Attends pas que ça murisse, Boris!

Décidément les gros anglo-saxons à tignasse blondasse ridicule s’emploient à faire bouger le monde. L’ami Donald, on connaît, on commence à bien le voir venir avec ses gros croquenots, en revanche, le dénommé Boris, là on découvre. Nous n’avons, certes, encore pas vu grand chose mais ce type semble bien parti pour secouer les puces à la pauvre Union Européenne, empêtrée dans sa bruxellose incurable et sa propension à se coller un max de bâtons dans les roues. La question c’est évidemment le brexit, cette sorte de feuilleton à tiroirs dont la malheureuse mémère Thérésa, ne parvint jamais à se dépatouiller. Aujourd’hui arrive l’étrange Boris Johnson, avec son look mal fagoté et l’étiquette « populiste » que lui colle d’emblée la médiasphère bien pensante. Populiste… oui, comme Trump, comme Salvini, comme Orban et consorts… des nauséabonds avec la tronche sur les épaules et des burnes un peu plus au sud. Des salfachos, en somme, les seuls qui pourront tirer leurs administrés du pétrin, parce que si l’on compte sur les toubiencomifaut, on va à la catastrophe.
Nous autres Franchouilles particulièrement, d’ailleurs! Pour trouver les gentils connards prêts à nous driver aimablement sur les chemins de l’enfer pavés de bonnes intention, nous apparaissons imbattables, tellement au dessus de toute concurrence que cela nous a conduits là où nous sommes, au bord du gouffre et prêts à accomplir un grand bond en avant. Car enfin, depuis les temps les plus reculés de l’histoire, nous n’avons jamais cessé, à la moindre occasion, de nous tirer des balles dans les panards, voire ailleurs si possible. Quand les choses allaient bien, il fallait toujours s’embarquer dans des aventures à la con pour nous ramener au plus vite dans la mouise. Et tout ça avec la conviction profonde d’aller vers le progrès et les lumières. Lumières mon cul, oui! Veuillez m’excuser mais tout de même, faut voir le désastre. On a eu les Protestants qui nous ont foutu un souk incroyable avec un Édit de Nantes qui leur lâchait tout un tas de privilèges inconsidérés. Louis XIV siffla un jour la fin de la récréation…les éternels bien-pensants ne le lui ont jamais pardonné et ils ont fini par le lui faire payer par arrière-arrière petit-fils interposé, le pauvre Louis XVI, contaminé lui aussi par le politiquement correct de l’époque et partant incapable de gérer la situation avec le réalisme nécessaire. Et après ce désastre tout s’en est allé en quenouille de la manière la plus catastrophique qui soit…et ça dure encore aujourd’hui! Toutes les âneries possibles la France les a accumulées, les Républiques, les deux Empires tout ce fatras de rigolos à gloriole nous a conduits au fond du trou. Ils voulaient la France garante du droit des Nations à s’affranchir des règles anciennes qui nous protégeaient si efficacement, ils prônaient les « États Unis d’Europe vecteurs de la paix éternelle, ils adoraient la Prusse et son « despotisme éclairé »…ils ont eu Bismarck, trois guerres apocalyptiques et le déclin total!
Et ça continue, aujourd’hui on s’accroche à l’Europe comme le morpion à la bite à Papa! Tout le monde le voit bien ce qu’est devenue l’idée européenne, un gros monstre bureaucratique tout juste bon à pondre des règlementations insensées qui nous dévorent la croissance et à laisser entrer chez nous tous les musulmans qui le souhaitent. Les Amerloques ont les GAFA et nous, nous avons la RGPD (1), comme dit je ne sais plus qui… Alors, oui, l’Europe nous a apporté la paix…voire… Il est vrai que nous avons cessé de nous prendre des branlées de la part de nos voisins Boches, on est copains désormais, l’entente règne de part et d’autre du Rhin, même si nous nous tirons un peu dans les pattes, c’est vrai. Cela dit, est-ce bien grâce à l’Union Européenne? Permettez moi d’en douter, l’ère des grandes guerres est finie depuis 1945, les petites puissances du vieux continent n’ont plus les moyens de peser sur l’équilibre du Monde et les gros pays qui le dominent ne s’affrontent plus que par stipendiaires interposés. Personne ne se bat vraiment désormais,  à part quelques tordus fanatiques d’Allah et d’obscures tribus africaines toujours à se massacrer pour des raisons dont tout le monde se fout. En un mot comme en cent, l’Union Européenne c’est juste une énorme foutaise source inépuisable d’emmerdements sans fin! Voilà pourquoi, sans doute, nous autres Franchouilles y tenons comme à la prunelle de nos pauvres yeux de myopes invétérés.

Pour en revenir à l’ami Boris…enfin quand je dis l’ami, en parlant d’un Rosbif qui prêche pour sa paroisse, c’est juste une clause de style. De toute façon, les Anglo-Saxons des deux côtés de l’Atlantique n’ont jamais été nos amis, jamais! Nous avons pu, par le passé, connaître des communautés d’intérêt, concevoir des alliances de circonstance, proférer à peu près les mêmes conneries, fondamentalement cela ne change rien, les gens d’Outre- Manche et d’Outre-Atlantique nous regardent comme des bouffeurs de grenouilles et autres escargots, qu’il convient de cantonner à la confection de fromages puants et de pinards trop chers. Il apparaît clairement que le nouveau Premier Ministre de Sa Gracieuse Majesté se situe tout autant sur ce créneau que son confrère de tignasse, le gros mal embouché de Washington.
Et justement, il vient d’annoncer la couleur, Boris. Lui son plan revient à se débarrasser aussi avantageusement que possible de l’Europe, pour se rapprocher dare-dare des États-Unis. Il voit très bien, lui, où se situe la force et où se prépare l’avenir: pas à Bruxelles mais bien chez les patrons, ceux qui ont le pouvoir et qui désormais s’en servent, les Amerloques. Onc’Donald n’a pas manqué, d’ailleurs, avant même qu’il ne soit bombardé premier ministre, de tendre la grosse perche à Bobo l’angliche. Un satisfecit de bienvenue, du style « celui-là va faire un boss de première bourre pour le pays de la vieille aux chapeaux grotesques, laissez le venir, vous ne serez pas déçus ». Reconnu et adoubé par le grand chef au scalp jaune, il n’a plus qu’à y aller, le Prime Minster, à fond sur la coopération trans-anglo-saxonne et tant pis pour le reste, on ne va tout de même pas s’enquiquiner pour préserver une usine à gaz tout juste bonne à empêcher les gens de se faire un max de blé!
Que voulez vous que je vous dise, il a raison ce type, une fois dépêtré du brexit il ne lui restera qu’à s’embarquer pour l’alliance trumpesque. Il devrait même y aller de suite puisque de toute façon la date fatidique est fixée, le 31Octobre la Grande Bretagne sortira de l’Union, avec ou sans accord…Je vous avoue me trouver bien en peine de choisir entre les deux hypothèses, quand je vois la tronche de Michel Barnier, le haut négociateur chargé du deal brexitesque, je me dis qu’il a l’air presque aussi niais que notre grand Ministre de l’Économie…à mon humble avis le gros Boris devrait n’en faire qu’une bouchée. Parce qu’en plus il est marrant, ce garçon, l’autre jour on l’a vu réussir le tour de force de faire marrer les députés de la Chambre des Commune! A gorge d’employé, comme disait le désopilant Béru dans les ouvrages vite faits sur le gaz de mon regretté maître, Fred le San Antonneur! Et puis on se souvient de son passage à la Mairie de Londres, à cette époque pas si lointaine où les riverains de la Tamise n’élisaient pas encore de maires muz, le type avait marqué les esprits par sa capacité à prendre des décisions sans se chatouiller bien longtemps. Comme il a l’air de savoir où il entend aller, je ne saurais trop lui conseiller de foncer, la plaisanterie a assez duré, il est grand temps pour les bouffeurs de pouding de retourner à la liberté. N’attends pas trop que ça murisse, Boris, sans quoi tu risques de finir comme la pauvre May, en eau de boudin!

J’espère sans trop y croire qu’il m’entendra! Et puis, comme on dit, depuis que les Anglais avaient débarqué on avait un peu tendance à se brosser…ça ne peut pas faire de mal qu’ils déguerpissent (je vous passe la rime!)

Allez, à plus, bonne semaine à tous et conservez vous bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN
(1) Règlement Pour la Protection des Données Personnelles, un vrai sac d’embrouilles!

Pas Sibeth!

Ça chauffe! Ça chauffe un peu partout et je ne vous parle pas de la seconde canicule qui s’annonce pour la semaine prochaine…et puis si, tiens, je vous en parle, c’est intéressant, au fond, deux mots là dessus ne mangeront pas de pain. Une petite pensée pour les Parigots (têtes de veaux) qui vont déguster 40° à l’ombre Mercredi et Jeudi prochains. Des températures pareilles à Paris, ça vire à l’asphyxie généralisée! Les jeunes étouffent et les vieux claquent, en gros moi je vois les choses comme ça. La question de savoir l’origine du phénomène -deux épisodes caniculaires en un mois- ne comptez pas sur votre serviteur pour la trancher, tout ce que je vois c’est le côté inquiétant de l’affaire. Parce qu’enfin, le « réchauffement climatique », comme on dit, ça commence à prendre tournure, ce me semble, on peut raconter ce qu’on veut mais les faits sont là, on crève de chaud à tout bout de champs, les glaciers fondent, la banquise disparaît, l’Alaska prend des allures de Maldives et le Francilien respire de plus en plus mal! L’embêtant c’est que tout cela tend à conforter le discours moralisateur des écolos. Qu’on aille à la catastrophe c’est possible, ça commence même à devenir probable. Mais que pour se donner bonne conscience on s’oblige à poser culottes sur des fosses d’aisance comme au moyen-âge, là je commence à la trouver saumâtre! Les « Pastèques » comme on qualifiait naguère les affidés de Hulot et les amis de l’illustre de Rugy, enfin ses ex-amis puisque cet enfoiré s’employait en douce à accélérer la disparition du homard; les Pastèques, disais-je (vert dehors et rouge dedans), feraient mieux de s’interroger sur les causes véritables de ce changement climatique présumé imputable aux « activités humaines ». Ils constateraient alors, ces braves cucurbitacées, qu’une espèce aussi invasive que la nôtre, -hautement technologique, par dessus le marché- représente un danger immense pour toutes les autres, et donc pour la diversité biologique, et donc pour l’équilibre général de la planète. A quelques centaines de milliers d’individus, comme du néolithique jusqu’au début du siècle dernier, en gros, tout allait bien, nous n’étions nocifs que localement et à une échelle parfaitement gérable par la biosphère et l’atmosphère, comme disait Arletty au bon temps du cinoche en noir et blanc. En revanche, à plusieurs milliards comme aujourd’hui et avec des perspectives de croissance exponentielle, ça ne peut plus le faire, trop c’est trop et l’humanité s’effondrera sous son propre poids en entraînant le reste dans sa chute. Alors les toilettes sèches et les bouteilles en plastique consignées…

Donc, préparons nous à crever de chaleur en attendant une sorte d’apocalypse que verront peut-être nos arrières petits enfants, les pauvres! Je les plains de tout mon cœur mais je vois aussi d’autres dangers plus imminents qui les menacent sans que les bien-pensants de toute obédience y trouvent quoi que ce soit à redire. Le réchauffement climatique oui, la surpopulation africaine non! Un peu comme l’eau ferrugineuse du regretté Bourvil… Alors l’Afrique qui nous vomit dessus son indigestion de ressortissants, ça ne compte pas. Au contraire, les gens bien comme il faut, par exemple Annie Dalgaud, successeuse (ben oui, pourquoi il veut me corriger çui-là, je féminise, flûte!) de M. Bertrand Dela…de la quoi déjà? Ah oui, de la…comme au Marais, quoi… non, c’est pas ça? Bon, peu importe! En attendant la mairesse (tiens, là y me corrige pas…) en question refile des chouettes médailles à la Capitaine Rackette, vous savez celle de Sea Watch, l’ennemie jurée de Salvini et aussi, il faut bien le dire, de nos descendants qui se farciront les conséquences d’une invasion méthodiquement organisée par ses soins.  La Mémaire refile donc la Médaille Grand-Vermeil, la plus haute distinction de la Ville de Paris, à la navigatrice en question et à sa copine Pia Klem -même profil mais en moins médiatique- pour leur action en faveur de la submersion sub-saharienne du Continent Européen. Fluctuat nec mergitur! Je ne sais pas si les mamy lui disent merci, à la bonne Espagnole, mais je connais au moins un papy qui lui dit autre chose…avec des envies de meurtre à la clé! Mais finalement elle s’en fout, la dame de l’Hôtel de Ville, du bazar que viennent nous foutre les petits protégés de demoiselle  Rackete, ce n’est pas son principal adversaire aux élections, la Grivette à Tonton Manu, qui le lui reprochera, bien au contraire; à Paris la Bien-Pensance gagnera à tous les coups…tant que les envahisseurs se tiendront à l’écart des beaux arrondissements!

En attendant la Méditerranée continue à attirer les navires salvateurs, ce matin c’est l’Ocean Vicking, un navire de ravitaillement offshore battant pavillon norvégien, qui s’y colle. Il va remplacer l’Aquarius! Pas de problème, les passeurs, dores et déjà prévenus, s’en satisferont sans état d’âme…du moment qu’il y a quelqu’un pour réceptionner la livraison, pas vrai…Finalement, avec plein de petits efforts bien partagés le message passera, soyez tranquilles. Quel message? En réalité il y en a trois, de messages. Le premier à l’intention des candidats à l’invasion: « déboulez sans crainte, nous allons venir vous chercher pour vous conduire au Paradis Européen, là où tout vous est dû ». Le second pour bien faire savoir aux professionnels du transport, les fameux passeurs, qu’il leur suffit, comme à l’accoutumée, de se brancher sur la fréquence de « Sos Méditerranée » pour signaler les coordonnées de prise en charge, en n’oubliant pas de préciser les caractéristiques précises de la cargaison. Le troisième à destination de Salvini « toi, salaud de facho, numérote tes abattis, on ne te lâchera plus la grappe jusqu’au moins la mi-Octobre »! Notre africanisation suit son cours, ne vous inquiétez pas, on va y arriver, juste un peu de patience!

On y arrivera que cela plaise ou non à Nadine Morano! En voilà une qui revient sur le devant de la scène, tiens! S’en prendre à Mme. Ndiaye, Porte Parole du Gouvernement. C’est tellement déplacé, mal venu, raciste, obscène, enfin tout ce que vous voudrez, qu’en termes de buzz médiatique, on pourrait difficilement trouver mieux. A la petite dame Sibeth, notre vieille copine Nadine ( nadine bébék, nadine waldik) (1) reproche à la fois les inepties qu’elle profère à tout va et sans répit, ses « tenues de cirque », sa naturalisation un peu récente de bi-nationale mal dégrossie et sa profonde méconnaissance de la culture française! Excusez du peu! Par suite, évidemment, on lui tombe dessus à bras raccourcis tout azimut, Castaner, Darmanin, alors elle se rebiffe, chacun a droit à son petit paquet, même Benalla, tant qu’elle y était! Avec cette sacrée Morano on ne s’ennuie jamais, une merveille! En tout cas, grâce à Sibeth Ndiaye et à son look de balayette à chiottes usagée, elle a trouvé une cible de première bourre, Nadine, pour se faire accuser de racisme et de négrophobie difficile de trouver mieux… Cela dit, ne comptez surtout pas sur moi pour faire chorus, pas Sibeth…non je veux dire, pas si bête! Pardonnez le lapsus calami

Bon Dimanche et bonne semaine à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1)Maudite soit la religion de ton père!

 

14 Juillet pas encore islamique…mais ça vient!

Le coup d’envoi du match Algérie-Nigéria sera donné ce soir à 21 heures, heure française…enfin française, faut voir… Pour un jour de fête nationale voilà qui tombe assez mal, y a pas à tortiller! Au risque de me faire plein de petits ennemis vachement dangereux, susceptibles de venir en hordes sauvages me faire la peau, je ne vous cacherai pas ma préférence marquée pour une victoire du Nigéria… Mais oui, voyons, certes je m’en bats l’œil et même tout ce qu’il vous plaira, le Nigéria c’est à peine si je sais où ça se trouve et le foot, ceux qui me connaissent n’iraient pas démentir que je m’en foute éperdument. Oui, seulement voilà, l’Algérie quand ça gagne de gros matches de ballon rond, ça déclenche chez nous des tsunamis de débordements joyeux, lesquels se terminent systématiquement par d’épouvantables saccages. Forcément! Presque tous nos Beurs, jeunes et parfois un peu moins jeunes -vu que la plaisanterie dure depuis bientôt un demi-siècle- possèdent deux nationalités, l’alimentaire et celle du cœur, pas la peine de préciser plus que ça, pas vrai? Or en ce beau jour de fête nationale, synonyme pour nous autres de liesse populaire estivale, de feu d’artifice  et de bals des pompiers, tout une composante essentielle de notre population, à savoir les bi-nationaux provenant de l’autre rive Méditerranéenne, à tendance à faire la gueule. C’est pas du tout leur truc, ça, la fête de la France, parce que cette dernière ils ne peuvent pas la blairer! Le clébard normalement constitué ne mord pas la main qui lui donne à manger, le Beur oui, il voudrait carrément la dévorer! Le Beur hait la France et les Français. La raison profonde, il faut la chercher dans tout un ensemble de frustrations, de jalousie envieuse, d’incompréhensions, de xénophobie, de rancunes coloniales, de fanatisme islamique et d’ignorance crasse formatée par une Éducation Nationale sourde, aveugle et abrutie.
Alors, si en plus d’un Quatorze Juillet propre à faire à cette catégorie de concitoyens l’effet de la muleta sur le pauvre taureau, vous ajoutez une victoire footeuse de nature à conduire le pays du regretté Bouteflika en finale de la Coupe d’Afrique, là, pour le coup, vous plantez la banderille! Le fauve alors bondit, fonce en avant et détruit tout sur son passage, lequel emprunte toujours nos centres-villes avec une dilection affirmée pour les Champs-Élysées, centre de gravité emblématique de l’impie Répupu Franchouille, Allahou Akbar!. Brandir fièrement le drapeau  du Bled sur les Champs, équivaut à cracher à la gueule de ces saloperies de Kouffar,  pourquoi s’en priver, pas vrai, surtout si en même temps c’est interdit par Castapiane,  le pistachier de l’Intérieur, et surtout si c’est le 14 Juillet! Bien sûr une défaite ce soir risque de les mécontenter grave, au point, sans doute, de foutre le feu à quelques bagnoles dans leurs banlieues pourries. Mais là on reste dans le quotidien, la banalité, les affaires courantes. Quand on se prend la pile, on ne la ramène pas, même chez ces gens là cela demeure la règle…alors que dans le cas contraire, le gros patacaisse pourrait péter deux fois, ce soir et le jour de la finale, si par malheur… Mince alors, là je prends des risques inconsidérés, mieux vaut peut être changer de sujet!

Oui, parce que cette question, chez nous, on ne saurait la traiter que du bout des lèvres et encore avec un cheveu sur la langue. Même pas la peine d’envisager une seconde de demander à partir de quand, le 14 Juillet, on fêtera la République Islamique Française. Cela ne se fait pas, un point c’est tout! Ah mais tout de même, si on leur laisse ne serait-ce qu’un tout petit morceau de crachoir, à ces sales fachos, voilà t-y pas qu’ils s’en servent pour faire du racisme appliqué! On ne dit rien, voilà! Ou alors, vraiment, quand il n’y a pas moyen de faire autrement, on trouve des formules style « je pousse le caca sous le tapis et ni vu ni connu, je t’embrouille! »
Sur tous les plateaux de télé, devant tous les micros des radios hexagonales, on invite, bien sûr, des représentants du R.N., ex FN de sinistre mémoire, le moyen de faire autrement, hein? Ils existent ces cochons-là, si malheureux que cela puisse être, ils enregistrent  des résultats électoraux à faire baver d’envie tous les gauchiards de la politicaille de chez nous! Alors pas moyen de faire autrement, on les invite. Et ces infects tiennent désormais des discours empreints de calme et de modération, les duretés du PAF (non, pas celui-là, c’est hélas une autre paire de…manches) leur ont enseigné l’irréprochabilité et ils l’ont apprise à merveille, les jeunes surtout. Par suite, ils disent calmement des choses qui sont tellement la vérité que tous les autres leur tombent sur le paletot en les traitant de fieffés menteurs. M’enfin, on ne peut pas la laisser passer, la vérité, quand elle dit des trucs contre l’immigration, les immigrés, les voyous des quartchiers, les Gilets Noirs qui envahissent le Panthéon et chient partout, les réfugiés Syriens qui violent et qui tuent les petites nanas, tout ça quoi! Alors voilà, c’est que des mensonges, même quand c’est vrai! A fortiori quand c’est vrai! Parce qu’à la rigueur, une fake news digne de ce nom, ça peut se démentir sans problème, preuves à l’appui; mais une true news, hein? on fait quoi? Eh oui, pas d’autre solution, le puant qui la sort on lui fait fermer sa sale gueule, fissa, à grands coups de « vous mentez », sans plus, ça suffit, quand vous avez quatre ou cinq contradicteurs qui vous hurlent dessus des affirmations de ce calibre, vous n’avez plus qu’à vous écraser, ce n’est pas vous qu’on croira…sauf bien entendu les types qui sont déjà convaincus… à ces derniers, ça leur fait juste monter la bile et l’envie d’aller tout casser. Voilà pourquoi Présipède sera réélu en 2022! Quant à la République Islamique, ce sera pour plus tard…un peu… et le 14 Juillet youlou-youlou, moi je le verrais bien dans le courant des années trente, d’ici quinze-vingt ans, quoi. Ça laisse un peu de marge à nos Princes de la Répupu pour bouffer du homard et picoler entre potes aux grands crus classés.

Et pourtant, si vous saviez ce que je m’en fous, des agapes républicaines du Seigneur de Rugy. Oh, bien sûr, ça fait un peu râler, j’en conviens, mais entre nous soit dit, en comparaison du reste ce n’est même pas roupie de sansonnet! En comparaison de tout le reste, vraiment! Si l’invasion islamique et ses suites prévisibles constituent à mon sens le problème le plus grave et le plus prégnant, bien d’autres se révèlent pas mal gratinés, vous savez.
Par exemple, tenez, la taxe GAFA. Voilà une invention française de première bourre, puisqu’aussi bien, le seul domaine où nous affichons une supériorité universelle et sans partage ces sont les impôts. Pour en inventer nous n’avons pas nos pareils, et pour les faire croître et embellir au fil du temps, nous ne craignons personne, absolument personne! Donc, là, nous avons le grand dépendeur d’andouilles de Bercy, l’illustre Le Maire (deux… sur vingt, bien sûr) qui s’est fendu d’une combine spéciale visant à taxer à 3% les chiffres d’affaires des  entreprises du secteur numérique. L’idée consiste à faire raquer ces fameux Gafa, ou Gafam si l’on y inclut Microsoft, parce que les salauds en question, abominables capitalistes parmi les plus affreux du monde entier, ne paient pas d’impôts…enfin ils en paient mais pas en France, vu que leur production se fait ailleurs. Faudrait qu’ils soient complètement sinoques, soit dit en passant, pour s’installer dans l’enfer fiscal le plus terrible que la terre ait jamais porté. Donc, nous, le grand couillon de Bercy en tête, on veut les faire cracher au bassinet, les Gafa (m), y a pas de raison! D’accord, la question fait l’objet d’une étude au niveau de l’OCDE, mais comme il s’agit d’un sacré bâton merdeux, on sent bien qu’elle n’est pas près de déboucher sur du concret. Du coup, nous y allons, nous autres irréductibles Gaulois! Bille en tête! Et nous adoptons un truc chiadé, qui frappera toutes les firmes numériques d’un certain niveau, même pas très élevé, ce qui risque au passage de casser les pattes à certaines bien de chez nous. Et voilà le travail, adopté par le parlement dans l’enthousiasme général. Soit dit en passant, ce bricolus devrait rapporter moins d’un demi-milliard…rapporté aux deux-cents milliards de dette que le même Bercy vient, ces jours derniers, d’émettre « pour profiter de la baisse historique des taux », vous reconnaîtrez sans doute que, là aussi, nous cultivons allégrement la roupie de sansonnet. La taxe Gafa, c’est juste une de ces mesures démagogiques dont notre chouette Répupu a le secret, quand elle se met à fredonner à l’oreille du populo la jolie berceuse « Justice Fiscale ».
Sauf que le père Trump, lui, qu’on tente de prendre du pognon à des entreprise amerloques, quelles qu’elles soient, il déteste. « Faites gaffe, les Grenouilles, a-t-il récemment twitté, votre taxe à la con je vais te lui foutre une enquête aux miches, vous allez voir ce que vous allez voir, pas la peine de vous faire un dessin ». Une enquête, ça veut dire un petit délai de quelques mois, après quoi, si les Grenouilles en cause s’obstinaient, on en viendrait à s’occuper des importations de pinard, de frometon et de foie-gras, vous mordez le topo? Là, je vous garantis, ça risque de nous coûter grave plus cher que les quelques petits millions de la taxe Gafa, vous me suivez?
Il ferait bien de relire La Fontaine, ce pauvre Le Maire, en l’occurrence « Le Loup et l’Agneau« , ou, pourquoi pas, « Le Pot de Terre et Le Pot de Fer« …Faire gaffe à qui on marche sur le pied, n’est-ce pas…

Je me répète encore, on est vraiment mal barré! C’est un marin qui vous parle, et « ça fait sens » comme on dit maintenant, vous pouvez me faire confiance!

N’arrosez pas trop la République, elle risquerait de se diluer!

Amitiés générales.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Les bacheliers de la vodka

Haro sur Salvini! Ils lui tombent tous dessus, les ONG, la grande famille de gauche, les humanitaires de tout poil, la presse bien-pensante et, comme il se doit, les juges! Les juges Ritals, en l’occurrence, mais bon, la justice occidentale se vautre dans le politiquement correct…sa consœur Saoudienne se garde bien d’en faire autant, bien au contraire, mais nous autres, les mecs de l’Ouest Européen, on fait dans les droidlom, pas dans la Charia. Enfin pour le moment, parce qu’au train où vont les choses…
Donc, nous assistons depuis quelques jours, à une concentration d’artillerie sur le Ministre de l’Intérieur transalpin. Tout se passe à Lampedusa, cette petite île italienne située à quelques milles des côtes de la Tunisie. Bizarrement, lorsqu’un navire d’ONG, récupère en pleine mer une embarcation remplie d’Africains candidats à l’invasion de l’Europe, c’est toujours sur Lampedusa qu’il met le cap. D’ailleurs, les embarcations truffées de migrants, bien que censées venir de Libye, c’est tout le temps dans ces parages qu’on les secourt, entre les côtes tunisiennes et Lampedusa! Ensuite, le cap, c’est toujours au Nord, dans la direction de l’Union Européenne, jamais de l’autre côté…ben oui, on veut bien leur sauver la vie, enfin on va dire comme ça, mais en aucun cas les ramener en Afrique. Y a bon, l’Europe!
Ainsi donc, la semaine dernière, le Sea-Watch 3, un fier vaisseau affrété par l’organisation allemande éponyme, forçait les barrages de gardes-côtes italiens et entrait triomphalement dans le port de Lampedusa où débarquait illico une cargaison de quarante-deux pauvres hères fatigués de dégueuler tripes et boyaux. Là où ça devient médiatiquement croustillant, c’est quand on découvre la commandante du barlu: une petite chleue de trente et un ans nommée Carola Rackete! Pour faire un max de buzz on aurait difficilement pu trouver mieux! Il faut savoir, tout de même, que cette jeune effrontée, après avoir embarqué ses petits protégés à l’endroit précis que lui avaient indiqué les passeurs, quelque part au large de la Libye, a fait route délibérément vers Lampedusa. Bien sûr fraulein Rackete savait comme tout le monde que l’accès audit port lui était interdit, c’est même pour cela qu’elle s’y est précipitée. Arrivée sur place, évidemment, pas moyen de toucher terre, verboten! La mutine a donc mouillé (mais non, enfin! au sens maritime du terme, mouillage! oh et puis flûte, ce que vous pouvez avoir l’esprit mal tourné!) à quelques encablures de Lampedusa et ce pendant dix-sept jours! Elle avait largement le temps de mettre le cap sur Monastir ou sur Mahdia, les ports tunisiens les plus proches, atteignables en quelques heures, mais non! La donzelle mouilla pendant dix sept jours, que cela vous plaise ou non! Et au bout du délai, considérant que les braves noirs risquaient de partir à la nage alors même qu’ils ne savent pas nager, ce qui effectivement comporte des risques sérieux de noyade, Carola décida de forcer le barrage. C’est du Rackete, sans doute mais ça a fonctionné à merveille! Arrêtée et jugée dare-dare, elle s’est retrouvée en liberté aussi sec (d’ailleurs à ce moment là elle ne mouillait plus, le Sea Watch, sous séquestre, étant désormais à quai pour un bon bout de temps). La Juge macaroni considéra sur le siège (ben oui, on dit comme ça!) les décrets de Salvini inapplicables en l’espèce vu qu’il s’agissait de sauver des vies humaines…sans doute en raison des insuffisances natatoires de l’Africain migrant jointes à son désir effréné de fouler le sol européen. Et voilà donc le premier épisode bouclé, au grand dam de Salvini, lequel ne décolère pas, mais à l’immense  bénéfice de l’idéal humanitariste dont l’objectif essentiel semble consister en la submersion de l’Europe par les envahisseurs du Sud.
Et patatras, pas plus tard qu’hier, un second transporteur de blacks envahissants qui force encore le blocus! Que voulez vous, s’ils veulent passer, ils passent, on ne peut tout de même pas tirer dessus, qu’est-ce qu’il dirait Papa Francesco, hein? Ce coup là, nous avons affaire à l’Alex, un chouette voilier de dix-huit mètres armé par Méditerranéa, un « collectif » gauchiard d’Italie. Même topo, même motif et, forcément, même absence de punition, la jurisprudence Rackete va jouer à plein! Et voilà encore une bonne quarantaine de « migrants » qui nous déboulent sur les endosses! Parce que la France, bien entendu, s’est tout de suite engagée à en récupérer quelques uns…probablement qu’on n’en a pas assez! L’idée saugrenue autant qu’utopiste, serait que la France demande quand même un peu l’avis de ses ressortissants avant de lancer comme ça des appels appuyés à l’émigration africaine…oui, d’accord, je laisse tomber…
Sachez tout de même qu’il y en a un troisième, en attendant mieux, qui attend son tour au large de Lampedusa! Le Alan Kardi -du nom du petit garçon trouvé l’an dernier sur une plage turque- Soixante-cinq « migrants à bord »!
Tant qu’il fait beau et que la mer est belle, il a du souci à se faire, Salvini, s’il s’arrachait un poil de barbe pour chaque pote qui débarque, il finirait la saison quasiment glabre! Mais ne l’oubliez pas, il a tort Salvini! Il a tort parce que c’est un salopard d’extrême droite! Une ordure de facho, voilà! Et par dessus le marché il a une sale gueule, quand on est blanc et  pas de gauche c’est un délit! Si c’est pas une série de motifs d’opprobre universel, ça…Le plus bizarre, dans cette sinistre mascarade, reste qu’ils pourraient passer pas l’Espagne, plus lointaine, certes, mais parfaitement accueillante avec ses socialos au gouvernement…oui mais alors on se priverait de la confrontation avec les sales ritals du vilain barbu, parce que c’est tout de même ça, au bout du compte qu’ils cherchent, ces putains d’humanitaristes de mes deux! Ça crève les yeux mais personne ne le dit, surtout pas chez nous, parce que Présipède c’est son combat à lui aussi, il l’a dit à plusieurs reprises, Salvini c’est l’ennemi, faut le crever par tous les moyens…ah ben alors… et si, à Salvini, on lui faisait passer le bac?

Oui, parce que le bac, comme vacherie ça se pose là, je vous assure! Les profs, tous les syndicats de profs, qui refusent talons en flèche la réforme bricolée par notre super-ministre de la destruction nationale, l’ « école de la confiance » il appelle ça, le mec! Avec  les sujets qui fuitent comme un pensionnaire d’Ehpad, les correcteurs qui refusent de rendre les copies, les combines à pétrole pour sortir quand même les résultats en temps et en heure, enfin tout le gros boxon auquel nous assistâmes ces jours derniers! Au milieu de ce patacaisse, nos petits élèves ont bien de la peine à s’y retrouver, la plupart s’en satisfait, cependant, vu qu’en toute hypothèse, le bac on le refile sur simple demande dûment formulée en trois exemplaires. Quatre-vingts pour cent de reçus du premier coup, dites donc, comme d’habitude! Le reste viendra après l’oral de rattrapage, lequel possède l’avantage de ne pas faire appel à l’écriture! L’accent arabe, totalement répandu chez nos enfants de toutes origines du moment qu’ils fréquentent l’École de la Répupu, ne constitue pas un handicap, bien au contraire, alors que l’analphabétisme, à partir d’un certain degré, apparaît susceptible d’entraîner une réaction de rejet de la part de correcteurs mal intentionnés, ça peut arriver.Comme son nom l’indique, l’oral est là pour rattraper! Nous aurons donc, une fois encore, notre quota de quatre-vingt dix pour cent de bacheliers…les dix pour cent qui restent constituant la marge d’erreur inévitable dans une opération de cette envergure. Tout va donc pour le mieux dans la meilleure des Éducations Nationales possibles! Vive le ministre Blanquette, le meilleur de tous!
Cependant, d’aucuns trouvent la plaisanterie un peu saumâtre, tel le prof qui écrit dans Valeurs-Actuelles, ce torchon tant décrié par l’ami Edwy, le moustachu à teinture de Médiapart, « Blanquer a inventé le bac soviétique« . Et d’expliquer que « l’URSS pratiquait le Plan-Quinquennal: on décidait les objectifs pour les cinq ans à venir. Si les objectifs n’étaient pas effectivement atteints, (ce qui se produisait pratiquement à tous les coups), on faisait comme si. » Pareil pour notre bon Ministre Éducatoire, il faut pouvoir dire que tout s’est bien passé. On fait donc appel à des gens qui sauront faire preuve de la docilité la plus absolue, on manipule les rectorats, on la joue à l’intimidation vis à vis des profs et du coup on sort des résultats en temps et en heure. Vive Blanquette, le meilleur de tous! Je dis bien, « on sort des résultats », peu importe lesquels, de toute façon le bac n’a plus de sens…sauf qu’il permet chaque année à des bataillons d’illettrés abrutis d’entrer à l’université…pour en ressortir au bout d’un temps indéfini encore plus  abrutis et tout aussi illettrés en raison d’une oisiveté fermement soutenue, assortie de la consommation chronique de produits peu recommandables. Le tout coûtant évidemment fort cher au contribuable, mais comme tout le monde s’en fout autant continuer aussi longtemps que perdurera le bordel démocratique si cher à notre belle Répupu. On n’est pas sorti du boxon!
Et comme nous possédons le bac soviétique, ne nous étonnons pas d’avoir par conséquent les bacheliers de la vodka, comme le chantait l’inoubliable Chaliapine (de cheval):
Ey, uknem!
Ey, uknem!
Yesko razik,
Yesko da raz!

En d’autres termes, » ho hisse, ho hisse, encore une fois, encore une fois »…

Non , on n’est vraiment pas sorti… Allez, je vais regarder le Tour de France, après tout c’est truqué aussi mais au moins ça pédale, c’est plus sympa que la gay-pride et c’est presque aussi coloré.

A bientôt si tout va bien, amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN