Présipède fait l’andouille!

C’est parti de Grauburle.
-« Dites, z’avez vu ça les mecs, leur virus à la con ce sont les Chinetoques qui l’ont fabriqué, à Wu Han, dans leur laboratoire de merde? Alors là, ça me la cisaille au raz des moustaches! Jamais j’aurais cru et pourtant ça se confirme, la preuve c’est écrit dans les journaux angliches, y ne racontent pas de conneries, les Rosbifs, y a qu’à voir, y z’ont même pas perdu la guerre, eux, et je ne vous dis rien sur leur Reine, parce qu’elle doit être en PVC, vu qu’elle ne bouge pas d’un quart de poil depuis l’époque où les vieux n’étaient pas encore nés! »
-« Moi je veux bien, Marcel, mais comme preuve ça fait tout de même un peu juste, ça, rétorque Foupallour, et d’ailleurs moi je pense tout le contraire, y a pas plus menteur qu’un Anglo-Saxon, on se trouve placés pour le savoir, vous ne croyez pas? Rien que le coup du Brexit, tenez, sans aller chercher Dunkerque sur quoi je viens de lire un bouquin…oui, bon, une bande dessinée, d’accord, mais c’est pareil avec les crobars en plus! Toujours ils nous ont entubés comme à la parade, ces endoffés! D’ailleurs leurs victoires sont nos défaites, y a qu’à regarder leurs rues, leurs places, leurs squares à la con, leurs gares…c’est tout dire, non? Quant à la Reine Elizabête, une vieille bique coincée pire qu’une belote! Dans un pays normal, avec des gens normaux, des citoyens quoi, ils te l’auraient déjà balancée aux poubelles depuis des chiées et des chiées! Non mais vous réalisez? Depuis bientôt septante ans qu’elle dure, l’archivioque, à l’époque personne n’est même foutu de se rappeler qui on avait, nous, comme roi, enfin président, quoi, c’est du kif…Comment vous dites, Blaise? Scuzez? Torgnole?… Vincent Auriol, ah oui, si vous le dites…c’est vrai que vous étiez déjà grandet, vous, à l’époque, vous vous en souvenez, forcément…à la bonne votre… »
Et du coup Blaise Sanzel qui saute sur le crachoir, vu que Jeannot, lorsqu’il s’engouffre une gorgée de pastaga faut lui laisser le temps de déguster, de déglutir et de s’offrir ce chouette claquement de langue qui caractérise le connaisseur blanchi sous le harnois du petit-jaune au père Ricard!
– « Ah ça, je pourrais vous en raconter, croyez-moi, sur les Présidents de la Répupu, des tonnes et des tonnes, figurez vous! Pour vous dire, tel que vous me voyez, je suis né sous Gaston Doumergue, vous réalisez, tout de même? Cela signifie concrètement que des présidents je m’en suis farci quatorze en comptant le Maréchal, lequel exerça la fonction de Chef de L’État, en oubliant un peu une République qui, dès qu’elle fut ressortie du trou profond où elle se planquait, le lui fit payer très cher, au vieux kroumir, paix à son âme… S’il se trouve toutefois une remarque dont je puis vous faire part, chers amis, je vous dirai que de tous ces rigolos à grand cordon qui tapissent les murs de l’Élysée, celui qui me surprend le plus demeure incontestablement l’actuel, le joli Macrouille, notre Présipède adoré. Ce petit merdeux me paraît tout à fait extraordinaire, regardez donc un peu la dernière en date! Voilà-t-il pas qu’il se donne en spectacle clownesque sur je ne sais trop quelle combine internetienne….oui c’est cela, You Tube, une machine à abrutir les jeunes-gens, si tant est qu’on puisse encore rajouter à leur abrutissement, les malheureux, coincés comme les voilà entre une Éducation Nationale qui ne leur met dans la caboche que de l’excrément prédigéré par les gauchiards les plus parfaitement bornés d’une administration vérolée jusqu’à la moelle, les âneries débilitantes véhiculées par tous les moyens de communication digitaux dont notre monde nouveau abonde sans retenue et l’horreur répandue à profusion par les envahisseurs qui viennent jusque dans nos bras remplacer nos fils et leurs compagnes! Et donc, à l’aise et décontracté, vous avez Présipède qui nous fait un numéro de jeunisme crétinisé en complicité active avec deux pauvre corniauds qualifiés « influenceurs« . Les plus minables pauvretés y passèrent, depuis les kleenex que l’on doit se coller sous les aisselles (quand on sait vivre), jusqu’aux blagues pour imbéciles incurables, en passant par des histoires de pétards ou de fouteballe, ponctuées par des roulades et autres cabrioles dans le parc élyséen. Plus d’une demi-heure de profonde stupidité manifestement destinées à capter la sympathie de jeunes électeurs potentiellement influençables par l’entremise grotesque des deux pignoufs précités. Tombé par hasard sur la saynète en question, estomaqué au delà de toute mesure, j’en suis venu à m’interroger sur la raison fondamentale d’une telle pantalonnade…à l’évidence, comme ce rigolo de Macrounette court désespérément après les voix, il juge indispensable de capter celles des membres les plus décérébrés du corps électoral, à savoir les clients assidus des deux buses malotrues du tube youyou! Mais attention, quinze millions de vues, n’est-ce pas…supposez que tous ces bourricots se rendent aux urnes l’an prochain et qu’ils se laissent influencer, vous imaginez? C’est la réélection de Présipède qui repose sur Mc Fly et Carlito! Messieurs, j’aurai assisté à cela avant de passer l’arme à gauche…notez que je n’en suis pas plus fier pour autant! Peut être, d’ailleurs, n’avons-nous pas encore tout enduré, je ne sais pas, le prochain coup ils pourraient envisager le concours de pets enflammés, ces choses-là font toujours leur petit effet, je leur déconseillerais en revanche de jouer à qui pisse le plus loin, avec cette sorte de personnes on ne sait pas trop comment cela pourrait finir… Ainsi que je vous le disais, j’aurai vu depuis pas loin du siècle (sacrebleu ça fait froid dans le dos, croyez-moi) se succéder une palanquée de présidents dont une sacrée tripotée de comiques de cirque -car le suffrage universel direct a ses exigences- j’imaginais qu’en ce domaine personne ne parviendrait à faire mieux qu’Hollandouille…eh bien je me gourais dans les grandes largeurs, Présipède le dépasse de cent coudées, mes amis, pour ce qui consiste à faire l’andouille, il n’a pas son pareil! Nous finirons bien, je l’espère, par le voir gambader sur la pelouse en fixe-chaussettes avec un tuyau de pipe dans le cul, vous savez…Ah, bon? Les fixe-chaussettes ne se portent plus, de nos jours? Eh bien que voulez-vous je le regrette, c’était très pratique, tant pis! Thérèse, voudriez vous nous faire porter la même chose, il fait soif et c’est ma tournée! »

Parce qu’en effet, elle a réussi tant bien que mal à rouvrir, Thérèse, avec deux mauvaises tables posées sur le trottoir devant DERRIERE NAPOLEON. Certes, me direz vous, mais « devant derrière » sonne un peu concon…et je vous répondrai, vous pouvez me faire confiance, que je n’en ai rien à secouer, si on commence comme ça je m’en vais perdre le fil, moi, flûte! Comme disposition on dirait un peu le Bar de la Marine, avec Escartefigue, M. Brun et le docteur Venelle, pour ceux qui s’en souviendraient, le jour fameux où, attablés en terrasse, ils posèrent le « jeu de trompe couillon » (à regarder sur Youtube, c’est autre chose que Mc Fly et Carlito ) constitué d’un gros pavé vicieusement recouvert du vieux chapeau melon exhumé par le petit chauffeur du Ferry Boîte.
Et pour servir en terrasse les douze clients maxi règlementaires, elle a embauché Pompy (1), la Thérèse, et du coup ça ne désemplit plus! La coquine avec son petit reliquat de tee-shirt coupé pour montrer la moitié des nichons et sa micro-jupe présentoir à string arachnéen, comme argument commercial ça dépasse tout ce qu’on a pu inventer depuis les débuts du regretté Marcel Bleustein-Blanchet! Maintenant chez ma vieille amie bistrote, juste pour prendre un verre on réserve sa table quinze jours à l’avance, une résurrection presque aussi incroyable que la précédente, je veux dire celle de Notre Seigneur, évidemment.
Même le vieux Maurice, certes toujours aussi ronchon, retrouve manifestement un frémissement de jeunesse quand le nombril de la petite lui passe à trois centimètres du pif. « Bon, fait-il d’un air mi-figue mi-raisin, faut reconnaître ça fait du bien de prendre un peu l’air, tiens! D’accord y a beaucoup trop de bagnoles qui passent sur la place, mais n’en demandons pas trop, le paysage vaut bien le coup (en matant par en dessous les petits païens de la coquine). Par contre va falloir se gaffer, vous savez, suffirait d’un fellouze (2) soucieux de faire un carton au nom d’Allah, pour qu’on passe de la lumière aux ténèbres! Vous avez remarqué, non? Chaque jour nous apporte sa petite affaire de massacre, on a du mal à suivre tellement que ça déborde! On a eu Vendredi dernier un « schizophrène » Français répondant au nom bien de chez nous de Ndiaga Dieye, né en France, attention, en quatre-vingt-un siouplaît, génération-Mitterrand comme on disait; et dans le civil tueur de flics avec dix-sept condamnations au compteur! Il avait purgé sa dernière peine, alors l’autre Ducon-Abruti nous a expliqué qu’il se trouvait parfaitement dans son droit, il pouvait recommencer sans qu’on y trouve à redire! Mais celui-là on l’a déjà oublié au profit des deux clandestins algériens qui ont cambriolé une brave femme de soixante neuf carats, le chiffre a sans doute érotisé l’affaire car ces jeunes gens n’ont pas manqué de la violer bien poliment au passage et deux fois chacun, si ce qu’on raconte est vrai! Vous réalisez la brave vieille, le coup de pot inespéré! Mais je ne vous parle même pas des gentils garçonnets de banlieue qui se massacrent à coups de marteau ce qui paraît tout de même plus excitant, à leur âge, que de suivre les deux connards de tout à l’heure, là, sur voyoutube! Bon, ils en ont envoyé un à l’hosto, la tronche défoncée, entre la vie et la mort mais on ne fait pas de méchoui sans égorger le mouton, forcément! Et à propos d’égorger, y a encore quelqu’un qui se souvient aujourd’hui, de la fliquette de la semaine dernière? Ben non, c’est déjà du passé, le moment va arriver où l’on y prêtera même plus attention à ces petits incidents du quotidien! Sauf que nous, ici, avec la serveuse qui montre son cul et le reste à tous les passants, on est vachement à la merci d’un musulman très pieux (comme dit le camarade BHL) qui s’en irait chercher son couteau de cuisine, ouvrons l’œil quand même… et vivement qu’on puisse retourner picoler à l’intérieur, ça craindra un peu moins… »
-« Mais non, ne nous emballons pas, intervient Jean Foupallour déjà complètement pété, oublilliez pas la dernière de Macrouille, m’enfin…z’avez pas capté? Dans une interview au magazine Zadig (que des conneries) il a déclaré aussi sec que l’immigration africaine, eh ben c’est une sacrée chance pour notre pays! Ça ne vous rappelle rien, ça? Alors, hein, quand je vous le dis que tout baigne dans l’huile (de vidange) y aura juste à pas se gourer de bulletin de vote l’an prochain sans quoi il ne nous restera plus qu’à se foutre à l’eau! »

Sacré Jeannot, va, il y croit encore! Ainsi que je vous l’ai toujours dit, il possède la foi imbranlable des grands démocrates, ce cher vieil ivrogne!

Bonne fin de Dimanche et à la semaine prochaine sauf mauvaise rencontre.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Voir DERRIERE NAPOLEON chapitre V notamment.

(2) Ancien combattant d’Algérie Maurice voit tout Maghrébin invasif comme un fellaga, les pauvres troufions français les appelaient fellouzes… entre autres.

L’âge du rap

Youpi! Nous sommes tous heureux, les troquets rouvrent, les terrasses de restos font le plein, les boutiques qualifiées « non-essentielles » (c’est à dire, somme toute, superflues, mais ça l’aurait foutu mal) ressortent leur pacotille des cartons soigneusement stockés, le Premier Ministre Cachsex prend le train de nuit alors que, simultanément, le couvre-feu se voit repoussé de deux heures, bientôt de quatre. Y a de la joie, donc, le printemps chante dans les buissons, dans les caleçons, dans les boxons, même, car les clubs libertins aussi, reprennent du service… dans les prisons non, bien sûr mais on ne peut jamais tout avoir. D’ailleurs, soyons justes, ainsi que le proclame le garde des seaux (hygiéniques) l’illustre Ducon-Abruti, notre compassion doit en tout premier lieu aller aux prisonniers, d’abord leurs conditions de vie laissent gravement à désirer et, ensuite, leur malchance apparaît immense dans la mesure où, dans ce pays, pour aller en taule il faut vraiment faire la demande! Et cela ne fonctionne même pas à tous les coups. Ainsi, par exemple, il fut un temps où les meurtriers se voyaient systématiquement collés au trou. Et je ne vous parle même pas de l’époque antérieure à un autre garde des sots, Badin-bis, je crois, ou peut être même Badin-ter, lequel fit remiser la bascule-à- charlot dans les oubliettes de l’histoire. Or, de nos jours c’est bel et bien terminé! Vous trucidez quelqu’un, n’importe qui, une vieille israélite(1), votre belle-mère bourge-chicos (2), aucune importance du moment que vous pouvez invoquer votre toxicomanie invétérée! Dans le temps le droit disait « nemo auditur propriam turpitudinem allegans« , nul ne peut invoquer sa propre turpitude, mais le droit d’aujourd’hui c’est l’assassin camé qui est tout excusé, le pauvre, il zigouille sous l’emprise de bouffées délirantes, voyez-vous? Ben oui, quoi, nous sommes au vingt et unième siècle, que diable, les adages du droit romain on s’assoit dessus, tout de même, faut pas déconner, surtout que ces salauds-là pratiquaient l’esclavage, vous réalisez un peu? Vous voudriez faire confiance à des esclavagistes, vous? Fussent-ils antiques? Non mais des fois! Aujourd’hui on est civilisé, camarades, les assassins drogués on ne les juge pas, ce n’est pas de leur faute, flûte, ils ont des bouffées les malheureux! M’enfin!
Et en effet, il n’y a rien à dire, nous sommes civilisés comme pas possible. Question esclaves nous n’en avons plus depuis belle lurette, juste de pauvres bougres qui se crèvent la paillasse avec des salaires de misère pour financer tous ceux qui, plus astucieux, vivent de la charité publique…pardonnez moi, je voulais dire la solidarité nationale, faut pas déconner. La question se pose, tout de même, de savoir précisément de quoi il retourne quand on parle de civilisation. Si vous vous référez au Larousse, vous captez la civilisation comme « l’ensemble des caractères propres à la vie intellectuelle, artistique, morale, sociale et matérielle d’un pays ou d’une société ». Rien de normatif là dedans, aucun jugement de valeur, ça vaut pour tout, depuis les pygmées au fin fond de leur jungle aussi impénétrable qu’une femme de croisé ceinturée à double tour, jusqu’aux New-Yorkais de Manhattan pétés de dollars au point d’acquérir un bocal rempli d’excréments estampillé « art contemporain » contre une somme équivalente au budget mensuel d’un état africain.
On peut dire, tout de même, qu’en matière de civilisation l’Occident a largement fait école, dans la mesure où le monde entier a pompé dessus. Pour différencier aujourd’hui un chinetoque d’un guinéen, lorsqu’ils portent tous les deux le même costard, vous êtes contraints d’avoir recours à des critères très-très mal vus. En d’autres termes, si vous ne voulez pas vous faire traiter de raciste vous dites que c’est pareil, pas de différence entre les deux gugus en question: ils apparaissent comme occidentalisés, point final. Et en général, le reste va de pair avec la tenue vestimentaire, ça cause anglo-saxon, ça se tient correctement à table, ça fait bien gaffe à ne pas avoir l’air de draguer les gonzesses afin d’éviter tout risque de poursuite et, grosso modo, ça respecte l’essentiel des règles de politesse en vigueur dans nos contrées, par exemple ça s’abstient de roter bruyamment à la fin du repas, sauf dans les Émirats évidemment. Nous voyons donc bien, à partir de quelques images simples, ce que le terme « civilisé » signifie de nos jours, c’est le clampin qui se comporte plus ou moins comme un américain de la high middle class. Je reconnais bien volontiers que ce n’est pas très glorieux mais, que voulez vous, la mondialisation est passée par là et les traces qu’elle laisse ont fréquemment tendance à puer.
Cela dit, regardons un peu, si vous le voulez bien, comment les choses se présentent chez nous, je veux dire à l’intérieur de notre bon vieil hexagone. A la lumière des indications de notre Larousse précité, voyons un peu où nous en sommes de « la vie intellectuelle, artistique, morale et matérielle » en Franchouillie. Les choses apparaissent assez claires pour peu que nous allions à l’essentiel. Observons donc discrètement ce qui se passe dans l’ordre du fouteballe. Vous savez, comme tout le monde je pense, qu’il constitue le pilier de notre monde socio-politique et l’élément fédérateur quasi-unique du sentiment national. En ce moment même se prépare un évènement majeur propre à tout éclipser sur son passage, j’ai nommé la Coupe d’Europe de balle-au-pied, plus communément appelée l’Euro (à ne pas confondre, toutefois avec les Deutch-Marks du même nom dont les plus chanceux d’entre nous conservent quelques exemplaires sur leur compte bancaire). L’Euro en question, donc, ne va pas tarder à nous casser les roubignolles à longueur de temps puisqu’il débute, je crois, le mois prochain et se prolongera jusqu’au 11 Juillet, date prévue de la grande finale, celle à laquelle tous les corniauds de notre continent espèrent fiévreusement voir « leur » équipe participer avec succès.
Pour ce qui nous concerne, c’est particulièrement bien parti. On sent, de la part des gens qui prennent les décisions, en l’occurrence j’aurais bien du mal à savoir qui, un parti pris de faire plaisir à nos gentils petits jeunes de banlieue dont on connaît l’exaspération grandissante face à tout ce qui peut figurer notre pays, son État et les représentants de ce dernier. L’Euro de foute, que voilà une chouette occase de les rasséréner, ces braves gars, pas vrai? D’autant que s’agissant d’un tournoi par nature européen, les équipes africaines ne sauraient y participer ce qui évite d’éventuelles contrariétés de supportage telles qu’on pourrait en connaître, notamment, en cas de match France-Algérie.
Or donc, histoire de passer de la pommade à la catégorie précitée de notre population, on demande gentiment au sélectionneur, lequel occupe un poste politique qui n’a d’égal que celui provisoirement dévolu à l’ami Présipède, de bien vouloir surmonter sa répugnance en retenant l’illustrissime Karim Benzéma parmi les heureux élus de notre belle équipe nationale si diversifiée qu’elle pourrait passer pour sub-saharienne n’était le joli maillot bleu assorti d’un écusson tricolore qu’elle arbore gaillardement. Le sélectionneur en cause ayant fini par accepter, l’ami Karim, celui qui disait « l’Equipe de France c’est plus pour le côté sportif parce que l’Algérie c’est mon pays… » et qui a toujours refusé d’entonner La Marseillaise « en raison du caractère belliqueux des paroles« . Ce garçon, mouillé jusqu’au trognon, en outre, dans plusieurs histoires à prolongements correctionnels, présente donc toutes le garanties propres à faire vibrer le ban et l’arrière ban de la racaille des quartchiers et à assurer, en conséquence, un semblant de paix sociale pendant un mois, à supposer que l’équipe des Bleu-Foncés atteigne la phase finale.
Mais au surplus, et c’est là surtout que je voulais en venir, il convient de savoir que ce genre de compétition exige un hymne spécifique à la formation nationale, un chant fouteballo-patriotique propre à exalter la grandeur de l’équipe et du pays qu’elle est censée représenter, l’idée consistant à entraîner la nation dans son ensemble derrière sa bande de rigolos à crampons et protège-tibias. Et ce coup-ci ils ont fait fort les officiels de l’équipe de France, ils sont allés chercher l’artiste du siècle, le rappeur Youssoupha, un garçon très bien, d’ailleurs, tout à fait le profil pour faire un tabac dans les cités sans-cible. Pour vous donner une idée, le sieur Youssoupha c’est celui qui avait ânonné dans ses œuvres rapeuses des trucs du genre « j’mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d’Eric Zemmour » ou bien, encore plus délicieusement poétique, « ma semence de nègre fout en cloque cette chienne de Marine Le Pen« . A noter que dans les deux cas les juges relaxèrent le génial artiste au nom des règles de l’art rapologique et de la liberté d’expression. Le personnage coche ainsi toutes les cases et se trouve de ce fait investi du titre envié d’auteur d’hymne français, honneur qu’il partage avec Rouget de Lisle, sauf que lui ce serait plutôt le genre Hareng de Kinshasa. Un type qui par le passé écrivit de si jolies choses sur son pays d’accueil, dans le genre « j’fais plus confiance à la France…j’me taille au bled dépenser l’argent des allocs » apparaît à l’évidence comme le choix le plus judicieux, il portera très haut les couleurs de nos nouvelles populations, celles que nous engraissons à grands coups d’allocations familiales et autres prestations sociales qui nous coûtent la peau du cul. Quant à l’hymne proprement dit, vous aurez hélas l’occasion de vous le farcir prochainement et à tire larigot, je ne vous en dis pas plus, vous apprécierez, ce n’est ni du Verlaine ni du Mozart mais bon, c’est du rap, c’est bien là l’essentiel, pas vrai?
Finalement, nous parlions de civilisation, eh bien la voilà, notre civilisation d’aujourd’hui, intellectuelle, morale, sociale et matérielle, tout y est, là dedans! L’âge du rap, en somme!

Joyeuse Pentecôte à tous, que l’Esprit Saint descende sur vous et que Youssoupha vous ait en sa sainte garde!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Voir Un sacré ramdam!

(2) L’histoire de Tom qui a poignardé à mort la nana de son papa…toxico donc pas responsable, circulez y a rien à voir!

Rando cévenole

Pour une fois qu’on attrape un meurtrier prénommé Valentin, on en profite à bloc! Putain, on n’imaginait même plus que ça pouvait encore exister, ça! Un petit blancos, dites donc, bien de chez nous, retranché pendant quatre jours dans les montagnes du Haut-Gard (mais sans Antinea (1), n’est-ce pas, et surtout, évidemment, sans son amoureux fou le Sheik Mohammed Ben Katour, qui pour la belle se mourait d’amour)! Donc, pain bénit pour nos media adorés, tellement estomaqués de la trouvaille qu’ils nous ont servi du Valentin Marcone (comme la lune) à jet continu jusqu’à sa reddition un peu péteuse devant l’église de Saint Locdu le Vieux (ah, non ça c’est Bérurier…bon on s’en fout, une église quoi, pas une mosquée). Encore maintenant la campagne médiatique se poursuit, avec les aventures judiciaires du petit flingueur gardois, ce matin même déféré au Parquet, inculpé d’assassinat, et qui va bientôt se retrouver embastillé au milieu de voyous aux origines ultramarines qui sauront lui expliquer l’art du coup-franc sans ballon. On n’ignore plus rien de ce petit corniaud de Valentin, chasseur -le salaud!- amateur invétéré d’armes létales, vêtu de gilets pare-balle comme Rambo, son probable héros, et recalé par l’Armée Française, le drame de sa pauvre vie! Il faut bien dire que s’il y avait une dictée à l’examen d’entrée, il était cuit d’avance, le zigoto, allez faire un tour sur Fesse Bouc, vous verrez tout de suite qu’il écrit le français comme une chèvre cévenole… Bon, je reconnais qu’il ne s’agit pas là d’un cas isolé puisque l’école de la Répupu a cessé depuis belle lurette d’enseigner autre chose que l’arabe courant et le maniement des feux d’artifice! Nous avons eu droit aussi à son pauvre papa, M. Marcone (comme une valise) avec son advocation si touchante « Valentin reviens, on t’aime, la petite elle a besoin de toi… » sauf qu’avant le retour de son géniteur présumé, cette enfant aura le temps de bien grandir, à supposer que le gentil assassin survive à la taule…vous me direz, vu qu’il est vraiment fou celui-là, bien que non musulman ils vont peur être le foutre à l’asile, auquel cas dans quelques mois il retourne aux Plantiers, son village, où l’on ose pas espérer, bien entendu, qu’un bon coup de fusil ne mette un terme définitif à ses souffrances.
En attendant, depuis une petite semaine nous n’avons plus, grâce à cette nouvelle sorte de Saint Valentin en plein mois de mai, entendu parler des multiples tueurs de flics qui défrayèrent la chronique ces derniers temps. Ceux-là on n’en parle absolument plus, en espérant que les Français, dont on sait, depuis le Maréchal des Heures les Plus Sombres, qu’ils ont « vraiment la mémoire courte« , ne manqueront pas de se concentrer sur les sujets qu’on leur colle sous le nez comme, à l’âne, une grosse carotte bien dodue. Et d’ailleurs, nous ne savons déjà plus trop, le Ramadan est fini, les petits ennuis collatéraux comme la mise à mort du Brigadier Masson commencent à se perdre dans la nébuleuse informationnelle, laquelle se renouvelle en permanence pour effacer des esprits ce qu’elle y avait enfourné peu de temps avant. Ainsi, les meurtriers de feu Masson, pauvre flic qui essayait de faire son boulot malgré tout, personne n’aura entendu leur nom sur BFM TV et consorts, il faut aller sur les media nauséabonds, genre Fdesouche, pour apprendre, Ô surprise, qu’il s’agit d’Ilès Akoudad et de son complice Ayoub Abdi…mais attention, padamalgam, ces deux-là sont français, nés en France, n’est-ce pas, c’est Moussa Darmanin soi même qui le dit! Alors, hein, vous voyez un rapport avec l’immigration, vous, bande de salfachos?
Comme quoi ce serait tout de même chouette qu’on en finisse avec cette abomination de « droit du sol »! Même si la catastrophe est déjà largement accomplie, nous aurions intérêt à arrêter dare-dare les conneries! Il n’est jamais trop tard pour bien faire, vous savez, et cette sorte de mesure assortie de quelques autres du même tonneau, je veux dire relatives à la nationalité notamment, nous permettrait sans doute de remettre un peu de sérénité dans la boutique. Bien sûr, nous ne reviendrons jamais aux années soixante, époque où l’on se promenait dans les rues, paisiblement et avec l’impression rassurante de se trouver en Europe. Toutefois fermer la vanne du déversement islamique nous éviterait la submersion imminente qui nous pend au nez comme un sifflet de deux sous. Un bon référendum! La vox populi, seule compétente pour priver les Juges des moyens de tripatouiller la loi à leur guise, voire même de la fabriquer carrément, ainsi qu’à leur habitude désormais bien ancrée, remettrait quelque peu les pendules à l’heure…hélas! hélas! hélas! comme disait Charlot Gros Pif, il faudrait pour cela une victoire électorale de la peste-brune-blondasse, la seule à présenter des propositions de ce genre, et mathématiquement la chose semble, certes de moins en moins impossible, mais toujours aussi improbable, raison pour laquelle Présipède continue à la souhaiter ardemment comme punching-ball de second tour. En toute hypothèse, ce sacré Valentin nous aura permis de passer un moment tranquilles, avec l’impression bien orchestrée que les criminels sont des gens de chez nous, comme au bon vieux temps, quoi… on se réconforte comme on peut, pas vrai?

Heureusement, d’ailleurs, parce qu’avec la guerre de Gaza, enfin je veux dire le nouvel épisode de ladite, une affaire qui revient de temps à autre. Et ça se passe toujours pareil sur notre territoire qui ne devrait rien en avoir à foutre, dès que ça commence à péter là bas, ça fout de nouveau le bordel ici. Un grand classique qui revêt des allures d’éternel retour! Ainsi en 2014 la manif-interdite qui avait permis de gueuler « mort aux Juifs » dans les rues de la Capitale républicouille et qui avait fait tant plaisir à nos chers pro-palestiniens .(voir aussi ici ) acharnés, héritiers des abrutis soixante-huitards qui commencent à avoir du mal, non pas à défiler, certes, mais à échapper aux charges des CRS…dame à soixante-quinze balais on court comme un lapin en civet, ça change de l’époque héroïque du maoïsme triomphant! Toutefois les fondamentaux demeurent, la procédure est respectée à la lettre, le branquignol de l’Intérieur en service au moment de la manif, interdit celle-ci pour cause d’antisémitisme un peu trop bruyamment affichable. Après quoi, la manif interdite se déroule sans trop de problèmes, comme hier encore, dans le respect impeccable des règles de la discipline, Allahou akbar hurlé par des milliers de poitrines, caillassage de flics, destruction règlementaire de mobilier urbain, incendies de bagnoles, scooters et autres malheureuses poubelles qui se trouvaient là où il ne fallait pas. Peu de blessés parmi les Forcedelordres et pas le moindre « mort aux Juifs » rapporté par les media comme il faut…bizarre pour une manif anti-sioniste, ils se sont contentés, semble-t-il, de quelques « Israël assassin » bien innocents, n’est-ce pas en comparaison. On notera simplement que les interdictions professées par l’autorité légitime se révèlent toujours sans effet quand il s’agit d’agitations gauchiardes. Pourquoi? Demandez donc à Maurice Papon, tiens, il vous dira ce qu’il en coûte de maintenir l’ordre…comment ça, il ne vous dira rien du tout? Ah, il est mort depuis quatorze ans? Zut alors, cela m’avait échappé…ah si, voilà, suis-je bête, même qu’il s’est fait enterrer avec sa légion d’honneur au revers du veston mortuaire, alors qu’ils la lui avaient confisquée, les gens de bonne compagnie! En revanche le port illégal de décorations dans le cercueil n’étant pas réprimé, on la lui avait laissée, au grand dam de toute la Gauche ulcérée! Ça ne lui fait pas la jambe plus belle, mais il aura tout de même réussi à les emmerder jusque dans le tombeau!

Passez une bonne semaine et soyez sans inquiétude, la guerre civile n’est pas encore pour demain…pour après-demain? Bon, alors là je ne dis rien…
Bien amicalement.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Une chanson de 1921 (bon anniversaire): Dans les montagnes du Hoggar, Une reine au méchant regard, Au cœur félon, règne dit-on, Antinéa c’est son nom… une petite merveille reprise ultérieurement par Les Charlots!

Variations pré-électorales

Qui sème l’Islam récolte l’islamisme et qui importe les barbares installe la barbarie. Ce n’est tout de même pas si compliqué que cela à concevoir, non? D’ailleurs les plus sommaires d’entre nous s’en rendent parfaitement compte alors qu’à l’inverse nos élites à la mords moi le facho refusent toujours de l’admettre. Comme le phénomène produit ses pleins effets depuis bientôt un demi-siècle, l’aveuglement propre à cette caste malfaisante qui continue à faire la pluie et le beau temps dans ce malheureux pays, prend désormais des allures de cécité par énucléation bilatérale. Mon vieux prof de latin des années soixante, homme plein de savoir et de sagesse qui puait comme trente six cochons, une porcherie congolaise à lui tout seul, nous disait souvent oculos habent sed non vident, ils ont des yeux mais ils ne voient pas. Hé bien là c’est encore pire, ils n’ont même plus d’yeux! C’est y pas plus pratique comme ça? Par conséquent notre société se caractérise aujourd’hui par la coexistence d’une masse énorme de pauvres bougres bas de plafond pleinement conscients du pétrin affreux dans lequel nous nous sommes fourrés et d’une grosse dizaine de milliers de malfaisants en possession de tous les leviers de commande, les intellos, les media, la justice, les politicards de droite, de gauche et du centre-ventre-mou. Et au milieu coule la rivière des gens ordinaires, les classes moyennes, comme on dit, petits bourges craintifs qui méprisent les premiers et béent d’admiration devant les seconds. Reste tout de même, à ne surtout pas négliger bien sûr, les fidèles de la religion gauchiarde, essentiellement des bobos désormais, les plus cons de tous, masturbés à l’écologie et nourris à la mamelle d’un humanitarisme de pacotille. Tout cela façonne un paysage politique biscornu, avec un gros parti simplificateur qui se place à la portée de la masse des minus-conscients, les formations traditionnelles de gauche et de pseudo-droite en perte de vitesse et de crédibilité, incapables de réunir autre chose que des majorités locales, et le petit Présipède, dans tout ça, qui s’en sort par défaut. Soutenu sans vergogne par ceux qui tirent les ficelles, il parvient tant bien que mal à faire illusion auprès de la catégorie des pétochards-moyens. On voit clairement qu’à l’heure actuelle le mouvement censé aboutir à propulser la Marine au second tour de l’an prochain prend sa pleine puissance, avec notamment l’envoi en première ligne du Garde d’Esso, Ducon-Abruti, chargé de rentrer dans le lard à la mère Le Pen.
La manœuvre devrait, compte tenu du coefficient d’antipathie acquis par ledit Garde, susciter la colère du prolo, déjà ulcéré par le coup du « sentiment d’insécurité » et autres niaiseries du même acabit proférées par cet hurluberlu. Délégué en sol mineur (1) pour faire monter Marine et descendre l’autre franc-maçon, là, je veux dire Xavier Bertrand, Eric le gros-rouge y va carrément. Avec des formules percutantes du genre « si tu ne vas pas à Moretti, Moretti ira-t-à toi » directement adressé à la fille aînée de Jean-Marie, et aussi la dernière: « chaque fois qu’il y a un drame, le RN engrange, c’est intolérable! » propre à bien énerver ceux qui se farcissent le drame en question tous les jours qu’Allah fait, et du matin au soir. On comprend bien que, dans l’esprit torturé du Garde, l’intolérable n’est pas le drame mais bel et bien l’avantage qu’il pourrait conférer à la mère Tapedur. Tous les actes de barbarie commis par nos Chances pour la France n’ont d’autre nocivité que l’enrichissement politique des nauséabonds! Vous entendez cette sorte d’horreur, vous votez direct pour Marine, c’est ça l’idée. Et par voie de conséquence, dans ces fameux « Hauts de France » dont l’altitude moyenne atteint péniblement quatre-vingt dix huit mètres (2), l’arrivée tonitruante du gros porc fera monter le Rassemblement National au détriment de l’assureur Franc-Maçon, lequel, avec un peu de chance, récoltera aux régionales une veste rédhibitoire qui le déguisera en courant d’air pour la présidentielle de 2022. Voilà la mission assignée à l’ivrogne-obèse en question, pour ce type, « le danger c’est Le Pen! » et rien d’autre, ni l’islamisme, ni, encore moins l’invasion du pays, vous pensez, non le seul péril c’est la montée de l’èkstraimdrouate! Qu’on se le dise au fond des ports, sous les crassiers et dans les quartchiers défavorisés!

Dans le Ch’nord, au pied des terrils,
Se fait jour un sombre péril,
Vous le découvrirez sans peine,
Il s’agit de la mère Le Pen!
Si la bien-pensance n’y veille,
A Lille aussi bien qu’à Marseille,
Cette épouvantable blondasse,
La fille du vieux dégueulasse
Qui fit un jour déchoir Jospin
De son avenir olympien,
Menace la démocratie,
Porte en elle la tragédie
Car elle veut toucher à mon pote,
Voire même le foutre à la flotte
Sous le prétexte fallacieux
Qu’il préfère la loi de Dieu
A celles de la République
Dont il se secoue fort la trique!
La guerre des banlieues qui fait rage,
Menée par les hordes sauvages
De la racaille des cités,
Nos petits potes précités
Produits des Allocations Familiales
Et de l’immigration légale,
Les Fachos en font leurs choux gras!
Le Garde n’en démordra pas:
Le danger mortel aujourd’hui
N’est pas l’invasion du pays
Mais bien la Marine et ses sbires!
Il nous apporteront le pire!
Que les Cieux viennent à notre aide
Par la victoire de Présipède!
On va commencer par les Cht’is
C’est la mission de Moretti.

Alors, bien sûr, on pourrait se demander, dans le gros bordel ambiant qui caractérise la justice, si c’est vraiment le moment d’expédier le ministre d’icelle faire l’andouille sur les marchés de ces jolies bourgades du Nord, si délicieusement chantées, jadis, par le cher vieux Bourvil, promoteur inégalable du clair de lune de Maubeuge et du doux soleil de Tourcoing (coin-coin). Certes, un garde des sceaux digne de ce nom pourrait sans doute se révéler de quelque utilité en ces temps tragiques… Toutefois je vous rassure, le Ducon-Machin en question fera tout aussi bien à engloutir des pintes de bières tout en dégustant des tonnes de frites pour draguer l’électeur septentrional. Quand on est nocif, mieux vaut éviter le cœur du combat, on n’y peut qu’aggraver les choses. En campagne régionale dans les corons, tout ce qu’il risque, le gros, c’est de se faire monter le taux de cholestérol, le mal n’est pas bien grand, il y a des remèdes et la sécu paiera!

Au Nord c’étaient les corons
En plus y avait un gros con
Mais pas un mineur de fond
Juste un loufiat de Macron…

Bon allez, je vous fais grâce du reste, on a autre chose à foutre. Sans compter que c’est bien joli, le Nord -enfin façon de parler- mais faudrait peut être aussi regarder vers le Sud. Et là c’est compliqué! Un vrai caravansérail! Pour tout vous dire, je n’y ai rien capté dans les histoires muselières de valse hésitation discordante. En réalité, Maître Muselier sur son fauteuil perché risque de perdre son fromage, voilà l’essentiel du sujet. Après de multiples simulations il constate que le compte n’y est pas. Alors il fait quoi, le petit-fils de l’Amiral? Eh bien que voulez vous, il en discute avec son compère Estrosi, lequel lui refile la solution toute prête, celle qui le titille à bloc depuis bientôt quatre ans: Macron! L’idée du vieux motodidacte consiste à récupérer tout l’électorat des petits trouillards moyens qui pullulent en région PACA (enfin, maintenant on est censé dire Sud, sauf que ça prête à confusion). Pour ce faire, une seule solution, l’alliance avec Présipède. C’est l’évidence! Cette catégorie socio-politique présente un côté légitimiste particulièrement développé qui conduit ses membres à soutenir le gugus en place, d’autant qu’on leur explique sur tous les tons qu’il « est de droite ». Croyez moi si vous voulez mais ça prend, comme discours! Ça prend tellement qu’à choisir entre un clampin labellisé « Les Républicains » et un rigolo de « La Répupu qui marche », les zigotos en question inclinent souvent vers le second, vu que les ex-gaullistes partent tellement en quenouille que cela n’échappe plus à quiconque, fût il le dernier des crétins, et qu’après tout, le joli petit président à sa Bribri fait bien propre sur lui…et puis, qu’il est intelligent ce garçon, il nous rappelle vraiment Valéry Giscard d’Estaing…à part les cheveux! Et pour contrer le Rassemblement National représenté par Thierry Mariani, un garçon courageux et bien ancré dans le terroir, mieux vaut se serrer les coudes, sans compter que lorsqu’il s’agit de rameuter les voix de gauche, ils savent faire, les copains de Muselier, ils l’ont déjà prouvé!
Et comme ça, plus besoin d’envoyer un poids-lourd du régime guerroyer du côté de Marseille! Merci qui? Ben oui, merci M. Estrosi, ça vaudra bien quelques doses de vaccin supplémentaires pour vos braves électeurs!
Pendant ce temps-là, Avignon pleure son pauvre Brigadier Masson, flingué comme un lapin par une racaille, tandis qu’à Fréjus on soigne les blessés Forcedelordres tout en essayant de réparer à la hâte les dégâts de la nuit dernière. La routine, quoi…

Allez, je vous souhaite une bonne semaine; demain essayez donc d’oublier le quarantième anniversaire du 10 mai 1981, comme souvenir on peut trouver plus réjouissant, rabattez vous plutôt sur NAPOLEON, ce n’est pas la joie non plus mais au moins ça reste grandiose.
Enfin, je ne saurais trop vous inviter à jeter un coup d’œil à Droite Gauche, pour vous faire une idée synthétique de ce que représente réellement la Gauche, vous ne trouverez pas mieux.
Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Dans le Nord, les jeunes filles ne le restent pas très longtemps, parce que…le concerto en sol mineur!

(2) Quelle idée à la con de baptiser « Hauts de France » la région la plus basse du pays…bon faut dire, c’était sous Hollande.


Quand la vérité va à l’encontre du dogme…

Avant-hier soir, sur C News, Eric Zemmour se trouvait confronté à une ministre présipédienne, Alice Cabas-Connachier ou quelque chose comme cela, si je ne m’abuse. La dame en question, HEC, ENA, Inspection des Finances et pantouflage subséquent dans le privé hyper-juteux, une pointure donc, s’amusait ce soir-là à chatouiller le petit juif sous les roustons (au figuré s’entend, qu’allez vous chercher là!) à propos d’un « quarteron de généraux en charentaises qui appellent au soulèvement » selon les termes qu’elle venait d’employer, comme tout bien-pensant qui se respecte, pour qualifier les signataires de la fameuse tribune tant abhorrée par le conglomérat de péteux qui nous tient lieu de gouvernement. L’allusion au putsch d’Alger, à l’illustre diatribe proférée par Charlot Gros-Pif voilà soixante ans bientôt, et au soulèvement séditieux d’une soldatesque inféodée, comme ils disent, à l’extrême-droite, fait juste rigoler dans la bouche de cette petite merdeuse du XVIème; elle n’a connu que les cabinets feutrés, les salles de conseils d’administration des grands groupes et les émoluments à six chiffres. Ces gens-là ne comprennent rien. Ils se contentent de répéter le catéchisme qu’on leur enseigne à Science-pot et qui leur tient lieu, par la suite, de machine à raisonner la vie. Et le petit Zemmour, un peu énervé, lui a donc fait observer que les officiers généraux signataires du texte en question avaient rendu plus de services au pays qu’elle même et ses petits camarades n’en rendraient jamais. C’est l’évidence car, les militaires dont s’agit fussent ils les derniers des couillons, les conséquences de leur éventuelle nocivité ne souffriraient aucune comparaison avec les dégâts causés par tous ces ministricules macronnifiques dont nous avons à souffrir depuis quatre longues années. Sans oublier que les intéressés font suite à la bande d’andouilles des ministères Holladouille, aux pauvres cloches sarkozyennes et aux balourds chiracophiles dont l’ineffable Raffarin constitue un spécimen digne du musée de la politicaillerie franchouille. Je ne remonte pas plus loin de crainte de lasser.
« En France on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin » rappelle Zemmour par cette citation de Chamfort dont l’actualité reste éminemment brûlante, c’est bien le cas de le dire. Il avait bien raison, ce pauvre Chamfort, que font ils d’autre, ces braves militaires, que de crier au feu? C’est le père Chirac précité qui le disait (à propos du climat, certes, mais ça vaut pour tout) « notre maison brûle et nous regardons ailleurs! » Pour ce qui concerne l’invasion de notre pays, il est de bon ton, en effet, de regarder autre chose, n’importe quoi, pourvu qu’on ne traite pas le sujet. Surtout pas! Et donc c’est le déchaînement chez tout ce qui pense comme il faut, à commencer par les ministres, dont évidemment celle des armées, une socialo pur fruit blanchie sous le harnois. Elle veut les faire passer en conseil de guerre, les généraux félons, les putschistes, en cour martiale… Plaît-il? Il n’y a plus ni conseil de guerre ni cour martiale? Eh bien flûte, il n’y a qu’à en refaire, alors, voilà tout! Comment s’était il débrouillé le vieux Gaullois aux deux étoiles? Ah, il avait créé exprès le Haut Tribunal Militaire, ben y a qu’à faire pareil, on n’est tout de même pas plus con que cette vieille baderne, non? Ah oui, vous croyez? Bon, tant pis, alors, mais on trouvera bien le moyen de leur faire passer le goût du putsch à ces salopards-là! Et puis, un soldat ça ferme sa gueule et surtout, surtout ça ne fait pas de politique!
Alors-là, en effet c’est l’argument massue (ne pas confondre avec l’argument Massu, dont usait volontiers le précité Gros-Pif), le soldat doit laisser déconner les politiques sans bouger un sourcil, vous mordez le topo? Donc, d’après les affidés de Présipède, soutenus en cela par toute la Gauchiardise depuis Méluche jusqu’à la mère Schiappa en passant par les écolos, les cocos qui restent et les socialos qui survivent, les généraux signataires de la fameuse Tribune doivent passer à la trappe. Ils se mêlent de politique! Une bonne dégradation à la Dreyfus sur le front des troupes leur ferait le plus grand bien, sans préjudice de sanctions dans le style Île du Diable! Dommage qu’on ait cessé d’envoyer les méchants à la Guyane, comme on disait…le bagne n’existe plus, certes, mais Taubira est toujours-là, c’est encore pire, pas vrai?
Bon, d’accord, on veut bien, mais en somme que disent-ils, ces vieux traîneurs de sabre, dans leur déclaration en question? Eh oui, en somme, ils constatent la situation épouvantable qui découle à la fois de l’invasion, des conneries antiracistes voire racialistes, et de l’extraordinaire veulerie des gouvernants: « quand la prudence est partout le courage n’est nulle part » (1). Ils les invitent donc à siffler la fin de la récréation et leur proposent d’appliquer simplement les lois, celles qui existent, pas la peine d’en faire d’autres. Parce que dans le cas contraire, nous irions tout droit à la guerre civile, un peu ce que disait le vieux Gérard Collomb quand il a démissionné, ça ferait des milliers de morts dont ils porteraient la responsabilité, les gouvernants en question…alors-là, ils se foutent le doigt dans l’œil, les militaires, ces enfoirés ne porteront jamais la responsabilité de rien du tout, ça se saurait, et en pareil cas les prisons seraient bourrées de politicards! Enfin, pour conclure, cerise nauséabonde sur le gâteau à la crème des heures les plus sombres, « nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation« …ouh, la, la, cré vain dieu, et ça veut dire quoi ça? Venant d’une coterie de salfachos à képis, vous voyez un peu ce que ça laisse entrevoir, non? On se croirait revenu dans les ténèbres de Franco, de Pétain, du Maréchal Staline (ah, non, le dernier vous rayez, c’est une erreur de plume)! Et par dessus le marché, vous avez la mère Le Pen qui, sans barguigner s’est mise à leur tresser les lauriers d’un soutien bien sincère et bien spontané! L’horreur, quoi, « le goût des bruits de bottes » comme dit le petit Moussa Damanin! On y est en plein, vous voyez! Quand la vérité va à l’encontre du dogme, tous les ayatollah de la gauche, « droite républicouille » comprise, lancent l’anathème et la fatwah! Sauf que la vérité, malgré tout, reste la vérité, les sondages semblent démontrer qu’une chouette majorité de nos concitoyens se montrent pleinement d’accord avec les soi-disant putschistes. Et cela semble tout à fait logique, il n’y a qu’à se balader dans les rues pour constater l’étendue du désastre… bien sûr, les dames Parly et Cabas-Connachier (je ne suis pas très sûr de l’orthographe exacte mais j’ai la flemme de vérifier) se promènent très rarement dans les rues, sauf peut être à Passy ou à Saint Germain des Prés et seulement après vérification de l’état des lieux par les braves gens chargés, à nos frais, de leur Sécurité.
Tout cela pour vous dire, en fin de compte, à quel point nous en sommes arrivés. Comment conserver la moindre confiance à tous ces affreux qui depuis quatre décennies s’emploient à transformer le pays en déversoir du trop plein des démographies africaines débridées? Ils se foutent le doigt dans l’œil, les vieux généraux, déjà il n’y a plus de nation, c’est évident! Quand vingt pour cent de la population la refusent on est passé à autre chose, le sentiment national part en quenouille, les lois de la Répupu doivent se plier à celles d’Allah et les drapeaux de la Bastille ont pris le pas depuis belle lurette sur les trois couleurs nationales. Toutes les Gauches, y compris la macronnienne, trouvent cela très bien et les autres, dans le genre Les Républicains s’en accommodent tant bien que mal…même que Muselier fait cause commune aux régionales PACA avec les petits camarades de La République qui marche, c’est vous dire s’il est urgent de les écouter, les infâmes Généraux Putschistes!

En attendant passez une bonne semaine et faites bien attention où vous mettez les pieds, surtout après le coucher du soleil…bon je dis ça, je ne dis rien…
Bien amicalement.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Comme dit le Cardinal Mercier, Primat de Belgique.