre pharmacien en réserver un petit stock! Je ne plaisante pas, vous savez, si ça se trouve la semaine prochaine vous en aurez besoin, ne serait-ce que pour aller faire pisser Mirza, ça va devenir obligatoire!
Courage, en faisant bien attention, certains d’entre nous survivront peut-être…oui, je dis ça parce que le Covid 19, sa cible favorite c’est le vieux… »Ils n’en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés« …

Bonne semaine tout de même et à Dimanche prochain…au moins pour les plus costauds.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

 

(1) L’affaire des Ballets Roses, en 1959…le Socialo Le Troquer Président de l’Assemblée Nationale sous la Quatrième, un solide républicain, organisait des parties fines, joliment agrémentées de petites jeunes filles entre quinze et vingt ans…

Griveauoiseries

Oserais-je vous l’avouer, loin de m’indigner comme tout bon démocrate conscient et politiquement correct, j’ai eu du mal à réprimer un fou rire -certes de fort mauvais aloi- en écoutant le petit candidat macronnique retirer sa candidature à la Mairie de Paris. La mort dans l’âme, la larme quasiment à l’œil et le verbe atone, le garçon expliquait Vendredi dernier, jour de la Saint-Valentin, qu’on lui faisait trop de misères pour qu’il se sente de continuer sa course à l’échalote, par ailleurs perdue d’avance si l’on en croit les sondages. On ressentait bien, en cette fête des amoureux, à quel point la Roche Tarpéienne jouxte le  Capitole! Il croyait sincèrement que c’était arrivé, le petit bonhomme, en ce jour béni de Mai 2017 où son pote Manu emportait la Magistrature Suprême. Propulsé au gouvernement dont il devint rapidement le porte-parole, notre Benjamin adoré, avec son air de se foutre tout le temps de la gueule du monde, sa tête à claques et sa morgue de vainqueur par procuration, avait tout lieu de croire à une carrière politique qui s’annonçait fructueuse et dégoulinante de gloire. Voilà pourquoi, sûr de lui et vivement encouragé par son mentor présidentiel, l’ex-socialo se lança résolument à la conquête de l’Hôtel de Ville, le voisin du bazar éponyme. Et, fort du soutien en béton de son illustre compère Élyséen, il se fit introniser sans coup férir candidat officiel de la Répupu qui Marche, balayant sur son passage les Mounir Mahjoubi et autres Villani, même si ce dernier, têtu comme un psychopathe siphonné des mathématiques, maintint contre vents et marée une candidature tout aussi indépendante que regrettée en Haut Lieu. En attendant il partait au combat, Griveaux, adoubé par le Grand Jupiter et fort du score fabuleux de ce dernier dans les urnes d’un Paris qui lui fut tout acquis lors de son élection en 2017. Manque de pot la donne politique a quelque peu changé, les gilets jaunes, tout ça…sans compter qu’il passe mal, le Benjamin, même un Parigot, bobo et tout ce que vous voudrez s’aperçoit confusément qu’il a affaire à un faisan. Et voilà pourquoi, la candidature Villani aidant, le petit rigolo s’est fait distancer dans les sondages, loin derrière la Mémaire Hidalgo et même sa challenger Rachida qu’on n’attendait pas à pareille fête. Il a eu beau promettre de raser la Gare de l’Est pour installer Central Park à la place, envisager de refiler cent-mille Euros à tout acquéreur insuffisamment-pécunieux d’un appartement intra-muros, rien n’y fit, toujours de plus en plus largué, le Benjamin à son Manu!

On en était là lorsque éclata la bombe atomique! Tout le monde le savait plus ou moins qu’il s’agissait d’un gros branleur, mais de là à voir le phallus de Griveaux en plein auto-astiquage s’étaler sur Internet accompagnée de petits messages coquins manifestement destinés à une personne du sexe! Plutôt bien monté, le Benjamin, sur ce point on ne peut pas trouver à redire, mais tout de même, hein, ça fait un peu désordre, beaucoup, même, trop, pour être lucide! Donc, petit coup de fil à l’Élysée, dans le style « Patron on est mal, qu’est-ce que je fais? »… Je vous laisse imaginer la réponse!
Du coup, évidemment, communiqué illico: « On massacre ma vie privée, ma femme, mes gosses, ma concierge, ma pôv Moman qui s’en remettra pas, tout ça! Donc je me casse, adios muchachos, démerdez vous sans moi! Je la remets dans ma culotte et je m’en vais recoller les pots cassés dans l’intimité familiale, si Bobonne ne me fout pas dehors à grands coups de pompe dans le baigneur…pas gagné cette affaire! »  Et depuis lors:

« Les yeux battus, la mine triste et les loues blêmes,
Il ne dort plus, il n’est que l’ombre de lui même,
Seul dans la rue il rode comme une âme en peine,
Et tous les soirs sous l’Élysée on peut le voir!

Il est foutu sans Macron, le Griveaux, le Griveaux
Il a l’air d’un pauvre con, le Griveaux, le Griveaux,
Et aussi d’un hypocrite, le Griveaux, le Griveaux,
Fallait pas qu’il montre sa bite! »

Bref, la Bérézina griveautesque! Sauf que tout de suite après que le pauvre malheureux a jeté l’éponge, on a vu apparaître sur le devant de la scène un personnage nouveau, aussi pittoresque qu’inattendu, le dénommé Piotr Pavlenski. Un réfugié politique Russe… qualifié « artiste » par les media, débarqué chez nous en 2017 et membre de réseaux d’ultra-gauche proches de certains gilets-jaune. Déjà, l’artiste en question c’est le type qui s’était cousu les lèvres pour soutenir les Femen Russes et qui, un peu plus tard avait cloué, à grands coups de marteau, la peau de ses burnes sur le mausolée de Lénine. En France son œuvre s’est complétée par la mise à feu à la Banque de France, place de la Bastille, ce qui lui valut une peine de prison dont, bien sûr, il fut dispensé comme tout le monde sauf Balkany. Donc un artiste un peu particulier mais artiste tout de même, enfin faut dire comme ça.
Et voilà-t-il pas, donc, que le Russe en question se vantait dès Vendredi dernier, d’avoir publié la vidéo du pénis Griveautien pour parer à tout risque d’élection (le risque d’érection étant pour sa part pleinement réalisé) dudit candidat au poste de « chef de paris » (sic). Il ajoutait, badin, « d’ailleurs j’en ai un stock, de vidéos, sur plein d’autres politicards, et je les balancerai dans la nature quand il m’en prendra l’envie »… Je ne voudrais pas, en ce moment-ci, être à la place des caleçons d’un certains nombre d’éminents personnages, ça doit paniquer grave sous les lambris dorés de la Répupu!
Mais dans la foulée, nous apprîmes que le susnommé Piotr n’était autre, aussi, que l’amant d’Alexandra, la destinataire des petites vidéos romantiques illustrées par la quéquette turgescente du camarade Benjamin. Une plus ou moins avocate de vingt-neuf ans, bien ancrée dans les milieux gauchiards en dépit d’un goût prononcé pour les sacs à main à cinq-mille Euros. Donc on comprend bien l’articulation de tout ce bigntz, le petit Griveaux, Ministre de la Répupu en Marche, approche la greluche en question au cours d’une quelconque soirée bobo; pas farouche pour deux sous, elle se laisse embarquer, passe à la casserole républicaine et le pote à Macron se retrouve accro au point de ne plus penser qu’à elle. D’où les petites vidéos…il a dû y en avoir plein, je suppose… Nous ne sommes sans doute pas au bout de nos visionnages! Juste une précision, Griveaux, malin comme un renard qu’une poule aurait niqué, disposait d’un logiciel permettant de détruire ses  messages au fur et à mesure… Sauf que, prudente, Alexandra s’empressait de les sauvegarder tout de suite! Comme quoi elle devait avoir une petite idée derrière la tête, l’avocate!
Et puis, pour compléter le tableau, apparut simultanément un autre avocat, celui du sieur Piotr, Maître Juan Branco, encore un ultra-gauchiard de derrière les fagots, proche des milieux black-blocks et mouillé jusqu’au trognon dans l’activisme anti-macron. Il figurait même au plus près des défonceurs de la porte du ministère Griveaux, en Janvier 2019! Elle est pas belle, la vie?
Aux dernières nouvelles, à la suite du placement en garde à vue des amants fatidiques, Alexandra et Piotr, Maître Branco devait assurer leur défense… Or le parquet s’y oppose formellement, chose qui ne se produit que dans les cas graves, complicité avérée notamment… On nage en plein marécage crapoteux! Comme disait le Médécin-Major de mon paternel: « Il y en a qui vont fourvoyer leur zigomar à coulisse dans des endroits où je ne voudrais pas mettre le bout de ma canne! » Je veux parler de notre copain Griveaux, n’est-ce pas, mais bon, il ne s’agit après tout que d’un socialiste formé au cabinet de Strauss-Kahn, dit Minou la tringlette  il a des excuses, ce pauvre garçon!

Tranquille, cependant, Mme. Lévy née Agnès Buzin se porte candidate pour remplacer ce dernier dans l’élection parigote…Bon choix certainement dicté par l’ami Présipède qui devait commencer à trouver le temps long. Là, nous avons la candidate idéale, lisse et bien propre sur elle, impeccable comme ministre de la santé, poste auquel elle s’est rendue tellement irremplaçable que notre Premier-Ministre Barbapoux n’aura aucun mal à la remplacer. Et puis, pas de casserole, voyez vous, ça compte beaucoup ça…bon, à la rigueur quelques « liens d’intérêt » avec l’industrie pharmaceutique, et puis aussi, à la rigueur, un petit coup de népotisme pour propulser son mari à un poste de Conseiller d’État pour lequel il ne dispose d’aucune compétence… mais qu’est-ce qu’on en a à foutre de la compétence des Conseillers d’État en service extraordinaire, c’est juste un truc qu’on refile aux copains pour s’arrondir les fins de mois, vous savez.
Tout va donc pour le mieux dans la meilleure des Macronnies possibles, exit Benjamin, Agnès arrive, on verra bien la suite, de toute façon ça ne changera absolument rien au bordel ambiant!

Bonne semaine à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Beugs démocratiques

Allez savoir pourquoi, parfois la Démocratie, dont nul n’ignore qu’elle ne se trompe jamais, par construction, par définition, par tout ce que vous voudrez, connaît des dysfonctionnements bien embêtants. Souvenez vous, par exemple, du 21 Avril 2002, date qui équivaut pour le gauchiardisme franchouille à celle de l’assassinat de Louis XVI vis à vis des Royalistes, ou bien encore au 18 Juin 1815 (1) des Bonapartistes. En dépit d’un résultat finalement défavorable au Papa de la Marine, ça les a marqués comme au fer rouge, nos compatriotes gaucho-bien-pensants, ce 21 Avril de sinistre mémoire! Fallait voir, d’ailleurs, la levée en masse des troupes à l’occasion du 1er Mai qui a suivi! Ça, croyez-moi, je ne suis pas près de l’oublier! Le ban et l’arrière-ban de tout ce qui est censé posséder les idées convenables! J’ai vu des gens, dans ce cortège fabuleux, dont jamais je n’eusse imaginé, dans ma bonhommie naïve, qu’ils puissent défiler aux côtés d’abrutis à grosse-caisses et trompettes tonitruantes, au milieu de la masse effrayante des démocrates ulcérés, des connards endoctrinés et des gros hypocrites qui se devaient d’être vus ce jour-là en si avantageuse compagnie. Au fond, tous ces minables défilaient bel et bien contre le suffrage universel, pour justifier leurs fromages et pour faire en sorte qu’il perdure au delà du second tour. Personne ne croyait vraiment à un éventuel succès de l’affreux mais tous étaient révulsés à l’idée que leur candidat bien aimé, Jospin de la Jospinette, ait pu se gameler face à l’indicible représentant haineux des HLPSDNH (2). La sacro-sainte Démocratie avait foiré! Impensable, un cauchemar, vivement qu’on se réveille, nom de dieu! Curieusement, quand la rejetonne de l’infâme en question se retrouva, elle aussi, au second tour en 2017, les mêmes indignés, sans doute rétamés par l’âge et le naufrage de la Gauche, se montrèrent beaucoup plus discrets. Le 1er Mai 2017 fut quelconque et le second tour régla la question conformément aux fondamentaux de la République, lesquels ne sauraient tolérer l’élection de fachos, si dédiabolisés soient-ils.

Donc, l’infaillibilité de la Démocratie, postulat assez comparable à celui, de même nature, qui s’applique au Pape, ne saurait en aucun cas se voir mise en cause. Vous comprenez bien à quel point, ce faisant, on démolirait d’un seul coup l’ensemble des fondations sur lesquelles reposent nos Institutions Politiques d’inspiration maçonnique, les seules qui se respectent! Un peu comme si, en Chine, on se permettait de discuter des petits inconvénient du Parti Communiste. Inimaginable, évidemment! Oui, certes, seulement comment fait on, avec des présupposés pareils, à expliquer l’élection de Trump, hein? Tant que des urnes sortent des gens bien comme il faut, tout baigne, on peut y aller franco (oui, mais sans majuscule, faut pas déconner). En revanche, dans certains cas, l’infaillibilité précitée devient difficile à démontrer. Et c’est bien ce qui les chiffonne, tous les penseurs orthodoxes, de temps à autre ça beugue au point d’assurer l’arrivée au pouvoir de vils nauséabonds, genre Orban, Salvini, Bolsonaro, enfin les Populistes, quoi, cette nouvelle vérole qui nous court depuis quelques temps sur le suffrage. A tel point que Baverez soi-même, le libéral-bien-pensant de service, en a bavé un nouveau bouquin, « L’Alerte Démocratique » dites donc, ça vous a une sacrée gueule, ça, pas vrai? Rien que le titre vous dispense pratiquement de lire le reste, vous connaissez déjà le contenu! Bien sûr, je ne lis pas cette sorte d’opuscule propagandiste, cependant j’en ai ouï parler, l’idée c’est « les salopards populistes se servent de la démocratie pour se faire élire, après quoi ils confisquent le pouvoir, comme en leur temps Mussolini et son pote Hitler« , voyez vous? Et la conclusion ce serait à peu près « pas de démocratie pour les ennemis de la démocratie« . Donc, chouette programme en vérité…ben oui mais comment on fait? Et c’est là que ça se complique, on reboucle sur l’intangibilité, un citoyen-une voix et la Démocratie reconnaîtra les siens! L’idéal, qui consisterait à interdire l’isoloir à ceux qui votent mal, apparaît comme une vue de l’esprit, comment voulez-vous? Resterait la possibilité d’interdire les candidatures qui puent, ce qui pourrait résoudre le problème. Certes mais, là encore, comment on fait, hein? On ne peut tout de même pas remettre en service l’homologation des candidatures, comme au temps du Consulat à Vie, par exemple! Ah non! Pas question! Il faudrait tellement changer les Constitutions, les déclarations des Droidlom, tout ça, qu’on finirait par se contredire au point de n’y plus rien comprendre. Alors, il est bien sympa, Baverez, de tirer la sonnette d’alarme, mais ça va où son alerte, je vous le demande? Resterait encore l’idée de dissoudre les partis politiques mal pensants, ceux qui présentent les candidats populistes qui sentent mauvais… Ben oui mais alors il faudrait commencer par le Parti Républicain Amerloque, celui de Trump! Parce que le gros du problème, qu’on le veuille ou non, il vient de là (mais non, il ne vient pas du blues, qu’est-ce que vous racontez!), cette visqueuse anomalie de Trump, ce pelé, ce galeux, ce gros n’importe-quoi! C’est lui le phare du populisme international! Lui qui s’arrange avec la démocratie, avec les Institutions, qui a tout pourri le système U.S., si joli au temps béni de Saint Barack-Hussein, qui salit tout ce qu’il touche à commencer par White House, le symbole jusque-là immaculé (pas de mauvais esprit SVP!) de la plus belle démocratie du monde…et non pas « au monde » pour ne pas céder au peigneculisme à la mode. Il a tout salopé, l’infâme, la Maison Blanche, le Sénat, la Cour Suprême, tout vous dis-je! Et lorsque les gentils Démocrates (eh oui, « démocrates » ce n’est pas par hasard…) qui lui courent aux basques depuis son élection -car avant-même qu’il ait commencé quoi que ce soit, ils voulaient sa peau ces braves-gens- lui foutent un procès en impeachment, le sinistre fumier n’a même pas la décence de se laisser condamner! Au contraire, il se sert de sa majorité sénatoriale pour obtenir un scandaleux acquittement, l’ordure! C’est, comme dit le camarade Baverez, un abus de démocratie, voilà! Quand on est accusé par des Démocrates, bordel, on n’en appelle pas à la démocratie, on se laisse condamner, crédieu! Vous voyez la saloperie que c’est, ce Donald, n’est-ce pas?

Le malheur c’est qu’il fait école, le saligaud, avec son mur anti-invasion il en séduit beaucoup, des sales fachos, à commencer par les mauvais Européens, ceux qui ne veulent pas se laisser envahir, genre groupe de Visegrad mais aussi, aujourd’hui, la Thuringe.
La Thuringe, dans le domaine des couacs démocratiques, on peut la considérer comme un cas d’école. Figurez vous, que dans ce land Est-Allemand, le candidat de la CDU s’est fait élire avec les voix de l’AfD, les néo-nazis, vous savez, la Peste Brune, ceux qui s’opposent à l’invasion de l’Allemagne par les gentils migrants. Bien entendu, déjà qu’on n’a pas le droit de mal penser à ce point, ces charognes-là, pour faire bon poids, on les accuse de vouloir remettre le Führer au pouvoir, avec solution-finale et tout le toutim. Bon, c’est assez con, vu que le sieur Hitler sera difficile à ressusciter et que de toute manière le danger, pour ces ignobles, vient des Musulmans et non pas des Juifs. Mais bon, on s’en fout, l’essentiel étant de les discréditer complètement (les AfD, pas les juifs, voyons!).
En tout cas, elle a vu rouge, la mère Angela, c’est le cas de le dire puisque ses alliés socio-démocrates ayant exigé la tête du dirigeant élu avec les voix qui puent, elle a obtempéré aussi sec tout en virant, en supplément de programme, un secrétaire d’état coupable d’avoir adressé des félicitations à ce dernier. Et puis, tiens, il va falloir re-voter, en Thuringe, quand la démocratie infaillible se goure, il faut remettre le couvert, que voulez vous! Juste un truc: comment faire pour que les électeurs mal-votants changent d’opinion en l’espace d’un mois?…Eh oui, pas évident! A part mettre un feldgendarme dans chaque isoloir… On va bien finir par y arriver, vous savez, sans quoi on finirait par se les récolter partout, les Populistes au pouvoir! Pas d’autre solution! Vous n’envisageriez pas une seconde, j’espère, de mettre un coup d’arrêt à l’immigration! Faut pas déconner! Alors oui, le feldgendarme…et pourquoi pas, après tout, quand on a des opinions présentables on n’a rien à cacher, que diable, et surtout pas dans l’isoloir! Et puis si la Démocratie est à ce prix, n’est-ce pas…

Que ladite Démocratie étende ses bienfaits sur vous tous et qu’elle vous ait en sa Sainte Garde.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Waterloo, pardi!

(2)Les Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire, comme on dit…

Un petit coup de Charia

Super-bonne nouvelle, le nombre de morts par accident de la route baisse encore en 2019! Neuf de moins que l’année précédente, dites-donc! Eh bien vous savez, c’est grâce aux quatre-vingts kilomètres-heure, voilà, autrement dit il s’agit de l’œuvre de Barbapoux, notre bien aimé Premier-Ministre -ex et sans doute futur maire du Havre- dont l’opiniâtre volonté a su imposer cette mesure automobilo-salvatrice. En même temps, comme dirait Présipède, la destruction de milliers de radars par des Gilets-Jaunes dépourvus du moindre sens civique mais résolus à conserver coûte que coûte leurs permis de conduire, aurait dû au contraire, entraîner une hécatombe circulatoire. Enfin cela paraît logique puisque chaque appareil à piéger les automobilistes évite censément un ou plusieurs décès chaque année. Vu qu’environ 2000 de ces saloperies se trouvent désormais hors-service, le nombre de macchabées aurait dû suivre et donc croître dans les mêmes proportions… Voilà qui paraît bien curieux, tout de même… Alors on se résume, 331 décès prétendûment évités par les quatre-vingts à l’heure, chiffre aimablement proposé par la Sécurité Routière, contre…allez, disons gentiment 1000 cannés de plus suite au bouzillage des radars, on devrait se retrouver avec au moins 669 morts supplémentaires et non pas neuf de moins… Bizarre, ne trouvez vous pas? Je ne vois qu’une explication, les copains Gilets-Jaunes, conscients de leur responsabilité, ont concentré l’effort sur les machines impropres à éviter des accidents mortels…comme quoi il devait y en avoir un sacré paquet! Partant de ce constat, il apparaîtrait incongru de réparer les matériels en cause…c’est pourtant ce que font nos Autorités présumées compétentes…Des fois, je vous l’avoue, on a du mal à comprendre…
En tout cas, radar ou pas radar, la seule catégorie qui enregistre une recrudescence de zigouillés de la route ça reste les vélos. Remarquez, cela ne m’étonne absolument pas, et ce pour deux raisons, la première étant que la petite-reine (comme on disait avant-guerre) devient l’arme absolue des Bobo-Ecolos; la seconde raison provenant de l’inattention totale portée par la plupart des conducteurs de bagnoles au pauvre couillon de cycliste: pour le chauffeur moyen, la bicyclette n’existe pas, il l’ignore totalement et donc lui roule dessus, je vis cela tous les jours et ne parviens à m’en sortir que grâce à une méfiance naturelle qui me fait trouver des ruses de sioux pour échapper à ces abrutis du volant. Et voilà pourquoi le Bobo-Ecolo sus-visé ne dispose pratiquement d’aucune chance d’échapper aux tueurs à quatre roues, il est trop con! En attendant, si les Pouvoirs Publics entendent favoriser la circulation à vélo, il va falloir qu’ils se penchent sérieusement sur le problème…et l’installation de radars n’y suffira pas!

Remarquez bien qu’ils en ont plein, ces pauvres Pouvoirs, des trucs embêtants à gérer, une vraie calamité, ça fuse de tous les côtés! Prenez la question du blasphème, tiens, au hasard, en voilà un pastis! Comment fait-on pour interdire d’insulter Allah et Son Prophète dans une Répupu qui ne jure que par la laïcité et le droit de conchier  impunément les religions? Compliqué, pas vrai? La mère Belloubête s’est pris les pieds dans le tapis de prière, la petite Schiappa se trouve bien embêtée au point de la fermer hermétiquement, contrairement à ses habitudes. Et c’est bien vrai qu’on nage en pleine contradiction! D’une part le Pays des Droidlom est censé faire respecter le droit de proférer n’importe quelle saloperie à propos des religions, toutes les religions…sauf qu’au départ de l’action, il n’y en avait qu’une de concernée, c’est bien le problème; mais d’autre part, dans un pays que la dhimmitude gauchiarde a laissé envahir et qui compte aujourd’hui une bonne quinzaine de millions de Musulmans, on ne peut tout de même pas laisser les gens raconter sur les réseaux sociaux qu’ils entendent mettre un doigt dans le trou de balle d’Allah! Ça ne se fait pas, ces choses là, m’enfin! Vous comprenez, Jésus on peut le sodomiser autant qu’on voudra sans la moindre retenue, Bouddah pourquoi pas, encore que personne n’y songe vraiment, Yaveh, bon, faut se méfier mais en tout cas, officiellement, nul ne saurait être inquiété pour l’avoir couvert d’ignominies quelles qu’elles fussent. En revanche, Allah, non! Vous n’y pensez pas! Et puis vous avez vu ce qui est arrivé aux rigolos de Charlie Hebdo, tout de même! Alors hein? On fait quoi en pareil cas? Non, je vous assure, là il y a un gros souci, faut choisir, les mecs, ou bien on continue à la jouer laïcarde et on accepte de facto le bain de sang, ou on pond carrément une loi anti-blasphème, quitte à ce qu’elle s’applique à tout le monde, même aux Catholiques…bon, d’accord, si on peut éviter…! Moi, je pense qu’il arrive un moment où il importe d’assumer, quand on a craché en l’air il faut bien que ça retombe, d’accord là le mollard est gros mais, que voulez-vous, fallait y penser avant! Donc, croyez-moi, il est temps de mettre fin aux faux semblants et cesser de reculer devant la palinodie, un petit coup de Charia, allez, il n’y a que le premier pas qui coûte.

Il convient, en effet, de regarder les choses comme elle sont. Dans l’affaire Mila, celle qui -discrètement- défraie la chronique en ce moment, plusieurs éléments doivent faire l’objet d’un examen attentif. D’abord l’affaire prend sa source dans les réseaux sociaux, Instagram en l’occurrence, la fille en question évoque son homosexualité ce qui lui attire une bordée d’injures du type « sale gouine », « sale blanche », « sale française », « j’espère qu’Allah notre Dieu, le seul, le vrai, t’enverra brûler en enfer » et autres joyeusetés du même acabit. Ensuite, au lieu de se le tenir pour dit, la petite Mila réplique bien imprudemment en des termes un peu trop risqués, du style « l’Islam c’est de la merde », « le Coran c’est de la merde » et « votre Allah je lui mets le doigt dans le trou du cul ». Troisième point, elle ne peut plus, en conséquence, aller à l’école, je veux dire l’Ecole de la République, n’est-ce pas, l’Education Nationale, quoi. Non, si elle y va, elle est morte, voilà… Mais, bien entendu, tout cela relève d’une minorité, quelques dizaines de milliers de messages de menace, sur des millions potentiels, tout cela apparaît en effet ultra-minoritaire…donc pas bien grave après tout, bien moins que d’inciter à la haine de l’Islam, comme disait la Garde des Sots avant de « rétropédaler ». Après, bien sûr, arrive la polémique: « d’accord elle n’aurait pas dû dire ces vilaines choses, mais c’est permis! Notre Droit n’interdit pas de dire du mal d’Allah ». « Oui mais alors on laisse insulter les Musulmans, comme ça, y a rien à faire? » Et après la polémique, l’étouffement de l’embrouille! Vous en avez entendu parler, vous, dans les grands media? Moi pas! En revanche, sur les « rapatriés » du virus chinetoque là je puis tout vous dire de A jusqu’à Z, nous n’en avons pas raté une miette depuis leur transfert en avion jusqu’à leur enfermement bien sympa à Cary le Rouet, le fief de Fernandel. Et maintenant, au tour du second avion qui en ramène une autre cargaison à Aix, voilà… Mais sur l’histoire de Mila, pas un mot…circulez y a rien à voir! Ils sont tous bien embarrassés, ces braves-gens, vous comprenez, les « chances pour la France » tout ça…En fait de chances…
En somme, vu qu’il y en a tellement qu’on ne pourrait plus les virer tous -même si par impossible on le voulait- et qu’il y en aura de plus en plus, c’est inéluctable, il ne nous reste plus qu’à nous adapter, voyez-vous? Et donc, comme je vous le disais, un petit coup de Charia…en attendant le grand coup qui finira un jour ou l’autre par nous atterrir sur la gueule. Allahou akbar! Vous voyez, on y arrive bien.

Allez dans la paix retrouvée du Saint-Livre et bonne semaine à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN