Le Covid ne passera pas!

Et voilà! Un an qu’on en parle de ce sacré virus! Un an, vous vous rendez compte? Et depuis lors c’est devenu notre compagnon du quotidien, le petit camarade de tout un chacun, celui qui alimente toutes les conversations, une sorte de grillon du foyer insonore. Pour ceux qui ne disposaient pas du moindre animal de compagnie, fût-ce un poisson rouge, voire l’un de ces pois sauteurs du Mexique chers à Pif le Chien, sympathique toutou marxiste-léniniste de nos enfances lointaines, pour ceux-là, disais-je le petit Covid crée une présence, comble le vide, pallie les solitudes. Bien sûr on ne saurait en attendre beaucoup de marques d’affection, mais il n’est pas si méchant que ça, somme toute, il ne tue pas grand monde, en définitive, guère plus de deux millions de macchabées recensés dans le monde entier, sur près de huit milliards d’êtres plus ou moins humains, c’est peanuts, comme dirait Hank Hulley, et mis à part quelques séquelles rarement très graves, on s’en remet fort bien, enfin la plupart du temps. En tout cas, au bout d’un an on aura tout dit sur le sujet, depuis ceux qui nient farouchement l’existence de la maladie, jusqu’aux plus angoissés dont les sombres idées conceptualisent un plan effroyable visant soit à éradiquer l’humanité, soit à créer une nouvelle espèce, moitié zombie-moitié robot. Un chose est toutefois certaine, cette sombre plaisanterie a commencé en Chine, dans des conditions assez obscures, c’est le moins qu’on puisse en dire, et au bout du compte on finit par s’apercevoir qu’elle leur profite à bloc, aux Chinetoques, depuis longtemps ils n’avaient fait de si bonnes affaires, les magots! Ça mérite qu’on jette un coup d’œil un peu appuyé, tout de même.
Donc le virus fait probablement ses premières apparitions vers Septembre/Octobre 2019. Sans doute avant, mais vous savez, là bas on fait dans la discrétion, la dissimulation et l’élimination, c’est tout de même un régime communiste, ne l’oublions pas, ils se sont débrouillés pour solder les niaiseries économico-marxistes mais ils ont conservé l’organisation politique. Ainsi, au début, nos amis Chinois n’ont pas chinoisé, dès qu’un toubib quelconque s’avisait de porter le pet, hop, ni vu ni connu je t’embrouille, il disparaissait le malheureux, et sans laisser de trace encore! A tel point qu’aujourd’hui on compte un certain nombre de lanceurs d’alerte de cet acabit dont nul ne sait ce qu’ils sont devenus…envolés, évaporés, sublimés, perdus pour toujours au fin fond de va savoir-où. Dans quel obscur goulag, dans quel cul de basse fosse les pauvres types ont-ils fini? On ne le saura jamais, la Dictature du Prolétariat les a effacés en douceur…enfin façon de parler. En somme, pour tout bien dire comme il faut, Xi Jinping et ses sbires se sont débrouillés pour planquer la merde au chat sous le tapis du salon. Ce faisant ils créèrent les conditions pour que le virus s’exporte tranquillement et transforme ainsi une épidémie localisée naissante en pandémie ravageuse…je ne dis pas qu’ils l’ont fait exprès mais ça ressemble un peu tout de même. Ensuite, ces braves jaunes nous montrèrent bien soigneusement la marche à suivre, confinement de Wuhan, rues désertes, hôpital de dix-mille lits construit en quinze jours, tout ça, quoi, il ne nous restait plus, à nous autres couillons occidentaux, qu’à attendre sagement la première vague de Covid…et à essayer d’imiter les Chinetoques…ce qui nous conduisit à placer nos économies en coma artificiel et nos populations en résidence surveillée, nous rendant ainsi beaucoup plus vulnérables à l’agressivité venderesse de nos potes de l’Empire du Milieu. Résultat des courses ils terminent l’année avec une croissance de 6,5% au quatrième trimestre et 2,3% pour l’exercice 2020…pour mémoire, nous autres franchouilles ce sera -8,3% et l’Europe -7,9%, l’ignoble Trump ayant quant à lui largement limité les dégâts avec un petit -3,8%, soit, qu’on le veuille ou non, six bons points tout de même en dessous de la Chine. En un mot comme en cent, ils nous ont tous grave niqués, les mandarins-citron! Le Covid, pour eux, ce fut l’occase rêvée de refaire le coup du Grand-Bond-en-Avant, mais cette fois-ci sans tomber dans le trou, les temps ont drôlement changé depuis le Grand Timonier! Alors, entendons nous bien, je ne suis pas en train de vous raconter qu’ils ont fabriqué le virus, ces jaunes, je n’en sais rien du tout! En revanche, je constate juste qu’ils ont bien compris la manière de s’en servir…n’est pas Présipède qui veut!

Pour ce qui concerne ce dernier, je puis vous assurer qu’il est bien embêté. Vous comprenez, le brave garçon voit aujourd’hui, avec la trouille au ventre, fondre sur lui les échéances électorales. Alors le Covid c’est très bien, d’accord, depuis bientôt un an il n’est plus question que de ça, tout le reste passe à la trappe, les syndicalistes se terrent au fond de leurs locaux syndicaux, l’opposition n’a pas grand chose à raconter vu que de toute façon la soi-disant Droite eût fait à peu près aussi mal que notre petit président et sa clique de tafioles effarouchées et que la Gauche de tout poil n’aurait pas manqué l’occase de nous ruiner encore plus sûrement que les actuels détenteurs du pouvoir. Donc il se trouverait plutôt pépère, le petit Macrouille à sa Bribri, certes, quasiment plus de gilets jaunes à l’horizon, les mesures de couvre-feu et autres limitations drastiques vident les rues, les banlieues continuent leur petit bonhomme de chemin entre criminalité et islamisme mais à bas bruit, on n’en parle presque pas, et lorsqu’un petit garçon blancos se fait lyncher en pleine rue du XVème et en plein jour, on étouffe le coup vite fait…d’ailleurs tout le monde s’en fout, ce qui compte c’est la parole divine qui tombe, jour après jour, de la bouche d’un de nos ayatollah du coronavirus, Présipède quand c’est grave, Cachsex quand ça l’est moins, Véran, Salomon, le professeur Défraîchi et autres médicastres quand il convient de meubler un peu! Nous autres citoyens de mes deux nous ne vivons plus que dans l’attente de ce qui pourrait nous tomber sur la gueule et qu’un des pignoufs précités pourrait nous annoncer. Tout cela donne une certaine impression de tranquillité paisible, un confort de gouvernement comme nul n’en avait connu depuis Monsieur Thiers et encore…
Oui, seulement voilà, tout doucement les élections approchent, les régionales et les départementales, déjà reportées de trois mois pour cause de virus, arriveront en Juin, sauf catastrophe assez probable au demeurant, et tout de suite après s’ouvrira la grosse affaire, la pré-campagne pour les présidentielles de l’an prochain. Tout le reste n’étant que littérature, c’est là ce qui capte l’attention et mobilise totalement les pensées Élyséennes. Pas tellement les régionales, ils savent l’affaire dores et déjà pliée et la déculottée magistrale à peu près acquise pour la Répupu qui marche. Il faudra quand même veiller au grain pour éviter des couillonnades dans le genre des dernières municipales avec leur palanquée de pastèques triomphantes, sans compter qu’il s’agit à présent de freiner le Rassemblement National de la Marine qui pourrait bien reprendre du poil de la bébête. Mais ce qui passe avant tout, c’est évidemment la perspective de 2022, et là, en revanche, il faut la jouer fine, histoire d’assurer non seulement la présence de Présipède au second tour, ce qui n’est pas forcément acquis, mais encore celle de la mère Le Pen, l’assurance tout risque contre la perte du super-gros fromage. Donc on publie de jolis sondages, ceux qui voient remonter la cote de popularité du président à 40% (décidément c’est un article à pourcentages) et aussi ceux qui mettent Manu et Marine au coude à coude au premier tour tout en prédisant la courte défaite (48%-52%) de la seconde. Ce faisant on arrive à persuader le gogo qu’il a intérêt à voter pour le Candidat du Bien, s’il veut éviter l’immense désastre de l’arrivée du diable en jupons au sommet de l’État.
Toutefois, cela ne suffira pas. Il faut aussi se débrouiller pour remonter autant que possible l’image de Macrounette en chef de guéguerre contre le Covid. Parce qu’évidemment, jusqu’à présent il a plus le profil du général Gamelin que celui du vainqueur d’Austerlitz (juste à ce moment-là et pas après, bien sûr). Du coup, ils ont concocté un scénario alambiqué destiné à persuader tout le monde, y compris les ministres, les professeurs Défraîchi et consorts, les media et, bien entendu le vulgum-pecus en son entier, de l’imminence incontournable d’un troisième confinement. Et puis Vendredi soir, ô surprise enchanteresse, ô merveille inespérée, nous vîmes un Premier Ministre un peu bizarroïde, secoué de tics, le regard hagard comme s’il venait de fumer un gros pétard, nous décliner tout à trac une série de mesurettes manifestement improvisées en dernière minute, histoire de dire qu’on en ajoutait une nouvelle couche…mais légère. Et nos braves médiatiques de nous expliquer en long en large et en travers qu’il s’agissait là d’une décision personnelle du Président qui, seul contre tous, décida en son âme et conscience d’attendre encore un peu avant de nous incarcérer à nouveau. Ah, le grand homme, ah, le sage, ah le gouvernant avisé,! Vive Macron tiens! Longue vie à petit Présipède, notre Guide adoré, que la Constitution soit bientôt modifiée afin qu’on puisse le nommer président à vie, tiens, un bon plébiscite au moment opportun et nous y voilà…et après… pourquoi pas? …Empereur des Français…qui sait? Ne nous emballons pas, mais tout de même, il en aurait l’étoffe, pas vrai? Surtout qu’en plus de tout ça et l’air de rien, il arrête avec détermination une décision des plus courageuses: désormais il barricade nos frontières, enfin un petit peu…mais vous vous rendez compte de ce que cela signifie, j’espère? Ben oui, quoi, désormais le virus a un passeport! Comme changement ça se pose là, car nous le savons tous, entre un sans-papiers et un avec, la différence de traitement est considérable! Et par conséquent, partout, des marches de l’Est à Roissy, de la Gare du Nord aux péages d’Autoroutes, les contrôles se montreront impitoyables! A l’instar du fascisme, un seul mot d’ordre: le Covid ne passera pas! Allons enfants de la Patrie-i-eu…

Bonne semaine à tous et respectez scrupuleusement votre couvre-feu, ne serait-ce que par amour pour notre petit Guide (en attendant mieux) bien aimé!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Ce vaccin, quel sujet!

Pour peu que vous soyez assis, je vais vous en dire une bien bonne; dans le cas contraire veuillez prendre un siège car c’est du lourd, vous allez voir ça! Habituellement voilà le genre d’annonce qui débouche sur du décevant, car l’attente ainsi créée se nourrit et s’engraisse du délai qui s’écoule entre l’annonce et la révélation, la seconde apparaissant souvent très en deçà de l’intérêt suscité par la première. Ainsi par exemple, l’autre jour, sur je ne sais trop quelle radio genre RMC, le baratineur de service nous annonça-t-il un scoop monumental susceptible d’entraîner de profonds bouleversements dans le petit monde du cyclisme français; moi vous me connaissez, pas vrai, je n’ai jamais caché mon faible pour le vélo, et comme l’autre connard radiophonique annonçait son « exclusivité » pour « dans quelques instants », je me suis trouvé à poireauter vingt minutes à l’écoute d’affligeantes niaiseries pour ne pas louper la grande nouvelle. Avec des combines de ce genre, quelques zigotos parviennent à truquer l’audimat, ce qui confine à l’escroquerie intellectuelle et pousse à la distorsion de concurrence généralisée. Le bouffon en question eût-il annoncé une affaire relative au football, au rugby, ou bien encore au grand Chistera Joko Garbi, je m’en serais retourné illico à mes occupations, lesquelles ne me laissent que fort peu de temps à gaspiller. En revanche, là, je vous l’avoue bien humblement, ce cornichon de mes deux avait piqué ma curiosité au point que je laissai monter le suspens en me rongeant fiévreusement les ongles tout en en faisant de même avec mon frein. Et enfin, à l’issue d’une interminable suite de débilités abrutissantes et du bulletin d’informations que je m’étais déjà enfilé une heure avant, le scoop vint, il fallait bien alors qu’il le lâchât dans la nature, ce corniaud à micro, la tension parvenant à son comble, en pleine pandémie de Covid le risque devenait palpable de perdre pour toujours la partie la plus fragiles des auditeurs fanatiques de cyclisme, surtout ceux qui connurent en live -comme on dit puis- les exploits fabuleux de Fausto Coppi, de Louison Bobet et de Jacques Anquetil, ce qui, je vous le confesse au passage, est mon cas. Si marins que soient les navigateurs, ils n’en sont pas moins hommes -et généralement cocus si l’on en croit César, le héros fameux de Pagnol- ce qui peut les conduire parfois à des passions essentiellement terrestres, telles que la bicyclette de course pour se qui concerne votre serviteur. D’où ma curiosité immédiate et puissante: que va-t-il nous annoncer, ce pignouf? Si ça se trouve une nouvelle version du Tour, exclusivement derrière plexiglas, les coureurs devant subir un test PCR tous les dix kilomètres et porter en permanence un masque FFP2… Ou bien, plus vraisemblablement la survenance d’un nouveau coursier de génie, prometteur au point de permettre au pays organisateur de gagner à nouveau la Grande Boucle ce qui ne s’est plus produit depuis la bagatelle de trente-six ans. A la limite, un chimiste ou un médecin de génie, en réalité, conviendraient bien mieux qu’un simple pédaleur fût-il particulièrement véloce, car pour parvenir à damer le pion aux slovènes, colombiens et autres anglo-saxons suractivés, mieux vaut faire confiance au progrès technico-scientifique.
Ce sur quoi nos braves bateleurs de TSF (comme disait Papa) finirent par nous déballer leur nouvelle grandiose, de nature à secouer violemment le landerneau des aficionados vélocipédiques franchouilles. Alors voilà, ont-ils fini par nous sortir, « Thibaut Pinot renonce au Tour de France! »… Ah bon? Tout ça pour ça? Mais sacré nom d’un chien de pompe à bicyclette, c’est un peu court jeune homme! Voilà pourquoi ces ahuris m’ont fait poireauter: un brave garçon, dont tout le monde sait fort bien qu’il ne se montrera jamais capable de gagner l’épreuve reine de la petite reine (comme on disait avant la guerre), se décide à éviter une nouvelle fois de passer pour une lavette doublée d’une andouille! Ce n’est pas un scoop, ça, un entrefilet de bas de page eût largement suffi! Grossièrement piégé par de petits manipulateurs de basse-cour médiatique, je m’en retournai donc, la queue basse (oui, enfin, je veux dire « honteux comme un renard qu’une poule aurait pris » car c’est auprès de La Fontaine qu’on trouve toujours la manière limpide et raffinée de dire comme il convient les choses) à mes bricolages personnels.
Cela dit, je prends bien conscience de vous avoir joué le même coup, celui de l’abus de patience, parce qu’après vous avoir annoncé une nouvelle à sensation, je viens de vous balancer une tirade dépourvue, pour la plupart d’entre-vous, du moindre intérêt, je le crains. Et le pire, dans tout cela, c’est qu’au fond, mon scoop d’aujourd’hui, si ça se trouve, va vous laisser aussi froid que ce pauvre feu-Bacri à l’heure où j’écris ces lignes. Enfin, bon, après tout je me lance, advienne que pourra…
Alors voilà: depuis lundi dernier je suis vacciné contre le covid ! C’est ça le scoop…J’ai reçu, des douces mains d’une petite infirmière toute mignonne, la première injection du Pfizer-Biontech censé me protéger contre cette cochonnerie de coronavirus. Et pour faire bon poids, la petite nana jugea nécessaire de me féliciter pour cet « acte citoyen » qui, multiplié par des millions de pourceaux de mon acabit (elle ne l’a pas dit ainsi, je vous rassure) finirait par entraîner l’éradication de la maladie. Toujours est-il que me voilà porteur de cet ARN messager dont beaucoup disent pis que pendre mais qui, pour le moment, ne me fait absolument ni chaud ni froid. Pour tout vous dire je ne m’en suis même pas aperçu. Après, bien sûr, je n’exclus pas la possibilité, au demeurant assez faible à mon sens, de trimballer ainsi des nano-particules vicelardes visant à me robotiser ou quelque chose comme ça; si tel était le cas et que je ne m’en rendais pas compte moi-même, j’imagine que cela pourrait avoir une incidence sur mes petites divagations dominicales. Si je me mettais tout à coup à vous dire du bien de Robinette et de sa clique, ou s’il me prenait l’envie subite d’encenser Bill Gates ou Elon Musk, enfin des types comme ça, voire notre petit Présipède à nous, je vous remercie d’avance de me le faire savoir afin que je cesse immédiatement toute production à caractère pseudo littéraire, pour fuir dans un désert le monde des vivants. Mais, comme je vous le disais, je n’y crois pas trop. Je vois simplement dans cette histoire de vaccin une grosse opération commerciale, d’autant plus juteuse pour les fabricants du produit qu’ils nous organisent une jolie pénurie avec battage et dramatisation médiatique, ce genre de combine ayant le plus souvent pour effet immédiat de faire grimper les prix. Quand on voit qu’ils en sont à recommander d’aller chercher au fond du petit flacon la dernière goutte qui pourrait peut-être encore vacciner, quand on entend nos sympathiques mandarins de l’Académie de Médecine dire qu’après tout on peut fort bien, sans trop dégrader l’immunité (sic), espacer l’administration des doses de six semaines au lieu des trois préconisées, on peut imaginer qu’il y a du louche… De toute façon, cette histoire de vaccin pue depuis le début, rien de vraiment clair là dedans, rien qui puisse réellement inspirer confiance.
C’était pourtant simple, nos petits camarades d’Israël nous l’ont bien démontré: on achète, à n’importe quel prix les doses nécessaires, on vaccine tout le monde et, avec l’aide de Dieu (forcément) on en finit une fois pour toutes avec le virus. Ce qui est bon pour le Peuple Élu devrait l’être à priori pour la piétaille des goyim, pas vrai? Oui, mais nous autres nous magouillons un truc plus chiadé, c’est l’Europe qui passe commande et qui répartit ensuite, vous voyez, de la sorte on a des prix de gros et des livraisons privilégiées… On voit le résultat! Économies de bouts de chandelles, comme disait ma grand-mère et bordel organisé à la mords moi le virus! Les Rosbifs, sortis de l’Europe, vaccinent six fois plus vite que nous. Quant à la France, Monsieur, son admirable Administration rajoute sa propre impéritie aux lourdeurs européennes! Du coup, je vous fous mon billet que nous ne sortirons de cette épidémie que bien après les autres et dans un état de décrépitude économique proche de l’effondrement définitif. Le troisième confinement qui s’annonce vers le début du mois prochain pourrait bien prendre des allures de coup de grâce!
Car nous n’allons pas tarder à voir rappliquer sur nos écrans notre bien aimé Présipède, celui dont l’apparition télévisée annonce les gros pépins, vous savez…là ce sera sans doute pour le 6 Février, date de début des vacances scolaires. Jusqu’à quand? Hé bien ça, pour tout vous dire, personne ne peut le prévoir, ça va dépendre du variant anglais, de son confrère sud-africain, peut être aussi de leur cousin brésilien, allez savoir. En tout cas le vaccin n’y pourra pas grand chose, même si le petit Véran ambitionne de piquouser soixante-dix millions de gugusses d’ici la fin Août; à ceux qui n’avaient pas compris que cet hurluberlu est complètement sinoque, une telle déclaration devrait servir de leçon, non?
J’en reviens, pour finir, à ce fameux vaccin qui, si j’en crois ce qu’on nous raconte, se trouve en ce moment même occupé à me remplir d’anticorps jusqu’au trognon. Pour tout vous dire j’ai eu la chance -d’autres diraient la poisse- de tomber sur un type qui s’en est occupé sérieusement dans mon bled. Il s’y est pris en avance, a mis sur l’affaire les gens qu’il fallait, à fait jouer son réseau pour disposer en temps utile des doses nécessaires et a organisé les opérations comme il convenait de le faire. Bref, tout le contraire de ce que magouille l’État en la matière. Du coup ça marche comme sur des roupettes…enfin comme sur des roulettes, vous voyez ce que je veux dire, et j’espère même bénéficier (oui, enfin…) de la seconde injection d’ici trois semaines, comme initialement prévu… Pour peu que l’Administration de l’illustre Salomon ne vienne pas y fourrer son sale nez… Et après, il ne me restera qu’à espérer en l’efficacité de Pfizer-Biontech contre les futures mutations du virus… Vous voyez! Décidément ce vaccin, quel sujet! Proprement inépuisable! Et pour tout vous dire, depuis le temps qu’on en parle il fallait bien qu’un jour j’arrive à la placer, la contrepèterie!

Que la semaine à venir vous soit agréable et fasse le Ciel que le virus vous épargne! Amitiés vaccinées.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Sur l’honneur!

S’il est bien une chose que je n’ai plus jamais faite depuis l’âge de dix-neuf ans, c’est de me bourrer la gueule en suisse. Ce genre de passe-temps solitaire ne présente d’autre intérêt qu’une sombre mélancolie, rapidement doublée d’un état semi-comateux débouchant en fin de course sur la restitution malodorante des produits ingérés. Le tout comportant en conséquence finale une gueule de bois de première bourre, propre seulement à aggraver le spleen générateur premier du phénomène. Donc je déconseille vigoureusement. Bon, je dis cela à l’intention de tous ceux qui, à la suite des mesures prophylactiques annoncées ce jeudi dernier par le brave Cachsex, notre premier ministre gascon (comme un panier), ressentiraient un manque d’alcoolisation conviviale susceptible de les pousser à picoler tout seuls. C’est vrai, paraît-il, pour nos petits étudiants frappés de plein fouet par un couvre-feu vespéral excessivement rigoriste, ça l’est aussi pour des malheureux comme Marcel Grauburle, contraints de se claquemurer en compagnie d’une mégère inapprivoisable, à l’heure où d’habitude il vide quelques verres en sympathique compagnie. Voilà un garçon, Grauburle, qui dans les temps heureux d’avant-coronavirus, passait le plus clair de son temps DERRIERE NAPOLEON, son abri anti-atomique, enfin anti-Germaine plus précisément, cette dernière n’ayant rien, toutefois, d’une bombe atomique, si ce n’est le caractère explosifissime de toute daronne acariâtre dûment blanchie sous le harnois à bigoudis. Pour ce qui est des jeunes étudiants isolés, je leur reconnais volontiers une incontestable légitimité à déprimer quelque peu; quand on sait tout ce qu’ils loupent et ne retrouverons jamais il y a de quoi, naturellement, la trouver saumâtre, convenons-en. Toutefois, plutôt que de se biturer à la bière, ce qui, certes, n’est ni très onéreux ni particulièrement nocif (demandez donc à l’ami Maurice, quatre-vingt-cinq hivers pieusement entretenus au demi-pression) mais qui reste tout de même une méthode à proscrire en ce qu’elle peut conduire à l’addiction et, partant, à une dilatation pathologique de la vessie! plutôt qu’une telle déviance, disais-je, on pourrait leur conseiller, par exemple, d’un peu étudier, à ces charmants bambins…après tout cela leur changerait à la fois les idées et les habitudes. Bien sûr, n’est-ce pas, chacun fait ce qu’il veut, et moi ce que j’en dis c’est juste des paroles de vieux kroumir sorti du coup depuis lurette.
En revanche, pour mon pote Marcel je m’inquiète un peu car je le trouve morose et, pour tout dire, il me semble percevoir une sensible aggravation de son habituelle sénilité. Ce genre de symptôme traduit bien souvent l’alcoolisme secret des types qui n’ont d’autre but dans l’existence que de taper en douce dans la gourde (non, pas du tout, il n’est pas question de Germaine, là!). Désormais il sort peu, le pauvre malheureux, juste pour faire les courses -les commissions, comme il dit- sa moitié (grosse moitié, tout de même), lui ayant intimé défense itérative de ramener le virus à la maison et ce, sous peine de lui pourrir la vie encore plus grave que de coutume. La terreur révérentielle par laquelle elle le tient, produit l’effet escompté: il se confine… Et que voudriez-vous qu’il fît, alors, pour survivre? Ben oui, cassuler en loucedé, seule solution envisageable…nom d’un chien, il ne faudrait pas qu’elle perdure encore longtemps, leur épidémie à la mords moi la seringue, sans quoi on va à l’irréparable!
Remarquez, c’est bien ce que dit le précité Premier Ministre, lui, il demande plein de choses à tout le monde, y compris j’en suis sûr, au Bon Dieu, Ce Dernier étant forcément détenteur de la clé de toutes ces emmerdes! Il suffirait qu’il ordonne au Covid d’aller se faire foutre et l’affaire s’en trouverait pliée illico-prestissimo…oui mais voilà, vu que cette saloperie, il y a de grandes chances qu’elle nous soit envoyée par Le Tout Puissant, Le Miséricordieux (à ses heures, toutefois) pour nous punir de nos ignominies, ainsi, comme dirait Greta Thunberg, que pour nous faire passer l’envie de bousiller la planète. Bref, si l’ami Cachsex compte sur le Très-Haut pour s’enlever les emmerdes, il peut boire de l’eau… avec la certitude, contrairement à Grauburle, de n’être jamais saoul. Sans compter que, pour aggraver encore la situation, le Conseil Français du Culte Musulman, CFCM pour les intimes, vient de sortir sa « Charte des Principes de l’Islam de France » aux termes de laquelle on peut parfaitement musulmer en parfait accord avec les Valeurs de la Répupu, l’égalité homme-femme et tout le bordel, vous voyez? Et comment il va prendre ça, Allah, à votre avis? De deux choses l’une, ou bien Il considère que l’affaire s’inscrit parfaitement dans la stratégie de conquête et Il écrase le coup, ou bien à l’inverse Il la regarde comme une tentative de putsch et Il se fâche tout rouge. J’aurais tendance à pencher pour la première hypothèse car, somme toute, ces gens du CFCM connaissent bien leur Charia et savent comment manœuvrer pour niquer les Kouffar en douceur, sans offenser Allah le moins du monde, la fin justifiant, pour Lui aussi, les moyens.
D’ailleurs Il a toutes les raisons de se montrer satisfait, le Bon Dieu des Muz, même Outre-Atlantique ses actions remontent en flèche. L’abominable Trump fait ses valises et le dhimmi Biden, digne représentant de tout ce qui pense correctement aux States, annonce dores et déjà la couleur. Première urgence, à peine débarqué dans le Bureau Ovale -même pas le temps de s’enfiler un petit whisky derrière la cravate- abroger sans délai le Muslim Ban! C’est sa première urgence au camarade Robinette, déchirer rageusement le décret visant à protéger le pays de l’entrée des terroristes! Comme ça, ils vont pouvoir à nouveau connaître les joies de l’attentat islamique, les compatriotes de Hank Hulley! Ça devait leur manquer, vu que depuis l’arrivée de Trump ils se voyaient contraints à la portion congrue, les Amerloques, obligés de se contenter des émeutes fomentées par les suprémacistes noirs, ce qui n’est tout de même pas la même chose. Voilà où il en est arrivé, le Président élu! Pour donner des gages concrets aux gauchiards forcenés qui font désormais la pluie et le beau temps chez les Démocrates, il baisse la garde, le vieux Joe, il baisse même carrément son froc mais ça, manifestement ça ne le dérange pas, il a l’habitude, près de soixante ans de compromission politique ça vous blinde son homme. En revanche, s’il voulait jeter un bon gros baril de pétrole sur le feu qui couve chez les partisans du gros Donald, il ne s’y serait pas pris autrement. Parce que ces petits blancs, ulcérés de s’être fait couillonner et persuadés que les Démocrates leur ont subtilisé la victoire, avaleront difficilement une provocation de cette envergure; ce genre de coup c’est carrément un ferment de guerre civile, nous verrons bien ce qu’il en sortira mais leur sacro-sainte démocratie trimballe désormais du plomb dans l’aile. Il a du souci à se faire le pauvre Robinette, ça va lui procurer une fin de vie agitée…bon, remarquez quelque chose me dit qu’il fera surtout la sieste, les autres, genre la mère Kamala Harris, auront à cœur de le laisser autant que possible en dehors des affaires sérieuses, dame, il faut bien l’économiser si on veut qu’il tienne quatre ans…après on verra…
Donc, en gros et si l’on y regarde bien, la mode serait plutôt à la grande ouverture des frontières. Dans de telles conditions, comment voudriez vous que nous autres franchouilles, toujours à l’avant-garde, nous nous mettions à jouer les rétrogrades? Alors, pour tout vous dire, quand l’équipe de choc des Macron-Castex, pour contrer les variants exotiques du Covid, fait savoir qu’elle renforce les contrôle aux arrivées des aéroports, il convient de ne pas prendre la chose au tragique. On met en place une procédure -chose que notre admirable Administration maîtrise à la perfection- aux termes de laquelle les voyageurs devront présenter un test PCR et s’engager sur l’honneur à respecter une semaine de quarantaine. Vous voyez tout de suite, j’en suis sûr, l’effet que ces mesures vont provoquer chez Mohamed, ou Mamadou, ou Joao, enfin les personnes concernées, quoi. Oui, parce que le test, vrai ou faux, récent ou pas, peu importe, on n’y regardera pas de trop près…quant à l’honneur, oh sacrebleu, je les entends d’ici rigoler comme des baleines, les trois précités. L’honneur! Vous vous rendez compte? Mais ça ne fait rien, allez, de toute façon, comme disait naguère le camarade Présipède le virus n’a pas de passeport…et même s’il en avait un, pas sûr qu’on le contrôlerait, faut pas déconner!
Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui, que la semaine prochaine vous soit douce et ne vous inquiétez pas trop, après tout il faut bien mourir de quelque chose.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Le variant anglais

Comme dit si bien l’ami Hank Hulley, « tu sais old frog, Trump n’a rien organisé du tout; il n’a pas non plus appelé à l’invasion du Capitole, il a juste confirmé l’arnaque électorale dont le fruit blet est Robinette Biden, le vieux combinard, ex-sous-fifre de Bamboula, une espèce d’ectoplasme sorti des son néant gâteux pour calmer les gauchiards sans effaroucher le gros des électeurs démocrates. Évidemment ça ne peut pas leur faire plaisir, à tous ces supporters Trumpistes, de réaliser qu’ils l’ont dans le baba, et bien profond, ce n’est pas le genre de la maison. Toutefois, de là à s’en aller mettre à sac le temple de la démocratie amerloque, un bourge comme Donald ne l’eut jamais imaginé. Après, faut reconnaître, ils avaient de quoi se fâcher tout rouge, ces gros ploucs, la prétendue victoire des bien-pensants, pour eux c’est non seulement un camouflet, mais encore la certitude de perdre tout ce qu’ils avaient pu récupérer grâce au rouquemoute, à commencer par l’appui de l’État contre les envahisseurs. Les temps qui arrivent marqueront le retour des jours sombre pour les petits blancs. Tu auras remarqué, sans doute, l’histoire de la bonne femme qu’un flic du Capitole a flinguée à bout portant? Extraordinaire, non, le silence absolu des media! Pas le moindre article, pas la moindre explication, absolutely nothing, le silence et la nuit! En revanche, le premier malfaiteur noir trucidé par les flics, là c’est tout de suite la révolution, le branle-bas de combat, l’indignation généralisée, les vociférations, les criailleries, les tribunes, les articles enflammés, les « j’accuse! », les sportifs tronche basse qui mettent un genou à terre, les politicards qui se croient obligés d’en faire autant, bref la levée de bouclier de tout ce qui pense comme il faut dans le monde entier. Chez vous, les Frogs, c’est encore pire, à la simple idée d’égratigner un tant soit peu une racaille basanée ou d’éborgner légèrement un activiste de gauche, vous baissez carrément vos frocs et laissez libre cours à la violence criminelle de tous les malfaisants qui s’avisent de descendre dans la rue. En revanche une pauvre daronne qui meurt sous les balles d’un flic (non, je parle de projectiles d’armes à feu, qu’allez-vous chercher!) on s’en fout à un point où ça en devient carrément exemplaire. En gros, les blancs de droite ça peut crever, c’est pratiquement une bonne action de les bousiller, ces salauds-là! Et qu’il s’agisse d’une femme, sans arme, juste un peu énervée mais totalement inoffensive, ne présente aucune importance, c’est pareil, qu’elle crève dans l’indifférence générale et que les autres n’y reviennent plus, voilà! Vous imaginez, vous, l’effet produit, au cas où l’un de vos poulets se mettrait à tirer à balles réelles sur les manifestants…oui, enfin les gauchiards, bien sûr, les autres ne manifestent qu’à titre tout à fait exceptionnel, comme le mariage par derrière, avec son cortège de grands mères asphyxiées aux gaz lacrymogènes. Eh bien vos media, la mort de cette nana, ils s’en foutent comme de leur première sniffette, vos humanitaristes bien comme il faut ça leur en touche une sans faire bouger l’autre, comme disait un de vos rigolos de présidents d’avant…aujourd’hui il n’y aurait manifestement pas grand chose à faire bouger! »
Furax, donc, mon vieux copain d’outre-atlantique. Remarquez qu’il y a de quoi, voici maintenant venir la sanction suprême à l’encontre du président sortant: excommunié de Twitter, voilà, et puis aussi de Facebook et autres Youtube! Bien fait pour sa gueule, pas vrai? Avec un adversaire proclamé vainqueur par CNN on reste dans la plus parfaite continuité…et Robinette, sa victoire c’est bien aux media qu’il la doit! Une fois officialisé par les incontestables arroseurs universels en infos judicieusement travaillées, il ne restait plus aux autorités constituées qu’à se débrouiller pour suivre, ce qui fut rondement mené. Quant à Donald, que vouliez-vous qu’il fît contre la vraie puissance, le pouvoir absolu des GAFAM, les monstres écrasants du numérique qui ont fait d’une poignée de petits merdeux californiens les maîtres incontestés de la planète. Un président des States, en comparaison de ces gens là, n’est que roupie de sansonnet, ça ne compte pas, surtout quand il arrive en bout de course, cocu, battu et finalement résigné. Après son dernier coup de gueule mal terminé et la bronca médiatique qui s’en est suivie, il a fini par comprendre; désormais, comme le lion de la fable « il attend son destin sans faire aucune plainte« , à peine se fait il porter absent pour l’investiture de Robinette, ce qui lui est immédiatement reproché comme une inadmissible entorse à la tradition. Et pour finir en beauté, la dernière idée lumineuse d’une bande de connards parmi lesquels on trouve sans surprise nos enfoirés de France-Culture (l’esprit forfaiture), qui suggèrent son éviction immédiate afin d’éviter qu’il ne mette à profit les dix jours qui lui restent pour déclencher le feu nucléaire, or something else, ainsi que l’ajoute finement le camarade Hank! Mieux vaut n’en plus jamais parler, cette parenthèse Trump, sans lendemain, apparaît comme une énormité dans le monde policé de la gentille démocratie bien-pensante et franc-maçonne, humanitariste et vérolée jusqu’au trognon. C’est ce que je me suis dit après avoir raccroché ce merveilleux Whatsapp qui nous met si aisément en contact avec le bout de la Terre. Whatsapp partie intégrante de cet empire Zuckerberg qui nous bouffera un jour ou l’autre si Google ou Amazon n’y sont pas parvenus avant. Je vous écris ça sur un blog ressortissant audit empire, ce qui m’ennuie beaucoup, certes, vu que mon choix avait consisté à quitter Over-Blog, cet hébergeur franchouille qui faisait une chasse impitoyable aux sites de droite et les supprimait sans préavis à la première incartade…un peu comme Twitter et Fesse-Bouc viennent de procéder à l’encontre du père Donald… moi qui croyais qu’avec les Amerloques on ne risquait rien! Il faudrait les boycotter, tous ces salopards… et on fait comment, à votre avis? C’est un peu comme si nous décidions de faire la grève de l’oxygène en cessant de respirer, c’est mort, quoi, ils ont gagné les petits Californiens! Et nous l’avons dans l’os! Encore heureux que je ne me sois jamais servi de Twitter, au moins ceux-là je les enquiquine, c’est toujours ça que les geek n’auront pas. Exit le gros mal embouché et voici venir Robinette, ouf, tout va enfin rentrer dans l’ordre!

Tout? Oui enfin pas tout à fait. L’ordre règne à Washington, certes, un peu moins à Varsovie parce que là, notamment, siègent les sales populistes du Groupe de Visegrad, ces méchants Européens qui refusent de se laisser envahir; mais en tout cas ce qui règne avant tout en ce début 2021, c’est le Covid. Allumez n’importe quelle chaîne d’info, même celle de Bolloré -grâce soit rendue à ce Monsieur qui tente de rétablir un minimum d’impartialité sur les ondes et se fait donc traiter de facho- vous n’entendrez parler que de virus et, corollairement, de vaccination. Notez bien que le sujet m’apparaît de plus en plus sérieux, les copains qui en claquent, de cette saloperie, commencent à se faire un peu trop nombreux à mon goût. L’affaire vire carrément au critique, ne nous y trompons pas, car notre destin se trouve entre les mains de zigotos du genre Véran ou, encore pire, Salomon. Avec des pointures de ce calibre vous pouvez numéroter vos abattis et espérer que cette saloperie vous passera à côté sans vous repérer; dans le cas contraire priez, c’est votre seul recours.
D’autant qu’en attendant ses collègues sud-africain et brésilien, réputés encore pires, le variant anglais est dores et déjà parmi nous… Mais non, pas le gland avarié, Jeannot le « variant anglais », je ne rigole pas, là, et puis elle est foireuse ta contrepèterie, il manque un « A ».( Il se révèle souvent drôle, Jean Foupallour, mais c’est quand il ne le fait pas exprès!) Donc, foin de cette interruption mal à propos! Je vous disais donc que le variant rosbif, bien plus infectieux que son ancêtre chinetoque, se trouve en passe de nous contaminer à toute blinde. Nous le savions (j’allais dire « de Marseille » mais ça ne marche qu’avec le présent) depuis l’affolement manifesté par Boris Johnson juste avant la Noël. Et pour qu’il panique, celui-là, je vous garantis qu’il en faut! Sauf que, bien entendu, forts du principe macronnien aux termes duquel « le virus n’a pas de passeport« , nous évitâmes alors de fermer la frontière. Tout juste nos élites ont elles décidé de bloquer à Douvres les pauvre camionneurs, dans leurs centaines de bahuts agglutinés, contraints de se fourrer un écouvillon dans le pif…voire  ailleurs, en attendant un résultat dont la fiabilité apparaissait nécessairement douteuse. Quoi qu’il en soit le mutant en question se trouve bel et bien, désormais, sur le territoire de la Répupu. Il compte manifestement y prospérer paisiblement et supplanter dare-dare son prédécesseur. A tel point qu’avec une vigueur inattendue le nouveau maire socialo de Marseille vient de lancer une opération inédite visant à tester-tracer-isoler l’ensemble de la population! Avec le concours des marins-pompiers et, sans aucun doute, la participation active de l’institut présidé par notre vieux pote Didier, le savant de Marseille, il s’agit de traquer le nouveau virus et de le circonscrire autant que possible. On leur souhaite bien du plaisir aux susdits pompiers de marine, les quartiers-nord les attendent de pied ferme!

Bonne semaine à tous et faites gaffe au virus britannique, ces gens-là ne nous ont jamais fait de cadeaux qu’empoisonnés.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Ô connards de l’an II!

Pour clôturer une année bizarre, nous ne pouvions pas faire moins qu’une Saint-Sylvestre insolite. Moi, je m’en fous un peu, vous savez, du passage de relais entre un an périmé à un autre tout neuf, finalement on ne perçoit pas la différence, un peu comme les frontières dans la cambrousse, j’en connais plein comme ça, vous changez de pays et ça reste pareil…tout cela n’est que conventions et artifices, rien qui vaille la peine de festoyer. Alors, bon, 2021 ça ressemble furieusement à 2020, avec juste, pour les privilégiés des départements concernés, un couvre-feu avancé à six heures du soir…faut faire avec, on n’est pas à une ânerie près. Cela dit, on sait déjà grosso-modo ce que nous réserve le nouveau millésime: le règne du coronavirus pendant encore au moins six mois, voire plus pour peu qu’on se loupe sur une vaccination qui, même pas commencée, semble déjà trimballer un paquet de plombs dans l’aile. Suivant comment ce coup-là va tourner, on n’aura plus qu’à passer toute l’année à moitié confinés, masqués et gélifiés…oui, parce que le gel hydroalcoolique, invention tout à fait géniale, nous ne sommes pas près de nous en défaire, ce sera notre compagnon des mauvais jours, même quand on en aura fini avec les mesures les plus contraignantes, ça va rester, ça; le masque j’en suis moins sûr, mais le truc plus ou moins gélatineux dont on s’enduit les pognes je lui pressens un avenir long et radieux, y a pas de raison! Une fois qu’on est bien habitué à se désinfecter, je vois mal comment on s’arrêterait, avec toutes les saloperies qui se baladent (non, je parle juste des microbes et des virus, nos amis de la Diversité n’ont pas grand chose à voir là dedans). Rien que la gastro, tenez, l’hydroalcoolisation nous en préservera à coup sûr, faut juste continuer, et si ça ne marche pas avec le SIDA, pour des raisons évidentes, ça peut nous faire aussi d’autres trucs. Et pourquoi pas la grippe, pas vrai, depuis le gel hydro et les masques on n’en parle même plus…remarquez heureusement parce que pour le coup, si on comptait sur le vaccin idoine, si vivement conseillé naguère par les comiques qui nous gouvernent, on en serait déjà tous claqués! Plus une seule dose disponible depuis le moins de Novembre, dites donc, à croire qu’il ont mieux à faire que le vaxigrip, nos labos…il est vachement plus cher, non, le covivaxid…la question ne se pose même pas…Plaît-il? Ah oui, les types qui pètent du Covid, si ça se trouve c’est de la grippe? Bon, moi vous savez je n’en sais que ce qu’on veut bien m’en dire dans les media…oui, des mensonges, vous avez tout à fait raison mais cela ne fait pas avancer le schmilblick, vu que si nous connaissons le mensonge, la vérité, en revanche, bien malin qui pourrait la débusquer, c’est réservé à une élite, vous savez…et encore…
Donc, pour en revenir à mon propos initial, je vous parlais d’une Saint-Sylvestre insolite, pour vous introduire (m’enfin, laissez moi donc finir avant de persifler fielleusement!), pour vous introduire, vous disais-je au récit de ma fin d’année personnelle. Que vous vous en foutiez ou pas, du reste, vous y aurez droit! Mais vous allez voir, rien de bien méchant, rassurez-vous, tristounet, certes, j’en conviens… Pour tout vous dire c’est l’ami Blaise Sanzel qui nous a lancé les invitations. Proprio d’un vaste appartement -il est bien le seul, nous autres donnons plutôt dans le deux-pièces étriqué- l’ami Blaise nous convia donc à un apéro dînatoire, le 31 Décembre à 17 heures pétantes vu qu’il convenait de cesser toute hostilité vers les sept heures et demie, le temps pour tout le monde de rentrer à la maison avant les 135 balles d’amende. Ce soir-là il fallait en effet numéroter ses abattis, les forces de l’ordre étant sur le pied de guerre, prêtes à dégainer le carnet à souche à la moindre silhouette vacillante de vieillard perdu dans les rues après les vingt heures fatidiques. Et croyez moi si vous voulez mais un cacochyme déambulant à huit heures cinq, ça se coxe beaucoup plus facilement que deux-mille teufeurs, camés à bloc, occupés à raver deux jours et deux nuits consécutifs. La consigne apparaissait donc tout à fait claire, la fiesta blaisienne s’achèverait quatre heures et trente minutes avant 2021…voilà la rançon du Covid et de l’élection de Présipède, deux calamités de ce calibre comment voulez vous qu’on s’en sorte indemnes, pas vrai?

Cela dit, à l’heure prescrite nous étions tous là, le ban et l’arrière ban de DERRIERE NAPOLEON, non seulement le noyau dur, je veux dire les trois mous-à-terre, Foupallour, Grauburle, le vieux Maurice et votre serviteur, mais encore dame Thérèse, toute pomponnée, comme au temps de sa splendeur prostitutive, mais avec un effet nettement moins vendeur, les deux pétroleuses Marlène et Pompy, Maître Jean Trentasseur toujours fringant derrière sa rosette, et même notre ami Yves Rognes, descendu de son ermitage Trounazéen en dépit d’une météo un peu disgracieuse. Tout ce petit monde s’employa donc à déquiller sans barguigner, les Cristal-Roederer du père Blaise. Es qualité de puissance-invitante, ce dernier ne manqua pas de monopoliser le crachoir, il adore se raconter, Blaise Sanzel, c’est là son moindre défaut. L’ennui c’est que nous savons d’avance ce qu’il va nous déballer- enfin c’est ce que nous croyions- mais en même temps, à quatre-vingt-quinze balais on peut gâtouiller un peu, le contraire paraîtrait presque inquiétant. Et puis, c’est tout de même un personnage! Un type qui est fier d’avoir fait son beurre, c’est le cas de le dire, dans le marché-noir! Tout jeune, il préférait déjà ramasser un max de blé plutôt que d’aller se faire trouer la peau en compagnie de communistes abrutis et malodorants. Mais content de lui aussi quand il raconte son prompt retournement de veste au moment opportun juste avant la libération, ses aventures africaines inavouables aux derniers temps coloniaux et tout le reste aussi, notamment sa conversion au mitterandisme quand il lui apparut opportun de se placer du côté où ça pourrait payer. Bref, toute une vie de honteuses compromissions que la plupart enterrerait sous plusieurs couches d’oubli avec la seule inquiétude de tomber sur des affranchis capables de ressortir le fumier de sous le tapis. Blaise, lui, il ne craint plus rien de ce genre, vu que tous les témoins sont cannés depuis belle lurette, et de toute façon il s’en fout et s’en est toujours foutu: sa vie il y tient, il la trouve chouette, il vous la fait donc partager sans tact ni mesure…et après tout il a bien raison, il a tout traversé le mec, avec un sens de l’équilibrisme qui, non seulement lui a toujours sauvé la mise mais encore l’a rendu absolument plein aux as, pété de thunes à ne savoir qu’en faire! Son fils unique et sans descendance se révélant désormais trop vieux pour profiter sainement du pactole, il nous a annoncé sa décision de créer une fondation pour venir en aide aux petits africains issus des amours coloniales…il imagine qu’il en existe forcément des dizaines, voire des centaines, au bout de cinq bonnes générations, qui trimballent ses propres gènes au cœur de l’Empire perdu de la Répupu. Sur le tard ça le travaille, ce sacré Blaise, voilà ce que c’est que de devenir trop vieux, on se pose des questions, on se découvre des remords, on voudrait réparer si c’était encore possible, ne pas laisser pisser le mérinos, partir le cœur plus léger, en somme…tout le monde ne se contente pas d’une bonne absolution pour se dégrever la conscience.
Bref, du coup il nous aurait plutôt coupé la chique, l’ancêtre fondateur de la tribu des Sanzeliens, qu’aurions nous pu raconter après ce genre de révélation? Pas facile…nous vîmes bien le Maître Trentasseur proposer ses services pour l’aspect juridique des choses, mais trop tard, le vieux avait déjà tout réglé par l’entremise d’un cabinet parisien spécialisé dans ce genre de montage. La Fondation Sanzel a pris corps, elle existe, il n’y a plus qu’à l’arroser afin qu’elle pousse vigoureusement, ce que nous fîmes jusqu’à 19h30 en cette Saint Sylvestre de l’an 2020, dit également l’An 1 du Covid. La parole appartient désormais aux soldats de l’an 2, armés de leurs piquouses à vaccin surgelé.

Ô connards de l’an 2! Ô guerre! Ô bastringue!
Contre le corona tirant ensemble leurs seringues,
Ministre branquignols,
Confinement maudit, couvre feu de mes burnes,
Présipède ahuri, erreur sortie des urnes,
Suivi de ses guignols!
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Chacun de son côté regagna ses pénates,
De ce premier janvier nous oublierons la date,
Et pour finir la nuit privée de réveillon,
Sans le moindre bisou, le moindre cotillon,
Je m’en fus me coucher tout seul dans mon plumard
Avec un vieux bouquin de Frédéric Dard,
Même s’il manque un pied je n’en ai rien à foutre,
Vu le covid ambiant je préfère passer outre,
Pour ce coup-ci voilà , vraiment ce sera tout,
De cet an à la con je suis venu à bout!

Bonne année à tous et ne vous en faites pas trop pour l’an 2, il n’y aura peut être pas d’an 3…enfin, espérons-le…

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN