Propos de bancs publics

Me voici bien emmouscaillé! Pour tout vous dire je ne sais même pas quoi vous raconter; on tourne un peu en rond, par les temps qui courent, le covid, justement, commence sérieusement à nous courir, le Coranovirus aussi, les petits jeunes de banlieue qui s’entretuent joyeusement virent désormais à la banalité consternante, la dégradation progressive et catastrophique de notre civilisation n’est que tristesse et affliction! Nous n’avons même plus ce vieux Donald pour nous booster un tant soit peu le boyau de la rigolade, son remplaçant Jo Robinette suscite, quant à lui, la folle envie d’enfiler son bonnet de nuit et de se foutre au pieu avec une bonne tisane. Donc rien! Rien à dire, rien à signaler, rien de croustillant à se coller sous la dent, le désert, en somme, vous me voyez bien embêté, je me répète. Il y aurait peut être, me direz vous, le côté comique des conférences de presse de l’ami Cachsex, notre estimable premier- ministre, sauf que, dois-je vous l’avouer, je ne regarde plus cette sorte de happening ringard tout juste bonne à justifier les émoluments cossus de ce pauvre gascon (comme la lune). Disons-le tout net, l’époque se révèle plate et dépourvue du moindre petit truc qui pourrait amener une amorce de conversation, fût elle de café du commerce. Et d’ailleurs il n’y a même plus de café, ni du commerce ni de quoi que ce soit, l’amour est morte, la picole conviviale aussi.
Voilà pourquoi, bien tristement, le vieux Maurice, Grauburle, Foupallour et votre serviteur, se trouvent ce matin même à discuter le bout de gras sur un banc de la Place, celle-ci complètement déserte et silencieuse ainsi qu’on pourrait l’imaginer après l’extinction de l’Humanité. Comme dit Maurice « si ça se trouve il finira par nous liquider jusqu’au dernier, le Covid, on rigole, on rigole mais les copains commencent à s’y mettre, les copines aussi! Marlène l’a chopé, vous savez, son con de mari, le peintre le lui a refilé, l’andouille! Sans parler de nos amis, le couple Pédère-Haste (1) tous les deux à l’hosto, je viens d’apprendre, mal embarqués à ce qu’on raconte, et puis Aristophane Pifaretti, le boucher de la Rue du Maréchal de Burnemôve, claqué, dites-donc, en deux coups les gros, faut dire qu’il avait du diabète et du cholestérol, mais tout de même… Non, moi je crois qu’on pourrait bien tous en clabotter, même les vaccinés comme nous, à la vitesse où les variants varient! »
-« Vacciné toi-même, réplique Jeannot, moi je me brosse vu que je n’ai pas encore tout à fait atteint l’âge du vaccin! Aussi bien ils me laisseront crever avant, parce que si je l’attrape je suis foutu, c’est clair! »
Et me voilà obligé de le rassurer, le malheureux, je lui explique alors que le sras-cov 2 ne s’attaque pas aux alcooliques invétérés et que son imprégnation au Ricard le place de facto à l’abri de toute contamination de cette nature. Évidemment je ne saurais l’affirmer absolument, par manque de données scientifiques, mais je peux toujours le lui faire croire, histoire de le rassurer, enfin d’essayer…
-« C’est ça, prends moi pour un abruti, pendant que tu y es, t’as bonne mine à te foutre de ma gueule, fait-il, courroucé, on dirait que tu biberonnes à l’eau claire et au petit lait, avec ta gueule de faux-cul vacciné, l’hôpital qui se fout de la Charité, dites-donc, elle est bonne celle-là! Alcoolique invétéré toi même, écrivain raté, va! »
Hou-là, j’ai dû cogner là où ça fait mal, sans compter qu’il n’est pas d’humeur, l’ivrogne… dieu merci, l’ami Grauburle met son grain de sel histoire de détendre un peu l’atmosphère.
-« Moi, vous savez, j’ai le vaccin d’accord, mais je n’en suis pas plus fier pour ça, vu qu’il change tellement, ce putain de covid, qu’on va se retrouver un jour ou l’autre avec les anticorps du virus Machin qui ne reconnaîtront pas son collègue Bidule, et du coup on crèvera comme tout le monde, sans faire d’histoires et avec notre certificat d’immunité en poche; moi je le vois comme ça, pas que ça me fasse plaisir mais après-tout on a vécu, et puis faut bien y passer un jour…sauf que mourir moi ça ne me gêne pas trop mais en même temps je m’étais bien habitué comme-ça, et moi, les habitudes ça m’embête toujours d’en changer! »
-« Te biles pas trop, lui rétorque Maurice, une fois canné les habitudes et le reste on n’en aura sûrement plus rien à secouer, dans le trou y a pas grand chose qui t’atteint, tu sais, à part les petits vers, bien sûr, mais une fois arrivé-là on craint assez peu les chatouilles… »
Maurice, ça le fait marrer, c’est un philosophe à sa manière, un stoïcien même! Je ne crois pas forcément qu’il ait beaucoup lu Sénèque mais il arrive à peu près aux mêmes conclusions, il a même une chanson pour ça:
Quand on est mort on est foutu,
On est foutu dans une bière,
Les asticots nous bouffent le cul,
Quand on est mort on est foutu
.
Bon, d’accord, ce n’est pas du Verlaine, mais ça suffit à faire réagir le Jeannot, décidément très remonté:
« Et t’en sais quoi, vieux schnock? T’es déjà allé voir, toi, comment c’est de l’autre côté, peut être? Y a plein de gens très bien qui croivent en Dieu, en Jésus, en Bouddah, en Mords la Merde (2), tout le bazar quoi! Et pourquoi ils seraient plus cons que toi, ces clampins-là, hein? Tu te souviens du Père Tuszduku (3) j’espère! Ben à moi il m’avait tout bien expliqué comment que Jésus, de temps en temps, il venait lui parler, comme ça, il lui refilait des conseils, des tuyaux…oui, pour se démerder dans la vie, pas pour jouer au tiercé, andouille! Et le Père il expliquait tout vachement bien, par exemple il disait qu’une fois crevé, si on s’était arrangé pour se coller dans les petits papiers du Barbu, eh ben on se retrouvait au Paradis, pépère comme pas possible et sûr de le rester jusqu’à l’éternité, ce qui laisse quand même un chouette délai pour prendre son pied! D’ailleurs, fut un temps, quand je suivais le catéchisme, l’abbé racontait à peu près la même chose, sauf que pour se faire pote avec Notre Seigneur, d’après lui, il fallait d’abord lui sucer coquine -c’était comme ça qu’il appelait son appareil pornographique- voire plus si on voulait vraiment se retrouver à la droite de Dieu. Moi ça m’était difficile, à l’époque, vu que l’instituteur m’avait à la bonne -tout gamin je plaisais beaucoup- et qu’il me demandait toujours de lui astiquer le poireau si je ne voulais pas rentrer à la maison avec un carnet de notes aux allures de mur de pissotière. Seulement il était très jaloux l’instituteur, et communiste en plus, alors, il serait venu à apprendre que j’avais une histoire avec l’abbé, j’étais sûr de mon affaire…et mon paternel, le pauvre, il ne rigolait pas avec les mauvaises notes, les coups de ceinture, je ne dis pas, on s’y fait, mais bouffer la pâtée du clébard, ça j’ai jamais pu y arriver sans dégueuler tripes et boyaux! »
N’empêche, des confessions de ce genre ça donne à réfléchir. On se perd un peu dans les méandres saugrenus de l’âme humaine, ne trouvez vous pas? Les raisons qui poussent l’ineffable Jean Foupallour à croire en Dieu, ou tout au moins à ne pas rejeter l’idée a priori, apparaissent tout de même assez surprenantes! Un ecclésiastique et un instituteur pédophiles, cela n’a rien d’étonnant, certes, on frise carrément le pléonasme dans les deux cas, mais le résultat se révèle tout à fait inattendu, le message biblique a porté, vous voyez, en dépit des petites gâteries potentielles dont il se trouvait assorti! D’accord, je veux bien que le Père Eusébius Tuszduku -un saint homme, celui-là- ait pu ajouter à l’affaire une touche de foi intense autant que désintéressée, mais il ensemençait une glèbe déjà conséquemment labourée, (même si aux dires de Jeannot il ne l’a pas du tout bourré, l’abbé).
Oui, sauf que voilà, l’heure tourne et les lois du confinement étendent sur nous quatre leur ombre sinistre! On cause, on cause et on risque, en cas de dépassement, de se causer un sacré préjudice, faut pas rigoler avec une maréchaussée, certes assez invisible à cette heure, mais toujours susceptible de surgir ex abrupto pour vous en coller une à cent trente cinq Euros! C’est qu’ils se révèlent vachement sensibles du carnet à souche quand il s’agit de coincer de pauvres vieux, bien incapables de piquer un sprint à la Mohamed sur la moindre tentative de contrôle au faciès! Alors finalement alpaguer quatre pauvre bougres perclus de rhumatismes ne présente que des avantages: ça ne s’échappe pas, c’est docile, c’est solvable et ça ne va jamais rameuter les copains pour qu’ils reviennent en force avec les barres de fer, les battes de baise-balles, les mortier de feu Darty-fils et les cocktails-molotov -paix à son âme- (4)…voire plus si affinités, les kalachnikov ne manquent pas dans les cités périphériques! Vive le contrôle au faciès ridé, en somme!
Donc les attestations établissant notre droit de sortie en vertu d’une autorisation auto-conférée se trouvant déjà sur le point d’expirer, un repli stratégique vers nos piaules respectives s’impose dare-dare…sauf pour le brave Marcel Grauburle…pas pressé de se rapatrier dans ses foyers pour rejoindre le pit-bull qui lui sert d’épouse, il a inventé un dispositif plutôt bien ficelé: quatre attestations, deux dans les poches de la veste et les deux autres dans celles du pantalon, il suffit ensuite de tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, et surtout de ne pas se mélanger les pinceaux en cas de contrôle. Mais c’est un ancien facteur, le Marcel, il sait s’organiser dans la distribution du courrier, alors…

Et donc, de retour dans ma cagna, il ne me reste plus qu’à m’y morfondre jusqu’à retrouver, dès demain matin, ma liberté de mouvement limitée à dix-huit heures.
C’était le journal d’un confiné (pourquoi « finé », après tout…). Merci pour votre fidélité, bien le bonjour chez vous. Que le Bon Dieu, à supposer qu’il s’en occupe un minimum, vous ait en sa sainte garde.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Voir « Derrière Napoléon » Chapitre XV.
(2) Je crois qu’il veut parler du Prophète…vous vous rendez compte du risque qu’il me fait prendre, ce con!
(3) « Derrière Napoléon » chapitre XII et suivants.
(4) Molotov, bras droit de Joseph Staline, et barman explosif à ses heures.

Dans l’âge du vaccin

Nous vîmes, pas plus tard qu’hier, le Ministre de la Santé débarquer à Nice. Temps splendide, accueil chaleureux d’un Maire très investi dans la chasse au virus et tout acquis, en même temps, à la cause macronniste, ce qui somme toute peut se comprendre dans la mesure où il entend en tirer avantage. Il s’est bien débrouillé, en tout cas, puisqu’il m’a fait vacciner aussi vite que possible avec un nombre impressionnant de vieux birbes et de vieilles biques qui ont tous reçu, à ce jour, leur seconde injection de Pfizer-Biontech, le truc qui va tous nous faire mourir dans les trente ans à venir, comme cela nous fut naguère ésotériquement expliqué en long en large et en travers. S’il est clair, pour ce qui me concerne, que renoncer à la perspective de repartir gaiment pour un nouveau quart de siècle après l’expiration du prochain, aux alentours de l’année 2046, c’est à dire, somme toute, demain, me remplit d’une certaine mélancolie, celle de poursuivre indéfiniment ma partie de cache-cache avec le coronavirus, je la refuse catégoriquement. Plein le dos! J’ai envie de recommencer à serrer la paluche aux copains et à glisser des bibises aussi coquines qu’elles me l’autorisent, aux copines. Le vaccin étant censé me le permettre, je suis bien content d’en avoir bénéficié et je considère cela comme un privilège, n’en déplaise aux grincheux.
Et maintenant, les media déchaînés s’acharnent depuis hier sur le « taux d’incidence » niçois. L’idée est la suivante: avec un indice trois à quatre fois supérieur à la moyenne nationale, il va falloir prendre des mesures drastiques autant que localisées, en d’autres termes reconfiner la ville et, pendant qu’on y est, le département. D’accord, moi je veux bien, d’autant qu’entre la situation actuelle et un confinement complet la différence apparaît tellement mince qu’après tout on peut bien en remettre une petite couche sans grand dommage. Les restaus et les bars étant fermés, je ne vois pas ce qu’il pourrait nous arriver de pire. Seulement voilà, à y regarder d’un peu plus près il y a des questions à se poser. Observons la situation telle qu’elle est: le toubib du coin me l’a expliqué voilà plusieurs jours, déjà, la flambée épidémique est le fait d’une partie -on va dire suburbaine- de la ville; le centre et les quartiers bourges connaissent très peu de cas, alors qu’en revanche le virus fait florès dans les cités sans-cible, lesquelles constituent autant de « clusters » à grande échelle. Nice-Matin soi même, journal qui fait vachement gaffe à ne stigmatiser en aucune façon les Chances-Pour-la-France, évoquait hier « la difficulté de faire respecter les gestes barrière et l’isolement chez les personnes testées positives dans un quartier sensible et précaire. Cela renforce la propagation du coronavirus dans des quartiers comme Les Moulins, l’Ariane ou Bon Voyage« . Inutile de préciser qu’il s’agit là des trois principales zones de peuplement migratoire-invasif de l’agglomération niçoise!
Autrement dit, non contents de nous empoisonner l’existence de toutes les manières possibles, non contents de nous infecter en profondeur par la propagation intensive du Coranovirus, voilà t-il pas que désormais les peuplades en question nous font grimper l’épidémie vers des sommets propres à nous valoir un reconfinement plus ou moins draconien! Ah, elle vaut son pesant de couscous, celle-là! Sacrebleu ils nous auront vraiment tout fait avant de réussir, un jour ou l’autre, à nous éliminer complètement! Et, pire encore, dans de telles conditions on se demande bien pourquoi on irait encore enquiquiner un peu plus les braves gens qui respectent les règles, alors que la pistouille vient de ceux qui s’en foutent et s’en foutront toujours comme de leur première chicha! La « difficulté à faire respecter les gestes barrières et l’isolement« , je re-cite le baveux du cru, on ne va pas la résoudre par le confinement des couillons qui se tiennent bien, m’enfin! Encore une injustice de plus qu’on nous inflige pour cause de « Valeurs de la Répupu », de « diversité enrichissante », de « vivre ensemble » et autres billevesées visant à nous faire avaler la cigüe immigrationnaire!
Et puis, de toute façon, il conviendrait à mon très humble avis qu’un sociologue un peu moins stupide que les autres s’emploie à dresser la somme de toutes les plaies qui nous sont tombées dessus depuis que la Gauche, acharnée sur le sujet comme une colonie de morpions sur le pubis de feu Sucette (1), a fini par obtenir le regroupement familial, source, avec les allocations du même tabac et le sacro-saint droit du sol, de l’invasion mortifère du pays. L’immense majorité de nos ennuis, de nos trous budgétaires, des causes de nos déclins économique, moral, culturel et civilisationnel viennent de là, ça se démontre facilement, une bonne thèse de doctorat sur le sujet ferait parfaitement l’affaire…
Ah oui…mais non, ça ne peut pas marcher, ça, comme combine. Vous comprenez, l’Université ne laisserait jamais passer un thème de recherche de ce calibre. Bouh caca! Nauséabond, ça y en a pas bon! Vade retro satanas que la malédiction du Prophète s’abatte sur les mécréants, leur coupe la langue, les mains, les testicules, le bigoudi-valseur, les crédits même! Pas de pitié pour les fachos, vous comprenez? Une thèse sur les méfaits de l’invasion? Tu me la sors bonne, tiens, remballe ta marchandise et va te faire pendre à côté des Identitaires maudits jusqu’à la cent-cinquantième génération! Ah mais!
Pour vous dire à quel niveau d’infection le phénomène en question frappe nos sommités intellectuelles, thuriféraires de la réflexion désintéressée qui nous coûte la peau des fesses, les yeux de la tête et ces petits plaisirs dont il faut bien se brosser afin d’assurer l’existence pépère des branleurs de tout poil, pour comprendre le désastre, disais-je, il nous suffit de constater que la Ministre de l’Enseignement Supérieur elle même s’en est aperçue. La mère Vidal, on pourra dire ce qu’on voudra, s’agit-il de courage, d’inconscience ou d’autre chose encore, je ne sais pas, mais en tout cas, au moins, elle a levé le lièvre! Belle bête…sale bête plutôt, l’Université vérolée jusqu’au trognon par l’islamo-gauchisme, ce n’est pas rien, ça, tout de même! Et donc, cette brave ministre macronnienne, contre toute attente, a décidé de rentrer dans le lard au monstre en demandant au CNRS un « bilan de l’ensemble des recherches sur l’islamogauchisme à l’Université« … Je ne vous décris même pas l’effet! Alors déjà, le CNRS qui tord le pif en grognant comme quoi l’islamogauchisme n’a rien d’une notion scientifique, en d’autres termes: « oh, la grosse, tu causes de quoi-là? Fais moi un crobar, que j’essaie de décrypter tes conneries! » Mais ça,bien entendu c’est peanuts en comparaison de la réaction super-indignée de l’élite dorée sur tranche des immenses esprits gauchiards: une tribune dans Le Monde, six cents des plus belles signatures universitaires de la Répupu Franchouille, Picketty en tête! Et ça y va à la manœuvre, toute l’infamie universelle vue de la gauche appelée à la rescousse, la Hongrie d’Orban, le Brésil de Bolsonaro, la Pologne de Duda, l’horreur quoi, la Droite, si vous préférez; n’y manque seulement que l’Amérique de Trump, vu qu’il est parti, le pauvre, et qu’on a autre chose à foutre que de tirer sur les corbillards! Et de brandir comme l’étendard sanglant qui est levé, « la menace d’une répression intellectuelle« ! Ouh-là, on navigue grave dans les récifs, la pauvre Vidal a mis le nez là où il ne fallait pas et les pieds dans la fange (oui, enfin…)! Elle va morfler, ce n’est pas possible autrement, vous savez, il y a des bastilles qu’il ne faut pas prendre d’assaut (comme disaient Marcel et Serge), celle de la gauchiardise intellectuelle en est une et probablement la plus inexpugnable! Et là, histoire de corser, elle s’en prend simultanément aux deux totems les plus sacrés, les piliers de la bien-pensance hexagonale: la Gauche et l’Islam! De la folie furieuse, je vous assure, un véritable suicide! Sans compter qu’elle s’obstine, pas plus tard que ce matin elle en remettait une bonne couche dans le JDD -bon d’accord, un torchon pour ploucs, rien à voir avec Le Monde– en expliquant notamment que l’islamogauchisme, si ça ne parle pas à l’aristocratie de la pensée, le clampin de base, celui qui vote, comprend parfaitement de quoi il retourne. Tout cela fait un peu tempête dans un pot de chambre, j’en conviens, mais je vous garantis que dans les sphères concernées on veut la peau de Frédérique Vidal…j’espère vivement que Présipède ne la lâchera pas, parce qu’elle me plaît bien, sur ce coup-là, Mémère, elle en a beaucoup plus que tous ses collègues réunis…remarquez ce n’est pas bien difficile. Par ces temps de Covid, un petit remaniement ministériel ferait sans doute mauvais effet…on attendra après les régionales, vous verrez, et je ne serais pas surpris de voir alors disparaître Mme. Vidal.

Et à propos de Covid, à l’instant où j’écris ces lignes vous me voyez immunisé à quatre-vingt quinze pour cent contre cette saloperie…c’est en tout cas ce dont les vaccinateurs m’ont assuré: sept jours après la seconde injection, j’y suis, et toujours bon pied bon œil, dites-donc, cherchez l’erreur… En tout état de cause, je suis bien content de m’être trouvé dans l’âge du vaccin, surtout que ça nous fait à nouveau une chouette contrepèterie!

Tâchez encore de survivre une semaine, conservez vous autant que possible, je vous attendrai Dimanche prochain.
Bien amicalement.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN


(1) Celle-là, seuls les vieillards du coin, genre clientèle de DERRIERE NAPOLEON, savent de qui je parle.

Qui sème l’Islam récolte l’islamisme

Les temps deviennent vraiment durs! On ne dit rien, vous savez, nous les vieux fidèles de notre port d’attache, ce bistrot légendaire, cœur palpitant de nos amitiés indéfectibles, refuge des esseulés, des époux martyrs dans le genre Grauburle, des pochetrons invétérés comme Jean Foupallour, et raison de survivre pour la brave Thérèse (1) qui se morfond désormais dans l’appartement étriqué de l’étage au dessus. Un estaminet fermé c’est la mort lente des pauvres gens qui en vivaient d’une manière ou d’une autre, l’équivalent d’un bannissement sans espoir de retour, la condamnation injuste, la coupure d’oxygène! Vous vous rendez compte, tout de même? Le centre de gravité de nos existences qui disparaît tout à coup dans la quatrième dimension! Bientôt le glas sonnera, bordel! Tant que ce putain de virus nous empoisonnera la vie, la route du zinc -comme disait Paul Raynaud (2)- restera coupée. Donc ça va mal et ça dure! Trop longtemps, nous ne tiendrons pas la distance, la nostalgie et la morosité nous détruirons bien plus sûrement que ce coronavirus à transformation qui se fout de nos gueules à muter tout le temps, à tort et à travers, dans tous les coins du monde, sans nous laisser le moindre répit. Sans compter qu’il s’exotise à tout berzingue, le salopard! Le variant anglais, à la rigueur, on n’était pas fondamentalement contre, ça restait grosso-modo par chez nous, il se montre plus contagieux que le chinetoque, d’accord, mais on peut encore le niquer avec un bon vaccin -à condition d’en avoir, certes- Il restait donc potentiellement maîtrisable, le mutant rosbif, moins démoralisant, un peu comme s’il trimballait le look de Boris Johnson, en somme, plutôt rigolo, inquiétant mais sans excès. En revanche on commence à nous en annoncer des plus terribles! Le sud-africain, par exemple, le virus à la sauce zoulou si vous voyez le genre, un petit monstricule qui vous saute sur les cellules et qui ne vous lâche plus avant de vous avoir dévoré les poumons jusqu’à la dernière alvéole! Et celui-là, si j’ai bien compris, il se fout du vaccin comme de l’an quarante avant Mathusalem! Une vraie malédiction! A se demander s’il n’y aurait pas quelqu’un derrière pour piloter l’opération, genre Allah, vous mordez le topo? Bon je veux bien admettre qu’en pareille hypothèse on s’attendrait logiquement à un virus nord-africain plutôt que sud, j’en conviens volontiers mais vous savez, Il serait bien capable de brouiller les pistes, Le Tout-Puissant-Miséricordieux-A-Ses-Heures, histoire qu’on ne s’en gaffe pas et que ça arrange bien les papelards du Maire de Trappes, par exemple… Comment ça, vous ne voyez pas le rapport? Bon j’ai compris, faut que clarifie, ce n’est pas gagné mais asseyez vous là que je vous tape le spliquement, comme on dit dans les Yvelines-Ouest.

Alors voilà. Il était une foi (islamique) dans la ville de Trappes, un maire d’un genre assez particulier en ce sens qu’élu en mars dernier sous le règne du covid, son élection fut illico invalidée par le Tribunal Administratif de Versailles en raison d’une série d’irrégularités frisant l’escroquerie au point d’entraîner, en supplément de programme, un an d’inéligibilité à l’encontre de l’intéressé. Je vous précise tout de suite que s’agissant d’un garçon issu de l’immigration maghrébine, il fallait vraiment que les griefs fussent gratinés pour décider des juges à lui infliger pareil camouflet! Vous pensez, pour une fois qu’une Chance Pour la France parvient à décrocher la timbale municipale, ça fait tout de même de la peine de le renvoyer à ses chères études! Sans compter qu’en plus c’est un copain de Benoît Hamon, ce mec, un membre éminent de Génération.s (« s » comme socialo, ou comme salafiste,ou comme sale connard, allez savoir) le parti du héros malheureux de la dernière présidentielle, vous savez, Monsieur 6%! Pour tout dire, un islamo-gauchiste de la plus belle eau. Donc, le maire en question n’a manifestement rien à foutre dans la mairie trappiste, sauf que l’individu a fait appel de sa condamnation et continue, par conséquent, d’occuper le fauteuil! C’est ainsi que fonctionne le sacro-saint « état de droit » dans ce pays, un type se fait élire au mépris de la loi et des règles les plus élémentaires de la démocratie, et cependant il reste en place indéfiniment jusqu’à ce que le Conseil d’État se décide à jeter un coup d’œil au dossier, ça peut prendre longtemps, vous savez, il a tout plein de travail le Conseil en question, alors laisser un zigomar éminemment douteux comme premier magistrat d’une commune de trente deux mille habitants, ça ne les tarabuste pas plus que ça…la République, quoi.
Cela dit, la particularité de Trappe apparaît justement dans le rôle pionnier qu’elle joue en matière de prise de pouvoir par les nouveaux maîtres d’une partie de plus en plus significative du pays. Les principes de base résident dans l’alliance contre-nature entre, d’une part, les dhimmis de la bonne vieille gauche laminée par Présipède et, d’autre part, la Religion du Prophète, celle qui a tendance à prendre toute la place si vous avez le malheur de lui laisser un peu de champ, ce qui se produit depuis un sacré bout de temps, et pas seulement à Trappes, hélas, trois fois hélas! Dans la bonne ville en question, l’histoire récente met en évidence une stratégie de conquête à connotation salafiste très prononcée. Ayant vécu quelques temps dans les Yvelines, voilà un quart de siècle, j’avais déjà pu constater un grand changement de population touchant à différents degrés certaines localités aux noms qui fleurent si bon nos terroirs ancestraux, comme Mantes la Jolie (tu parles), Sartrouville, Montigny le Bretonneux, Guyancourt, Chanteloup les Vignes tout ça, mais singulièrement Trappes, laquelle se distinguait déjà par l’allure vachement islamique d’une proportion considérable de la population; sans le climat on se serait cru à Sidi Mohamed Es Sadok, pour tout vous dire. Sous l’angle de la tranquillité sociale ce n’était déjà pas brillant et l’on pressentait une probable évolution vers quelque chose d’assez terrifiant, sans pouvoir encore en avoir une claire conscience, et surtout sans pouvoir le moins du monde en faire état, sauf à risquer les foudres d’une partie dominante de l’opinion qui trouvait tout cela très enthousiasmant (vous savez, « touche pas à mon pote« , le « vivre ensemble« , ces absurdités fabuleuses qui nous ratiboisent la peau). Par la suite, les choses se sont bien précisées, en 2000 les gentils immigrés à djellaba se sont débarrassés des Juifs locaux en foutant le feu à leur synagogue, entre autres joyeusetés. Après quoi, la forte colonie Portugaise, qui résistait tant bien que mal, a fini par céder sous les coups de boutoir d’une population bien décidée à se débarrasser des infidèles de tout poil, ce qui concernait particulièrement, à l’évidence, les Lusitaniens précités qui, au bout du compte, prirent eux aussi, la poudre d’escampette. Force resta donc à la Loi Islamique, laquelle s’applique depuis chez les Trappistes, ces derniers n’ayant d’ailleurs plus grand chose à voir avec leurs homonymes moines taciturnes affiliés à l’Ordre Cistercien de la Stricte Observance, sachant que si stricte observance il y a, elle ne vise plus désormais la règle de Saint Benoît mais bien la Charia qui s’impose en ce lieu sans la moindre concurrence. Et Trappes, dans le genre « territoire perdu de la Répupu » vous auriez du mal à trouver mieux, c’est une sorte de porte-étendard!
Et résultat des courses, vous avez un pseudo-maire socialo-islamique qui se rebiffe grave lorsqu’un prof de philo, complètement dégoûté de faire la classe à de jeunes coranisés, menacé de mort par la populace importée, finit par tout balancer aux media. Trappes exposée en place publique, le prétendu premier magistrat qui tracte dans les lycées et amène les caméras chez un « barber » censé raser également les dames (l’histoire n’en dit pas plus), le coup du barbier-mixte, vous mordez le topo? Et, pour faire bon poids il se dit menacé de mort par va savoir qui, le maire croupion…bref un salmigondis de pantalonnades grotesques qui prêteraient à rigolade sans le spectre de ce pauvre Samuel Paty, en fond d’écran avec sa tronche sous le bras. Alors, comme je vous disais, pourquoi pas un petit geste d’Allah qui viendrait en appui de ses fidèles serviteurs en nous balançant un variant du covid encore pire que les autres chargé d’exterminer les sales Kouffar!
Mais à la réflexion, non, l’aide de Dieu on peut s’en passer, vous savez, avec des pointures comme Moussa Darmanin au Ministère de l’Intérieur, les hard-musul ont de beaux jours devant eux! Ce charmant garçon met des flics pour protéger le ci-devant maire de Trappes et en même temps organise la dissolution de Génération Identitaire, coupable de s’opposer à l’invasion du pays. Le danger, pour nous résumer, c’est toujours et partout l’ekstraimdrouate et rien d’autre, vous voudriez que ce soit quoi, je vous le demande? En vérité je vous le dis avec la sinistre assurance de celui qui assiste impuissant au naufrage de son barlu: qui sème l’islam récolte l’islamisme! C’est aussi simple que ça. A Trappes comme Place Bauvau et comme à peu près partout ailleurs ils sèment allègrement… « Le geste auguste du semeur« , comme disait Totor!
On est foutu, croyez-moi! Depuis le temps que je vous le serine…
Mais n’en passez pas moins une excellente semaine, ça ne coûte rien de le souhaiter.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Derrière Napoléon chapitre 1er. notamment

(2) A Georges Bidault, pochetron fameux qui lui demandait si la route du fer était toujours coupée, Paul Raynaud répondit du tac au tac « oui mon cher, mais je vous rassure, celle du zinc reste ouverte« .

Conforter les principes de la Répupu!

En ce moment-ci ça chauffe grave sur les bancs du Palais Bourbon! On se castagne sur le projet de loi qui vise à « conforter les principes de la République« . Ah bon? me direz vous, depuis le temps qu’elle existe la Gueuse, on s’aperçoit qu’il lui manque une loi pour lui conforter les principes? La vache! Heureusement qu’on a tenu jusque-là! Vous vous rendez compte? Avec des principes pas confortés elle aurait pu se casser la gueule mille fois, notre Répupu des familles! Vivement qu’il finissent de discuter, nos braves parlementaires, qu’on puisse enfin conforter, zut, ça presse les amis; on veut bien que vous vous votiez des augmentations cossues, on comprend, on est payés (oui, enfin…) pour savoir que les temps sont durs, mais en contrepartie un peu d’efficacité s’il vous plaît, tout de même! Sauver les principes ça ne doit pas être la mer à boire, non? M’enfin! Alors on se grouille et on conforte, haut les cœurs, hardi les gars, les gonzesses, les trans-genre, les poissonnières, tout ça! Quand faut y aller, faut y aller, pas vrai? Alors vous attendez quoi?
Sauf que, vous voudrez bien m’excuser, je viens de me carrer le doigt dans l’œil jusqu’à me perforer le caleçon, dites-donc! Figurez vous que le projet de loi dont je vous parle, en réalité c’est tout bêtement leur machin contre le « séparatisme »! On le savait déjà, « séparatisme« , comme nom ça risquait de mal se percevoir dans les milieux concernés, ça vous présente un côté vachement discriminatoire, voire stigmatisant! On imaginait bien qu’ils dégotteraient un terme très édulcoré…et voilà, ils ont choisi « conforter les principes de la Répuchose« , c’est y pas génial, ça, comme trouvaille? Donc, comme dit notre vieux pote Jean Foupallour « quand t’es pas foutu de reconnaître que c’est de la merde, te plains pas si tu mets le pied dedans! » Ou, ainsi que l’écrivait plus élégamment Albert Camus: « Ne pas nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde« , en beaucoup plus chic ça veut dire exactement pareil. Et c’est bien le fond du problème! Nous, depuis la disparition des regrettés Fernand Reynaud, Pierre Desproges, Coluche et Raymond Aron, nous avons totalement renoncé à appeler un chat un chat et Macrouille un fripon! Du coup la langue française s’est trouvée amputée de plein de mots qui voulaient dire ce qu’ils voulaient dire et que je n’écris pas ici de peur de finir mes jours en taule, si vous voyez ce que j’entends par là (même si « par là j’entends pas grand chose » selon Pierre Dac à qui nous en devons des palanquées de ce calibre). Et dans l’hypothèse où nos bons juges de gauche (passez moi le pléonasme) m’enverraient en prison pour avoir écrit des infamies comme « bougnoule » ou « nègre », je ne vous dis pas ce que je risquerais comme atroces représailles de la part des intéressés, lesquels y règnent en maîtres absolus! Il est vrai, hélas, que la langue française agonise depuis déjà pas mal de temps sous les coups de boutoir conjugués des Anglo-Saxons, patrons du monde, et de l’École de la République, au sein de laquelle on apprend essentiellement l’arabe non-littéraire au détriment de notre vieux patois franchouille désormais en décomposition avancée. Je m’en inquiétais grave, voilà déjà une petite douzaine d’années, et les choses n’ont pas cessé de s’aggraver depuis. Entre le mal parler, le mal écrire, les anglicismes, les barbarismes, les solécismes, les africanismes, les pataquès et les appellations à la con que l’on invente pour respecter un politiquement-correct directement issu de la connerie universitaire bien-pensante amerloque, une chatte n’y retrouverait pas ses petits et Cicéron lui-même y perdrait son latin! Dans la dernière catégorie, le jargon politiquement correct, on trouve notamment le projet de loi en question, le soi-disant vaccin contre le Coranovirus qui nous intéresse aujourd’hui.
Normalement la chose aurait dû s’appeler « projet de loi pour essayer tant bien que mal de pallier les dangers de l’invasion islamique », je reconnais que c’est un peu long mais l’idée de départ c’était ça. Bien évidemment notre petit Présipède adoré s’est empressé de chercher une appellation contrôlée plus soft mais néanmoins percutante…il a sorti « Séparatisme ». Et même « Séparatisme Islamiste »! En effet, voilà un an presque jour pour jour, le type en question prononçait un joli discours aux termes duquel l’Islam c’est super mais le séparatisme islamiste, faut pas confondre, doit absolument faire l’objet d’une éradication impitoyable! Il ne mâchait pas ses mots, à cette époque. Manque de pot, aujourd’hui il les mâche, ses mots, il les mastique consciencieusement désormais, parce que tout ce qui pense convenablement dans ce pays, ainsi que la dhimmitude et les dignitaires du culte musulman, se sont chargés de lui faire comprendre le caractère discriminatoire et stigmatisant de son propos. Déjà, « séparatisme » se révèle connoté, ça veut dire quoi ce truc biscornu? Qui c’est y qui veut se séparer, hein? Et se séparer de qui? De quoi? Non, tout ça n’est pas clair mais on voit bien où il veut en venir, ça pointe du doigt l’Islam et ses fidèles! Donc faut arrêter les conneries! A la rigueur qu’on discute d’un texte à l’Assemblée, soit! Elle est faite pour ça, l’Assemblée, discuter de textes, sans quoi on se le mettrait où, le pouvoir législatif, hein, on vous le demande? Mais en revanche pas question d’aller porter comme ça, en plein hémicycle démocratouille, des concepts lourds de sous-entendus! Alors, exit le séparatisme et bienvenue au bidule qui conforte les principes de mes choses, ça ne mange pas de pain et ne fait de peine à personne.
Et pour ce qui est du contenu de ladite loi, là aussi il va falloir la ramener un peu moins. Le fond se doit de suivre la forme, voyez vous, alors nous allons conforter les principes républicouilles et ce sera parfait comme ça, circulez y a rien à voir! En conséquence, on se retrouve avec un petit textounet bien sympa qui comporte principalement deux parties visant à garantir, pour la première le respect des principes machinchouette et pour la seconde le « libre exercice du culte« . Une fois que vous avez lu tout ça, vous comprenez qu’il s’agit d’une série de mesurettes dont certaines vont finalement emmerder tout le monde, telles que, par exemple, l’école obligatoire à trois ans ou le blocage d’internet sur décision d’un juge; d’autres ne serviront pas à grand chose telles que l’interdiction du certificat de virginité ou l’entretien préalable au mariage pour détecter la sincérité du consentement de la future épouse. Dans tout ce gloubiboulga vous ne trouverez pas grand chose qui soit de nature à empêcher sérieusement nos amis islamistes de nous pourrir l’existence; en revanche, si vous cherchez bien, vous pouvez y trouver de quoi enfoncer un peu plus les Catholiques et traquer encore mieux les salfachos d’ekstraimdrouâte qui diffusent de Vilaines pensées sur le web.
Quant à la teneur des débats, je ne vous dis que ça! L’opposition dite « de droite » se bat -inutilement- pour faire passer des amendements mollassons, l’interdiction du voile à l’université, notamment! On en est encore là, voyez vous, c’est un peu comme si un pote vous apprenait qu’il a chopé la peste et que vous lui conseilliez de se pulvériser des gouttes dans le pif au cas où, par dessus le marché, il choperait un rhume. Mais il faut dire, aussi, que personne, parmi tous ces politicards, n’a d’autre perspective que sa propre situation et au premier chef, bien entendu, sa réélection. Et pour cela mieux vaut ne pas trop élever la voix, rester bien sagement dans la ligne fixée une fois pour toutes par la Gauche bien-pensante, s’écraser, quoi…Parce qu’on voit bien ce qu’il en coûte de tenir un langage de vérité, on voit clairement que ceux qui le tiennent, ce langage là, eh bien à l’Assemblée Nationale ils n’y sont pas, malgré le soutien constant de plus d’un tiers du corps électoral!
Vous me direz qu’en ce moment même Bayrou met la pression à Présipède pour obtenir « une dose de proportionnelle »… et je vous répondrai qu’elle est bien bonne, compte là dessus et bois de l’eau tu ne seras jamais saoul, comme disait mon paternel! Sans compter que le problème n’est pas là, on le verra bien en mai 2022: la seule qui promet de faire à peu près ce qu’il faudrait perdra évidemment l’élection. Tout le reste n’est que littérature et mouron pour les petits oiseaux! Dormez tranquilles bonnes gens, les principes de la Répupu seront bien confortés, et les peuplades venues de loin pour en profiter à bloc ont encore de longues et belles années devant elles. Nous, non!

Bonne semaine à tous. En tant que victime de Pfizer-Biontech et très certainement zombifié par leur vaccin, je ne saurais trop vous conseiller d’y passer vous aussi, la menace se précise, croyez-moi…

Et merde pour qui ne me lira pas.

Nouratin.