Mangez les Blancs!

Selon la maire Aubry: « on n’est plus dans une république »… Ah bon? Et pourquoi, ma grosse? Parce que c’est le bordel et la loi de la jungle en voie de généralisation? Ben justement, mémaire, c’est ça la Répupu! Les « Chances pour la France » qui nous transforment le pays en coupe-gorge malodorant ne procèdent tout de même pas de l’absolutisme monarchique, ni encore moins, du pinochisme international, non, que je sache? La « Diversité Enrichissante » c’est bien l’œuvre des « Valeurs de la République », ôtez moi d’un doute? Alors, maintenant qu’elle nous a bien enfoncés dans le purin, la Répupu, elle ne va pas se débiner, flûte, faut qu’elle assume! Et parmi la ribambelle d’enfoirés de choc qui, depuis des décennies nous imposent le regroupement familial, la mixité sociale, l’accueil fraternel de l’Autre, avec ses différences et sa jolie culture qui vaut bien mieux que la nôtre, pour peu qu’on y regarde bien, la Martine, socialo-éléphantesque de père en fille figure sans conteste dans le peloton de tête, au premier rang, comme dans les manifs, juste derrière la grande banderole qui tient toute la rue! Et maintenant que le mal est fait et le désastre consommé: « ho ben c’est plus la Répupu, tiens, va falloir rajouter des flics et des CRS pour que ça revienne tout bien comme au temps de Papa quand il grattait pour Chaban-Delmas, sous Pompon-pidou ». Et merde! Ces gens-là donnent juste envie de gerber tripes et boyaux!
Et puis tout de même, dans le genre prise de conscience tardive ça se rapproche tout près de la perfection. Il me souvient des années quatre-vingts, la « marche des Beurs », « touche pas à mon pote », tout ça, quand ces gauchiards de malheur ainsi que les humanitaristes de tout poil, portaient au revers de la veste cette espèce de main de Fatma jaunâtre censée signer l’appartenance au Camp du Bien. Ils adorent, généralement, tous ces imbéciles, arborer un machin distinctif à la boutonnière! Pour les plus futés c’est la Légion d’Horreur, pour la piétaille le truc à la mode du moment, celui-qui fait bien voir que vous pensez comme il faut ou, plus exactement, que vous laissez à d’autres le soin de penser à votre place.
Et pourtant moi je me souviens très clairement du discours menaçant de Houari Boumedienne, vous savez, quand il avait déclaré  » Un jour des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire. » Il exigeait un « nouvel ordre mondial », le type, sans quoi il nous promettait…ce qui s’est produit depuis…et c’était devant l’Assemblée Générale de l’ONU…le 10 Avril 1974! Bientôt quarante-cinq ans! Et nous autres, les salopards du Nord, qu’avons nous fait alors? Ben oui, le regroupement familial, avec les allocs et tout le toutim, merci les Giscard-Chirac! Au lieu d’entendre le message, au demeurant d’une clarté cristalline, nous nous empressâmes de baisser le froc, tout en payant la vaseline par dessus le marché! Voilà ce qu’elle a trouvé de mieux à faire, la Répupu! Et je me souviens aussi, quelques années plus tard, vers les quatre-vingts, un jeune Beur fils d’immigré, la première génération, qui nous crachait sa haine à la gueule, avec, à la clé, un petit avertissement sans frais: « et vous n’avez encore rien vu, dans quelques année nos petits frères ce sera nous puissance dix! ». Et nous autres, les bons républicains, nous récitions quoi, comme catéchisme, dans le même temps? Eh oui, « touche pas à mon pote« , parbleu, « l’immigration chance pour la France« , tout ça! Et aujourd’hui la grosse pochetrone de Lille qui découvre! C’est à se les prendre et à se les mordre -remarquez, je dis ça-je dis rien, j’ai plus la souplesse-. Aujourd’hui, c’est clair, il n’y a plus rien à faire, on est foutu, irrémédiablement, tout le monde le sait mais on continue à donner le change…
Comme Gnafron-Collomb, le comique de l’Intérieur en rupture de ban, Vendredi dernier à Grenoble, histoire de préparer son petit week-end bien pépère entre les grattons et le tablier de sapeur, il a sorti, le vieux schnock: « Il nous faut aller plus loin à Grenoble (à Lyon, par exemple?…NDLR). Sur ce territoire sécuritaire (sic) la situation est préoccupante« . Mais il a plus d’un tour dans son sac,  Gâtouillard Premier, il détient la solution: 35 flics de plus! Et voilà le travail! Dans une ville qui compte facilement cent-mille voyous de tout poil, on règle la question avec trois douzaines de poulets! Et comme ça, dans la capitale fameuse de l’Isère, avec son maire écolo qui supprime les caméras de surveillance parce qu’elles nuisent aux libertés individuelles des droguistes, la Répupu va nous mijoter un retour en force! Vive Gérard Gnafron, Lord Gaga si vous préférez;  et pour finir sur la note triomphale, il a proféré, le corniaud: « je veux hisser le drapeau de la République dans chaque quartier« ! Non mais vous vous rendez compte! Il n’a plus l’air bien capable de hisser grand-chose, la pauvre vieille savate, mais là, il franchit toutes les bornes du culot grotesque et du foutage de gueule  ridicule! Ça aurait pu les faire rigoler comme des baleines à bosse, les caïds des quartchiers en question, sauf qu’ils ont bien autre chose à foutre qu’à écouter les divagations des vieux politicards blancos qui ne les gouvernent plus depuis belle lurette! Les couleurs de la Répupu, ils n’en ont rigoureusement rien en branler, ces mecs, ils tiennent solidement  leurs territoires et ce ne sont pas les quelques malheureux flicaillons prévus à Grenoble par Gnafron de Beauveau ou exigés à Lille par Miss Outrabière, qui changeront quoi que ce soit à la situation. Les « territoires perdus de la République », le sont pour de bon, perdus, et pour toujours! Ils apparaissent comme les têtes de pont d’une conquête dont la généralisation ne saurait tarder, elle est déjà en marche, comme la Répupu de Présipède! En marche vers la Charia!
Bien sûr, on pourrait encore agir, il conviendrait de prendre des mesures sérieuses, engager des actions déterminées, privilégier l’efficacité, je ne sais pas, moi… Tenez, par exemple, vous lancez en avant garde un grand troupeau de cochons sur le quartchier, et, en seconde vague, un ou deux régiments de la Légion pour reconquérir les positions. Là oui, vous auriez la possibilité d’envoyer les couleurs au cœur des Cités sans-cible… Oui, certes, mais chassés de leurs réserves, ils s’en iraient où, les petits dealers et leurs amis islamistes, hein? Chez nous, voilà, vous l’avez dit…sauf à les réexpédier de l’autre côté de la Méditerranée… après tout il s’agit de double-nationaux, pour la plupart et de vrais étrangers pour le reste…oui mais bon, ça supposerait une sacrée logistique, sans compter que nos amis du Maghreb, nos petits salopards issus de l’immigration (parfois y suent des pieds, aussi) ils n’en voudraient pas pour tout l’or du monde! Des sauvageons incontrôlables, vous pensez! Donc, comme vous voyez, le problème se révèle totalement dépourvu de solution. Rien à faire, on va laisser la Répupu mourir de sa belle mort, n’en déplaise à Gérard et à Martine…n’empêche ça ferait un chouette couple, ça, rien que les prénoms…

Donc nous n’allons, comme d’habitude, rien faire du tout, nous laisser bouffer, au sens propre du terme et sans réagir; bien au contraire, nous allons tendre un peu plus la joue gauche et le derrière, jusqu’à ce que ce qui doit arriver s’ensuive. Et pourtant le danger semble énorme, de plus en plus palpable, je vous jure. Par exemple, tenez, vous voulez savoir ce qu’ils pensent de nous, les « Chances pour la France »? Eh bien je vous recommande le rappeur Nick Conrad, un superbe black de banlieue, élevé grassement aux prestations sociales, et qui vient de défrayer la chronique au moyen d’une petite chanson mutine sobrement intitulée « Pendez les Blancs« . Je me permets de vous en citer un petit extrait, il ne m’en voudra pas, ce charmant bambin, peut être me pompera-t-il quelques droits d’auteur, il n’a qu’à m’envoyer la note… Ça dit comme ça:
« Je rentre dans les crèches
Je tue des bébés blancs,
Attrapez les vite et pendez leurs parents,
Ecartelez-les pour passer le temps,
Divertir les enfants noirs petits et grands,
Fouettez-les fort, faites le franchement,
Que ça pue la mort, que ça pisse le sang!
Pendez les Blancs! »
Sympa, non? Ça rime à peu près et ça sonne bien, moi je trouve, et comme-ça on est fixé…moi, quand même, je serais parent de bambins face-de-craie j’éviterais les crèches, surtout celles de banlieue…
Juste un conseil que je lui prodiguerais amicalement à ce petit Nick (ta mère): va jusqu’au bout, mon trésor, reste dans tes racines, ta culture, assume, bordel! Pendez les Blancs c’est amusant, mais pense un peu à tes ancêtres, ils n’eussent point hésité, eux: Mangez les Blancs! Voilà ce qu’ils auraient pu préconiser, ces braves-gens, ça c’est ta raison d’exister, mec, les blancos bien white, comme disait le presque futur maire de Barcelone, une fois écartelés, on les bouffe, y a pas de raison!

Vous croyez qu’il ira en prison, vous, le rappeur sanguinaire? Moi j’en doute…

Bon Dimanche, amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

 

 

Panne de réseau et rééducation républicaine

Cela ne va pas être de la tarte! Taper un article avec un doigt sur un smartphone mini, pour moi c’est foutu d’avance. Et pourtant , hein, qu’est-ce que je dois faire? Lâcher le morceau et attendre des jours meilleurs? Pas mon genre ça, alors tant pis, je m’y colle…sachant que j’ai l’index qui dépasse des touches, moyennant quoi, deux fois sur trois je tape à côté! L’affaire va prendre du temps, sacré nom d’une pipe en bruyère (les meilleures, n’en déplaise à Harvey Weinstein)…je vais faire court, je crois, ne m’en veuillez pas trop, c’est la faute de Free! Déjà en Janvier 2015 ils m’avaient torché le même coup…mais je ne sais même pas insérer le lien, alors je laisse tomber. Pour aujourd’hui, sachez que j’ai perdu tout contact avec le réseau, j’attends une hypothétique réparation…demain peut être, parce que le Dimanche, évidemment, vous pouvez toujours vous brosser; j’imaginais naïvement qu’avec la déchristianisation ces vieilles choses allaient disparaître, il semble bien qu’il n’en soit rien, tant pis, j’attendrai.

A part ça, mes chers amis, je n’ai de toute façon pas grand chose à vous raconter. Les fadaises qu’on nous serine à longueur de temps par l’entremise de media dont la platitude le dispute à la banalité, offrent peu de prise à la réflexion de haut vol. Toutefois j’ai aperçu deux petites choses amusantes propres à retenir quelque peu notre attention.

En premier lieu, les aventures judiciaires de la mère Marine. Là, tout de même, nous avons du lourd. Bref rappel des faits: ça part encore une fois d’un coup foireux de l’autre abruti de Bourdin, lequel se sert de la famille Le Pen comme Victor Hugo de la trompette aux grands échos. Quand on veut faire du bouzin, comme dirait à peu près Agnès, on sort les grosses baffles, et en la matière les tauliers du FN restent gros producteurs de décibels médiatiques. Or donc, un beau jour le bateleur à trois sous de RMC lança sur les antennes une sienne pensée comme quoi, en termes de nocivité, le Front National n’aurait rien à envier à l’Etat Islamique. Piquée au vif, la fille de Jean-Marie s’empressa de diffuser sur les réseaux sociaux quelques vidéos montrant les Islamistes en question dans leurs pompes et dans leurs oeuvres. Egorgements, amputations publiques et autres joyeusetés du même acabit, histoire de remettre dans le circuit quelques éléments pertinents de comparaison. Mal lui en prit car aussi sec tout un tas d’associations bien-pensantes s’empressèrent de porter plainte pour diffusion d’images interdites par la Loi de la Répupu, laquelle adore interdire malgré les interdits doctement édictés par les maîtres à penser soixante-huitards. Bien évidemment la Justice prit l’affaire très au sérieux, dame une occase de condamner la nauséabonde en chef faut pas laisser passer, d’où mise en examen et tout le toutim, y compris obligation pour la matrone de subir un examen psychiatrique! Parfaitement! « Tu penses pas comme il faut, alors t’es siphonnée »…et voilà le travail! Pour peu qu’on lui dégotte un praticien aussi tordu que le magistrat prescripteur, ils vont te l’interner vite fait, la candidate de second tour, avec camisole de force et cellule capitonée! Pour peu qu’un bon traitement à la benzodiazépine de cheval lui soit administré, elle ne manquera pas de rentrer vite fait dans le rang bisouboursique. Voilà comment on les mate, chez nous, au beau pays des droidlom et de la liberté chérie, les ennemis de la pensée conforme! Qu’ils en prennent de la graine les Salvini, Orban et consorts, tous ces sales fachos qui défigurent ignoblement notre belle Union Européenne! Le Phare Présipédique, celui qui depuis plus de deux siècles balance ses Lumiéres dans l’univers entier, n’hésite pas, quand il le faut, à soigner les déviances de la pensée…après tout, l’URSS et la Chine Maoïste, c’était quand même des pays frères, à la base, des gendegôche, non? On peut s’en inspirer, quand même, sur les trucs bien, la rééducation par exemple…

Après, deuxième petite saynète à saveur aigre-douce, Zemmour le retour. Ça faisait un drôle de bail qu’on n’en parlait plus de celui-là. Faut dire qu’il écrivait un bouquin, ça bouffe du temps quand on n’emploie pas de nègre…oups, je ne sais plus…ça se dit encore ça? Ça tombe sous le coup de la loi, non? Et merde, si je m’arrête pour chercher un synonyme, avec mon internet qui part en quenouille je suis foutu de tout perdre ce que je viens si laborieusement de gratouiller. Bon tant pis, j’y vais comme ça… au cas où, vous m’apporterez des chocolats à l’hosto psy! Je vous disais donc que le Zemmour, on l’a revu! Retour fracassant parce qu’une fois écrit, le livre, il importe de le vendre; diable, ce n’est pas l’auteur de Derrière Napoléon, dont à ce jour deux exemplaires ont éte écoulés, qui pourrait se permettre de soutenir le contraire! Eric, lui, il vit de sa plume, faut pas déconner, la purée de nous autres! Et donc, histoire de faire le buse…enfin le buzz, je crois plutôt, ils lui ont concocté une interview par une petite journaliste noirpiote prénommée Hafsatou en dépit d’une nationalité française tout ce qu’il y a de plus nationale; rien que de très courant, à l’évidence. Il n’en fallut toutefois pas plus pour foutre le patacaisse, créer l’incident stratégique racisto-xénophobe et, du même coup, faire grimper les tirages de deux bonnes centaines de milliers! Vous vous rendez compte, cet infect nauséabond puant qui s’est permis de lui dire, à Hafsatou, que ses géniteurs eussent mieux fait de la prénommer Corrine… mais non, c’est pas Corrine en soi qui fait problème, enfin! C’est pas que ce soit ringard qui coince, c’est l’idée du prénom franchouille, quoi, par opposition au truc africain pas compatible avec la culture bien de chez nous et l’appartenance à la Nation, vous voyez l’idée, tout de même! Donc évidemment le big scandale, l’affreux voué aux gémonies, la petite qui porte plainte avec le soutien bulldozeresque de toutes les associations du bizness de la diversité intouchable. Et le procureur qui s’aiguise déjà le Code Pénal, sans oublier les Magistrats-mur-des-cons qui font la queue pour essayer de récupérer un si chouette dossier avec jolie condamnation média-compatible à la clé. Moi, sincèrement, je pense qu’il convient d’arrêter les conneries: Zemmour c’est pas une condamnation avec  sursis, qu’il faut lui coller maintenant, c’est carrément l’asile de fous, voilà! Et pourquoi pas le camp de rééducation par le travail, hein? Comme chez nos amis Chiinetoques?…Ah oui, non, vous avez raison, scusez moi…Zemmour… non ça c’est pas du tout une bonne idée, on efface…zut j’y arrive pas!

Oh et puis tant pis, j’abandonne! Là je n’en puis plus, complètement épuisé, vous me voyez… le smartphone ce n’est plus de mon âge.

Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

 

 

Langue vernaculaire

L’Algérie c’est très compliqué. Des siècles et des siècles de voisinage par Méditerranée interposée, mais aucune entente réelle, rien qui permette d’affirmer qu’un jour ou l’autre nous pourrons nous entendre avec ces voisins-là. Mes lointains ancêtres établis sur les rivages de la mer en question, nourrissaient à leur égard une trouille effroyable, au point, durant tout le Moyen-Age, de construire leurs villages au sommet d’éperons rocheux offrant une vue imprenable sur les embarcations approchant de la côte et constituant des positions défensives quasi-inexpugnable. Plus tard, aux XVI ème, XVII ème et XVIII ème. siècles, le danger se limitant à de brèves incursions plus ou moins nocturnes, ces braves-gens redescendirent en bord de mer, histoire de mieux profiter des avantages de la civilisation. De temps en temps toutefois, quelques filles ou quelques jeunes gens imprudents, se laissaient attraper par les « Barbaresques » lesquels les emmenaient de l’autre côté sur les marchés aux esclaves et, la plupart du temps on n’en entendait plus jamais parler. Du coup, aux XIX ème. siècle, les Français, joignant l’utile à l’agréable, décidèrent carrément d’annexer l’Algérie par la force, faisant ainsi disparaître les petits emmerdements sus-évoqués, tout en récupérant une colonie de première bourre. Un gros siècle plus tard, en 1962, sous la pression d’une communauté internationale américano-bien-pensante, la France renonçait et rapatriait les infortunés, coloniaux et autres Juifs et Harkis, dont le tort avait été de croire à la pérennité de ladite combine. Cela s’opéra toutefois au prix d’une espèce de guerre, fort malsaine au demeurant, dont les séquelles atroces  demeurent encore dans les esprits de ceux qui la vécurent.

Parmi ces derniers figure en bon rang notre ami Maurice, le vieux Maurice, le pilier à demis-pression du bistrot de cette brave Thérèse. Et il ne décolère pas, le cher homme, la rogne et la grogne à fleur de peau, dites donc!
– » Non mais des fois, vous réalisez, bordel de merde de putain de dieu, cet espèce de petite fiotte à deux balles qui présente ses excuses pour une ordure de sale traitre qui combattait contre nous, du côté des Fellouzes! Alors c’est ça Macrouille, l’intelligence avec l’ennemi, désormais, ça devient un titre de gloire, un truc à vous citer à l’ordre de l’Armée, pas vrai? L’acte héroïque par excellence! Non mais on part en couilles les pieds en avant, complètement, définitivement, sans rémission ni recours, la mort de mes os! Il aurait pu au moins attendre qu’on soit tous cannés, nous autres, les pauvres connards envoyés par la Répupu se faire crever les yeux et couper les baloches, juste pour obéir aux  socialos à la con, genre le pépère Guy Mollet et l’illustre Mitterrand, qui drivaient le truc à ce moment-là.
« Bien sûr, les Cocos étaient contre. Forcément. Une habitude bien ancrée chez ces endoffés de mes couilles qui n’obéissaient qu’à Moscou. Vieille habitude, vous savez, sans la disparition de l’Union-Soviétique ils en seraient encore là, c’était leur patrie l’URSS, leur raison de vivre et leur seul amour sincère. La France, elle, ils attendaient simplement qu’elle entre au bercail, qu’elle rejoigne la merveilleuse Internationale, celle dont ils rêvaient tous au point de se la fantasmer à bloc; la réalité virtuelle, ils avaient inventé, ces andouilles de Rouges! Ils voyaient, sentaient, dégustaient un machin qui n’a jamais existé que dans leur imagination à faucille et marteau, ils vivaient leur rêve, quoi, jusqu’au bout, jusqu’à la trahison, jusqu’à vouloir la mort des copains, parfois des frères…père et mère ils auraient liquidés, pour peu que l’ordre leur en arrive du Comintern, je vous jure!
« Sans compter qu’ils auraient eu bien tort de se gêner, les bougres, souvenez vous de Thorez, tiens…ah oui, comme tu dis Jeannot, c’est qui ça Thorez? Ben Thorez c’était un communard de haut vol dans les années trente à cinquante, un fumier qui préféra s’éviter le crève-cœur de combattre les Allemand en 39/40, vu qu’à l’époque ces derniers avaient signé le « Pacte Germano-Soviétique », en gros, Hitler et Staline, même combat! Alors pas question de guerroyer contre les Chleus…il  foutu le camp au Kremlin, le Thorez en question, et il y a passé toute la guerre…Mais non, Jeannot, enfin t’es vraiment con pire qu’un électeur socialiste, toi! Pas au Kremlin-Bicêtre, sacrebleu, à Moscou, merde! Bois ton pastis et ferme là, patate, on cause sérieusement, là! Je cause, merde! Oui, c’est ça, un déserteur, exact, un type qui est passé à l’ennemi, en somme…sauf que lui, il a eu la main heureuse, l’ennemi c’est devenu tout à coup le sauveur de la France, le « Petit Père des Peuples », comme ils disaient. Par contrecoup, les Communistes restés en France…ben oui, seuls les pontes triés sur le volet s’étaient vus invités en Russie, forcément… se sont mis à résister aux Fridolins. Au bout du compte, le camarade Thorez, au lieu de le refiler au peloton d’exécution ils en ont fait un ministre, à la Libération…Libération mon cul! Douze ans après on nous envoyait dans les collines de merde du Sud-Algérien pour défendre une illusion dont les ordures qui nous gouvernaient n’étaient même pas dupes. Une République de charognes, la Quatrième, un conglomérat informe de Communards et de Socialos avec une bande de centristes-ventre-mou, le MRP, qui venaient compléter le tableau. Et nous autres, on crevait pour ça, pour rien, mais souvent dans la douleur, vous savez, les libérateurs de l’Algérie se faisaient un plaisir, quand ils chopaient l’un des nôtres, de se venger avec la cruauté la plus recherchée, de tous les profiteurs du burnous qui sue.
« Alors, évidemment, quand l’armée en chopait un, elle le faisait parler. Rien de glorieux, je reconnais… Seulement elle a sauvé beaucoup de copains, la gégène, faut savoir ce qu’on veut, quand vous lui brûlez le bigoudi-valseur au deux-cent-vingt volts, le type a tendance à s’exprimer, voyez vous, il n’apprécie que lorsque ça s’arrête, alors il fait tout pour… Mais le communiste de Présipède, là, le traitre bien aimé à qui il demande pardon au nom de la Répupu Franchouille, on n’a pas dû avoir besoin de le mettre au courant avec les électrodes, le mec, en général ceux-là parlaient avant…L’électrification c’était pour les plus durs, les combattants du Bled profond. Mais ils l’ont zigouillé, au couteau, le Coco, c’est ce con d’Ausaresse qui est allé raconter ça avant de claquer… le gâtisme, faut croire, on ne sait même pas si c’est vrai. En revanche, la certitude c’est que le défunt combattait contre nous, ses compatriotes, ses copains, ses amis, ses frères si ça se trouve, et il dégoulinait de leur sang, la salope! Et maintenant, l’autre petit trou du cul qui va présenter les excuses! Ce faisant ce faisan nous crache à la gueule, l’enfoiré…mais c’est vrai aussi qu’on est des vieux…et des morts, souvent…alors qu’est-ce qu’il en a à foutre, hein, je vous le demande? Les vieux votent mal et les morts, plus du tout…les descendants de Fellaghas venus chez nous pour toucher les presta, oui par contre, ils peuvent, en tout cas ils ont le droit, putain d’adèle! Comme les derniers Communistes, les Antifas, les Mélanchonicoles, les Gauchiards de tout poil….Vous voyez, y a pas photo… »
Et d’engloutir son demi, d’un trait, sans pose ni répit! Que voulez vous, pris pour un con à ce point là, et sans presque plus personne qui comprenne par dessus le marché, ça doit donner soif, à tout le moins. Pourtant quand on a passé les quatre-vingts, normalement, l’injustice et l’ingratitude on y est bien habitué…allez comprendre, certains possèdent encore un cœur de midinette…il n’a pas la tronche à ça, le  Maurice, mais ça reste un gros sensible!

Nous autres, les plus jeunes, enfin les septuagénaires, tout de même…comme quoi la relativité mène le monde, nous gardons à l’esprit les souvenirs cuisants de l’Algérie mortelle. Ma mère, paix à son âme pure et délicieuse, vivait avec la terreur de me voir partir un jour avec le sac sur le dos et finir, un autre, enterré avec la tête qui dépasse et la bite dans la bouche. Quand de Gaulle a lâché l’affaire, je ne vous raconte pas le soulagement. Une délivrance, carrément! Eh oui, elle en connaissait plein, des mères de troufions, appelés pour l’autre côté de la mer, l’autre côté de la vie, le moche, l’affreux, celui de la peur et du temps qui semble passer à l’envers jusqu’au jour de la sale nouvelle… Pourtant en 62 je cognais à peine les quatorze piges, c’est dire si on n’en voyait pas la fin de cette horreur…
Alors bon, nous autres, nous savons encore un peu de quoi il veut parler, le vieux Maurice. En revanche, un type comme Foupallour, avec sa poignée d’années en moins, il a déjà du mal à capter… Par conséquent,  vous pensez, le Président de la République!

Et puis, Macrounette c’est l’Empire des Bobos, le règne des fils à papas, papas « progressistes » comme on dit maintenant, souvent soixante-huitards. Bande de tordus irrécupérables, ignorants de la vie, aveugles de naissance, tout juste bons à coller des Ferrand  au Perchoir de la Représentation Nationale. Le règne des couillons bisounoursiques et des petits escrocs minables qui tirent les marrons du feu. A vomir! Et puis vous savez, il n’y en a vraiment pas un pour relever l’autre, tous vérolés jusqu’au fond de la cervelle… Regardez donc Blanquette, au hasard, celui de l’éducation bordello-nationale, un mec bien, celui-là, qui promettait de revenir aux vieux principes pédagogiques, ceux qui avaient fait leurs preuves, avec en prime de l’ordre et de la discipline… de toute façon tant qu’on prononce juste des mots, on peut y aller carrément, sans compter, ça ne coûte pas bien cher, juste d’ouvrir sa grande gueule… Mais quand il s’agit de passer aux actes, il fait quoi, le sauté de veau? Ben oui, il nous leur met l’arabe en première langue, à nos chères têtes blondes un peu crépues dans les tons foncés… Comme ça au moins c’est clair, ils savent où ils sont, les bambins: en terre d’Islam! La Répupu leur apprend la langue vernaculaire, celle du Prophète, c’est y pas le bonheur, ça?

Allez, bon Dimanche à tous, faites bien attention en traversant, aujourd’hui y a pas de bagnoles et les vélos c’est silencieux!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

Politicailleries

Serein, Hank Hulley, détendu, calme et apaisé, voilà qui surprend de la part de notre pote amerloque, toujours plus ou moins en rogne, le verbe haut et l’injure à fleur de lèvres. Là non, pas du tout, au contraire:
-« Tu sais, old frog, chez nous ça commence à chauffer due to les Midterms, dans deux mois…bof on verra bien. Si on écoute les media, Donald devrait se péter la gueule comme un débutant de rodéo, mais si on entend les braves-gens, le son de cloche se révèle très différent, diamétralement opposé si tu vois ce que je veux dire. Moi, tu sais, ça me paraît logique de croire à une victoire républicaine, tout simplement parce qu’en Amérique les choses vont beaucoup mieux depuis l’arrivée du rouquemoute. Les affaires repartent, on gagne plein de blé, les chomedus retrouvent du taf, le dollar reprend plein de poil de la bête et les Chinetoques la ramènent moins! Et on voudrait nous expliquer qu’en Novembre, l’électeur enverra plein de gauchiards Démocrates à la Chambre des Représentants pour empêcher l’autre tordu de continuer à bosser pour le bien commun. Chez moi, dans le Missouri, quand Bamboula (il veut dire le prédécesseur de Trump, ne m’en veuillez pas, N.D.L.R.) prend la parole, les mecs ferment la télé, personne n’a écouté ce zigomar quand il a commencé à dénigrer son successeur. On a bien vu la différence, pas vrai? Entre un Bobo branché qui le fout dans le pétrin et un gros plouc mal dégrossi qui l’en sort, il choisit quoi, le péquenot du Wisconsin ou de l’Oklahoma? Ben oui, y a pas photo! Alors évidemment, chez les crésus de Manhattan on peut se payer le luxe de privilégier le politiquement correct, la sauvegarde écolo-fanatique de la Planète et l’humanitarisme immigrantophile. Ces fucking ass-holes on les écoute, on les prend pour l’opinion publique! Ils n’en ont que foutre des pauvre ballots qui croupissent en crevant la dalle au fin-fond des faubourgs sinistrés, seulement ces derniers ont le nombre pour eux et ils iront aux urnes, pour éviter le retour en force des shitty fags démocrassouilles. Je ne m’inquiète pas trop, tu vois, ce n’est pas que je le trouve génial, cet espèce de siphonné pourri de thunes, mais au moins, lui, il s’efforce de nous enrichir et non de nous ruiner. America-first, comme il dit, chacun pour soi et Dieu pour tous, tu ne crois pas? Et même vous autres, en Europe, vous commencez à privilégier la survie au détriment de l’oubli de soi, si cher à tous les privilégiés qui se croient à l’abri de la sodomisation africaine. Et si les Européens s’y mettent, alors tu penses, les Texans!… Pour un charbonnier, ce sera toujours mieux de vendre de l’anthracite que de bazarder les bijoux de famille afin d’ engraisser des inconnus pas tibulaires mais presque! Alors on verra bien… la Démocratie parlera, elle a souvent dit d’énormes conneries…. cependant, cette fois-ci, je peux me gourer mais je lui garde vaguement ma confiance! »

On ne peut pas lui donner tort, à ce cher Hank. Après tout c’est vrai, quand vous écoutez le chant des sirènes médiatiques, bien sûr, vous criez au scandale absolu, à l’aberration vulgaire et malapprise, à la bête immonde, carrément, ne nous bridons pas, allons-y carrément, au sale nazi à la gueule enfarinée de Ku-Klux-Klan! On lui foutrait bien une grosse cagoule, à cette vieille charogne blanchâtre, le seul ennui c’est que du coup on ne verrait même plus son ignoble tronche, sans compter que, pour lui cracher à la figure, ça gênerait! Voilà! Cependant, si vous avez le malheur de lire le Wall-Street Journal -ce qui, je vous l’avoue, m’arrive assez rarement- vous constatez qu’en deux ans il a abattu une sacrée besogne, l’affreux, un tour de force, carrément! Mais il est vrai que ce salaud-là a baissé les impôts! C’est pas du jeu, ça, flûte, on va où alors, si on commence à tricher de la sorte? Je vous le demande!
Sans compter qu’il trouve des émules, cet infâme cochon! Vous avez ces ordures populistes de Ritals qui se mettent à en faire autant! Au mépris des consignes de la mère Angela et de ses stipendiaires bruxellois. Et le pire c’est qu’ils sont foutus de réussir, eux aussi, si on ne les embête pas trop…d’ailleurs ils ne manifestent aucune intention de se laisser coller des bâtons dans les roues, nos amis transalpins! Leur coalition improbable des durs de durs et des agités du bocal semble faire pièce aux tentatives d’intimidation européennes; ça tient le choc leur truc, en dépit des côtés un peu poético-mélanchonnistes du programme, l’économie du pays des spaghetti-bolognaise semble bien donner des signes de reprise…cherchez pas, la pression fiscale, quand elle s’allège, tout de suite on respire mieux… en pareil cas, croyez en ma veille expérience, on appuie beaucoup plus fort sur les pédales… Comment, que dites-vous? Mais pas du tout, voyons! Une allusion au Président de la République? M’enfin!

Alors bon, parlons-en, si vous voulez, mais avec le respect et la componction due à son rang et à Sa Majesté. Faut pas déconner! Cela dit, en effet, pour ce qui le concerne, les impôts il ne les baisse pas, forcément, nous sommes en France, que diable, certaines choses ne sauraient se faire sans que la sanction républicaine tombe illico sur le coupable. Rappelez vous Pierre Laval, tiens…ah, vous ne pouvez vous en souvenir vu qu’il est clamsé bien avant votre naissance? Oserai-je vous dire que cela ne constitue en aucun cas une raison valable? Vous n’avez pas oublié Napoléon, non? Ni même Louis XIV? C’est pas du tout pareil? Oui, vous avez raison, après tout, n’en parlons plus et revenons à notre mouton noir des HLPSDNH (1). Bon, hé bien il avait baissé les impôts, Laval, avant la guerre, et, circonstance aggravante, il s’était acharné à diminuer la dépense publique, vous vous rendez compte? En supprimant des postes de fonctionnaires, par dessus le marché! Vous avez vu comment il a fini, ce mec? Ça n’a pas pu vous échapper, ça, tout de même! Onze balles dans le buffet (oui pas douze, comme on dit puis, il y a toujours un fusil chargé à blanc… de la sorte le doute atténue l’éventuel  remords chez les bidasses du peloton) au petit matin blafard! Ils ne l’ont même pas laissé se suicider tranquille, l’horrible collabo… »Dieu merci il est sauvé », qu’il avait dit, le toubib, avant de le laisse coller au mur, à moitié mort déjà. Bon, d’accord, l’exemple présente peut être un caractère un peu trop spécifique, admettons… Chirac, en revanche, en 87, avait bel et bien diminué l’IRPP…pour se faire nettoyer comme une déjection canine aux présidentielles de l’année suivante! Non décidément en Franchouillie, les impôts ça marche toujours dans le même sens, la montée! Présipède, lui, il y tient à son fromage… ce genre de risque, soyez-en assurés, il ne le prendra pas. Il se contente, ce cher garçon, de nous coller le prélèvement à la source, celui que voulait Hollandouille pour des raisons qui avaient un peu échappé à tout le monde, lui compris, mais dont Bercy avait fait ses choux gras, au point de l’imposer malgré le changement -remarqué-  de socialo à la tête de l’État. Vous me direz, c’est toujours ça comme réforme fiscale… et je vous répondrai qu’après tout on s’en fout puisque d’une façon ou d’une autre il nous faudra toujours payer, car ce sont toujours les mêmes qui l’ont dans l’os. Juste faut-il souligner que baisser les salaires, en guise d’argument électoral ça fait un peu pisseux… vu la dégringolade de Macrounette dans les sondages, il ne lui faudra pas compter là dessus pour se refaire la cerise, mais bon, un peu plus un peu moins…

C’est d’ailleurs curieux, ne trouvez vous pas, cette manière qu’ont les sondés de brûler, avec une constance confondante, ce qu’ils ont adoré naguère. Le cas Présipède apparaît à cet égard tout à fait significatif dans la mesure où, l’an dernier et encore même ce Printemps, il se voyait porté aux nues par la vox populi sondagière. Et tout à trac, paf! le voilà qui se ramasse comme le premier Sarko venu! Et il n’a même pas eu de chagrin d’amour, le petit bonhomme, à part peut être l’incident Benalla mais, au regard des vicissitudes sentimentales du pauvre Talonnettes, on se situe au niveau zéro du feuilleton: Nous-Deux n’eût jamais publié pareille minablerie!
Non, alors je me dis, tiens, ça serait-y pas tout bonnement l’œuvre des media, ce tintouin? Après l’avoir encensé comme François et ses Cardinaux-concélébrants le Saint-Sacrement, ils ont commencé à le critiquer, les folliculaires, à laisser entendre que finalement il ne se montrerait pas aussi fabuleusement génial et merveilleux qu’on avait pu le croire début, l’enfant prodige, qu’en réalité il se comporterait comme tout un chacun, avec ses défauts, ses faiblesses…pas encore ses vices mais on sent que ça vient. Alors, il fait quoi le populo interrogé par la Sofress, hein? Ben oui, il suit! Et du coup le corps électoral reçoit le message…et comme les Européennes, pour Macrouille, c’était déjà plutôt mal barré, j’ai l’impression qu’en Mai de l’année prochaine nous risquons d’assister à une jolie déculottée…à moins qu’un beau désespoir alors ne le secourût… Regardons déjà les résultats de Trumpinet, dans deux mois…pour peu qu’il ait raison, Hank Hulley…
Et puis aussi allez, un petit coup d’œil, tout à l’heure, au résultat des législatives suédoises…vous imaginez s’ils récoltaient 25% des suffrages, les nauséabonds du Nord? Encore un peu de patience, mais moi quelque chose me suggère qu’ils ne devraient pas s’en trouver bien loin… En Suède! vous vous rendez compte d’un bousbir? Allez, encore un nouvel ennemi à combattre pour Présipède! Qu’est-ce que ça va lui faire comme boulot à ce pauvre gamin!

Bonne semaine à tous et préparez l’avenir,  faites vous bien gras!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Les « heures les plus sombres de notre Histoire », comme ils disent.

Chambrées flatulentes

Voilà un sacré bail qu’il avait disparu de la circulation, celui-là! Plus de quatre ans, dites donc! La dernière fois, terrorisé par nos mœurs judiciaires et notre Pouvoir Socialo de l’époque, nous l’avions vu s’éclipser,  furtif et terrorisé, par l’arrière-cour du troquet. Chez un Allemand de l’Est, ce genre de comportement n’a rien d’extraordinaire, les ex-« Démocraties-populaires », comme ils disaient, choyaient leurs ressortissants au point de ne pas les lâcher d’une semelle afin, le cas échéant, de les remettre illico dans le droit chemin. En conséquence, il se méfiait comme de la chtouille de tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à un marxiste et, la dernière fois c’est l’arrivée de Jean Trentasseur qui provoqua sa fuite éperdue… dame, un socialiste…
Mais, ayant appris le départ de Hollandouille et l’arrivée au pouvoir d’un gentil garçon bien sous tout rapport et prétendûment libéral, l’ami Gottlieb Grossmutterficken a finalement décidé de remettre le cap sur nos contrées. Ça lui manquait, comprenez vous, le soleil, la mer, les paysages de la French-Riviera, enfin tout ce qui fait défaut à Chemnitz, ex-Karl-Marx-Stadt, son bled d’origine bien connu de l’élite des lecteurs, ceux de DERRIERE NAPOLEON qui ont tenu au moins jusqu’au chapitre trois. Et justement, ces temps-ci elle défraie un peu la chronique, cette bonne ville de Chemnitz; figurez vous que ça grouille de Nazis, là bas, comme au bon vieux temps, paraît-il, une tripotée d’énergumènes qui protestent avec la dernière véhémence, contre l’envahissement de la Bochie par les hordes sans nombre venues du Monde Musulman!
-« Ach, foui! Nous zafons touchours quelques razzistes! Tommache! Mais ça feut dire des gens qui détesteunt les étranchers arrivés chez nous pour tuer et pour violer…les media trouvent ça pas bien, fous gombrenez… Peut être ils ont raison…mais aussi ça nous plairait pas si on tefient comme vous, avec des gens étranges-bizzares plein les rues – untermenschen (1) comme il titzsait mein grossvater l’obersturmbahnführer, paix à son âmeu et pas bossible faire un tour après dîner brofiter la fraîcheur du soir sans se faire couper la gorge…C’est vrai qu’à Chemnitz, à part entre le 1er et le 15 Août, la fraîcheur c’est tout le temps… pas un pays pour Africains, fous tzsavez, beaucoup mieux chez vous, naturlich! »
Sacré Gottlieb, va, il voit les choses à sa façon, lui aussi, comme un type qui a connu le régime communiste, et, comme il dit, « afec celui-là te réchime, on maigrissait bien plus sûrement qu’en s’abonnant à Comme J’aime! »
En revanche Maître Trentasseur, lui, il apprécie moyen.
-« Cher ami, démarre-t-il après une chouette gorgée de Mac Ron, ne le prenez surtout pas en mauvaise part mais je crois déceler dans vos propos quelques traces de racisme ordinaire. Dans un pays vieillissant comme le vôtre, le rejet du migrant apparaît comme une forme de suicide non assisté, voyez vous: refuser l’opportunité de rajeunir sa population équivaut à renoncer à tout avenir. Croyez-moi, saisissez votre chance au lieu de vous fermer comme une huitre, accueillir l’autre c’est s’enrichir! »
-« Eh oui, intervient Jean Foupallour, c’est comme nous avec les « Chances Pour la France », maintenant on en a plein les rues, plein les mosquées, plein les prisons, aussi…et puis plein les c…. surtout! Allez-y, amis Chleus, laissez venir à vous les petits migrants, vous verrez, ça résout tout, le chômage, les déficits, l’insécurité, le terrorisme islamique! La panacée, quoi, écoutez bien nos conseils éclairés à la torche Zylku et partez rassurés, les portes du paradis s’ouvrent devant vos pas, il ne vous reste plus qu’à y marcher du pied gauche et vous verrez comme elle est plus belle la vie! »
Et comme il commence à avoir du mal à suivre, Herr Grossmutterficken, Thérèse, armée de son chiffon à essuyer les verres et de son vieux bon sens paysan lui traduit le truc en termes universellement compréhensibles:
-« Chez nous, il y a deux écoles, ceux qui sont pour se laisser sodomiser et les autres, vous écoutez les deux et puis vous faites un tour dans le quartier de l’autre côté du pont;  si vous en revenez intact, vous vous formez votre idée à vous, c’est toujours mieux de penser par soi même.

Ce que je trouve étrange, personnellement, c’est qu’on se pose la question. A Chemnitz, en effet, les compatriotes du camarade Gottlieb qui manifestent, en tout cas ceux qu’on nous montre à la télé, on dirait les descendants directs de Himmler et de Goebbels. Des abrutis complets adorateurs enfiévrés du IIIème Reich. Seuls ces gens-là s’interrogeraient donc avec angoisse sur les conséquences des lubies humanitaroïdes qui taraudent la mère Angela depuis quelques années? … Vous y croyez, vous? Moi pas trop. Alors du coup, en même temps qu’une tournée de Ricard, je demande à notre pote germanique de nous éclairer sur ce point.

– « Ach so (hygiéniqueu), fait il en dégustant une lampée conséquente de petit-jaune, zette boisson fait chaud au cœur, técitément… Ach, vouyeu, vouyeu…alors moi che vais vous dire: dans ma ville, tout le monde ou presque, à part les fous masturbés des idées de gauche-mickey-mouse, ceux qui voient la vie comme un dessin animé de Walt-Disney, pense qu’il faut absolument arrêter les bétiseu migratoireus et tout de suite, raus! La seule discussion porte sur le point de savoir si ceux qui sont déjà arrivés, on les expulse ou on les colle dans la chambre à gaz. Ce sont les partisans de la secondeu méthodeu qu’on nous montre dans les media…ils ne sont pas très sympaticheu, yawohl! Mais le citoyen lambda, non, cent fois non, chamais de la vie! Y compris chez les descendants de Nazis –quatre-vingt-dix-pour cent de la population, tout de mêmeu–une telle infâmie leur est totalement étrangèreu, ils ont técha donné! Tout ce qu’ils demandent c’est qu’on leur fouteu la paix avec les affreux venus d’ailleurs…et s’il existeu, pour répondre à Herr Trentasseur (qui, Dieu soit loué, n’est plus socialiste) des besoins de rajeunissement de la population Prussienneu, nous avons les moyens d’attirer chez nous tout un tas de Polonais, de Tchèqueus, de Roumains et de Serbeus, bien élevés, instruits et formés, sans aller chercher des sauvageus violents, fainéants, ignorants, cradingues et infectés, au fin fond de l’Afriqueu! Foilà bourquoi, meine herren, il n’y a pas que les néo-nazis qui défilent à Chemnitz…le reste n’est que bourrage de crânes! »

-« Putain, bravo! fait le vieux Maurice dans un gros éclat de rire à s’en faire suinter le demi-pression, là au moins ça a le mérite de la clarté! Et dis moi un peu, Gottlieb, quand vous causez comme ça, chez vous, on vous laisse tranquille? La police de la bien-pensance ne vous défèque pas, ainsi qu’il se pratique chez nous, devant les tribunaux, comme le premier Zemmour venu? Parce que tout de même, ici et maintenant, parler de chambres à gaz c’est déjà se mettre la corde au cou, faut faire gaffe à ça, tu sais, mec, on a vite fait de te cataloguer révisionniste-raciste-antisémite-facho d’extrême-droite! Demande à Le Pen, tiens, au hasard…bon ça va, lui il l’a fait exprès, peut être même sur commande, va savoir, histoire de mettre un peu de sel dans la vie politique… mais ça craint grave, évitons de prendre des risques inutiles, d’autant que nous autres, comme chambres à gaz, on n’avait que nos bonnes vieilles chambrées, au régiment…ben oui quoi, surtout après les fayots servis au dîner… »

Et revoilà notre brave Teuton qui recommence à baliser. Pour lui les évocations du genre police de la pensée, ça le fout en transes; je le vois déjà qui zieute vers la sortie du fond, au cas où…Alors je le rassure, tout de même, faut pas déconner. Je lui explique les tenants et les aboutissants du discours tenu par le vieux birbe ci-dessus, comme quoi Derrière Napoléon ne recèle ni le moindre micro, ni le moindre indic barbouze de la bien-pensance, rien qui puisse nous mettre en danger de procès pour propos interdits. En France, lui dis-je, il existe encore quelques lieux sûrs où la liberté d’expression reste de mise. Ce qu’il faut surtout éviter c’est l’espace public, les lieux ouverts, les portables sortis qui traînent alentour…et surtout, ah oui surtout, s’abstenir de publier des trucs nauséabonds sur le web! La meilleure façon de finir au trou un jour ou l’autre…diable, mais je fais quoi moi en ce moment même? Oh punaise!

Bon allez les amis, vive Présipède le Grand fût-il un peu en perte de vitesse, vive Con-Bandit, peut être notre futur thuriféraire du climat reverdi, mais vive aussi Hulot, le démissionnaire bien aimé, un peu violeur peut être mais tellement sincère, et puis vive Stéphane Bern, vous savez, celui du patrimoine qui ne se trouve pas trop aidé…Et vive toute cette ribambelle de clowns qui nous abreuve de niaiseries quotidiennes, de billevesées récurrentes, de bêtises consternantes et de vétilles totalement dépourvues du moindre intérêt. Vive tout ça, quoi, tout ce gros patacaisse ruineux qu’on nous agite sous le pif comme un joli hochet, pour nous détourner l’attention des énormes tuiles qui nous choient en même temps sur la gueule. Vous en pensez quoi vous, du prélèvement à la source?… Non, je déconne!

Bonne semaine, conservez vous bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Sous-hommes…comme disait aussi le regretté socialiste Georges Frêche