Tiens, c’est curieux, cela ne m’avait pas, jusqu’à présent frappé, mais je viens à l’instant de constater la coïncidence entre les accords d’Évian du 19 mars 1962 et les exploits du feu-camarade Mohamed Merah à l’école israélite de Toulouse le 19 mars 2012. Comme quoi ce sacré Momo avait fêté à sa manière le cinquantenaire du fameux protocole d’accord qui marqua le grand commencement du baissage de culottes franchouille face à une Algérie triomphante sur le joli tapis vert de l’Hôtel du Parc. Je comprends bien que personne, parmi les gens censés nous informer, n’ait jugé nécessaire d’établir un quelconque rapprochement entre deux évènement, certes séparés d’un demi-siècle mais totalement indissociables, dans la mesure où le second découle sans conteste du premier. L’affreux assassin islamiste, directement envoyé au Paradis d’Allah par la grâce des bastos du RAID, n’en était pas moins Algérien pur fruit, en dépit d’une double nationalité à caractère purement alimentaire. Ces fameux accords de 62 qui accordèrent à la partie adverse le droit d’entrer chez nous comme dans une pissotière, soulevèrent le couvercle d’une boîte de pandore qui ne s’est plus jamais refermée depuis lors. Nos chers vieux duettistes Giscard-Chirac, paix à leurs âmes, en rajoutèrent ensuite une grosse couche avec un regroupement familial qui nous conduisit à subir l’invasion la plus implacable, celle qui aboutira un jour ou l’autre, si rien ne change, à notre disparition définitive. Sous l’autorité des Juges, toujours prêts à faire dire à la loi des choses qu’elle n’avait pas le moins du monde envisagé, chacun de ceux qui se succédèrent ensuite à la tête de notre chouette Répupu, depuis Mitterrand jusqu’à Macron ajouta sa petite pierre à l’édifice, pour en arriver à ce que nous constatons aujourd’hui dans nos villes et même dans nos villages: le grand remplacement en marche (oui, comme la République à Manu, ça va tout dans le même sens).
Et donc, pas plus tard qu’hier, le Manu en question nous prononçait un chouette discours devant un parterre de rapatriés, de harkis, de juifs d’Algérie, de familles de disparus, d’indépendantistes et de militants contre l’indépendance, comme dit Le Monde. Et aujourd’hui même, on le retrouve où, notre bon petit Présipède? Eh oui, à Toulouse, pour faire don de sa personne aux cérémonies organisées par le CRIF à la mémoire des victimes juives de Mohamed. Pas des autres puisqu’aussi bien ils n’ont qu’à se dépatouiller, ceux-là, on ne va tout de même pas brouiller les cartes alors qu’Isaac Herzog, le Président d’Israël en personne a fait le déplacement. Et pour l’occase, l’ami Macrounette vient flanqué des deux losers qui l’ont précédé dans la fonction suprême, à savoir Sarko et Hollandouille, beau trio de baudets comme disait ce visionnaire de La Fontaine. Tout ce joli monde fait donc assaut de beaux sentiments, genre plus jamais ça, halte à la bête immonde et autres fadaises du même tonneau, sans trop s’étendre sur le véritable fond du problème. On ne peut tout de même pas expliquer devant tout le monde qu’une partie significative de la société franchouille est désormais constituée de musulmans fanatiques, antisémites, anti-chrétiens et carrément anti-français, les descendants des Fellaghas ne pouvant décemment pactiser en aucune façon avec l’ennemi héréditaire. Toutefois ce n’est pas grave, l’important étant de commémorer la tuerie tout en rendant hommage aux victimes, ce qui, certes, fera une belle jambe à ces dernières, mais fournira une superbe occasion à ces Messieurs de prononcer de remarquables discours propres à susciter émotion et recueillement dans les chaumières. Inutile de dire que, pour un garçon comme Macrounette, l’opportunité de parler d’autre chose que la guerre en Ukraine sans pour autant obérer son temps de parole électoral, c’est carrément pain bénit.
En même temps, disons-le tout net, il n’a pas trop de souci à se faire pour sa réélection, notre sympathique petit Jupiter Élyséen. Depuis le temps que nous le savons (de Marseille), la chose se confirme au fil des mois, des semaines et des jours. Les deux pauvres exclus qui lui tiennent compagnie à Toulouse doivent bien le jalouser, vous savez, le premier tristement battu en 2012 par une espèce de couille molle, j’ai nommé le second, lequel n’a même pas pu se présenter à nouveau en 2017 en raison d’un score prévisible proche de celui qui attend sa copine Hidalgo le mois prochain. Alors me direz vous, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire! Certes vous répondrai-je mais de nos jours, vous savez, la gloire on s’assoit dessus. Et tous ces gens là, Sarko et Hollandouille en tête, eussent largement préféré se se brosser de gloire tout en triomphant sans péril, comme Présipède d’ici trois semaines si les petits cochons ne le mangent pas. Il s’en est bien trouvé, remarquons-le, un gros, de cochon, en l’occurrence Sa Majesté Gradubide, le Président du Sénat, pour aller chercher des poux dans la perruque du Chef de l’État, au motif qu’une élection sans débat entraînerait l’illégitimité de l’élu. Cependant, comme les choses sérieuses se passent dans les urnes et non à la télé, tout le monde a bien compris qu’il s’agissait-là des conséquences mineures d’une digestion sans doute un peu lourde. Quoi qu’il puisse en être et sauf cataclysme hautement improbable, Macrouille sera réélu le 24 avril prochain. Il se débrouillera comme il pourra avec les scories ingérables de son premier quinquennat et des quelques autres calamiteux qui l’ont précédé, mais ne vous inquiétez pas pour lui, ça ira très bien. Pour nous, en revanche, cela risque de se révéler beaucoup plus dur, que voulez-vous, il nous faudra faire avec, je dirais bien à la guerre comme à la guerre, sauf que, par les temps qui courent, cela apparaitrait sans doute assez malvenu.
La guerre, évidemment, il va falloir nous la fader avec tout les ennuis que ce genre de connerie comporte. Cela dit, restons tout de même un peu sérieux, ceux qui morflent grave, ce sont les Ukrainiens, les pauvres, nous autres, confortablement installés dans notre douillette quiétude en attendant que le Djihad nous en fasse passer le goût, nous n’avons à déplorer qu’une hausse provisoire du prix des carburants, ainsi que le désagrément de voir surgir ex-abrupto le Général Pénisbrandi dans nos télés, compensé toutefois par la disparition totale de l’illustre Professeur Défraîchi desdits écrans. Pour le reste, il ne semble pas que le tarif de la baguette ait augmenté de manière significative, quant à la pénurie de Russes en villégiature sur nos côtes méditerranéennes, nous la compenserons par l’arrivée massive de réfugiées Ukrainiennes, certes moins pétées de thunes, mais souvent d’un commerce plus agréable que les Ruskofs précités.
Sur ce dernier point, il faut quand même nuancer le propos. On nous raconte, comme toujours, la jolie fable des petites mamans, chassées par les missiles et la soldatesque poutiniens, qui vont se réfugier chez nous avec leurs petits nenfants traumatisés par les bombardements . Certes c’est vrai. Mais en partie seulement. Parce que rien n’est jamais simple dans notre monde halluciné, et parce qu’un Ukrainien blond aux yeux bleus peut en cacher un autre beaucoup moins caucasien, si vous voyez ce que je veux dire. Un tiers des réfugiés qui fuient l’Ukraine se révèlent tout ce qu’il y a de plus africain, Algériens, Ivoiriens, Marocains, Congolais, mais soyons justes, on trouve aussi quelques asiatiques, Afghans, Pakistanais, bref des jeunes gens bien sous tout rapport qui profitent de l’aubaine pour entrer dans Shengen. Vive le couloir humanitaire, rien à voir avec les forêts de Biellorussie, l’essayer c’est l’adopter! Moyennant quoi, ce sera comme d’habitude, nous ne manquerons pas de voir rappliquer chez nous, parmi les petites mamans et leur blondinette progéniture, de nouvelles hordes sauvages qui ne manqueront pas, comme leurs copains déjà installés, de venir nous pourrir la vie aux frais de la Princesse, enfin de la Répupu, enfin avec les quatre sous qui nous restent, quoi! Mais ce que je vous dis, n’est pas bien du tout, soyez-en certain, car il ne peut pas y avoir deux catégories de réfugiés, deux poids deux mesures, voyez-vous? C’est avec des nauséabonderies de ce genre qu’on finit par se retrouver en correctionnelle. Je ferme donc, sur le champ, mon ordinateur et disparais de la circulation pendant quelques temps!
Bon, naturellement je plaisante, n’est-ce pas, mais je vais quand même suspendre mes activités bloguesques pour un petit mois, histoire de finir dans les délais un gros boulot que j’ai entrepris et qui doit impérativement s’achever avant fin avril.
Veuillez m’en excuser, mais surtout ne bougez pas, je reviens dès que j’ai terminé!
Amitiés à tous et surtout, conservez vous bien.
Et merde pour qui ne lira pas.
NOURATIN