Tout le monde ment

Tout le monde ment: les pouvoirs, les partis, les media, votre con-joint, les réseaux sociaux, les magistrats, les astrologues, les blogs – y compris le mien-, le Pape, les flics, les plombiers,  les Américains de tous bords, les commerçants, les piliers de bistrot…tout le monde absolument! Reste, pour chacun d’entre nous à choisir le menteur qu’il décidera de croire. Question de feeling, de sympathie, de proximité sociale ou intellectuelle, c’est selon, mais la plupart du temps ça vient tout seul, sans même se poser la question. Par exemple, certains croient Présipède et ses sbires, oui, parfaitement, cela existe encore, d’autres gobent comme parole d’évangile les hallucinantes déclarations d’un Méluche toujours prêt, notamment, à défendre et à illustrer  la dictature communiste vénézuelienne, ou bien encore les supputations à la con des sicaires du Rassemblement National lorsqu’ils prétendent que Merkel veut nous piquer l’Alsace et la Lorraine, alors même qu’elle a déjà tout, ça et le reste. Vous en avez même qui imaginent l’attentat du 11 Septembre 2001 comme une manipulation grossière manigancée par la CIA, cependant qu’ils subodorent que la tentative avortée d’extermination des Israélites par nos amis Allemands au siècle dernier, découle d’une intox perverse répandue par le Sionisme international. Vous avez de tout, c’est ainsi; la masse énorme, profuse et indistincte des élucubrations de toute nature circulant aujourd’hui sur l’ensemble astronomique des vecteurs de produits du cerveau humain et de ses accessoires technologiques, oblige chacun d’entre nous à se faire sa petite idée, forcément biaisée puisque fondée sur des billevesées.
Je pourrais, bien sûr, jouer les esprits-forts et vous assurer que pour ma part je ne crois personne, sauf à disposer d’un faisceau de preuves graves, précises et concordantes propres à garantir l’absolue véracité des couleuvres qu’on tente de me faire gober. Oui, mais non! Je mentirais en prétendant pareille absurdité, et Dieu sait que je n’use du mensonge qu’en cas d’absolue nécessité c’est à dire très fréquemment, certes, mais pas tout le temps, le Ciel m’en est témoin, bien que, si regrettable que cela puisse paraître, on ne puisse compter sur Lui pour corroborer. Donc, comme tout le monde sans exception, je me fais avoir de temps à autre en prenant pour argent comptant la première arnaque un peu bien ficelée passant devant ma porte.

Ainsi ai-je pu croire quelque temps à l’intérêt que pouvait présenter pour l’évolution du Pays, la révolte dite « des gilets jaunes ». Le fait que des gens comme tout le monde, appartenant sans aucun doute possible à notre civilisation et utiles à la société, puisqu’ils  se révoltent pendant le week-end et s’en retournent bosser le Lundi, me semblait de nature à infléchir profondément les façons de penser et de gouverner. Le caractère spontané du mouvement, issu d’un ras le bol soudain devant l’herméticité d’un petit Macrouille ignorant des réalités de l’existence et inféodé à son complexe de supériorité, me semblait annonciateur de changements bénéfiques. Je me demandais en effet depuis longtemps pour quelle obscure raison les Franchouilles votaient pour des personnages de comics et en acceptaient tout, immigration débridée, impôts divers et variés, radars routiers piégeux, services publics aussi pléthoriques qu’inefficaces, enfin vraiment  tout, quoi, sans moufter ni  changer en rien leur façon de toujours  élire les mêmes vendeurs de vent et de camelote.
Donc des quidams inconnus au bataillon se sont employés depuis Novembre dernier à nous faire avaliser la chouette révolution populaire des braves ploucs de base, fatigués de passer à la pompe remplir leur réservoir de gazoil pour plus cher, toujours, et sans espoir de finir le mois autrement qu’enfoncé jusqu’au trognon dans le rouge.
Au début, je me souviens d’un clampin dans sa bagnole qui, brandissant un gilet fluo, déclarait qu’il suffisait de le poser bien en vue sur le tableau de bord pour dire merde à Macrounette et à ses taxes prétendûment écologiques. J’avais à peine posé le chiffon jaune sur le guidon de mon vélo, qu’une petite nana appartenant aux minorités visibles, bien qu’affublée d’un patronyme judéo-polonais, le métissage étant manifestement passé par là, appelait avec vigueur et facebookisme à la révolte du peuple opprimé. Bien, me dis-je in petto, après tout pourquoi pas, toutes les bonnes volontés doivent être accueillies et tant que ça va dans le bon sens ne faisons pas la fine gueule. Et puis, au fil des samedis, j’ai observé le déroulement de la pseudo-insurrection, non sans jeter un œil intrigué, par ailleurs, aux étranges bivouacs qui fleurissaient comme pâquerettes en Mars sur nos innombrables rond-points, fruits des émoluments somptuaires attribués, pour leur confection, aux ingénieurs de l’Équipement.
Au fur et à mesure du temps qui s’écoulait, des échauffourées qui s’ensuivaient et des déclarations qui fusaient un peu dans tous les sens, j’ai commencé à douter des véritables raisons de tout ce cirque. Dès que le petit Présipède est apparu, en Décembre, pour lâcher un lest qui semblait répondre assez mal aux revendications initiales, j’ai véritablement commencé à n’y plus rien comprendre. Ensuite, voyant qu’en dépit des milliards distribués avec mes sous, cela continuait de plus belles, le soupçon a commencé à m’effleurer qu’encore une fois des zigotos à arrière-pensées se trouvaient derrière tout cela et qu’on nous faisait, probablement, prendre des vessies de prostatiques pour des lanternes sourdes. Et maintenant nous nous retrouvons avec des listes dites « de gilets-jaunes » aux Européennes, des partis éponymes en passe de se constituer afin de récupérer la manne du pognon public si généreusement distribué par la démocratie à ceux qui savent s’en servir et des peigne-culs à grande gueule qui polluent les chaînes d’info-continue afin d’assurer, dans une langue approximative, leur promotion personnelle d’ex-fauchemanes invisibles sortis du néant pour profiter des sunlights médiatiques…sans compter, maintenant, les « foulards-rouges » qui commencent à manifester le Dimanche pour emmerder ceux de la veille et passer la pommade à leur bien aimé petit Présipède. Ceux-là, on ne sait pas très bien ce qu’ils recherchent, sinon peut être de se faire casser la figure par leurs concurrents en jaune du Samedi, ce qui ne saurait se produire puisqu’ils ne risquent pas de se croiser, par le fait.

En résumé, je vous le dis comme je le pense, tout ce bordel franchouille mal ficelé qui s’en va en sucette bizarroïde n’est sans doute pas le fruit d’une préméditation -encore que…- mais il m’apparaît bien, à l’heure actuelle, comme un gros piège à gogos. Personne, bien entendu, ne dit la vérité sur ce curieux phénomène, les acteurs de base tendent à se raréfier sans pour autant que l’édifice s’écroule, bien au contraire. Nos Gouvernants se gargarisent avec leur « grand débat » tellement bidonné que même Mme. Jouanno s’en est aperçue, l’a raconté sur LCI…et l’affaire en est resté là, plus de son plus d’image! Dans le même temps, la ministricule Schiappa partait se prostituer chez l’inqualifiable Hanouna, notre premier ministre Barbapoux, suivant l’exemple de son maître élyséen, allait faire l’andouille dans une réunion de couillons grandébatteurs. Et simultanément, notre Ministre de l’Économie, Le Maire (celui à qui j’attribue toujours la note 2, en attendant qu’on nous sorte un Massot susceptible, lui, de mériter un bon 6) trouvait qu’après tout ce serait une bonne idée que de baisser la TVA… S’il y a une connerie à faire, c’est bien celle-là, gageons qu’il ne laissera pas échapper l’occase!

Voilà donc où j’en suis. Vous me voyez troublé, je n’y comprends plus grand chose, l’âge sans doute… Mais à force de slalomer entre les mensonges, les contre-vérités, les enfumages, les bobards, les affabulations, les boniments, les craques, les faussetés, les bourrages de crâne, les galéjades, les impostures, les escobarderies, les rodomontades, les subterfuges et les supercheries, j’éprouve de plus en plus de difficulté à croire en quoi que ce soit.
Une seule chose me paraît évidente, simple et digne de foi: l’invasion! Celle-là se poursuit de plus belles et le sieur Türk, Haut commissaire aux réfugiés de l’ONU n’a pas manqué de rendre une petite visite à Macroûte afin de lui expliquer sa façon de penser: 200 000 nouvelles arrivées par an en Europe (sans compter les nôtre, bien sûr, les regroupés familiaux et autres copains dignement accueillis). Et en plus, il nous prend pour des têtes de turcs, Türk! Il nous raconte des fariboles, suivant la manière dont les choses vont tourner, il faudra prévoir un coefficient multiplicateur! A tel point que désormais l’un des sujets juridiques de pointe, en Europe, c’est la prise en compte de la Charia par nos droits occidentaux… Mais ça, croyez moi, vous n’en entendrez guère d’échos…là on n’a même pas besoin de raconter des calembredaines, il suffit de n’en point parler!
Sans mentir, nous voilà dans un beau pétrin!

Bonne semaine quand même et conservez vous bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Alors vous savez, votre grand débat…

-« Faites gaffe, les potes, ça ne rigole pas ces temps derniers, restez bien pépères, ne vous faites pas repérer. Bon, ce que je vous dis, c’est pas un scoop, évidemment, mais il y a tout  de même des signes, vous savez, le ciel peut vous tomber sur la gueule n’importe quand, comme ça, sans trop prévenir. Tenez, par exemple Guéant, bon, okay le type n’a pas trop le nez propre, il a trempouillé dans les combines de Sarko et c’est lui qui porte le galure, on est d’accord. M’enfin tout de même, un an de taule ferme ça ressemble un peu plus à une condamnation politique qu’à de la justice sereine, non? A  côté de ça vous avez le Président de l’Assemblée Nationale qui se la pète à son perchoir, tranquille comme baptiste, royal pire qu’une Ségo à qui le perchoir en question était passé sous le bec. A côté de ça, vous avez le petit Benalla, légèrement mis en examen, mais juste ce qu’il faut pour éviter de faire du tort au big-boss, quasiment blanchi d’avance, enfin, façon de parler, quoi, circulez y a rien à voir.
– » Et puis à côté de ça, vous avez Soral. Il a fait quoi, Soral? Ben oui, il a écrit ce qu’il pensait de nos amis Israélites. Et comme il n’en pense pas du bien, alors, lui aussi, il prend un an de gnouf, ferme! Tarif unique pour nauséabonds, si vous voulez, avertissement avec frais pour les ahuris qui ne se placent pas du bon côté de l’échiquier, qui pensent tout de travers et qui l’expriment, en plus! N’oubliez pas qu’en Répupu Franchouille la liberté d’expression existe, certes, mais pour les idées comme il faut, exclusivement. Les sales fachos, les réacs, les nauséabonds, tout ça se brosse: pas de liberté pour les ennemis de la pensée conforme! Non mais des fois, vous vous croyez où? C’est le Pays des Droidlom, ici, pas celui du droit des sales connards de beaufs de mes deux à ouvrir leur claque-merde, enfin! Pour ceux-là on en viendrait presque à regretter d’avoir complètement supprimé la peine de mort, tiens! On en rêverait, tout de même, de la tronche à Soral, brandie à bout  de bras par le bourreau sur la Concorde, en face de l’Obélisque et à deux pas de l’Élysée, ce temple du bon goût à la franchouille, l’écrin velouté du petit bijou à sa Bribri! »

Ce sur quoi, incapable, contrairement au dernier cité, de bavasser bien longtemps sans mouiller un minimum la meule, il se vide son demi-pression quasiment sans respirer, le vieux Maurice. Faut dire que ce matin il fait gris, pas bien chaud, humide, un temps à foncer au bistrot pour se réchauffer un peu la glande amicale. Du coup , Derrière Napoléon fait le plein et les orateurs imbibés du Dimanche retrouvent leur tribune, leur public, leurs pourvoyeurs de tournées et leur biture progressive, celle qui délie doucement les langues et stimule l’imagination.
Pour ne pas se retrouver en reste, l’ami Yves Rognes, pas encore remonté dans son ermitage psychédélique de montagne, juge le moment venu de placer la sienne.

-« A propos, vous avez vu le Secrétaire Général du Palais, celui qui fait semblant de charger le « garde du corps », enfin Benalla, quoi! Un spécimen, celui-là aussi, je vous jure! Rien que le nom, Strzoda il s’appelle, sûrement un compatriote du Père Tuszduku mais en encore plus dur à prononcer, pire que Goràn Avaltàtric dites donc… Oups, vous étiez là? Excusez moi, je n’y voyais pas malice, juste pour dire, quoi, fait il en s’adressant audit Goràn, lequel lui répond, de sa table habituelle au fond du troquet, par un hochement de tronche signifiant qu’il ne risque pas de se formaliser pour si peu… Oui, alors je vous disais donc, poursuit le camarade Yves, que le Stro…machin en question en a sorti une bonne, du style à en rajouter sur les pratiques aristocratique du Château Républicain et à alimenter, bien comme il convient, la grogne des manards en gilets jaunes. Le mec racontait son petit réveillon perso, à l’Élysée, sans doute, et pour bien faire voir le caractère cossu du raout, le « Dalmore 62 » qu’il s’était enfilé à cette occase. Juste qu’après vérification, vu que ce truc apparaît réservé aux initiés -et pour cause- la boisson en question c’est le whisky le plus cher du monde, 150 000 Euros la boutanche! Un breuvage divin, faut croire, soixante deux ans de vieillissement en futs de je ne sais quel bois précieux, bref un truc que même Jean Trentasseur, aurait du mal à se payer à la place de son Mac Ron’ habituel. Cela dit, c’est ce même Stro…truc qui a déclaré aux foules abasourdies avoir diligenté une enquête interne au Palais pour expliciter les raisons de la possession par le sieur Benalla d’un téléphone crypté…Ou bien il a trop forcé sur le Dalmore, ou bien il se fout de la gueule du monde, non? Vous en pensez quoi vous? »

-« Bon alors écoutez, attaque Maître Trentasseur en reposant d’un geste théâtral son verre de Mac Ron’ sur le zinc, maintenant je vais vous dire, moi, ce qu’il faut en penser. D’abord, en ce qui concerne Alex Benalla, son sort se trouve désormais entre les mains de la Justice. Mis en examen, ça vous va ça, tout de même! Le « petit protégé » et j’en passe des pires, s’est dores et déjà retrouvé en garde à vue! On voit mal comment la soi-disant proximité avec le Président lui aurait servi de parapluie. Laissez donc les Magistrats instruire et occupez vous plutôt des affaires du pays! Messieurs, pas plus tard qu’hier j’étais à la Salle Polyvalente, afin d’apporter ma modeste contribution au Grand Débat National. Plein de gens très bien s’y trouvaient, au moins une bonne quarantaine, qui ont pu, chacun, développer leurs idées sur l’avenir de notre République. Plein de gens mais pas un seul d’entre vous! Quand il s’agit de discourir sur tout et n’importe quoi, plutôt  n’importe quoi d’ailleurs, autour du comptoir, là on vous trouve; en revanche quand il faut se comporter en citoyen responsable, macache, plus personne, peau de balles et balais de crins, pas vrai? Croyez moi, vous en pensez ce que vous voulez, mais je préfèrerai toujours, aux spécialistes aigris de la critique acerbe et systématique, ceux qui participent à la discussion démocratique et républicaine! Vous avez l’occasion de vous faire entendre au sein du Grand Débat National et vous restez planqué derrière vos verres, alors ne venez pas vous plaindre que ça se passe en dehors de vous!

Pour tout vous dire, on le connaît bien, Jean Trentasseur, sur ce genre de coup il apparaît totalement incontournable et, au milieu d’une bande de vieux convaincus de la République En Marche, sa brillante présence constitue d’autant moins une surprise qu’il s’agit en l’occurrence de servir la soupe à Présipède, tout en lui offrant le plaisir personnel de s’écouter parler. Sauf qu’en général, dès qu’il se trouve parmi nous et qu’il l’ouvre, il en surgit toujours un pour la lui refermer sans ménagement. Cette fois ce sera le vieillardissime Blaise Sanzel, tout à fait remis de sa dernière fluxion de poitrine et gonflé à bloc par les quatre ou cinq grogs-du-sapeur qu’il vient de s’enfiler comme un conscrit de la vieille époque.

-« Eh bien, cher ami, on ne saurait vous donner tort, bien sûr, sauf que déjà, pour qu’on puisse évoquer un grand débat national, encore faudrait-il qu’il y eût une nation. Si vous en voyez une, dites le moi, ça m’intéresse mais pour ma part je n’aperçois rien qui puisse de près ou de loin y ressembler. Bien sûr il y a des types, certainement bien intentionnés, qui participent à vos petites réunions de quartier, chacun dit la sienne, ça foisonne de niaiseries et d’élucubrations bêtasses, bien sûr. Seulement, regardez les ces gens-là, vous trouvez qu’ils ont quelque chose en commun avec les olibrius qui manifestent dans les rues vêtus de jaune fluo? Avec ceux qu’on ne voit qu’à la fin des manifs quand il s’agit de foutre le feu et d’éventuellement piller les boutiques? Avec leurs petits camarades qui restent dans le quartchier pour prier à la mosquée? Avec les Bobos grassouillets qui se la coulent douce dans leurs petits univers hors du monde? Avec les Juifs, avec les Francs-Maçons, qui se débrouillent pour faire leur beurre sans avoir besoin d’aller revendiquer  quoi que ce soit dans les petites assemblées de gogos?
« Alors vous en avez tellement des catégories différentes que vous pouvez toujours vous brosser pour trouver le plus petit commun dénominateur national. Il y aurait bien sûr des questions de fond susceptibles de mettre le plus grand nombre d’accord, les problèmes liés aux conséquences de l’immigration étant de ceux-là, mais on touche aux sujets tabous, défense d’en parler, ça ne figure pas dans les thèmes choisis par ces messieurs-dames pour alimenter votre petit grand débat. Je n’en voudrais pour preuve que la réponse du Président à Brigitte Barèges, Maire de Montauban, qui lui faisait part de ses inquiétudes: plus de soixante-dix fichés S dans sa ville, des enfants qui ne parlent même plus le français, et qui lui racontait l’histoire de ce brave clandestin Algérien, lequel, non content de la voler, avait sodomisé une pauvre jeune femme de quatre-vingts ans à peine…Savez vous ce qu’il a répondu Macrounette, il a répondu: padamalgam, ne confondons pas terroristes et migrants, et il a ajouté  -si, si, je vous assure-  nous avons un projet éducatif et civique contre les discriminations!…Et il est passé à la question suivante…
« Alors vous savez, votre grand débat… »

« Sans compter, ajoute Marcel Grauburle, que si c’était pour regarder Macrouille faire son numéro pendant des heures et des heures devant une bande de clowns à rubans tricolores, c’était pas le peine qu’on aille se geler les glaouis dans la rue! Nous ce qu’on voulait, justement, avec nos gilets jaunes, c’était ne plus le voir…à croire qu’il a compris de travers…Allez Thérèse, tu nous remets la même chose? »

Je vous souhaite une bonne semaine, attention à la grippe, surtout n’oubliez pas la prévention…un bon grog… Amitiés.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN.

Débat de dupes

Vous en avez qui ont le sens du marketing, ce n’est pas le cas de nos amis de Macédoine avec leur nouveau nom « République de Macédoine du Nord », juste pour faire plaisir à ces pervers de Grecs… ça donne envie d’y aller, dites-donc… un peu comme les Côtes du Nord, avant qu’elles ne se rebaptisent « d’Armor » histoire d’attirer un minimum de vacanciers… et puis, d’autres c’est  le sens de l’effort qu’ils ont… eh bien, voyez vous, ainsi que le laisse entendre Présipède: pas les Gilets-Jaunes! Comme il dit à peu près, notre petit Jupiter foisonnant, « ces beaufs s’imaginent qu’on peut tout obtenir sans forcer, qu’on a tous les droits et aucun devoir! Non, bonnes gens, non, faut en chier pour arriver, déconnez pas! Croyez en ma vieille expérience de Rotschildien du dernier étage, celui dans lequel on n’entre qu’avec le code des grands-patrons. Pour réussir faut payer de sa personne! Qu’est-ce qu’ils se figurent, tous ces ploucs, qu’il suffit de se baisser pour ramasser le gros pacsif? Dans la vie, il y a deux catégories, les types bien, ceux qui marnent comme des bestiaux et les peigne-culs, juste bons à s’accoutrer en jaune-fluo pour tout casser en exigeant des trucs qu’on ne comprend même pas, tellement ils se révèlent infoutus de s’exprimer clairement, ces abrutis« .
Et qu’on ne s’avise pas de lui signaler, à Sa Gracieuse Majesté Manu, que les révoltés en question manifestent le Samedi parce que le reste du temps ils bossent. Dans ce cas, de deux choses l’une: ou bien ils ne se remuent pas suffisamment le derche, ou bien ils s’y prennent comme des manches; dans les deux cas ils feraient mieux de fermer leurs grandes gueules de corniauds et de se remettre un peu en question. Ils n’ont qu’à prendre exemple sur leurs petits camarades des Cités Sans-Cibles, tiens par exemple, ils ne défilent pas dans les rues, ceux-là, ils agissent, les difficultés ne leur font pas peur, même pas les juges et même pas la prison! Voilà! Bon, j’en rajoute un peu mais en lisant attentivement entre les lignes on découvre des non-dits qui en disent long…
En tout cas, m’objecteriez-vous, pour calmer le jeu il aurait pu trouver autre chose, Macrounette. Certes, mais vous savez il dit ce qu’il pense, le Président. D’accord il pense comme un petit bourge aussi con que prétentieux mais ça, que voulez vous, ce n’est pas sa faute, il est comme ça, ce garçon, on ne se refait pas. Et puis, après tout, fallait pas l’élire vu qu’à l’évidence on ignorait totalement à qui on avait affaire, on ne le connaissait ni d’Eve ni d’Adam; sauf que rien qu’à voir sa tronche on aurait dû se douter… à moi, par exemple, il ne m’inspirait rien qui vaille, mais vraiment rien,  et je ne suis pas plus futé qu’un autre… plutôt moins, même. Mais maintenant que le gros des troupes commence à s’en forger une idée précise, on voit bien que c’était une connerie majeure d’installer à l’Élysée ce godelureau à choix multiples. Seulement voilà, c’est fait, et vous aurez beau gueuler comme des veaux « Macron-Démission, Macron-Démission« , il lui en faudra bien plus pour lâcher son fromage!

Hé bonjour, Monsieur du Macron,
Que vous semblez joli, que vous êtes mignon,
Sans mentir, si votre verbiage,
Se rajoute à votre entourage,
Les jaunes gueux  vous chasseront à coups de pieds!
Présipède à ces mots se sent bien ennuyé,
Mais, pour garder son Élysée,
Il prend sa belle plume et son joli papier.
Une lettre aux Français c’est sympa et très classe,
« Même si ces crétins, ces ânes et ces gourdasses,
Sont à peine foutus de déchiffrer trois mots,
On s’en fout, les Télés la liront aussitôt,
Et par mon Grand Débat je rentrerai en grâce! »

J’ose espérer qu’il se fout le doigt dans l’œil! S’il compte là dessus pour se refaire la cerise, le petit polisson, il va à la désillusion. Alors, on va dire à part les vingt pour cent d’illuminés qui conservent de l’attachement pour leur bien-aimé héros de Mai 2017,  qui d’autre pourrait envisager une seconde de se prêter à une telle pantalonnade? Un « grand débat, sur les sujets choisis par l’ineffable Tête à Claques-Griveaux! Celui qui nous dit: « ah, non, pas l’IVG, pas le mariage-pour-tous, pas l’immigration, pas la peine de mort, mais tout le reste, d’accord, à condition de ne pas déborder, bien sûr: » Vous vous rendez compte, c’est ce petit trou de balle qui nous autorise, ou pas, a débattre des questions qui nous regardent au premier chef! Et ça ne dérange pas grand monde, apparemment, personne ne dit rien…je veux croire que les braves-gens n’en pensent pas moins et que personne ne donnera dans le panneau!

Il faut à tout prix lui boycotter son débat, à Présipède, que personne n’y aille et que les cahiers de doléances restent vierges, c’est la seule façon de lui dire d’aller se faire pendre ailleurs, à cet espèce d’aventurier au petit pied. Même un demi-succès lui suffirait pour s’en sortir la tête haute, à ce pignouf, ce serait juste une question de communication; avec l’appui inconditionnel des media il nous la jouerait victoire de la démocratie républicaine en marche!
Dieu merci, il a dores et déjà du plomb dans l’aile, son grand débat à la mords moi le nœud.  Entre les Maires qui n’en ont rien à foutre et l’affaire Jouanno! Sur ce dernier point, on constate avec un émerveillement teinté d’angoisse que notre Répupu avait engendré en son sein une « Commission Nationale du Débat Public« … Parfaitement! Et cette fantaisie charmante remonte à 1995, une idée de Barnier, vous savez, le type doté d’une tronche de chef de gare à la retraite qui s’occupe en ce moment de discuter du Brexit avec Theresa May. Il devait avoir un copain à placer, sans doute… Eh bien ladite petite commission poursuit, comme ça, cahin-caha, son discret bonhomme de chemin depuis vingt-quatre ans. A la louche ça nous aura coûté entre sept et dix millions d’Euros minimum -si quelqu’un possède un meilleur chiffrage, il est le bienvenu- En contrepartie, il apparaît clairement qu’à part fournir une vague occupation à quelques privilégiés de la belle Marianne, le bilan de ladite « autorité indépendante » on le cherche…perso je n’ai rien trouvé.
Bon, bref, pour en revenir, c’est l’ami Macrouille qui, au mois de Mars dernier, décida d’offrir ce joli cadeau à la belle Mme. Jouanno. Pourquoi? Allez savoir…sans doute pour ses incontestables compétences, notamment en matière de karaté, peut être aussi en raison du soutien appuyé qu’elle apporta en 2017 à la campagne macronienne… Mais bon, toujours est-il qu’en sa qualité de présidente, la dame s’apprêtait à piloter le Grand Débat en question lorsque La Lettre A publia vicieusement le montant de ses émoluments: environ 180 000 Euros bruts annuels…sans parler de ces petits à-côtés bien discrets qui font le charme des présidences de machins publics. Évidemment en période de gilets-jaunes ça la foutait plutôt mal et l’accorte quinqua sauta sur l’occase pour se débarrasser de la mission grand-débat…sans toutefois abandonner son fromage présidentiel, que nenni!  Au contraire, fit observer cette aimable personne: « comme ça, ça évitera à ma Commission de cautionner les tours de passe-passe que ne manqueront pas de combiner Manu et ses sbires, afin de magouiller à bloc les résultats de leur grosse consultation! »
Avec tout ça, si on n’a pas compris ce qu’est exactement la République Française… Un Président élu avec des arrière-plans d’une opacité charbonneuse, des commissions bidon, des traitements mirobolants, des petites combines de tous les côtés et un pauvre populo qui s’insurge sans précisément savoir ce qu’il pourrait exiger pour sortir du merdier. Au fond, le vrai problème ce serait peut être la République elle-même, non, vous ne croyez pas? Reste à envisager ce qu’on pourrait mettre à la place. L’idéal à mon humble avis: un soliveau! Comme pour les grenouilles de ce cher La Fontaine…vous mordez le topo:

Les Franchouilles se lassant
De leur chouette République,
Par leurs clameurs firent tant
Que Jospin les soumit à l’état monarchique.
Il leur tomba du ciel un roi tout pacifique...

Bon, je dis Jospin pour rigoler, ça fait belle lurette qu’il ne nous casse plus les roubignoles cet animal-là, mais « Jupin » évidemment, ce serait mal venu, on pourrait confondre avec Présipède et n’y plus rien comprendre, du coup. Cela dit, il nous faudrait, je pense, mettre au pouvoir des gens qui ne promettent rien et qui ne feront pratiquement rien, juste un peu de ménage, histoire de nous éviter le désagrément de continuer à payer pour des  ribambelles de nuisibles: Institutions Européennes, politicards véreux (pardonnez le pléonasme), assistés professionnels, racailles des banlieues et autres parasites de tout poil. Ce serait fabuleux, vous savez, et pas impossible, je vous assure, il conviendrait de bien l’expliquer pour que les types à gilets jaunes et tous ceux qui en ont marre de ce bordel républicain finissent par le comprendre… pour atteindre l’objectif, ensuite, il faudrait glisser ça dans un referendum…mais, fût il d’initiative citoyenne, ledit referendum, je reconnais que ce n’est pas gagné…en tout cas si on compte sur le « grand-débat-national » pour faire émerger ce genre de proposition, on peut toujours se brosser!

Allez, mes amis, surtout boycottez bien et passez une semaine paisible.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

 

On n’est pas sorti du boxon!

Encore une année nouvelle! Je ne les compte même plus, c’est dire. Cela s’enfonce dans une banalité d’autant plus consternante que la succession des Jours de l’An fugaces se fait de plus en plus rapide au fil du temps. La dernière Épiphanie c’était Grauburle qui observait « dès qu’on commence à bouffer la galette, la Saint-Sylvestre n’est plus très loin », c’est ma foi vrai, ça! Nous l’avons dépassée à tout berzingue, la Saint-Sylvestre, et la prochaine se pointe à grandes enjambées, elle est quasiment là, tenez, pas la peine de ranger les roteuses, les cotillons et les pétards, nous ne saurions tarder à en avoir besoin. Un tour de Soleil ça se parcourt très vite, aujourd’hui. Et puis tout s’accélère, pas vrai? Le seul truc qui régresserait un peu ce serait la circulation automobile, vu que le politiquement-correct exige des vitesses de plus en plus basses pour économiser des morts…Peut être un peu aussi pour faire entrer des sous dans les caisses d’un État macronnesque, désormais aux abois après avoir balancé -en pure perte- un paquet de milliards destiné à calmer les « foules haineuses » de gueux en tenue de bord d’autoroute quand le pneu a crevé. Parce qu’en définitive, il n’a rien calmé du tout, le lâcher de lest du petit Présipède, la révolte continue de gronder sous les oripeaux fluorescents; même s’ils se révèlent moins nombreux, ceux qui continuent gardent la trajectoire initiale et nourrissent, à l’égard de notre Premier Magistrat, un ressentiment qui ne cesse de croître au fur et à mesure des déclarations à la con de l’intéressé et de ses sbires.
Il faut dire, en effet, que les hostilités se poursuivent de part et d’autre. Les Élyséens ne cessent de jeter de l’huile sur le feu, on fout Eric Drouet au trou alors qu’il n’a rien fait de répréhensible, juste pour la satisfaction d’en coincer un et de montrer où se trouve l’autorité. Et puis on envoie le petit Tête-à-Claques, alias Sourirniais, alias Griveaux, le Benjamin de ces messieurs-dames, le toutou-macronneux- inconditionnel, gloser sur les « agitateurs » fauteurs « d’insurrection« , « radicalisés, complotistes, conspirationnistes« , bref les Gilets-Jaunes, quoi! Le ramassis de racailles! Et c’est avec de petits trous de balle de cet acabit que nos gouvernants espèrent calmer le jeu. On imagine le charcutier de Mâchonville (1), le chauffeur livreur de Montauban, le maçon de Montbéliard ou la caissière d’un Carouf de banlieue, recevant en pleine poire les déclaration des petits mignons de la Répupu qui marche…vous imaginez l’effet produit?
Parce qu’il ne faut pas s’y tromper, c’est bel et bien à la révolte des « Petits Blancs » que nous assistons depuis la mi-Novembre. Même si beaucoup des manifestants du début sont rentrés dans le rang, tout le monde reste mobilisé contre cette caste ahurie de fils à papas incapables de rien capter à la mentalité du manard basique. C’est bien le même Griveaux qui évoquait naguère « les gars qui fument des clopes et qui roulent en diesel« ! Que voulez vous qu’ils y comprennent, ce bobo et son petit maître, aux beaufs un peu abrutis sur les bords des ronds-points et des manifs du Samedi? Et ces aimables petits bourges appellent au dialogue! Tu parles! Dialogue de sourds, oui, aucune chance, ça ne parle pas le même langage! Et les structures mentales formatées par Science-Pot apparaissent rigoureusement incompatibles avec les cervelles incultes finies au Ricard et à la Kronembourg, fût elle 1667!
Au bout du compte, à côté du Jupiter Présipédique, l’autre symbole éclatant du régime macrouillesque c’est désormais l’ineffable Tête à Claques, le porte blabla du Gouvernement. Il a tout pour ça, La Grive, l’air de toujours se foutre du monde, l’insulte feutrée à fleur de lèvres purpurines, la flagornerie clébarde, le passé de socialo qui caractérise l’authentique « Marcheur », celui qui a su prendre le vent au bon moment et qui s’est retrouvé tout soudain dans un costard trop large des épaules.
Du coup, à défaut de pouvoir investir un Élysée bunkerisé, c’est contre le Secrétariat d’État du Benjamin en question qu’ils ont lancé l’assaut, les affreux-méchants des artères parisiennes, pas plus tard qu’hier! Sacrée opération dites donc, en trois minutes c’était plié, un bon chariot à palettes lancé à pleine vitesse -ça va chercher dans les dix kilomètres heure, tout de même- contre la porte cochère du ministère, laquelle n’a pas manqué d’exploser en morceaux sous la violence du choc. La vache! Il a fallu l’exfiltrer en catastrophe, le petit Secrétaire d’État, « j’étais dans mon bureau en train de travailler avec mon collaborateur« …puis, un peu plus tard, rectification « …avec mon équipe« … Ah tiens, bizarre, ça s’est multiplié entre-tant…Bon, bref, la trouille de sa vie, il a ressenti, le pauvre biquet. Mais ça se remet vite, ces petites choses, quelques instants après il déclarait d’une voix qui ne tremblait plus: « ce n’est pas à moi qu’on s’en est pris, c’est à la République! » Et d’ajouter: « ils n’ont pas défoncé mon bureau mais la Maison-France! » Eh non, mon petit bonhomme, tu te fous le doigt dans l’œil jusqu’à t’en perforer le calbar, c’est bien à ta jolie personne qu’ils en voulaient. Bombe le torse mon vieux, ça y est, tu es devenu une sorte de mythe, te voilà entré dans l’histoire, voire dans la légende! La Mairie de Paris t’est promise, les Bobos vont te porter au pinacle (mais non, ça ne veut pas dire ça, voyons!) Alors, c’est-y pas magnifique, Grivette en majesté, symbole de la Macronnie en marche dérapante vers le gouffre béant du désastre annoncé? Il aurait tort de se plaindre, ce garçon, sa notoriété prend un grand coup de boost, sa fortune est faite…si les petits cochons ne le boulottent pas, bien sûr, et si les Gilets-Jaunes s’abstiennent de lui jouer le coup du père François…
Dites donc, faudrait surtout pas qu’il tombe par malheur sur le Gitan de Massy, vous savez, le champion de France des lourds-légers en 2007 et 2008… Ben oui, le boxeur de gendarmes de la Passerelle Senghor, ça y est, vous y êtes? Mince alors, le Gitan de Massy je l’ai reconnu au premier coup d’œil, à sa droite notamment, mais aussi à son jeu de jambes, une mobilité exceptionnelle, et puis la puissance, la rapidité des enchaînements, tout! Pas la peine de voir sa tronche, c’était signé! Et même Castapiane, notre fabuleux Ministre de l’Intérieur, surnommé « Le Boumian de Forcalquier », champion des Basses-Alpes d’escamotage de cartes à jouer, l’a retapissé aussi sec! « Vous ne respectez pas les règles« , qu’il lui a tweeté illico Casta diva, manière de lui rappeler qu’un pro ça ne frappe jamais l’homme à terre, s’agît-il d’un flic…en quoi il n’a pas tort le barbu, vu qu’on n’aimerait pas, reconnaissons-le, se retrouver en pâture à la grosse colère du Gitan survolté. Pour peu qu’il s’oublie il vous expédie ad patres, un cogneur de ce calibre!

L’atmosphère n’est donc pas, semble-t-il, à l’apaisement. Loin s’en faut. Et l’avenir immédiat s’annonce sous des auspices peu amènes, vu notamment les intentions affichées par nos merveilleux gouvernants. Les idées qui circulent laissent imaginer la suite. Le « Grand Débat National » avec ces fameux thèmes tout préparés, bien édulcorés comme il faut pour éviter les risques de glissade, le referendum à questions multiples, juste pour faire comme si on avait entendu le message tout en le squeezant complètement, les velléités d’alourdissement des droits de succession… Les ficelles apparaissent tellement grosses qu’elles n’échapperont pas au plus rudimentaire des péquenots de rond-point.
Or, comme je vous le disais tout à l’heure, ce sont à l’évidence les « Petits Blancs » qui se rebiffent. Et leur souci premier c’est quoi, à ces braves gens, à votre avis? Ben oui, les sous, d’accord, mais aussi et surtout ceux qui leur tondent la laine sur le dos, les riches, admettons, mais également les envahisseurs, non, vous ne croyez pas? Or, les questions relatives à l’immigration, pour dire clairement les choses, on n’en parle absolument pas. Présipède l’avait promis mais sa majorité de bobo-gauchiards refuse d’en entendre parler, circulez y a rien à voir.
Alors ça va ressembler à quoi, leur « grand débat » à la mords moi le nœud? On va discuter du sexe des anges, de la dose de proportionnelle à foutre dans les élections, du nombre des députés qu’il faut un peu baisser, ou pas… Vous pensez que ça va les brancher, ces trucs là, les révoltés du gilet? Vous l’imaginez suffisant pour leur modérer les ardeurs  un tissu de bisounourseries de cette nature? Ce serait plutôt le contraire, non? Comment voulez vous qu’ils marchent dans la combine, ces braves gens, qu’ils n’aient pas au contraire le sentiment d’être pris, encore un peu plus, pour des jambons?
Moi qui pensais que ça se calmerait, je m’étais profondément mis le doigt dans l’œil… Avec Manu et son équipe de choc, les chances de sortir du boxon apparaissent de plus en plus ténues! Un garçon si triomphalement élu voilà une poignée de mois, porté aux nues il n’y a pas si longtemps encore… Que voulez vous, c’est la démocratie qui veut ça. C’est un luxe, la démocratie, le tout c’est d’avoir les moyens de se l’offrir!

Allez, bonne année quand même, faites bien attention à vous et à bientôt si tout va bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Personnage éminent des œuvres de ce cher Marcel E. Grancher, témoin oublié des années légères…